Briollay

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Briollay
Briollay
La mairie.
Image illustrative de l’article Briollay
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Angers Loire Métropole
Maire
Mandat
Arnaud Hie
2020-2026
Code postal 49125
Code commune 49048
Démographie
Gentilé Briollaytains
Population
municipale
3 151 hab. (2021 en augmentation de 10,79 % par rapport à 2015)
Densité 221 hab./km2
Population
agglomération
7 638 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 47° 33′ 54″ nord, 0° 30′ 26″ ouest
Altitude Min. 13 m
Max. 64 m
Superficie 14,28 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Tiercé
(banlieue)
Aire d'attraction Angers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Angers-5
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web briollay.fr

Briollay est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Briollay se trouve au cœur de l'Anjou, au nord d'Angers. Son territoire, situé dans les basses vallées angevines, est essentiellement rural.

Proche d'Angers, la capitale de l'Anjou, sa situation en fit un point de passage obligé. Très vite un éperon fut édifié entre les rivières de la Sarthe et du Loir.

Sa proximité avec la métropole angevine l'a fait naturellement adhérer à Angers Loire Métropole.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ce village angevin de l'ouest de la France, typique des basses vallées angevines, se trouve dans le Baugeois au nord de la Maine, à la confluence des rivières de la Sarthe et du Loir[1].

Le bourg de Briollay se situe au nord d'Écouflant, sur la rive gauche de la Sarthe et la rive droite du Loir. Il est à 11 km de la ville d'Angers, à 60 km de Laval, à 72 km du Mans, à 88 km de Nantes et à 256 km de Paris[1],[2].

Le centre-bourg vu depuis les basses vallées au sud-ouest.

Hameaux et alentours[modifier | modifier le code]

La commune compte plusieurs hameaux et lieux-dits : Pechevêque[Note 1], Vérigné, Vieux-Briollay, Les Placelles[Note 2], Mirande, la Carie, Noirieux, la Ferronière, etc. Le Vieux-Briollay est le hameau le plus étendu.

Les communes aux alentours sont Soulaire-et-Bourg (4 km), Écouflant (4 km), Verrières-en-Anjou (6 km), Cantenay-Épinard (6 km), Cheffes (6 km), Tiercé (6 km), Feneu (6 km), Villevêque (7 km), Soucelles (7 km)[2].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune, qui s'étend sur plus de 14 km2 (1 428 hectares)[3],[4], se divise en deux parties : une région basse située aux environs des deux rivières la Sarthe et le Loir, dont fait partie le Vieux-Briollay, et une région plus élevée qui comprend les coteaux et le plateau situé au nord[5]. L'altitude varie de 13 à 64 mètres[3], pour une altitude moyenne de 39 mètres.

Briollay se situe sur les unités paysagères des plateaux du Haut Anjou et des Basses Vallées angevines[6].

La partie la plus basse se trouve dans la région des basses vallées angevines, vastes étendues inondables situées autour d'Angers et traversées par trois rivières (Mayenne, Sarthe et Loir) qui forment la Maine. Ces rivières sont soumises à des débordements fréquents[7].

Cette zone humide, d'environ 4 500 hectares, comporte un habitat composé de prairies, de fossés, de mares et de haies, à l'origine d'une diversité d'espèces animales et végétales. Ces habitats constituent une escale pour les oiseaux migrateurs et parfois une zone de repli lors des vagues de froid[8].

Le territoire de la commune, situé en limite du Massif armoricain, se compose de sols constitués de plusieurs roches appartenant aux principales périodes géologiques, et déposées en couches horizontales et parallèles. Les coteaux qui séparent les deux vallées sont constitués de terrains tertiaires.

La rivière la Sarthe marque, au nord de la Loire, la ligne de partage entre les roches imperméables du Massif armoricain et les formations sédimentaires du Bassin parisien[9].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans la presqu'île formée par les deux rivières, la Sarthe et le Loir[5].

La Sarthe (rivière), après avoir pris naissance dans le département de l'Orne, termine son cours par un tronçon de 44 km en Maine-et-Loire[9]. Elle forme, en confluant avec la Mayenne, la Maine qui se jette dans la Loire. Son cours traverse l'Ouest du territoire de Briollay, avant de rejoindre sur sa partie Sud, le Loir.

Le Loir (rivière), après avoir pris naissance en Eure-et-Loir et traversé plusieurs départements, dessine en Maine-et-Loire de larges méandres sur une longueur de 43 km[9], avant de se jeter dans la Sarthe (rive gauche) au nord d'Angers. Ses eaux sont calcaires en raison de la nature des formations géologiques sédimentaires qu'il traverse.

Leurs crues déposent sur le sol un limon qui enrichit la couche d'alluvions de leurs vallées[7].

Dès le XVe siècle la navigation est importante sur la Sarthe et le Loir. Des passages sont aménagés dans les barrages, les « portes marinières ». Des barques pouvaient ainsi remonter assez loin sur ces cours d’eau. Par la suite, le développement du chemin de fer fut fatal à la navigation fluviale[10].

L'entretien de la voie navigable du Loir a été concédé en 1969 par l’État aux communes riveraines regroupées au sein d’un Syndicat (Syndicat du Loir). Ce Syndicat intercommunal compte les douze communes riveraines du Loir dans le département et s'étend de Durtal en amont, à Écouflant en aval[11].

La commune est également membre du SICALA. Créé par arrêté préfectoral du 28 octobre 1987, ce syndicat mixte regroupe les petites communes de Maine-et-Loire traversées par la Loire et ses affluents, et s'occupe de l'aménagement et de la gestion des eaux[11].

La Sarthe et le Loir sont des rivières de bocage. Les paysages de bocage sont nés de l'association de l'arbre, du ruisseau et de la prairie. Les chemins y sont étroits et serpentent entre deux haies[10].

Protections sur la commune[modifier | modifier le code]

Outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques et inventaires), la commune de Briollay figure à l'inscription[7] de

  • Natura 2000, pour la zone de protection spéciale des Basses vallées angevines[12] et le site d'importance communautaire de l'aval de la rivière Mayenne ;
  • d'inventaires, pour la zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) sur les marais de Basse-Maine, et la zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) sur les prairies alluviales des rivières la Mayenne, la Sarthe et le Loir ;
  • des eaux et milieux aquatiques, pour la zone humide d'importance nationale sur les Basses vallées angevines, le secteur d'application de la convention de Ramsar sur la zone des Basses vallées angevines et les marais de Basse-Maine, et le schéma d'aménagement et de gestion des eaux du Loir et de la Sarthe (aval).
  • Risques d'inondations sur la commune[13] par les rivières la Sarthe et le Loir.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 666 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montreuil-sur-Loir à 9 km à vol d'oiseau[16], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,3 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare du Vieux-Briollay.
La gare du Vieux-Briollay.

La voie principale, la D52, traverse Briollay du Nord (Tiercé) au Sud (Verrières-en-Anjou)[1]. L'autoroute A11 Paris-Nantes (sortie 13 Pellouailles-les-Vignes) se trouve à une dizaine de kilomètres.

Transports collectifs : Une ligne (31) de bus (Irigo) dessert le territoire, et va d’Angers (gare) à Briollay[20]. La commune est également desservie par une ligne d'autobus du réseau interurbain des Pays-de-la-Loire Aléop, la ligne 412 (Angers - Juvardeil)[21].

Une ligne de train (TER, ligne Le Mans - Angers) passe à Briollay, où l'on trouve une gare, la gare du Vieux-Briollay[22].

Autrefois la Sarthe et le Loir servaient également de voie de communication. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, ne servant plus qu'au tourisme fluvial.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Briollay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[23],[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tiercé, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[26] et 7 638 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[27],[28].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), zones urbanisées (14,7 %), terres arables (6,1 %), forêts (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat[modifier | modifier le code]

En 2008, les résidences principales construites avant 2006, dataient pour 25 % d'avant 1949, 24 % entre 1949 et 1974, 29 % entre 1975 et 1989, et 22 % entre 1990 et 2005[32].

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 142 (pour 1 134 en 2008)[33],[32]. Parmi ces logements, 90 % étaient des résidences principales, 7 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour une part de 93 % des maisons et de 7 % des appartements. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 3 % étaient des studios, 6 % des logements de deux pièces, 11 % de trois pièces, 23 % de quatre pièces, et 57 % des logements de cinq pièces ou plus[33].

Le nombre de ménages propriétaires de leur logements était de 83 %, proportion supérieure à la moyenne départementale (60 %)[34], et le nombre de ménages locataires était de 16 %. On peut également noter que 1 % des logements étaient occupés gratuitement[33].

L'ancienneté d'emménagement dans la résidence principale, rapporté au nombre de ménages, était de 10 % depuis moins de deux ans, 21 % entre deux et quatre ans, 19 % entre cinq et neuf ans, et 51 % de dix ans et plus[33].

Évolution du nombre de logements par catégorie[33]
1968 1975 1982 1990 1999 2009
Ensemble 538 657 822 910 984 1 142
Résidences principales 267 398 570 693 846 1 022
Résidences secondaires et logements occasionnels 254 238 195 165 104 78
Logements vacants 17 21 57 52 34 42

En 2013, on trouvait 1 222 logements sur la commune de Briollay, dont 90 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 83 % des ménages en étaient propriétaires[35].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Formes anciennes du nom : Briole en 1030, castellum Brioledum en 1040, Brioleium en 1066, Brioletus en 1096, Villa de Brioleto en 1241, Vetus Brioletum en 1244, Le Perrin de Briolay en 1306, La ville de Briolay en 1596[36], Briolay en 1793 et 1801, pour devenir ensuite Briollay[37].

Le nom de la commune a pour origine le mot gaulois briva qui signifiait pont et que l'on peut traduire par « pont sur le Loir » (situation du Vieux-Briollay)[38],[39].

Nom des habitants (gentilé) : Les Briollaytains[38].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Il est difficile de penser que l'actuel village a eu une existence préhistorique. Ce pays, situé entre deux rivières, était constamment couvert par les eaux des crues, et la construction d'habitations n'y était guère facile[40].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Une agglomération devait se trouver sur le territoire de la commune à l'époque gallo-romaine : toute une série de lamelles et de silex taillés a été retrouvée près du Vieux-Briollay[36].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

À la suite des invasions normandes un éperon est édifié entre la Sarthe et le Loir, afin de surveiller les voies de communication qui mettent le centre de l'Anjou en rapport avec le Maine. Quelque temps plus tard Foulques Nerra y fait élever une forteresse, et confie la baronnie de Briollay à Burchard[41]. La baronnie de Briollay, fondée au XIIe siècle par Foulques Nerra, possédait les droits de haute, moyenne et basse justice[42].

C'est Burchard qui fait construire le château et le fortifie pour en faire une puissante place. Construit sur une motte assez élevée, il est entouré de fossés profonds[41].

Devenu une menace pour les comtes d'Anjou, le château est assiégé et pris en 1103 par Geoffroy Martel.

En 1129, Lisiard, seigneur de Sablé, de la Suze et de Briollay par sa femme Tiphaine Chevrière de Briollay, fille de Geoffroiy sire de Briollay et de Sermaise, est suffisamment puissant pour conduire une coalition contre Geoffroy Plantagenêt[43]. Mais Geoffroy prend et brûle Briollay en 1140, et pille la campagne de Sablé. Le château de Briollay ne se relèvera jamais de ses ruines.

Célestin Port indique les différents seigneurs de Briollay : « Les familles qui portaient le nom du fief se fondirent en celle de Sablé par le mariage de Tiphaine de Briollay vers 1120 avec Liénard (Lisiard) de Sablé. Leur fils Geoffroy fut enterré sous la tour, subtus turrem, alors peut-être en construction. Marguerite de Sablé l’apporta en dot à Guillaume Desroches, sénéchal d’Anjou, qui, partant pour l’Albigeois, en fit don en 1219 à sa seconde fille Jeanne, épouse en 1226 d’Amaury de Craon. Marie de Craon, fille de Jean de Craon et de Béatrix de Rochefort, et femme en 1404 de Guy de Laval, eut pour héritier René de Laval, mari de Jeanne de Champagne, qui donna la terre à son cousin Brandelis de Champagne. — En est sieur André de Chauvigny 1494, 1502, François de la Trémouille 1507, Louis de Bourbon, duc de Montpensier, 1559, le marquis d’Elbeuf 1575, Charles de Lorraine, duc d’Aumale 1584, Louis de Rohan 1588 et sa descendance jusqu’au milieu du XVIIIe s. — Jules-Hercules de Rohan-Montbason en 1768 fut autorisé par l’évêque, son suzerain, à morceler la terre pour la pouvoir vendre, à charge de conserver intact un corps de fief pour rallier les droits seigneuriaux et le titre de la baronnie. Louis-Alexandre-Joseph de Canonville de Raffetot 1780, Jean-Baptiste Ménage 1788[36]. »

En effet, Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou de 1199 à 1222, se marie en 1201 avec Marguerite, la fille et l'héritière de Robert de Sablé. Il devient alors un des plus grands barons d'Anjou et du Maine avec les fiefs de La Suze, Briollay, Mayet, Louplande, Genneteil et Précigné. Par sa fille aînée Jeanne des Roches (1195-1238), femme en 1212 d'Amaury Ier de Craon (vers 1180-1226), Briollay passe dans la Maison de Craon, ayant notamment pour seigneurs Amaury III (fils de Maurice V, petit-fils de Maurice IV, et arrière-petit-fils d'Amaury Ier et Jeanne des Roches), et son fils puîné Pierre de Craon de La Suze (arrière-grand-père de Gilles de Rais par sa petite-fille Marie de Craon).

Le frère cadet de Gilles de Rais, René de Laval-Rais et La Suze (ca. 1414-1473), mari d'Anne de Champagne-Parcé, hérite et transmet à leur fille Jeanne de Laval-Rais ; elle épouse François de Chauvigny-Châteauroux (ca. 1430-1491) vicomte de Brosse, mais leur fils André III ou IV de Chauvigny, vicomte de Brosse, meurt vers 1502/1503 sans postérité de Louise de Bourbon-Montpensier (1482-1561), duchesse de Montpensier en 1522, fille de Gilbert et sœur du connétable Charles, remariée en 1508 à Louis de Bourbon, prince de La Roche-sur-Yon (1473-1520), d'où la suite des ducs de Montpensier, princes de La Roche-sur-Yon, par leur fils le duc Louis III (1513-1582). Sa mère la duchesse Louise lui transmet la vicomté de Brosse, Argenton et Briollay, trois seigneuries venues de son 1er mari André de Chauvigny.

Viennent ensuite comme barons de Briollay des membres de la Maison de Lorraine-Guise liés aux Montpensier : Charles, marquis d'Elbeuf (en 1575 ; petit-fils de Suzanne de Bourbon-Montpensier, la sœur du duc Louis III évoqué ci-dessus ; cf. l'article René d'Elbeuf) et son beau-frère et cousin Charles, duc d'Aumale (1584).

Puis on trouve Louis VI de Rohan-Guéméné-Montbazon en 1588 : par acquisition ? ; au demeurant, les Rohan-Montbazon descendaient de Guillaume II de Craon et de sa femme Jeanne de Montbazon, respectivement petit-fils et arrière-petite-fille d'Amaury III. Les Rohan-Guéméné-Montbazon conservent Briollay jusque dans la 2e moitié du XVIIIe siècle : alors Jules-Hercule de Rohan fut autorisé en 1768 par l’évêque d'Angers, son suzerain, à morceler et à aliéner la terre de Briollay. Ainsi, on trouve comme derniers seigneurs de Briollay : Louis-Alexandre-Joseph de Canonville (en Caudebec en Caux) de Raffetot (signalé en 1780 ; sans doute acquéreur dès 1768 ; probablement le marquis de Raffetot[44]) ; et Jean-Baptiste-Joseph Ménage comte de Soucelles et sgr. d'Ecouflant, (signalé en 1788 ; acquéreur en 1781 ; futur président du Conseil général en 1811-1813 et maire de Soucelles en 1808-1830 ; † 1832).

Le prieuré[modifier | modifier le code]

Vers 980, le comte d'Anjou Foulques Nerra donne la place fortifiée à Burchard, qui devient ainsi le premier seigneur de Briollay. Bouchard, fils de Burchard et second seigneur de Briollay, y perçoit les revenus (mense) de l'église Saint-Marcel, et devient clerc et trésorier de chapitre de Saint-Maurice. Au début du XIe siècle il concède l'église à l'abbaye de Saint-Serge-et-Saint-Bach d'Angers[45].

Le fief du prieuré[Note 5] de Briollay comprenait celui de Saint-Marcel (paroisse de Briollay), le fief de la Bouchetière en Étriché, le fief de Bretignolles (paroisse de Bauné), le fief de Noyant (paroisse de Soulaire), et quelques autres bâtiments comme des fermes à Tiercé.

Le bâtiment du prieuré est édifié en même temps que l'église Saint-Marcel, derrière le mur sud. Il n'y a généralement que le prieur, un sacristain, un obédient et un serviteur.

Le prieur perçoit la dîme des fermiers, ainsi que d'autres droits comme la dîme des vendanges. Les religieux de Saint-Serge, comme prieurs du prieuré de Briollay, n'hésitent pas à poursuivre les récalcitrants devant les tribunaux[46].

Jean-Michel Langevin est curé de Briollay de 1774 à 1791.

Les biens du prieuré sont dispersés et vendus après la Révolution, à la fin de 1790.

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Carte de l'Anjou au XVIIIe siècle.
Carte de l'Anjou au XVIIIe siècle avec la sénéchaussée d'Angers en clair et les autres sénéchaussées d'Anjou en couleur moyenne.

Durant l'élaboration de l'Édit de Nantes, au début de l'année 1598, c'est à Briollay que le duc de Mercœur rencontre Henri IV, venu à la chasse avec le prince de Rohan, baron de Briollay. Il signe dans la tour le traité de Briollay le 30 mars 1598[47].

À la veille de la Révolution française, Briollay dépend de la sénéchaussée d'Angers.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, la commune est rattachée au canton de Tiercé et au district de Châteauneuf, puis devient chef-lieu de canton en 1800, rattaché à l'arrondissement de Segré. En 1875 le canton de Briollay disparait au profit de celui de Tiercé, qui en 1819 est rattaché à l'arrondissement d'Angers[37].

Se trouvant auparavant dans l'ancien prieuré, la mairie est installée en 1850 dans un bâtiment neuf.

Au XIXe siècle on cultive le lin et le chanvre, principalement sur la rive droite de la vallée de la Loire, d'Ancenis à Saumur, mais aussi dans les vallées des rivières du Loir et de la Sarthe. Les chanvres cultivés sur ces territoires sont appelés « briollays », sans doute en raison de la qualité de production sur Briollay et ses environs[48].

La gare du Vieux-Briollay est ouverte le 7 décembre 1863[49] par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest (CF de l'Ouest). Elle sera située sur la ligne Le Mans - Angers, et les voies seront électrifiées en 1983.

Au fil du temps les diverses dépendances du château disparaissent. La tour résiste jusqu'au XIXe siècle, où elle est démantelée ; ces matériaux servant à la construction de maisons des villages voisins. Aujourd'hui il ne reste plus rien de ce château.

Pendant la Première Guerre mondiale, 29 habitants perdent la vie[4]. On compte un habitant de Briollay mort sur le champ de bataille en 1915, soldat de l'unité du 135e régiment d'infanterie (135e RI)[50].

Durant la Seconde Guerre mondiale le pont de chemin de fer est bombardé et détruit, ainsi qu'une dizaine de maisons. Sept habitants sont tués pendant la guerre, dont cinq lors des bombardements. Le pont est reconstruit définitivement à la Libération (1945)[4]. On compte un habitant mort sur le champ de bataille en 1940, soldat de l'unité du 9e régiment de zouaves (9e RZ)[51].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La commune est créée à la Révolution (Briolay puis Briollay après 1801)[37] et est chef-lieu de canton jusqu'en 1875. La mairie se situe Place O'Kelly, du nom d'un ancien maire de Briollay (1953).

Liste des maires successifs[52]
Période Identité Étiquette Qualité
1945   Louis Chauvin    
Les données manquantes sont à compléter.
1947
(démission)
Pierre Monnier    

(décès)
Denis O'Kelly   Commandant retraité
1962 Marcel Rosay    
Henry de Poumayrac   Directeur des Nouvelles Galeries à Angers
Réélu en 1971
Prosper David DVD Juriste conseil retraité, ancien adjoint au maire d'Angers
Ancien conseiller général d'Angers-1 (1973 → 1976)
Réélu en 1983
Gabriel Soulard DVG Retraité
Réélu en 1995
Gérard Maingot DVD Retraité de la police nationale
André Marchand[53],[54],[55] PS Retraité de l'enseignement
Conseiller général de Tiercé (2001 → 2015)
Conseiller départemental d'Angers-5 (2015 → 2018)[56]
Réélu en 2014
En cours
(au 30 mai 2020)
Arnaud Hie[57] SE Directeur du patrimoine et de l'information documentaire au CNDC
Chef de chœur
Les données manquantes sont à compléter.

Comptes de la commune[modifier | modifier le code]

Les comptes de la commune de Briollay de l'année 2013[58]
Chiffres clés En milliers d'Euros En euros par habitant Chiffres 2000
Total des produits de fonctionnement (A) 2 151 788 1 267
Total des charges de fonctionnement (B) 1 652 606 1 018
Résultat comptable (R=A-B) 499 183 249
Total des ressources d'investissement (C) 341 125 494
Total des emplois d'investissement (D) 1 011 371 417
Besoin ou capacité de financement des investissements (E=D-C) 670 245 -77
Encours de la dette au 31/12 1 011 370 419
Annuité de la dette 124 46 47
Budget principal seul - Population légale en vigueur au 1er janvier de l'exercice 2013 : 2 728 habitants
Les taux de fiscalité 2013[59]
Fiscalité locale Taux
Taxe d'habitation (y compris THLV) 17,02 %
Foncier bâti 26,48 %
Foncier non bâti 47,88 %
Cotisation foncière des entreprises 0,00 %
Taux votés pour l'année 2013[60].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Statue à l’effigie de l’arrêté municipal interdisant les moustiques d'entrer sur le territoire de la commune.

La commune est intégrée à la communauté urbaine Angers Loire Métropole, qui regroupe trente communes dont Briollay, Cantenay-Épinard, Écouflant et Verrières-en-Anjou[61]. Cette structure intercommunale est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui a pour vocation de réunir les moyens de plusieurs communes dans les domaines de l'économie (développement, enseignement, tourisme), de l’environnement (eau et assainissement, protection, déchets), les solidarités (habitat, incendie), le territoire et les déplacements (transports)[62].

Briollay est également membre du syndicat mixte Pôle métropolitain Loire Angers qui est une structure administrative d'aménagement du territoire comprenant les intercommunalités Angers-Loire-Métropole, Communes du Loir, Loire-Aubance et Vallée-Loire-Authion.

Autres groupements[modifier | modifier le code]

La commune adhère à d'autres groupements : syndicat du Loir (cours d’eau), syndicat mixte SICALA (cours d’eau), syndicat intercommune à vocation multiple SIVM de Seiches (collège), syndicat intercommunal à vocation unique SIVU (agriculture), syndicat d'énergie du Maine-et-Loire SIEML (électrification du territoire départemental), Angers-Loire-Tourisme (tourisme)[11].

Autres circonscriptions[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2014, Briollay fait partie du canton de Tiercé et de l'arrondissement d'Angers[63]. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune est alors rattachée au canton d'Angers-5, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[64].

Briollay fait partie de la première circonscription de Maine-et-Loire, composée de quatre cantons dont Angers et Châteauneuf-sur-Sarthe. La première circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.

Instances judiciaires[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas d'administrations judiciaires à Briollay.

Le Tribunal d'instance, le Tribunal de grande instance, la Cour d'appel, le Tribunal pour enfants, le Conseil de prud'hommes, le Tribunal de commerce, se situent à Angers, tandis que le Tribunal administratif et la Cour administrative d'appel se situent à Nantes[65].

Jumelages et partenariats[modifier | modifier le code]

La commune ne comporte pas de jumelage[66].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[68].

En 2021, la commune comptait 3 151 habitants[Note 6], en augmentation de 10,79 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9758497459481 0101 0039841 009974
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
971974964946923937866790756
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
731703669588571613564610668
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6617761 1641 6832 0052 2822 5312 5992 789
2018 2021 - - - - - - -
3 0363 151-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 500 hommes pour 1 536 femmes, soit un taux de 50,59 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,7 
5,3 
75-89 ans
5,9 
18,5 
60-74 ans
18,7 
21,5 
45-59 ans
20,1 
19,4 
30-44 ans
19,7 
12,9 
15-29 ans
13,7 
22,1 
0-14 ans
21,2 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2020 en pourcentage[72]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
6,9 
75-89 ans
9,4 
16 
60-74 ans
16,8 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,3 
30-44 ans
17,5 
18,7 
15-29 ans
17,6 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Vie locale[modifier | modifier le code]

La mairie et les écoles datent du XIXe siècle. Outre l'école maternelle et l'école primaire, on trouve aussi une périscolaire, un centre de loisirs et une bibliothèque.

Plusieurs permanences sociales sont assurées sur la commune, comme Pôle emploi, Caisse d'allocations familiales, Caisse primaire d'assurance maladie, Mutualité sociale agricole, etc[73].

Outre un service de ramassage des ordures ménagères (collecte sélective), on trouve sur la commune une déchèterie (le Petit Guichard).

Enseignement[modifier | modifier le code]

Située dans l'académie de Nantes, on ne trouve sur la commune qu'une école maternelle et primaire (école publique Georges-Hubert)[74].

Il n'y a pas de collège. Les enfants vont pour la plupart au collège Claude-Debussy d'Angers (collège de rattachement)[75] ou à celui de Seiches-sur-le-Loir[76]. La municipalité de Briollay intervient dans le fonctionnement du collège et du gymnase de Seiches au travers du SIVM de Seiches[76].

Sports[modifier | modifier le code]

Le stade de Briollay.

Plusieurs activités sportives sont présentes sur la commue de Briollay : boule de fort (autrefois au nombre de quatre sociétés, il n'en reste aujourd'hui plus qu'une), basket-ball, football, moto-cross, roller hockey, tennis, VTT, etc[73].

Santé[modifier | modifier le code]

On trouve sur la commune des médecins généralistes, un dentiste, un cabinet infirmier, des kinésithérapeutes, une pharmacie.

Les autres structures médicales se trouvent à Angers (11 km)[2], où l'on trouve notamment le centre hospitalier[77].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Tous les ans, le troisième week-end du mois d'août, ont lieu les festivités « Montmartre à Briollay » : expositions de peintures, peintres dans les rues, marché du goût, artisanat, spectacle le samedi soir, etc[78].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage sur Briollay était de 21 245 , pour une moyenne sur le département de 17 632 [34].

Population active et emploi[modifier | modifier le code]

La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2009 à 1 760 personnes (1 501 en 1999), parmi lesquelles on comptait 71 % d'actifs dont 68 % ayant un emploi et 4 % de chômeurs[79].

En 2009 on comptait 282 emplois dans la commune, contre 230 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune était de 1 198. L'indicateur de concentration d'emploi est de 24 %, ce qui signifie que la commune offre un faible nombre d'emplois par rapport au nombre d'actifs (23 % en 1999)[79].

Tissu économique[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, on trouve principalement à Briollay du commerce d'oies[80].

En 2008, sur les 127 établissements présents sur la commune, 11 % relevaient du secteur de l'agriculture et 61 % de celui du commerce et des services[81]. Deux ans plus tard, en 2010, sur les 136 établissements présents, 10 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur l'ensemble du département), 6 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 65 % de celui du commerce et des services (pour 53 % sur le département) et 12 % du secteur de l'administration et de la santé[82].

Sur 175 établissements présents sur la commune à fin 2013, 6 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur l'ensemble du département), 6 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 67 % de celui du commerce et des services (pour 58 % sur le département) et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[35].

Le tissu économique est composé de nombreuses petites entreprises ; seuls 2 % des établissements comptent plus de 10 salariés (pour une moyenne de 8 % sur le département)[35].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Comme dans le reste du département, l'agriculture est présente sur le territoire. La superficie en prés est importante. On y trouve des cultures céréalières, horticoles et viticoles.

Pour gérer la zone horticole du Rocher, qui se trouve au nord de la commune et qui s’étend sur 130 hectares, Briollay et Tiercé ont créé en 1991 un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU), dont l'objet est l'aménagement et la gestion de cette zone horticole[11].

Liste des appellations présentes sur le territoire[83] :

  • AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur ;
  • IGP Cidre de Bretagne ou Cidre breton ;
  • AOC Maine-Anjou, IGP Bœuf du Maine, IGP Volailles de Loué, IGP Volailles du Maine, IGP Volailles d’Ancenis, IGP Œufs de Loué.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

On trouve sur le territoire de Briollay plusieurs commerces, comme un magasin de proximité, une boulangerie pâtisserie, trois restaurants, un magasin de confection, un fleuriste, etc[84].

On y trouve également des entreprises artisanales dans les domaines du carrelage, de l'électricité, de la maçonnerie, de la menuiserie, etc[84].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commune d'Anjou, le tourisme y est implanté. La municipalité a signé une convention avec Angers-Loire-Tourisme pour la mise en réseau de la promotion touristique. C'est ainsi que, par exemple, a été mise en place une navette fluviale[85].

Une aire de service camping-car et des aires de pique-nique sont présents sur la commune en bordure de Sarthe.

On trouve également plusieurs sentiers de randonnée balisés : Au fil de la Sarthe (16 km), les prairies alluviales (15,5 km), de Vérigné à la Rochefoulques (12 km) et le marais (5 km).

Le GR de pays Basses vallées angevines passe par Briollay. Ce GRP va d'Angers à Châteauneuf-sur-Sarthe en longeant la Sarthe, puis en redescendant le long du Loir. Il passe par les communes d'Angers, Cantenay-Epinard, Briollay, Cheffes, Châteauneuf, Tiercé, Soucelles, Villevêque, Ecouflant et Angers[86].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Sites classés[modifier | modifier le code]

La commune de Briollay comporte vingt-cinq bâtiments inscrits au Patrimoine[87], dont deux classements aux Monuments historiques[88].

Monuments historiques[88] :

  • Ancienne salle seigneuriale dite Le Palais, architecture civile du XIIe siècle remaniée au XVIIIe siècle. Monument historique inscrit par arrêtés des et , composé de la motte, la cheminée et le pignon (PA00108989)[42].

Inventaire général[87] :

  • Demeure dite Le Manoir, rue de la cure, du XVIIIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Maison, place de l'Église, des XVe et XVIe siècles, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Église paroissiale Saint-Marcel, des XIIe et XVIe siècles. Ancienne priorale romane restaurée au XIXe siècle, nef couverte d'une charpente, chœur reconstruit en 1886, abside voûtée en cul-de-four, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Maison et manoir, Grande-Rue, du XVIIIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Maison, rue Roger-Chauviré, du XVIIIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Manoir dit Le Prieuré, rue Saint-Victor, du XVIIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Moulin à eau, Pont Vieux-Briollay, du 1er quart XXe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Ancien château, Le Vieux-Briollay, du XVIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Maison, Pechevèque[Note 1], du XVIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Maison, Vérigné, du XVIIIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Ferme dite le Pâtis, Le Vieux-Briollay, du XVIIIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Maison dite la Fontaine, Le Vieux-Briollay, du XVIIIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Demeure, Le Val-de-Sarthe, du XVIIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Ferme, lieu-dit La Tour, des XIe et XVIe siècles, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Manoir, lieu-dit La Ferronière, du XVIIIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Manoir dit château de Noirieux, du XVIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Manoir dit le Pigeon-de-Plomb, Péchevêque, du XVe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Demeure, La Brardière, du XVIIIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Demeure, Chansonnière, du XVIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.
  • Moulin à vent dit le moulin de Pont, du XVIIe siècle, Inventaire du patrimoine architectural.

Autres lieux[modifier | modifier le code]

  • Le Vieux-Briollay : hameau important par son étendue, situé au pied du coteau qui domine Le Loir, il comprend plusieurs ouvrages classés comme le manoir du Fresne et un moulin à eau. On y trouve également une gare de chemin de fer.
  • Noirieux : situé à cinq kilomètres environ au nord-est du bourg, Noirieux constituait un domaine de bord de Loir relevant de la baronnie de Briollay. Il comprend un manoir important (dit château de Noirieux) entouré de jardins et une chapelle dite de Saint-Joseph.
  • La Ferronière : petit fief situé au nord du bourg, près du hameau de Vérigné, il avait son manoir (dit château de La Ferronière) et sa chapelle Saint-Jean-l’Évangéliste.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Briollay.
Le monument aux morts de Briollay.
  • Foulques Nerra (965-1040), comte d'Anjou de 987 à 1040, à l'origine de la forteresse de Briollay.
  • Guillaume des Roches (1165-1222), baron de Briollay, seigneur de Longué-Jumelles et de Château-du-Loir, seigneur de Sablé, sénéchal d'Anjou de 1199 à 1222.
  • Jean-Michel Langevin bienheureux, curé de Briollay de 1774 à 1791.
  • Georges Hubert (XXe siècle), instituteur, auteur d'un ouvrage sur Briollay (1940).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. 1 (A-C), Angers, H. Siraudeau & Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 528-531.
  • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd. (lire en ligne), p. 503-505.
  • Georges Hubert, Notes historiques sur Briollay, Angers, Imprimerie Nouvelle, (BNF 34199810).
  • Louis Maucourt, Briollay : vieille terre féodale angevine entre deux rivières, Angers, Impr. Paquereau, , 446 p. (ISBN 2-914787-19-7).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b On retrouve plusieurs orthographes de ce lieu-dit : Pechevêque (Ouest-Éclair, Édition du 29 janvier 1936), Péchevêque (Georges Hubert op. cit. p. 10, Édition de 1965 du Célestin Port op. cit. p. 528) et Pêchevêque (Carte IGN sur Géoportail).
  2. On retrouve plusieurs orthographes de ce lieu-dit : Placelle (édition de 1965 du Célestin Port op. cit. p. 528) et Les Placelles (carte IGN sur Géoportail).
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Prieuré, voir sur Wiktionnaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c IGN et BRGM, Géoportail Briollay (49), consulté le 13 septembre 2010.
  2. a b et c Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Briollay (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 4 octobre 2011 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  3. a et b IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011.
  4. a b et c Célestin Port 1965, p. 528-531.
  5. a et b Georges Hubert 1940, p. 2-4.
  6. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 98 et 108 — Données consultables sur WikiAnjou.
  7. a b et c DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, Liste des zonages recensés sur la commune de Briollay, consultée le 13 septembre 2010.
  8. LPO Anjou, Les Basses Vallées Angevines, consulté le 15 septembre 2010.
  9. a b et c Fédération départementale Pêche et Protection du milieu aquatique, Les bassins versants de la Sarthe et du Loir, consulté le 15 septembre 2010.
  10. a et b P. George, F. Guillot et J. Hugonnot, Trois rivières de bocage : Mayenne - Sarthe - Loir, Aurillac, Éditions U.S.H.A., coll. « Les belles rivières de France », , 151 p.
  11. a b c et d Commune de Briollay, Intercommunalités, consulté le 14 septembre 2010.
  12. Natura 2000, Basses vallées angevines, consulté le 13 septembre 2010.
  13. Ministère de l’Écologie, Prévention des risques majeurs, Atlas de zone inondable de la commune de Briollay, consulté le 13 septembre 2010.
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  16. « Orthodromie entre Briollay et Montreuil-sur-Loir », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Montreuil-sur-Loir », sur la commune de Montreuil-sur-Loir - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  18. « Station Météo-France « Montreuil-sur-Loir », sur la commune de Montreuil-sur-Loir - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  20. Irigo, Liste des lignes de bus d'Angers, donnée mise à jour le 29 septembre 2011.
  21. Réseau interurbain de Maine-et-Loire, Réseau AnjouBus, consulté le 22 octobre 2011.
  22. SNCF, TER Pays-de-la-Loire, gare Le Vieux Briollay, consulté le 13 septembre 2010.
  23. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  25. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Unité urbaine 2020 de Tiercé », sur insee.fr (consulté le ).
  27. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  29. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  30. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  31. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  32. a et b Insee, Données 2008 sur la commune de Briollay, consulté le 19 juin 2012.
  33. a b c d et e Insee, Dossier complet sur la commune de Briollay (49048), consulté le 24 juillet 2013.
  34. a et b Insee, Statistiques locales du territoire de Briollay (49), consultées le 24 juillet 2013.
  35. a b et c Insee, Statistiques locales du territoire de Briollay (49), consulté le 4 septembre 2016.
  36. a b et c Célestin Port 1874, p. 503-505 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
  37. a b et c EHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Fiche de Briollay, consultée le 13 septembre 2010 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  38. a et b Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 39.
  39. Gilles Ménage, Histoire de Sablé : première partie, Paris, P. Le Petit, (BNF 30923960), p. 283.
  40. Georges Hubert 1940, p. 13.
  41. a et b Georges Hubert 1940, p. 15.
  42. a et b « Ancienne salle seigneuriale dite Le Palais », notice no PA00108989, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 mars 2012.
  43. Chronique des comtes d'Anjou, p. 262, texte écrit entre 1100 et 1140 par un moine angevin.
  44. « Canonville de Raffetot, p. 8 de la généalogie des Canonville », sur Le Nobiliaire universel, par Ludovic, vicomte de Magny, vol. XVIII, à Paris, 1885.
  45. Georges Hubert 1940, p. 67.
  46. Georges Hubert 1940, p. 81.
  47. Georges Hubert 1940, p. 32.
  48. Bulletin de la Société Industrielle d'Angers et du département de Maine-et-Loire, 11e numéro 3e série, 1870, Lachèse Belleuvre et Dolbeau (Angers), p. 56 et 57.
  49. François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : 1858-1863, F. et M. Palau, 2001, p. 185.
  50. Mémoire des hommes, site du ministère de la Défense, Première Guerre mondiale - Lieu de naissance Briollay, consulté le 11 novembre 2013.
  51. Mémoire des hommes, site du ministère de la Défense, Seconde Guerre mondiale - Lieu de naissance Briollay, consulté le 11 novembre 2013.
  52. Célestin Port 1965, p. 531.
  53. Ouest-France, Un conseil municipal largement remanié, article du 31 mars 2014.
  54. Préfecture de Maine-et-Loire, Liste des maires élus en 2014, document du 11 avril 2014.
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