Tréméven (Côtes-d'Armor)

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Tréméven
Tréméven (Côtes-d'Armor)
La chapelle Saint-Jacques.
Blason de Tréméven
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes Leff Armor Communauté
Maire
Mandat
Yves Liennel
2020-2026
Code postal 22290
Code commune 22370
Démographie
Gentilé Trémévenais, Trémévenaise
Population
municipale
352 hab. (2021 en augmentation de 3,83 % par rapport à 2015)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 25″ nord, 3° 01′ 39″ ouest
Altitude 52 m
Min. 20 m
Max. 87 m
Superficie 5,12 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Paimpol
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plouha
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Tréméven
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Tréméven
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Tréméven
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Tréméven

Tréméven (/tʁemevɛ̃/) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Tréméven appartient au pays historique du Goëlo.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de Tréméven et des communes avoisinantes.



Relief et hydographie[modifier | modifier le code]

Les altitudes au sein du finage communal sont comprises entre 87 mètres pour le point le plus haut, situé au niveau de l'ancien donjon de Coëtmen, dans la partie sud-ouest de la commune, et 20 mètres pour le point le plus bas, situé dans l'angle nord-ouest du territoire communal, à la confluence entre le Leff et le ruisseau de Kerguidoué. Le bourg est à 52 mètres d'altitude.

Tréméven est limité à l'ouest par le cours d'eau Leff, affluent de rive droite du Trieux, qui sépare la comune de sa voisine Trévérec et à l'est ainsi qu'au nord par le ruiseau de Kerguidoué, affluent de rive droite du Leff, qui sépare Tréméven de Pludual, Pléhédel et Lanleff.

La dolérite et l'amphibolite sont exploitées dans la carrière Rault de Coatmen. L'exploitant de cette carrière demande en 2020 l'autorisation d'agrandir le périmètre de sa carrière (une extension de 15,8 ha) et le prolongement pour 30 ans de l'autorisation d'exploitation[1]. Une association Sauvons le Leff s'y oppose[2]. Le la préfecture des Côtes-d'Armor a signé un arrêté de mise en demeure concernant la gestion des déchets de la carrière et notamment le terril dont les eaux de ruissellement s'écoulent dans le Leff[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[5]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lanleff à trois km à vol d'oiseau[7], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Paysages et habitat[modifier | modifier le code]

Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé d'écarts formés de hameaux (dénommés localement "villages") et fermes isolées.

Transports[modifier | modifier le code]

Tréméven n'était desservi traditionnellement que par des routes secondaires jusqu'à l'aménagement en route à 4 voies de type voie express de la D 7 (axe routier Saint-Brieuc-Paimpol via Lanvollon) qui traverse selon un tracé sud-nord la partie orientale de la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Tréméven est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paimpol, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe treize communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), forêts (13,2 %), mines, décharges et chantiers (4,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Tremeven en 1427, 1480, 1514, 1536 et en 1543[17].

Son nom vient de l'ancien breton trev qui veut dire village et de Saint Meven ou Méen (saint du VIe siècle, disciple de saint Samson)[17]. En breton, le nom de la commune est Tremeven.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Un dépôt de haches à douilles a été trouvé en 1836 à Tréméven. Des monnaies gallo-romaines aux effigies d'Adrien et d'Antonin le Pieux ont été découvertes dans la commune en 1827[18]. Une cachette de fondeur d'époque gallo-romaine fut déouverte en 1913 par des carriers : elle contenait des poteries, des grains de colliers, des fusaïoles, des débris de vases dont le bronze avait été enlevé car cette cachette avait été pillée antérieureement[19].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, Tréméven était une paroisse appartenant à l’évêché de Saint-Brieuc et au comté du Goëlo.

La famille de Coëtmen est originaire de Tréméven où elle posséédait le château éponyme, dit aussi Coatmen ; elle possédait aussi le château de Tonquédec. Elle était fondatrice de l'église primitive de Tréméven.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Carte de Cassini de Tréméven et des paroisses avoisinantes (1790).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Tréméven en 1778 :

« Tréméven ; sur une hauteur ; à 5 lieues au Nord-Ouest de Saint-Brieuc, son évêché et son ressort ; à 25 lieues de Rennes et à 2 lieues 3/4 de Paimpol, sa subdélégation. On y compte 500 communiants[Note 3]. M. le marquis de Rougé[Note 4] en est le seigneur ; la cure est à l'alternative. Le territoire, couvert d'arbres fruitiers et autres, rempli de vallons et de monticules, est très bien cultivé[20]. »

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Tréméven en 1845 :

« Trémeven (sous l'invocation de saint Méen, sanctus Mevennus) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : le Traou, Lézélech, Saint-Jacques, Kermaéquer, Runalès, Rue-Fardel, Kerautret, Kervorgan, Kerpuns, Toul-Pry, Kernon, la Tournée, Saint-Jean, Leurenou, Traou-Toupin, Traou-Hervé. Maison importante : château de Coatmen. Superficie totale 512 hectares dont (...) terres labourables 439 ha, prés et pâturages 17 ha, vergers et jardins 6 ha, landes et incultes 55 ha (...). Moulins : 2 (à eau, du Lieutenant, de Coatmen) ; 3 routoirs. La route de Lanvollon à Pontrieux traverse cette commune dans sa partie ouest, courant sud-est à nord-ouest. La route de Paimpol à Lanvollon s'embranche sur celle-ci au pont de Kerascouet. Il y avait jadis, en outre de l'église, les chapelles Saint-Jean, Saint-Laurent et Saint-Jacques. Cette dernière, seule desservie aujourd'hui, est située sur la route de Lanvollon à Pontrieux. C'est une jolie chapelle, dans le style du XVe siècle, dont elle porte la date. Coatmen, situé sur une colline élevée, n'est plus remarquable que par ses ruines et ses belles tours, où, selon la tradition habituelle en pareil cas, il y a des souterrains immenses. Géologie : granite, roches amphiboliques dans le nord-est. On parle le breton[21] »

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

Liste des marins de Tréméven partant aux campagnes de pêche au large de l'Islande et de Terre-Neuve en 1901 (Journal L'Ouest-Éclair du ).

De nombreux marins de Tréméven participaient aux campagnes de pêche au large de l'Islande ou de Terre-Neuve, le plus souvent au départ de Paimpol. Les victimes étaient nombreuses : par exemple le journal L'Ouest-Éclair du relate la disparition en mer du maître au cabotage Phippe, originaire de Tréméven, au large de l'Islande, alors qu'il se trouvait sur la goëletteJulia[22].

Le pardon de Sainte-Radegonde (sainte Radegonde était la patronne de Tréméven) était alors très fréquenté : « (...) pardon très réputé qui tois les ans attire une foule énorme de pèlerins et de touristes. Dès samedi soir commencera la fête avec une procession, un feu de joie et des illuminations. Le dimanche, après les exercices religieux et la procession, les pèlerins et les touristes iront visiter la vallée du Leff, la tour de Coatmen, la chapelle Saint-Jacques, beau monument d'une architecture remarquable, etc.. »[23]

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

L'ancien maire de Tréméven, Emmanuel de Rougé[Note 5] , né en 1876, s'était délivré des certificats de complaisance pour échapper à ses obligations militaires, un premier pour une ankylose imaginaire de l'épaule en 1900, puis un autre certifiant qu'il avait 6 enfants (il n'en avait que 3) ; il passa en conseil de guerre en octobre 1915 ; il fut condamné à 3 ans de prison et 3 000 francs d'amende[24]. Mais en mars 1917 un conseil de guerre le réhabilita complètement : « M. de Rougé s'engagea imédiatement dans un corps de volontaires éclaireurs, rechercha toutes les missions dangereuses, fut cité à l'ordre du jour, décoré de la Croix de Guerre et reçut les félicitations du général de brigade, du général de division et du général d'armée »[25].

Le monument aux morts de Tréméven porte les noms de 21 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; trois étaient des marins : Yves Hélary, mort en mer le , Louis Calvez second maître mécanicien, mort des suites de ses blessures à Tréméven et Joseph Moignet, canonnier-marin, tué à l'ennemi à La Panne (Belgique) le et dernier mort de la guerre pour la commune ; tous les autres sont des soldats morts sur le sol français[26].

Désiré Tartivel, tirailleur au 5e régiment de tirailleurs marocains est mort à L'Arba de Tissa, en Taounate (Maroc) le [Note 6] il a été décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Tréméven porte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles : Paul Pierre, second maître, est mort lors du naufrage du torpilleur Siroco lors de la Débâcle le  ; André Vincent, sous-lieutenant au 159e régiment d'infanterie alpine, a été tué à l'ennemi, également lors de la Débâcle, le , à Armentières-sur-Ourcq (Aisne) ; Louis Hervé est mort le à Évreux (Eure) ; Pierre Amp est disparu en mer lors du naufrage de la corvette Mimosa, des Forces navales françaises libres, au large de Terre-Neuve le  ; Pierre Hervé (frère de Louis Hervé), marin, est mort le à Casablanca (Maroc) ; Jean Amp, quartier-maître dans le régiment blindé de fusiliers marins, est mort des suites de ses blessures le à Paris[26].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Un soldat (Marcel Adelin) originaire de Tréméven est mort pour la France durant la guerre d'Indochine[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
avant 1817   Charles Jézéquel    
avant 1827 1834 François Le Floch[Note 7]   Meunier et cultivateur.
1834 1848 Yves Hello[Note 8]   Laboureur, meunier.
1848 1881 Vincent Camio[Note 9]   Laboureur.
1881 1884 Yves Le Corre[Note 10],   Laboureur.
1884 1892 Norbert Gérard[Note 11]   Laboureur.
1892 1896 Yves Le Calvez[Note 12]    
1896 1903 Norbert Gérard   Déjà maire entre 1884 et 1892.
1903 1909 François Gérard[Note 13]   Cultivateur. Fils de Norbert Gérad, maire à deux reprises précédemment.
1910 après 1914 Emmanuel de Rougé[Note 5]   Comte. Ingénieur agricole. Condamné en 1915 pour s'être soustrait à ses obligations militaires, mais réhabilité par la suite.
1919   Jean-Baptiste Le Corre[Note 14]   Cultivateur. Fils d'Yves Le Corre, maire entre 1881 et 1884.
         
juin 1978 mars 1989 François Gérard[27] (1936-2021)   Exploitant agricole
mars 1989 juin 1995 Jeanine Cochard    
juin 1995 3 juillet 2020 Chantal Delugin PS  
3 juillet 2020 En cours Yves Liennel[28]   Technico-commercial
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

En 2021, la commune comptait 352 habitants[Note 15], en augmentation de 3,83 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
482550623801770762721760737
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7737177771 693759779661659656
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
616526550485495455404401344
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
342311290247286277299318352
2014 2019 2021 - - - - - -
337348352------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Méen[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Méen, construite par l'architecte et entrepreneur Drillet (de Lanvollon) entre 1848 et 1886 ; elle est en forme de croix latine.

La chapelle Saint-Jacques[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Jacques et sa fontaine de dévotion, étape sur un des chemins de Compostelle. Datée du XVIe siècle, elle aurait été fondée par les seigneurs de Coatmen[33]. La chapelle abrite une piétà datant du XVIe siècle, un groupe sculpté de Sainte Anne trinitaire, un autre groupe sculpté représentant la Flagellation du Christ et plusieurs statues remarquables, dont celles de saint Gilles, de saint Roch ainsi qu'un maître-autel avec un retable possédant notamment des statues de saint Jacques le Majeur et de saint Jean l'Évangéliste.

La fontaine Saint-Jacques se trouve à l'extérieur du chevet de la chapelle. Veillant sur la fontaine se trouve une rare statue de saint Jacques en majesté (assis sur un trône ou fauteuil), remontant à environ 1450, faite en pierre de Kersanton[34],[35].

Le tout est classé monument historique, la chapelle depuis le et la fontaine depuis le [36].

  • Les anciennes chapelles de Saint-Jean-Kermouster et de Saint-Laurent ont disparu.

Château de Coat Men[modifier | modifier le code]

Le château de Coat Men, construit au Moyen Âge est inscrit depuis 1927 aux monuments historiques[37]. En 1966, les vestiges du château comportent un donjon en ruines ainsi que les vestiges d'une chapelle castrale[38]. Les restes du donjon sont détruits à dessein en 1993 par le propriétaire du terrain sur lequel les vestiges sont situés[39] afin de permettre l'extension de la carrière Rault[40].

Fontaine[modifier | modifier le code]

  • La fontaine du bourg, dédiée à saint Méen, dont les eaux avaient la réputation de guérir l'eczéma.

Évènements[modifier | modifier le code]

  • The Irish Rendez-Vous : festival de musique traditionnelle irlandaise, ayant lieu tous les deux ans, pendant deux jours.
  • Les Joutes Nautiques organisées par l'association Tréméven-les-Bains, dont la première édition a eu lieu le week-end du et qui est reconduite sur deux jours, en 2016.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le marquis Pierre François de Rougé, baron de Coëtmen par sa femme, dernière de sa maison. Le marquis de Rougé fut le signataire de la première convention de protection des médecins, blessés et hôpitaux en situation de guerre, en 1749.
  • Alain Gérard.
  • Louis Capart.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Tréméven Blason
D'azur à deux bourdons de pèlerin d'or passés en sautoir, cantonnés, en chef, d'une tour ruinée, ouverte et ajourée du champ et maçonnée de sable, aux flancs, de deux coquilles d'argent et, en pointe, d'un poisson ployé en bande du même ; à la champagne engrêlée d'argent chargée d'une moucheture d'hermine de sable ; le tout enfermé dans une bordure cousue de gueules chargée de sept annelets d'argent[41].
Détails
Adopté en .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Personnes en âge de communier.
  4. Bonabes Alexis de Rougé, fils de Pierre François de Rougé et de Marie-Claude-Jeanne-Julie de Coëtmen.
  5. a et b Emmanuel Léon Joseph de Rougé, né le à Aire-sur-la-Lys (Pas-de-Calais), décédé le à Paris, 13e comte de Rougé.
  6. Il est mort probablement lors des révoltes survenues en 1919 dans l'Anti-Atlas marocain contre le protectorat français.
  7. François Le Floch, né le à Tréméven, décédé le à Tréméven.
  8. Yves Hello, né le à Tréméven, décédé le à Tréméven.
  9. Vincent Camio, né le à Tréméven, décédé le à Tréméven.
  10. Yves Marie Le Corre, né le à Tréméven, décédé le à Tréméloir (Côtes-du-Nord).
  11. Norbert Gérard, né le à Plouezec (Côtes-du-Nord), décédé le à Plouezec.
  12. Yves Le Calvez, né le à Tréméven.
  13. François Gérard, né le à Trémeven.
  14. Jean-Baptiste Le Corre, né le à Tréméven.
  15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre-Alexandre Gouyette, « Tréméven. La carrière Rault veut s’agrandir, le projet soumis à enquête publique », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Tréméven : l'association « Sauvons Le Leff » contre l'extension de la carrière », La Presse d'Armor,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Carrières Rault : une mise en demeure de la préfecture pour le site de Tréméven », La Presse d'Armor,‎ 29 se^ptembre 2022 (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  7. « Orthodromie entre Tréméven et Lanleff », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Lanleff » (commune de Lanleff) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Lanleff » (commune de Lanleff) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale-définition », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a et b infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Tréméven ».
  18. « Étymologie et histoire de Tréméven », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
  19. « Sociét d'émulation des Côtes-du-Nord », Journal L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 4, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), page 457.
  21. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 2, Rennes, Molliex (lire en ligne), page 934.
  22. « Terre-Neuve et Islande. Nouvelles d'Islande », Journal L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Tréméven. Le pardon de Sainte-Radegonde », Journal L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Une lamentable affaire », Journal L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Tréméven », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. a b et c « Monument aux Morts - Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  27. « Décès de l’ancien maire de Tréméven, François Gérard », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
  28. « Municipales à Tréméven. Le maire est élu, mais il faudra retourner aux urnes », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Iza Lambert, La chapelle Saint-Jacques en Trémeven, son association, Carnets du Goëlo n° 30 (2014) / Société d'études historiques et archéologiques du Goëlo.
  34. Carnet de voyage 2015 - Lanvollon-Plouha, guide édité par Gîtes de France.
  35. Coordonnées de la chapelle Saint-Jacques : 48° 40′ 43″ N, 3° 02′ 28″ O.
  36. « Chapelle Saint-Jacques et sa fontaine », notice no PA00089734, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. Notice no PA00089735, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « INRAP, Rapport de diagnostic archéologique, Arrêté de prescription n° 2004 / 020 ».
  39. Cour de Cassation, no 99-84.137, 20 juin 2000
  40. Emmanuelle Métivier, « Le jour où le donjon du XIIe siècle, à Tréméven, a été rasé à coups de bulldozer », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « 22370 Tréméven (Côtes-d'Armor) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).