Sites des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024
Cette liste présente les sites des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024 qui auront lieu à Paris, capitale de la France.
Sites prévus selon la phase II de la candidature
Les sites olympiques sont dévoilés le [1],[2],[3],[4],[5]. Ils prennent en compte les 28 disciplines de base des Jeux olympiques et paralympiques. Pour les Jeux olympiques, il est possible qu'il y ait des sports additionnels ; en 2020, ils seront au nombre de cinq[6], pouvant être renouvelés.
- Les pavillons I et II seront temporaires. Le village des médias sera dans le parc des expositions.
- Accueillera le départ des compétitions concernés
- « Le Grand Palais à Paris en rénovation de 2020 à 2024 », sur Le Parisien / AFP,
- Très souvent bloquée, du fait du jardin des serres d'Auteuil adjacent, la rénovation consiste à ajouter un toit rétractable au court Philippe-Chatrier et à démolir le court no 1 pour le remplacer par le court Simonne-Mathieu.
- Les compétitions auront lieu au court Suzanne-Lenglen qui sera temporairement couvert.
- Les sites appliquant un naming doivent être renommés durant la procédure de candidature et la quinzaine olympique.
- L'Arena II qui pourra accueillir environ 8 000 places, sera construite, même si la candidature n'aboutit pas « JO 2024 : Une nouvelle arena à Paris-Bercy, avec ou sans les Jeux », sur Sports et sociétés,
- La « Marina olympique » sera un réaménagement étendu du Stade Nautique du Roucas-Blanc, « La Marina olympique » sur marseille.fr
Historique
Sélection du site hôte pour les épreuves nautiques
Six sites étaient candidats pour accueillir les épreuves de voile : La Rochelle, Marseille, le Morbihan, Brest, Le Havre et Hyères[8]. Durant le mois de juillet 2015, le comité Ambition olympique et paralympique, responsable du dossier parisien, a visité les 6 sites en compétition.
D'après le journal L'Équipe[9], les favoris sont La Rochelle, Marseille et le Morbihan[10]. Pendant l'été, plusieurs médias recensent les points forts et les points faibles des sites en se basant sur 5 critères : les nuisances potentielles, la présence d'infrastructures, la qualité du plan d'eau, la météo et la capacité d'accueil (des athlètes et spectateurs). Alors que La Rochelle, Le Havre et Brest pâtissent de la qualité de leur plan d'eau, Hyères et Marseille inquiètent pour l'intermittence de leur vent[11].
Les candidatures de La Rochelle et de Marseille provoquent à la fin de l'été 2015 un débat alors que plusieurs responsables politiques des deux villes sont accusés de conflit d'intérêts dans la presse[12],[13]. Le , Edgar Grospiron, membre du comité Ambition olympique et paralympique qui doit choisir la ville hôte des épreuves nautiques, répond à une pétition à ce sujet, « JO Paris 2024 : contre les magouilles ! », selon laquelle une stratégie politique serait mise en place pour faire gagner La Rochelle ou Marseille[14]. Alors qu'elle réunit plusieurs centaines de signatures (669 le 7 septembre), l'ancien champion de ski réagit et déclare son mécontentement, précisant que la procédure de vote pourrait faire taire toute critique[15].
Le 7 septembre, il est annoncé que la ville choisie dans le cadre des épreuves nautiques est Marseille. Les membres de l'association Ambition olympique et paralympique se disent satisfaits de leur choix. Reste à choisir le lieu d'implantation du village marseillais[16]. Une des possibilités est le parc Chanot[17]. La Corniche serait aménagée afin d'accueillir des tribunes dont l'accès aux gradins serait payant[18]. Les épreuves se dérouleront dans la rade de Marseille[18].
Sélection du site d'accueil du village olympique
En cas de victoire de Paris pour l'organisation des Jeux olympiques d'été 2024, trois sites sont en compétition pour l'accueil des athlètes, tous en Seine-Saint-Denis : Bourget-Dugny, Pleyel-L'Ile-Saint-Denis et Pantin-Est Ensemble[19]. C'est le site de Pleyel qui est finalement retenu[20].
Le village olympique serait plus précisément établi à L'Île-Saint-Denis sur 50 hectares, dont 5,7 ha d’un plan d’eau. Situé à moins de 2 kilomètres du Stade de France, il hébergerait plus de 17 000 athlètes au cours des Jeux olympiques et paralympiques.
Village des médias
Le village des médias devrait se tenir à Dugny sur près de 80 000 m2 en intérieur et 250 000 m2 en extérieur[21].
Évolution
Par rapport aux différentes phases de candidatures, la disposition de certains sites est modifiée pour optimiser au maximum, après avoir suivi les recommandations des fédérations sportives internationales[22].
Ainsi, quelques sites furent modifiés en passant de la Phase I à la Phase II[23],[24],[25] :
- Sports olympiques
- Basket-ball (tournoi préliminaire féminin) – Bercy Arena II
- Boxe – Zénith
- Haltérophilie – Arena 92
- Sports paralympiques
- Boccia – Champ de Mars
- Escrime en fauteuil – Grand Palais
- Football à cinq – Roland-Garros
Liste des sites définitive
La liste définitive est validée le 14 décembre 2020[26].
Références
- Les sites olympiques de 2024 dévoilés, Eurosport.
- Carte définitive des sites olympiques sur 20 minutes.
- Site officiel.
- « JO 2024: découvrez les sites de la candidature de Paris », sur L'Express,
- « Évenement Paris 2024 - Présentation des sites olympiques et paralympiques » [vidéo], .
- Le baseball et softball, l'escalade, le karaté, le skateboard et le surf.
- « Dossier de candidature – Phase 2 » [PDF]
- « Six villes sont en lice pour accueillir les épreuves de voile des JO », sur Le Huffington Post (consulté le )
- « Jeux Olympiques », sur L'Equipe
- Christophe Fourrier, « JO Paris 2024 : La Rochelle, Marseille et le Morbihan en pôle position pour accueillir les épreuves nautiques » (consulté le )
- Christophe Fourrier, « Pourquoi Paris doit accueillir les Jeux Olympiques en 2024 » (consulté le )
- « Paris 2024 : comment réduire les coûts ? », sur Ekonomico (consulté le )
- « Le copinage comme principal frein à l'accueil des JO 2024 à Paris ? » (consulté le )
- « Anne Hidalgo, Jean-Paul Huchon, Bernard Lapasset, Denis Masseglia, Michael Aloisio, Emmanuelle Assmann, Thierry Braillard, Jean-Pierre Champion, Patrick Cluzaud, Guy Drut, Tony Estanguet, Jean-Phil...: JO Paris 2024 : contre les magouilles ! », sur Change.org (consulté le )
- « Decision Maker Response », sur www.change.org (consulté le )
- « Si Paris organise les Jeux en 2024, Marseille accueillera la voile », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « Paris 2024 : Marseille peut-elle survivre à sa candidature ? – Le Journal Economique » (consulté le )
- « JO 2024: Paris a choisi Marseille pour les épreuves de voile » (consulté le )
- « Paris 2024 : 3 sites en compétition pour accueillir le village olympique » (consulté le )
- « JO 2024 : le village olympique sera à Saint-Denis–Pleyel, en cas de succès parisien » (consulté le )
- « Les sites du village olympique et du village des médias pour les JO de Paris 2024 - LeMoniteurTV - Transport et infrastructures », sur www.lemoniteur.fr (consulté le )
- « Étienne Thobois : « Les Fédérations Internationales sont impressionnées par le niveau de détails » de Paris 2024 », sur Sport & Société,
- « JO 2024 : Des ajustements techniques pour le projet de Paris », sur Sport & Société,
- « Dossier de candidature » [PDF], sur Paris 2024
- « Dossier de présentation » [PDF], sur Paris 2024
- Nicolas Lepeltier, « JO de Paris 2024 : « un projet renforcé » et un nouveau budget en très légère hausse », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
- Le concept Paris 2024 : la sobriété au service du spectacle - Paris 2024
- « Paris 2024 : la cérémonie d'ouverture se fera sur la Seine, annonce Emmanuel Macron », sur www.francetvinfo.fr, France Info (chaîne de télévision), (consulté le ).
- « Paris 2024 : les derniers détails de la carte des sites de compétition », sur Le Parisien,
- Nicolas Lepeltier, « Jeux olympiques 2024 : les épreuves de surf auront lieu à Tahiti, « sur la plus belle vague du monde » », sur lemonde.fr, (consulté le )