Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Clément de Rome

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Clément de Rome
en:Pope Clement I

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Étude sur l'histoire de Metz et l'histoire du Hainaut[modifier | modifier le code]

Martyrologe de Grégoire XIII
Histoire de Hainaut en latin (traduite en français)
  • Jacobus (de Guisia), Jean Lefèvre, Agricole Joseph François, Xavier Pierre Esprit Simon Paul Antoine de Fortia D'Urban, Histoire de Hainaut: traduite en Français avec le texte Latin en ..., Volume 20, p. 196
    • L'évêque de Metz y est appelé Clément surnommé Flavius et il est le beau-père de Clément de Rome, saint chrétien, disciple de Pierre. Il a évangélisé la [Gaule] Belgique. Clément de Rome a-t-il épousé une fille de Titus Flavius Clemens et ce mariage a-t-il eu lieu après la mort de la soeur de Titus (et de Domitien) ?
    • Après la mort de Paul, « (375) Flavius Clémens, consul romain, se fait gloire d'être le serviteur de Jésus-Christ. (379) Il convertit les habitants de Metz (383) Saint Memme vient prêcher la foi de Jésus-Christ dans les Gaules (385) Il parle au nom de Jésus-Christ (387) Disersion des disciples et des apôtres de Jésus-Christ » p. 474 (les n° semblent correspondre à une Table des matières d'une [Histoire de] Jérusalem (les pages précédentes donnent de la même façon une Table des matières appelée "Jérôme" correspondant probablement à un livre de Jérôme de Stridon. Les pages suivantes donnent une table des matière appelée "Jésus-Christ", probablement une histoire de "Jésus Christ")
    • Le texte donne aussi de nombreux exemples où un auteur appelé Jacques de Guise compte en année de Jésus-Christ. p. 474 (Est-ce l'auteur de l'histoire de Jérusalem ?)

Jacques de Guyse auteur d'une Chronique du Hainaut XIVe siècle[modifier | modifier le code]

Jacques de Guyse[1] ou « Iacobi de Guisia », « Jacobus de Guisia », « Jacobus Guisianus », « Jacobus Guisius », ou encore Jac. de Guysiâ, Jacques de Guisse, Jacques de Guise, Iacobus de Guisia, Jacques de Guisse, est un religieux (Cordelier) né à Mons dans la première moitié du XIVe siècle, devenu historien et chroniqueur dans la seconde partie de sa vie, mort au couvent de Valenciennes le (année « que l'on comptai alors 1398 » [2]).

Il est contemporain de Jean Froissart également de Valenciennes.

Ce chroniqueur et historien fut l'auteur d'une très volumineuse « histoire du Hainaut »[3], rédigée en latin et dédiée au comte Albert Ier de Hainaut. Jean Wauquelin en fera, sous le titre Chroniques de Hainaut, une traduction simplifiée mais richement illustrée pour la cour de Philippe le Bon (vers 1446-1450).

Cette traduction est par la suite imprimée[4] au début du XVIe siècle en trois volumes par les soins de Jacques de Leussach dit Lessabé, qui, malgré 25 ans de travail, ne parvient pas à terminer cette œuvre avant sa mort (vendue à Paris en la grande rue Saint-Jacques, en la boutique de François Regnault).

En 1826, M. Agricol-Joseph Fortia d'Urban (marquis de Fortia), passionné d'histoire ancienne, se lance dans une publication nouvelle, qui se veut complète des Annales de Hainaut, avec traduction française en vis-à-vis du latin, en 15 volumes, in-8° + deux volumes de table, l'histoire du Hainaut étant elle-même divisée en 20 livres, traitant de l'histoire des premiers rois belges, venus de Troyes selon les chroniqueurs, jusque vers le milieu du XIIIe siècle, sous la comtesse Marguerite. Des annotations, de la main du marquis de Fortia enrichissent le texte.

Lettre de Clément à Jacques[modifier | modifier le code]

et aussi

Pour Pierre, le risque que son enseignement se divise en de multiples opinions est réel : « Car certains parmi les nations ont rejeté la prédication conforme à la Loi qui était la mienne, pour adopter un enseignement contraire à la Loi, les sornettes de l’homme ennemi [Paul]. Et cela, de mon vivant : certains ont entrepris de travestir mes paroles par des interprétations artificieuses pour abolir la Loi, en prétendant que moi-même, je pensais ainsi, même si je ne le proclamais pas ouvertement. Loin de moi pareille attitude ! » (Ép. Pierre II, 3-4.)

Seigneur, n’as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? comment y a-t-il donc de l’ivraie ? Il leur dit ; Un ennemi a fait cela [Paul]. Alors les esclaves lui disent : Veux-tu que nous allions la récolter ? Il dit : Non, de peur qu’en récoltant l’ivraie [les pauliniens] vous ne déraciniez le blé [les pétriniens] avec elle. Laissez-les croître ensemble jusqu’à la moisson ; au temps de la moisson je dirai aux moissonneurs : récoltez l’ivraie d’abord et liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé ramassez-le dans ma grange. » (Mt XIII, 24-30.)

L’auteur de l’Epître à Jacques en appelle à l’Evangile de Matthieu (Mt V, 18) : « Notre Seigneur a attesté l’éternelle validité [de la Loi]. Car il a dit : Le ciel et la terre passeront ; mais pas un iota ni un signe de la Loi ne passera. » (Ep Pierre II, 5.) Contre l’apôtre, l’Evangile ajoute : « Celui donc qui délie l’un des moindres des commandements et qui enseigne ainsi les hommes sera appelé le moindre dans le règne des cieux, mais celui qui le pratique et l’enseigne sera appelé grand dans le règne des cieux. » (Mt V, 19.) L’auteur de l’Epître argumente en disant que si, du vivant de Pierre, Paul et les siens ont osé dire que Pierre allait en dehors de la Torah, leurs disciples accentueront la mystification (Ep Pierre II, 7). C’est la raison pour laquelle Pierre demande à Jacques de ne pas communiquer ses livres de prédications sans précautions. Les opposants pauliniens pourraient y trouver argument pour confirmer que le premier disciple lui-même est loin d’accorder sa vie à la lettre de la Torah.

Ayant reçu l’Epître de Pierre, Jacques rappelle aux anciens (les presbytres) la nécessité « de préserver la vérité » (Diam I, 1). Les prédications du premier disciple ne peuvent être communiquées que par étapes, à « un fidèle circoncis » (Ibid.), c’est-à-dire à un juif ou à un prosélyte 5. La mise à l’épreuve est de six années. Ce n’est qu’après que le volontaire est immergé dans une eau courante, « là où s’opère la régénération des justes » (Ibid. 2), et qu’il prononce « l’engagement solennel de ne pas pécher » (Ibid.). La référence à la pratique de Moïse laisse entendre que soixante-dix fidèles doivent être retenus en tant que premiers initiés aux prédications de Pierre. Ceux-ci et ceux qui, par la suite, auront en main les livres des prédications, ne les prêteront à personne ni n’en feront copie. Ils ne les transmettront qu’après la mise à l’épreuve et le rituel prévus pour les nouveaux initiés, sur avis de l’évêque.

L’immersion pétrinienne revêt un caractère particulier du fait de l’engagement que prononce obligatoirement le baptisé : « Que me soient témoins le ciel, la terre et l’eau, qui contiennent toutes choses, et en plus de tout cela, l’air qui pénètre partout, et sans lequel je ne puis respirer, que je resterai toujours soumis à celui qui me transmet les livres des prédications, et que les livres mêmes qu’il me transmet, je ne les communiquerai à personne d’aucune manière.6 » (Ibid. II, 1.) Le baptême n’est pas une simple régénération, mais une soumission à Pierre et à sa filiation doctrinale. La formule d’engagement est répétée pour affirmer maintenant : « Je resterai toujours soumis à celui qui me transmet les livres des prédications, et je respecterai en tout point l’engagement que j’ai pris, voire un plus grand encore. » (Ibid. IV, 1.)

Homélies livre III

le livre III se termine sur l'ordination de Zacchée comme évêque de Césarée par Pierre, puis:

Pierre reste quelques jours à Césarée, tandis qu’il envoie Clément, Aquila et Nicète à Tyr pour espionner Simon. Là-bas, ils logeront chez Bérénice, la fille de Justa.

Bérénice accueille Clément, Aquila et Nicète

Appion dit que Clément descend de Tibère César et que malgré cela « il a été séduit, par un Barbare dénommé Pierre, à pratiquer et professer le judaïsme. »

Homélies livre XI
Le livre se termine à tripoli

« Trois mois ayant passé », Clément jeûne quelques jours, à la demande de Pierre, avant d’être baptisé « aux sources marines ». La régénération du disciple est alors célébrée par un festin.

Pierre dit : « souvenez-vous de comme apôtre, docteur ou prophète, qui n’ait auparavant confronté sa prédication à celle de Jacques dit le frère de mon Seigneur et chargé de conduire l’Eglise des Hébreux à Jérusalem, et qui ne se soit présenté à vous avec des témoins. » (Hom XI, 35, 3-4.) Il s’agit d’éviter que le Malin « n’envoie contre nous un prédicateur, comme il nous a suscité aujourd’hui Simon qui, sous couvert de la vérité, prêche au nom de notre Seigneur, alors qu’il sème l’erreur. » (Ibid. 35, 5). » Pierre vise « un prédicateur » qui viendrait après Simon. Tout porte à croire qu’il s’agit de Paul. Celui-ci se proclame clairement « apôtre » : « Paul, serviteur du Christ Jésus, apôtre. » (Rm I, 1) ; plus précis : « Moi [Paul] qui suis l’apôtre des nations. » Une mission qui le situe ailleurs par rapport aux douze disciples Pierre prend congé de la communauté de Tripoli après avoir élevé son hôte, Maroon, « qui était maintenant parfaitement initié » (Hom XI, 36, 2), à la charge d’évêque après avoir institué douze presbytres, désigné les diacres et fondé l’ordre des veuves

Pierre prend congé de la communauté de Tripoli' après avoir élevé son hôte, Maroon, « qui était maintenant parfaitement initié » (Hom XI, 36, 2), à la charge d’évêque après avoir institué douze presbytres, désigné les diacres et fondé l’ordre des veuves.

Clément Ier
Image illustrative de l’article Michel Abada/Article en cours de modification/Clément de Rome
Biographie
Décès vers 99
Pape de l'Église catholique
Élection au pontificat vers 88

Saint Clément de Rome (en latin Clemens Romanus) est une personnalité du christianisme ancien issue du judaïsme hellénistique. Il est considéré, selon la tradition catholique, comme le premier des Pères apostoliques[5] et le 4e évêque de Rome[6], à la fin du Ier siècle, succédant à Anaclet.

Il est surtout connu pour une lettre qu'il adressa à la communauté chrétienne de Corinthe, raison pour laquelle la tradition le range parmi les pères apostoliques. Il est vénéré comme saint et martyr par nombre d'églises chrétiennes, et liturgiquement commémoré le 23 novembre.

Historicité[modifier | modifier le code]

L'historicité de Clément Ier ne fait pas de doute chez la plupart des historiens en revanche il y a un débat pour savoir s'il a directement succédé à l'apôtre Pierre ou s'il est le quatrième évêque de Rome, ainsi que l'indique la liste d'Irénée de Lyon écrite en 180. Toutefois, Tertullien, contemporain d'Irénée, considère Clément comme l'immédiat successeur de Pierre[7]. C'est aussi ce qui est suggéré par les écrits pseudo-clémentins. Selon la chronologie établie par Eusèbe de Césarée au IVe siècle il n'est responsable de la communauté chrétienne de Rome que de 88 à 97.

Irénée de Lyon dit qu'il avait vu les bienheureux apôtres et conversé avec eux[8], et Origène et Jérôme considèrent que Clément est le disciple de Paul de Tarse mentionné dans l'Épître aux Philippiens[9]. D'après Tertullien et les Constitutions apostoliques, il a été sacré évêque de Rome par l'apôtre Pierre. Origène dit qu'il avait été un disciple des apôtres. Clément Ier a été assimilé par certains auteurs chrétiens à partir du VIe siècle au consul Titus Flavius Clemens, assassiné par Domitien en 95, mais cette identification n'est pas probante, même si l’exécution pour cause de mœurs juives, du consul trouve un écho dans les récits du martyre de Clément. Les indications chronologiques fournies dans les écrits du cycle pseudo-clémentin rendent en effet cette identification impossible. Le futur évêque Clément de Rome est un jeune garçon doué de raison à l'époque de l'empereur Tibère (mort en mars 37), alors que Titus Flavius Clemens ne naît pas avant 55-60[10].

Éléments biographiques[modifier | modifier le code]

Selon l'Itinéraire de Pierre[modifier | modifier le code]

L'Itinéraire de Pierre est un des textes qui formaient « l'écrit de base » du Roman pseudo-clémentin. Bien que rejetés pour « ébionisme » par la « Grande Église » en raison de leur caractère Judéo-chrétien[11], ce sont eux qui fournissent le plus d'informations sur Clément, qui semble avoir été un judéo-chrétien tout comme les apôtres[12], les soixante-dix disciples de Jésus, constituant l'essentiel de l'Église jusqu'à environ 140[13]. Selon Simon Claude Mimouni, Clément est un judéo-chrétien, probablement de stricte observance juive « tout autant fortement messianiste que stoïcien[14] ».

Les parties les plus anciennes du cycle pseudo-clémentin datent de la seconde moitié du IIe siècle et sont localisées en Syrie-Palestine[11]. Dans ces écrits, Clément est le fils d'un personnage de rang sénatorial dont nous ne connaissons qu'un des trois noms du tria nomina : Faustus. Celui-ci a eu avec sa femme, Mattidie, deux jumeaux Faustinus Nicétas et Faustinianus Aquila, Clément étant né par la suite. Les trois enfants sont actifs « à l'époque de l'empereur Tibère. » À la suite de péripéties, qui ont peut-être été romancées, les parents perdent tour à tour le contact avec les jumeaux Nicétas et Aquila, qui sont donc élevés dans la province romaine de Syrie par une princesse syro-phénicienne, prosélyte juive appelée Justa. Celle-ci leur donne une éducation juive dans le milieu culturel de la Syrie où « la langue ne constituait pas une barrière culturelle[15] » parce que les deux langues, syriaque (dialecte local de l'araméen) et grec, « constituaient l'expression et le véhicule d'une même et unique civilisation hellénistique, une tradition remontant aux origines de l'empire séleucide[16]. »

Les deux jumeaux sont dans un premier temps séduits par la forme de judaïsme proposée par Simon le Magicien, avec lequel la princesse qui les élève semble avoir des contacts fréquents. Toutefois, la fille de la princesse syrienne, appelée Bérénice qui est une adepte de la « Voie de Jésus », les met en contact avec Zachée, qui par son enseignement, les conduit à reconnaître Jésus comme Messie.

Au bout de plusieurs années sans nouvelles de sa femme et de ses deux fils aînés, Faustus part à leur recherche en laissant son fils Clément aux gens de sa maison. Resté à Rome, le jeune Clément a des discussions philosophiques avec son ami Apion, sans adhérer à aucune école philosophique. Toutefois, un « marchand de toiles » juif venu à Rome, lui expose avec simplicité le « principe de l'unité divine » ce qui le convainc d'adopter le monothéisme juif (Homélie, V, 28, 2). Il est ensuite « éveillé à la doctrine de vérité » par Barnabé qui mène alors une brève prédication à Rome. Sur ses conseils, il décide peu après de se rendre en Judée (Homélies, I, 8, 3 ; Reconnaissances, I, 12, 1) pour parfaire son enseignement auprès de Pierre. Après avoir à nouveau entendu l'enseignement de Barnabé à Alexandrie, où ce dernier l'a précédé, Clément parvient à se joindre à Pierre à Césarée, capitale romaine de la Judée et fief de Simon le Magicien. Après quelques jours passés à Césarée à réfuter les théories de Simon le Magicien, il part avec Pierre qui mène une mission évangélisatrice qui les conduit à Tyr, Sidon, Béryte (aujourd'hui Beyrouth), à Byblos, où Pierre nomme également un évêque et où il baptise Clément. Puis ils reprennent leur périple qui les mène à Tripoli, à Orthasia, à Antarados et Arados, Balania, Paltos, Gabala, Laodicée et enfin Antioche[17]. Chacune de ces étapes sont l'occasion d'un grand exposé de Pierre aux adeptes du lieu, ce qui complète la formation de Clément.

À Antarade, Clément retrouve ses deux frères jumeaux, il avait préalablement retrouvé sa mère Matthidie dans l'île d'Aros. Ils constatent qu'ils ont tous adopté « la doctrine de vérité » et qu'ils reconnaissent tous Jésus comme Messie. Faustus, le père des enfants est retrouvé peu après et se convertit lui aussi.

En Lorraine, la tradition en faisait le fils d'un dénommé Faustinus, le frère de l'évêque Clément de Metz (assimilé lui-même à un consul portant lui aussi le nom de Flavius Clemens[18].


Version tirée de l'article (24/08/2015[modifier | modifier le code]

Selon Frédéric Manns, l'Itinéraire de Pierre[19] a probablement été une des sources de « l'écrit de base » du Roman pseudo-clémentin[20]. Bien que rejetés pour « ébionisme » par la « Grande Église » en raison de leur caractère Judéo-chrétien[11], ce sont ces textes qui fournissent le plus d'informations sur Clément, qui semble avoir été un judéo-chrétien tout comme les apôtres[12], les soixante-dix disciples de Jésus, constituant l'essentiel de l'Église jusqu'à environ 140[13]. Selon Simon Claude Mimouni, Clément est un judéo-chrétien, probablement de stricte observance juive « tout autant fortement messianiste que stoïcien[14] ». Les parties les plus anciennes du cycle pseudo-clémentin datent de la seconde moitié du IIe siècle et sont localisées en Syrie-Palestine[11].

Dans ces écrits, Clément est le fils d'un personnage de rang sénatorial dont nous ne connaissons qu'un des trois noms du tria nomina : Faustinianus[21],[22]. Un nom abrégé en Faustus dans les Homélies[22]. Celui-ci a eu avec sa femme, Mattidie, deux jumeaux Faustinus Nicétas et Faustinianus Aquila, Clément étant né par la suite. Les trois enfants sont actifs « à l'époque de l'empereur Tibère. » À la suite de péripéties, qui ont peut-être été romancées, les parents perdent tour à tour le contact avec les jumeaux Nicétas et Aquila, qui sont donc élevés dans la province romaine de Syrie par une princesse syro-phénicienne, prosélyte juive appelée Justa. Celle-ci leur donne une éducation juive dans le milieu culturel de la Syrie où « la langue ne constituait pas une barrière culturelle[23] » parce que les deux langues, syriaque (dialecte local de l'araméen) et grec, « constituaient l'expression et le véhicule d'une même et unique civilisation hellénistique, une tradition remontant aux origines de l'empire séleucide[24]. »

Les jumeaux sont dans un premier temps séduits par la forme de judaïsme proposée par Simon le Magicien, avec lequel la princesse qui les élève semble avoir des contacts fréquents. Toutefois, la fille de la princesse syrienne, appelée Bérénice qui est une adepte de la « Voie de Jésus », les met en contact avec Zachée, qui par son enseignement, les conduit à reconnaître Jésus comme Messie.

Au bout de plusieurs années sans nouvelles de sa femme et de ses deux fils aînés, Faustinianus part à leur recherche en laissant son fils Clément aux gens de sa maison. Resté à Rome, le jeune Clément a des discussions philosophiques avec son ami Apion, sans adhérer à aucune école philosophique. Toutefois, un « marchand de toiles » juif venu à Rome, lui expose avec simplicité le « principe de l'unité divine » ce qui le convainc d'adopter le monothéisme juif (Homélie, V, 28, 2). Il est ensuite « éveillé à la doctrine de vérité » par Barnabé qui mène alors une brève prédication à Rome. Sur ses conseils, il décide peu après de se rendre en Judée (Homélies, I, 8, 3 ; Reconnaissances, I, 12, 1) pour parfaire son enseignement auprès de Pierre. Après avoir à nouveau entendu l'enseignement de Barnabé à Alexandrie, où ce dernier l'a précédé, Clément parvient à se joindre à Pierre à Césarée, capitale romaine de la Judée et fief de Simon le Magicien. Après quelques jours passés à Césarée à réfuter les théories de Simon le Magicien, il part avec Pierre qui mène une mission évangélisatrice qui les conduit à Tyr, Sidon, Béryte (aujourd'hui Beyrouth), à Byblos, où Pierre nomme également un évêque et où il baptise Clément. Puis ils reprennent leur périple qui les mène à Tripoli, à Orthasia, à Antarados et Arados, Balania, Paltos, Gabala, Laodicée et enfin Antioche[17]. Chacune de ces étapes est l'occasion d'un grand exposé de Pierre aux adeptes du lieu, ce qui complète la formation de Clément.

À Antarados, Clément retrouve ses deux frères jumeaux, il avait préalablement retrouvé sa mère Matthidie dans l'île d'Aros. Ils constatent qu'ils ont tous adopté « la doctrine de vérité » et qu'ils reconnaissent tous Jésus comme Messie. Faustinianus, le père des enfants est retrouvé peu après et se convertit lui aussi.

En Lorraine, la tradition en faisait le fils d'un dénommé Faustinianus, le frère de l'évêque Clément de Metz (assimilé lui-même à un consul portant lui aussi le nom de Flavius Clemens[25].)

Résumé[modifier | modifier le code]

Selon Frédéric Manns, l'Itinéraire de Pierre[26] a probablement été une des sources de « l'écrit de base » du Roman pseudo-clémentin[20]. Bien que rejetés pour « ébionisme » par la « Grande Église » en raison de leur caractère Judéo-chrétien[11], ce sont ces textes qui fournissent le plus d'informations sur Clément, qui semble avoir été un judéo-chrétien tout comme les apôtres[12], les soixante-dix disciples de Jésus, constituant l'essentiel de l'Église jusqu'à environ 140[13]. Selon Simon Claude Mimouni, Clément est un judéo-chrétien, probablement de stricte observance juive « tout autant fortement messianiste que stoïcien[14] ». Les parties les plus anciennes du cycle pseudo-clémentin datent de la seconde moitié du IIe siècle et sont localisées en Syrie-Palestine[11].

Dans ces écrits, Clément est le fils d'un personnage de rang sénatorial dont nous ne connaissons qu'un des trois noms du tria nomina : Faustinianus[21],[22]. On trouve ce même nom dans les Reconnaissances[22], dans les Actes du martyr de saint Clément[21] et dans plusieurs traditions de l'église de Metz, dont un de ses frères est censé avoir été le premier évêque[27]. Ce nom de Faustinianus est abrévié en Faustus dans les Homélies[22]. Celui-ci a eu avec sa femme, Mattidie, deux jumeaux Nicétas et Aquila, Clément étant né par la suite. Les trois enfants sont actifs « à l'époque de l'empereur Tibère. » À la suite de péripéties, qui ont peut-être été romancées, les parents perdent tour à tour le contact avec les jumeaux Nicétas et Aquila, qui sont donc élevés dans la province romaine de Syrie par une princesse syro-phénicienne, prosélyte juive appelée Justa. Celle-ci leur donne une éducation juive dans le milieu culturel de la Syrie où « la langue ne constituait pas une barrière culturelle[28] » parce que les deux langues, syriaque (dialecte local de l'araméen) et grec, « constituaient l'expression et le véhicule d'une même et unique civilisation hellénistique, une tradition remontant aux origines de l'empire séleucide[29]. » La fille de la princesse syrienne, appelée Bérénice qui est une juive adepte de la « Voie de Jésus », met les jumeaux en contact avec Zachée, qui par son enseignement, les conduit à reconnaître Jésus comme Messie.

Au bout de plusieurs années sans nouvelles de sa femme et de ses deux fils aînés, Faustinianus part à leur recherche en laissant son fils Clément aux gens de sa maison, alors qu'il est âgé de douze ans. Resté à Rome, en recherche philosophique, séduit par la simplicité le « principe de l'unité divine », il adopte d'abord le monothéisme juif (Homélie, V, 28, 2). Il est ensuite « éveillé à la doctrine de vérité » par Barnabé qui mène alors une brève prédication à Rome. Sur ses conseils, il décide peu après de se rendre en Judée (Homélies, I, 8, 3 ; Reconnaissances, I, 12, 1) pour parfaire son enseignement auprès de Pierre[30].

Clément parvient à se joindre à Pierre à Césarée[31] et part alors avec l'apôtre qui mène une mission évangélisatrice dans toute la province de Syrie[32]. Chacune des étapes de leur périple est l'occasion d'un grand exposé de Pierre aux adeptes du lieu, ce qui complète la formation de Clément.

À l'étape d'Antarados, Clément retrouve ses deux frères jumeaux, il avait préalablement retrouvé sa mère Matthidie dans l'île d'Aros. Ils constatent qu'ils ont tous adopté « la doctrine de vérité » et qu'ils reconnaissent tous Jésus comme Messie. Faustinianus, le père des enfants est retrouvé peu après et se convertit lui aussi.

Résusumé de résumé[modifier | modifier le code]

Au bout de plusieurs années sans nouvelles de sa femme et de ses deux fils aînés, Faustinianus part à leur recherche en laissant son fils Clément aux gens de sa maison, alors qu'il est âgé de douze ans. Resté à Rome, en recherche philosophique, séduit par la simplicité le « principe de l'unité divine », il adopte d'abord le monothéisme juif (Homélie, V, 28, 2). Il est ensuite « éveillé à la doctrine de vérité » par Barnabé qui mène alors une brève prédication à Rome. Sur ses conseils, il décide peu après de se rendre en Judée (Homélies, I, 8, 3 ; Reconnaissances, I, 12, 1) pour parfaire son enseignement auprès de Pierre[33].

Clément parvient à se joindre à Pierre à Césarée[34] et part alors avec l'apôtre qui mène une mission évangélisatrice dans toute la province de Syrie[35].. Chacune des étapes de leur périple est l'occasion d'un grand exposé de Pierre aux adeptes du lieu, ce qui complète la formation de Clément.

À l'étape d'Antarados, Clément retrouve ses deux frères jumeaux, il avait préalablement retrouvé sa mère Matthidie dans l'île d'Aros. Ils constatent qu'ils ont tous adopté « la doctrine de vérité » et qu'ils reconnaissent tous Jésus comme Messie. Faustinianus, le père des enfants est retrouvé peu après et se convertit lui aussi.

Données que l'on peut tirer des épîtres[modifier | modifier le code]

Malgré l'admiration de l'auteur de l'Épître de Clément aux Corinthiens par exemple pour « la discipline des légions » ou la manière dont il parle de nos princes et « des soldats soumis à nos chefs », son caractère juif a depuis longtemps été remarqué[36]. On rencontre d'ailleurs ce même orgueil chez Paul de Tarse (saint Paul) qui était un Juif né dans la diaspora, mais qui avait reçu une solide éducation juive à Jérusalem, au point que certains l'ont appelé un « rabbin chrétien[36] ». De même, Flavius Josèphe, un juif dont l’essentiel de l'œuvre est composée juste avant que Clément écrive son épître, fait « facilement vibrer la corde romaine[36] ». Selon Jean Colson, « en dépit de cet accent « romain » superficiel, la lettre dans son ensemble dénote une mentalité et une formation essentiellement juive[36]. »

La lettre comporte un très grand nombre de citations de la Bible qui constituent d'ailleurs sa trame. Ses développements et sa pensée sont commandés par une mentalité lévitique, on y trouve de très nombreux hébraïsmes et le nom de Dieu y est remplacé par le pronom personnel "Il"[36]. Le parallélisme poétique, les expressions « notre père Abraham », « notre père Jacob », l'emploi de livres qui ne seront ni retenus dans le canon sélectionnés par le mouvement des Rabbins très influencé par les ex-Pharisiens, ni retenus par le mouvement chrétien ultérieur, comme l'Assomption de Moïse montrent que les catégories mentales de l'auteur et probablement sa formation sont « étroitement apparentées à une mentalité judéo-chrétienne[36]. » Par exemple, lorsque Clément veut défendre le caractère inamovible des évêques, diacres et presbytes institués dans l'Église, il se réfère non seulement à des textes qui seront retenus tant dans les Bibles chrétienne que juive, mais son texte offre une curieuse parenté avec les Manuscrits de la mer Morte et notamment la Règle de la communauté[37] (appelé aussi Règle de la commune ou Manuel de discipline).

  • ... et la suite est tout aussi intéressante
Voir s'il est possible de tirer quelque chose de ceci

Sur le sens du terme « bornes de l'occident » chez Paul, Espagne ou simplement l'Italie ?

Selon le Pasteur d'Hermas[modifier | modifier le code]

Le texte chrétien du IIe siècle Le Pasteur d'Hermas[38] évoque un Clément qui avait pour fonction de maintenir le contact entre les différentes communautés et à qui a été donné une version du « livre », tandis qu'une autre version a été donnée à Grapte « pour qu'elle le donne aux veuves et aux orphelins ». C'est un peu la même fonction qu'il assume dans la première lettre aux Corinthiens qui pourrait avoir été écrite vers 95, juste avant l'arrestation du consul Titus Flavius Clemens ou justes après.

Lien avec la famille flavienne[modifier | modifier le code]

De nombreuses sources chrétiennes disent que Clément était lié à la famille flavienne et donc aux empereurs Vespasien, Titus et Domitien qui étaient en poste pendant une bonne partie de sa vie publique (de 69 à 96, date de son arrestation). Des indications qui figurent dans les Actes des martyres de la vierge sainte Flavia Domitilla et des saints Nérée et Achillée, on peut déduire que son père était un demi-frère d'un « consul Clemens »[39], identifié au consul Titus Flavius Clemens exécuté par Domitien en 95[10] pour des motifs où figurent sa religion. D'autre-part, dans les écrits pseudo-clémentins, Clément est le fils d'un personnage qui a atteint le rang sénatorial à l'époque de l'empereur Tibère (mort en mars 37), dont nous ne connaissons qu'un des trois noms du tria nomina : Faustus[10]. Toutefois, la forme de ce nom n'est pas très assurée, car les Actes du martyr de saint Clément, l'appellent Faustinianus[40]. C'est la même forme qui est utilisée dans les traditions de l'église de Metz, dont le premier évêque aurait été un des oncles de l'évêque Clément de Rome, appelé Flavius Clemens (le tria nomina complet n'est pas connu).

Arrestation et exécution[modifier | modifier le code]

Selon la tradition, Clément est arrêté à une date inconnue située entre 95 (sous Domitien) et 98, alors que dans la même période un grand nombre de chrétiens membres de la famille impériale sont eux aussi arrêtés. Il est ensuite « relégué au delà du Pont-Euxin dans la solitude de Cherson, où se trouvaient déjà deux mille chrétiens condamnés ». L'empereur Trajan donne ensuite l'ordre de l'exécuter à une date que la tradition fixe en 98.

Lettres aux Corinthiens[modifier | modifier le code]

Vision de la Trinité du pape Clément, toile de Giovanni Battista Tiepolo, v. 1730

Première lettre aux Corinthiens[modifier | modifier le code]

La tradition lui attribue depuis le IIe siècle une lettre — connue sous le nom de Épître de Clément aux Corinthiens[41] — adressée de Rome aux alentours de 95[note 1] à la communauté chrétienne de Corinthe en proie à des troubles internes graves, alors que de jeunes membres s’étaient insurgés contre les presbytres, au point de les déposer de leurs charges. L'auteur suggère alors le rétablissement dans leur fonction des pasteurs légitimes et appelle les révoltés à l’obéissance envers ces derniers. Ce texte peut témoigner de la structure hiérarchique de la communauté chrétienne dont le gouvernement semble encore de type collégial à ce moment.

Cette épître adressée au nom de « L'Église de Dieu qui séjourne à Rome à l'Église de Dieu qui séjourne à Corinthe » est perçue dans la tradition catholique comme un premier document post-apostolique en faveur de la préséance de l'évêque de Rome dans l'Église du Christ, et son rôle déjà accepté d'arbitrage, bien que la communauté chrétienne de Rome relève d'une direction collégiale au moins jusqu'au début du IIIe siècle[42].

Cette lettre rédigée en grec et dans un style simple et clair, est un véritable exposé sur la foi telle qu'elle était vécue à la fin du Ier siècle. Il s'agit d'un des plus anciens textes théologiques du christianisme, si l'on excepte les Évangiles et autres écrits apostoliques. L'auteur cite l’Écriture dans la version des Septante et on relève des citations ou des emprunts libres à Euripide et à Sophocle ainsi que des éléments de la pensée stoïcienne.

Oubliée à partir du IVe siècle, cette lettre est retrouvée au XVIIe siècle dans le Codex Alexandrinus. En 1894, un moine bénédictin de Maredsous, Germain Morin trouve à Namur un manuscrit du XIe siècle contenant la traduction en latin populaire de la lettre de Clément, la traduction elle-même remontant au IIe ou IIIe siècle, soit presque contemporaine de son écriture. La parenté du texte avec l’Épître aux Hébreux est indéniable et la question se pose de savoir si les deux textes émanent de la même source.

Deuxième lettre aux Corinthiens[modifier | modifier le code]

Il existe une deuxième épître de Clément au Corinthiens qui date d'environ 150 et s'apparente davantage à une homélie qu'à une épître, et qu'on ne peut attribuer à Clément. Adolph von Harnack a cru pouvoir l'identifier avec une lettre de l'évêque Soter, adressée vers 170, à l'église de Corinthe. Des traits communs avec Le Pasteur d'Hermas laissent penser également à une origine romaine.

Autre écrits attribués à Clément[modifier | modifier le code]

On a attribué d'autres ouvrages à Clément : le Roman pseudo-clémentin connu en deux recensions, l'une grecque (les Homélies clémentines) et l'autre latine (le Roman des Reconnaissances), et deux lettres sur la Virginité, citées par Jérôme mais inconnues d'Eusèbe de Césarée et qui paraissent dater au IVe siècle.

Données de la tradition orale[modifier | modifier le code]

Clément est très vénéré dans les pays de l'Est à cause d'une tradition qui le fait mourir en exil au bord du Pont-Euxin dans l'actuel Inkerman qui se trouve aujourd'hui en Crimée (Ukraine). À cause de la même tradition de la présence de ses reliques à une extrémité de la route des Varègues aux Grecs, la première église construite en bois en Scandinavie lui aurait été dédiée.

Martyre et vénération[modifier | modifier le code]

Saints Cyrille et Méthode amenant les restes de Saint Clément à Rome.
fresque du XIe siècle, Basilique St-Clément de Rome

Selon une tradition, Clément est mort en martyr, mais les Acta de son supplice, rédigés au IVe siècle ont un caractère légendaire.

Saint Clément est le patron des mariniers pour avoir été martyrisé sous l'empereur Trajan vers 99, précipité au fond de la mer une ancre de marine accrochée au cou. Ses reliques auraient été ramenées de Crimée à Rome par saints Cyrille et Méthode au IXe siècle. Elles sont vénérées dans la basilique Saint-Clément, près du Colisée, édifice dont il est dit qu'il a été érigé à l'emplacement de la maison du saint à Rome. Cette attribution hagiographique et anachronique a depuis été réfutée, notamment par E. Junyent[43].

Son nom est cité avec ceux de ses prédécesseurs Lin et Clet, ainsi que ses successeurs Sixte et Corneille, dans le canon du rite romain traditionnel de l'Église latine.

Il est liturgiquement commémoré le 23 novembre par les catholiques latins et les anglicans. Les églises syriaque orthodoxe, syro-malankare orthodoxe, grecque orthodoxe, catholique syriaque et catholiques orientales le célèbrent le 24 novembre, l'Église orthodoxe russe, le 25 novembre et l'Église copte orthodoxe le 8 décembre.

Voir aussi
  1. Selon Fiche Bibliothèque nationale de France, consultée 2012-03-08, mais à vérifier
  2. Précision apportée par Fortia d'Urban, dans son introduction à L'Histoire de Hainaut de J. de Guyse, traduite en français avec le texte latin en regard, en 19 vols, Paris, 1826-38
  3. Annales historiae illustrium principum Hannoniae (Annales historiques des nobles princes du Hainaut)
  4. Le premier volume des Illustrations de la Gaulle belgique, antiquitez du pays de Haynnau et de la grand cite de Belges: a present dicte Bavay, dont procedent les chaussees de Brunehault… en 3 vols., Paris, (Galliot) 1531-1532.
  5. (en) John Chapman, « Pope St. Clement I. », The Catholic Encyclopedia 1908
  6. Le titre de Pape apparaît au cours du IIIe siècle, et n'est pas utilisé pour l'évêque de Rome avant le début du IVe siècle. Philippe Levillain, Dictionnaire historique de la papauté, Fayard, 2003, s. v. « Pape ».
  7. Tertullien, De praescriptione haereticorum, 32
  8. Adversus Haereses III, 2, 3
  9. 4, 3
  10. a b et c Bernard Pouderon, Aux origines du roman pseudo-clémentin, in Le judéo-christianisme dans tous ses états - Actes du colloque de Jérusalem - 6-10 juillet 1998, Dir. Simon Claude Mimouni, Paris, éd. Cerf, 2001, p. 238-239.
  11. a b c d e et f Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère, Paris, 2012, éd. PUF, p. 706.
  12. a b et c François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 260.
  13. a b et c François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 260-263.
  14. a b et c Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère, Paris, 2012, éd. PUF, p. 754.
  15. Drijvers, 1992, p. 126-127, cité par François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 226.
  16. Drijvers, 1985, p. 88-102, cité par François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 227.
  17. a et b Bernard Pouderon, Aux origines du roman pseudo-clémentin, in Le judéo-christianisme dans tous ses états - Actes du colloque de Jérusalem - 6-10 juillet 1998, Dir. Simon Claude Mimouni, Paris, éd. Cerf, 2001, p. 240.
  18. Le grand dictionaire historique, ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Louis Moréri 1740
  19. Les Periodoi petrou (Itinéraires de Pierre) sont cités par Origène dans son Commentaire sur la Genèse et dans son Commentaire de Matthieu datés respectivement de 230 et 245. Hom. 2,32 et Rec. 3,45,2 connaissent les Actes de Pierre 32 qui datent de 190 ; cf. Frédéric Manns, Les pseudo-clémentines (Homélies et Reconnaissances). État de la question, 2003, Liber Annuus, vol. 53, p. 171.
  20. a et b Frédéric Manns, Les pseudo-clémentines (Homélies et Reconnaissances). État de la question, 2003, Liber Annuus, vol. 53, p. 171.
  21. a b et c Actes des martyrs, Actes de saint Clément, pape et martyr.
  22. a b c d et e Forme de son nom que l'on trouve dans les Reconnaissances, alors qu'il est appelé Faustus dans les Homélies ; cf. Frédéric Amsler, Les citations évangéliques dans le roman pseudo-clémentin. Une tradition indépendante du Nouveau Testament ? in Frédéric Amsler, Gabriella Aragione, Eric Junod, Enrico Norelli, Le canon du Nouveau Testament: regards nouveaux sur l'histoire de sa formation, 2005, Éd. Labor & Fides, Genève, p. 149. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Amsler_2005_p149 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  23. Drijvers, 1992, p. 126-127, cité par François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 226.
  24. Drijvers, 1985, p. 88-102, cité par François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 227.
  25. Le grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Louis Moréri 1740
  26. Les Periodoi petrou (Itinéraires de Pierre) sont cités par Origène dans son Commentaire sur la Genèse et dans son Commentaire de Matthieu datés respectivement de 230 et 245. Hom. 2,32 et Rec. 3,45,2 connaissent les Actes de Pierre 32 qui datent de 190 ; cf. Frédéric Manns, Les pseudo-clémentines (Homélies et Reconnaissances). État de la question, 2003, Liber Annuus, vol. 53, p. 171.
  27. En Lorraine, la tradition en faisait le fils d'un dénommé Faustinianus, le frère de l'évêque Clément de Metz (assimilé lui-même à un consul portant lui aussi le nom de Flavius Clemens cf. Le grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Louis Moréri 1740.)
  28. Drijvers, 1992, p. 126-127, cité par François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 226.
  29. Drijvers, 1985, p. 88-102, cité par François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 227.
  30. En passant à Alexandrie, il a à nouveau entendu l'enseignement de Barnabé, où ce dernier l'avait précédé.
  31. Césarée est alors la capitale romaine de la Judée et fief de Simon le Mage, auquel Pierre va s'affronter pendant tout le reste du récit.
  32. Cette mission évangélisatrice les conduit à Tyr, Sidon, Béryte (aujourd'hui Beyrouth), à Byblos, où Pierre nomme également un évêque et où il baptise Clément. Puis ils reprennent leur périple qui les mène à Tripoli, à Orthasia, à Antarados et Arados, Balania, Paltos, Gabala, Laodicée et enfin Antioche cf. Bernard Pouderon, Aux origines du roman pseudo-clémentin, in Le judéo-christianisme dans tous ses états - Actes du colloque de Jérusalem - 6-10 juillet 1998, Dir. Simon Claude Mimouni, Paris, éd. Cerf, 2001, p. 240.
  33. En passant à Alexandrie, il a à nouveau entendu l'enseignement de Barnabé, où ce dernier l'avait précédé.
  34. Césarée est alors la capitale romaine de la Judée et fief de Simon le Mage, auquel Pierre va s'affronter pendant tout le reste du récit.
  35. Cette mission évangélisatrice les conduit à Tyr, Sidon, Béryte (aujourd'hui Beyrouth), à Byblos, où Pierre nomme également un évêque et où il baptise Clément. Puis ils reprennent leur périple qui les mène à Tripoli, à Orthasia, à Antarados et Arados, Balania, Paltos, Gabala, Laodicée et enfin Antioche cf. Bernard Pouderon, Aux origines du roman pseudo-clémentin, in Le judéo-christianisme dans tous ses états - Actes du colloque de Jérusalem - 6-10 juillet 1998, Dir. Simon Claude Mimouni, Paris, éd. Cerf, 2001, p. 240.
  36. a b c d e et f Jean Colson, Clément de Rome - Clément et la tradition juive, 1994, éd. de l'Atelier, Paris, p. 24.
  37. Jean Colson, Clément de Rome - Clément et la tradition juive, 1994, éd. de l'Atelier, Paris, p. 24-25.
  38. Vision 2, 4, 3
  39. Actes des martyres, Actes des martyres de la vierge sainte Flavia Domitilla et des saints Nérée et Achillée.
  40. Actes des martyrs, Actes de saint Clément, pape et martyr.
  41. Cf bibliographie pour la traduction
  42. Calixte Ier, vers 217, est le premier personnage semblant avoir assumé le poste d’évêque et ayant quelque consistance historique, cf. Yves-Marie Hilaire, Histoire de la papauté : 2 000 ans de missions et de tribulations, Paris, Folio, coll. « Histoire », Certains chercheurs parlent plutôt de Victor Ier, son prédécesseur (vers 199)
  43. (it) E. Junyent, Il titolo di San Clemente in Roma, 1932, Rome


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