Rueil-la-Gadelière

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Rueil-la-Gadelière
Rueil-la-Gadelière
Le château de la Gadelière
Logo monument historique Inscrit MH (1992, 2016)[1].
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Dreux
Intercommunalité CA du Pays de Dreux
Maire
Mandat
Jean-Louis Godefroy
2023-2026
Code postal 28270
Code commune 28322
Démographie
Population
municipale
479 hab. (2021 en diminution de 8,06 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 56″ nord, 0° 58′ 38″ est
Altitude Min. 147 m
Max. 192 m
Superficie 18,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Verneuil d'Avre et d'Iton
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Lubin-des-Joncherets
Législatives 2e circonscription d'Eure-et-Loir
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Rueil-la-Gadelière
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Rueil-la-Gadelière

Rueil-la-Gadelière est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Rueil-la-Gadelière est une commune du Thymerais située au nord-ouest de l'Eure-et-Loir et limitrophe de l'Eure, en région Normandie.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est le point de départ de l'aqueduc de l'Avre, un ouvrage de 102 km construit entre 1891 et 1893, qui permet d'acheminer l'eau potable captée des sources de la vallée d'Avre jusqu'au réservoir de Montretout à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Un champ captant est situé près du hameau de La Vigne[2].

La construction de cet aqueduc, destiné à contribuer à résoudre les problèmes d’alimentation en eau potable de la ville de Paris, ont été dirigée par l'ingénieur en chef Fulgence Bienvenüe, père du métro parisien.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 664 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1948 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records RUEIL (28) - alt : 157 m 48° 42′ 42″ N, 0° 57′ 30″ E
Records établis sur la période du 01-01-1948 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,4 −0,2 1,6 2,6 6,2 9 11 10,9 8,3 6,4 2,9 0,8 5
Température moyenne (°C) 3,8 4,1 6,9 9 12,7 15,8 18 18 14,9 11,3 6,8 4,1 10,5
Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,3 12,2 15,5 19,2 22,5 25 25 21,4 16,3 10,7 7,3 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−20,5
07.01.1979
−20
07.02.12
−15,5
13.03.13
−8
06.04.21
−4
04.05.16
−2,5
05.06.1991
1,9
02.07.1979
0,7
28.08.1974
−2,1
20.09.1977
−8,6
30.10.1997
−11
24.11.1998
−16
29.12.1964
−20,5
1979
Record de chaleur (°C)
date du record
18
27.01.03
22
27.02.19
25,5
31.03.21
35
18.04.1949
36
11.05.1959
37
29.06.19
41
25.07.19
39,5
10.08.03
35
15.09.20
29,5
01.10.11
22,5
01.11.15
20
17.12.1951
41
2019
Précipitations (mm) 62,9 47,7 49,9 49 62,9 50,2 56,9 42,1 53,8 64,3 57,6 66,6 663,9
Source : « Fiche 28322001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rueil-la-Gadelière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verneuil d'Avre et d'Iton, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,5 %), forêts (25,3 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (1,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 262, alors qu'il était de 275 en 2015 et de 240 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 77,2 % étaient des résidences principales, 14,2 % des résidences secondaires et 8,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,5 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Rueil-la-Gadelière en 2020 en comparaison avec celle d'Eure-et-Loir et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (14,2 %) supérieure à celle du département (5,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,6 % en 2015), contre 66,2 % pour d'Eure-et-Loir et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Rueil-la-Gadelière en 2020.
Typologie Rueil-la-Gadelière[I 1] Eure-et-Loir[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 77,2 85,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 14,2 5,8 9,7
Logements vacants (en %) 8,6 8,9 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée du nord-ouest au sud-est par l'ancienne route nationale 839 (actuelle RD 939), qui relie Verneuil-sur-Avre (Eure) à Angerville (Essonne), via Châteauneuf-en-Thymerais et Chartres.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Rueil-la-Gadelière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Lamblore, l'Avre, le Buternay et l'Aqueduc de l'Avre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995 et 1999[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rueil-la-Gadelière.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[19]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 60,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 257 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 145 sont en aléa moyen ou fort, soit 56 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les communes de Rueil et de La Gadelière ont été réunies en 1858 pour former la commune actuelle[23].

Rueil est attesté sous les formes Roedolium en 704, Vicus Rescoliensis et Ruillum vers 1030[24].
Le nom de Rueil est issu du romain rotoialo qui signifie « passage ». Le village devait peut-être ce nom à un gué ou à un pont franchissant la rivière dite de « La Vigne » dans une zone marécageuse.

La Gadelière est attesté sous les formes Gardelaria vers 1250 (pouillé), Gadelaria en 1469 (registre des contrats du chapitre de Chartres)[25].
Le nom de la Gadelière serait issu de celui d'un chevalier nommé Gadel qui fit bâtir une forteresse et donna le nom de « La Gadelière » à son domaine[Note 6]. Une communauté se rassembla autour du château, donnant par la suite naissance à la commune de La Gadelière.
Autre hypothèse, gadeliere ou gadellaria domus de vadum, qui signifie « Gué », le V remplaçant souvent le G et désignerait la « maison du gué », endroit où l'on peut passer une rivière sans perdre pied.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Le hameau de Launay est une ancienne commanderie de la maison du Temple qui faisait partie de la baillie templière de Chartres, devenue commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem puis rattachée ensuite à la commanderie de Villedieu-en-Dreugesin[26],[27].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1858, la commune, instituées par la Révolution française, de Rueil absorbe celle de La Gadelière, et prend son nom actuelk de Rueil-la-Gadelière[23].

Durant la Seconde Guerre Mondiale, Blanche Coudray, nourrice à Rueil-la-Gadelière, sa belle-sœur Léontine Baillon et son mari Paul acceptent, au péril de leur vie, d'héberger des enfants de la famille Trevgoda persécutés parce que juifs. Ils ont été reconnus Juste parmi les nations en 2012[28],[29]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune dans son arrondissement.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Dreux du département d'Eure-et-Loir.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Brezolles[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Lubin-des-Joncherets

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription d'Eure-et-Loir.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Rueil-la-Gadelière était membre depuis 2004 de la communauté de communes du pays de Verneuil-sur-Avre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1997 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Interco Normandie Sud Eure. Toutefois, le , Rueil-la-Gadelière, Louye, La Madeleine-de-Nonancourt, et Saint-Georges-Motel quittent cette intercommunalité pour rejoindre la communauté d'agglomération du Pays de Dreux[30]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1953 1977 Yves Bohec[31] SE  
1977 2008 Guy Naveau[Note 7],[32] UMP Ancien agriculteur au hameau du Plessis, syndicaliste FDSEA
puis conciliateur de justice
Administrateur de la coopérative agricole de Garnay
Député suppléant de Gérard Hamel (1993 → ? )
2008 2014[33] Arlette Bintein SE  
2014[34] avril 2023 Françoise Poulet[35]   Ancienne cadre
Démissionnaire
avril 2023[36] En cours
(au 26 janvier 2024[37])
Jean Louis Godefroy   Ingénieur ou cadre technique d'entreprise
Réélu après des élections pârtielles en octobre 2023[38],[39]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés dans l'une des dernières écoles rurales du département, qui compte en 2021 deux classes et trois enseignantes, et est dotée d'une cantine[40].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].

En 2021, la commune comptait 479 habitants[Note 8], en diminution de 8,06 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
284311309325318353378374376
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
388558584525507451443427411
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
388398372344375384365384396
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
376311305406455476453516510
2021 - - - - - - - -
479--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le Château de la Gadelière, Logo monument historique Inscrit MH (1992, 2016)[1],[44].
    Dans le parc du château, 10 arbres tricentenaires sont plantés entre 1730 et 1760 par la famille Dufour, des receveurs de la taille ; les tilleuls qui entourent le potager datent de 1860, ainsi que les deux allées de marronniers[45].
  • L'église Saint-Denis de Rueil (XIe, XVIe et XIXe siècles)
  • L'église Saint-Martin de la Gadelière, ancienne église paroissiale incluse dans le domaine du château de la Gadelière[44]
  • Le hameau de Launay[Note 9], une ancienne commanderie.
  • Un écomusée de la pomme à cidre est créé en 2021 avec le soutien de la commune, et qui rappelle que Rueil disposait d'une des plus grandes pommeraies de la région, environ 70 hectares, exploitée jusque dans les années 1960, époque où elle a fait place progressivement à des essences forestières afin de protéger les champs captants de la Ville de Paris[46],[47].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pierre tombale de Maurice de Vlaminck.
  • La princesse Véra Obolensky (1911-1944), grande figure de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Lors d'une cérémonie organisée à Rueil en 1958, elle fut décorée de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre à titre posthume. On trouve trace de cette cérémonie sur le monument aux morts du village (l'inscription est d’ailleurs erronée car Véra Obolensky fut décapitée et non fusillée par les nazis).
  • Le dessinateur Marcel Mordekhaï Gotlieb dit Gotlib (1934-2016), alors âgé de 8 ans, se cacha avec sa sœur chez les fermiers Coudray pendant l'occupation nazie afin d'échapper aux rafles de juifs. Blanche Coudray née Baillon (1881-1995), nourrice, est reconnue à titre posthume en 2012 Juste parmi les nations[49], ainsi que Léontine Baillon née Moutes (1884-1962) et Paul Baillon (1900-1974), agriculteur[50].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le château, attesté en 1342, appartient au type des maisons-fortes qui se sont multipliées au cours de la guerre de Cent Ans.
  7. La salle polyvalente de la commune porte le nom de ce maire.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. 48° 43′ 29″ N, 0° 58′ 51″ E.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Rueil-la-Gadelière » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Rueil-la-Gadelière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Rueil-la-Gadelière - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Eure-et-Loir » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Château de la Gadelière », notice no PA00097250, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Pourquoi les sources de La Vigne à Rueil-la-Gadelière doivent être protégées ? : Une enquête publique est lancée à partir de jeudi 2 mars pour renforcer le périmètre de protection de cette partie de l'Avre qui alimentent Paris en eau potable. Les agriculteurs disent subir "déjà de nombreuses restrictions" », L'Écho républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  9. « Fiche du Poste 28322001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  30. Raphaël Hudry, « Pourquoi la commune veut rejoindre Dreux ? : Rueil-la-Gadelière désire rejoindre la Communauté de communes de Dreux, ce qui n'est pas au goût de celle de Verneuil », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La commune a donc proposé de rejoindre l’agglo de Dreux dès les fusions de CdC en janvier 2017. C’est « le choix le plus logique » pour Françoise Poulet. Cependant, « nous n’avons jamais émis le souhait de quitter la CCPV », tient-elle à souligner. La nuance est importante : si transfert il y a, il interviendrait au moment où la CCPV n’existera plus ».
  31. a et b « Quand Jean-Paul Belmondo venait à Rueil-la-Gadelière : L'acteur connaissait bien Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir) où il s'était rendu à plusieurs reprises avec son père Paul, sculpteur et ami du peintre Vlaminck, habitant le village », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Paul Belmondo devait offrir la sculpture en bronze à la mairie de Rueil la Gadelière, qui décida de l’exposer au cœur de la commune, face à la mairie ».
  32. « Rueil-la-Gadelière. Guy Naveau ancien maire s'en est allé : Guy Naveau, ancien maire de Rueil-la-Gadelière, nous a quitté le vendredi 11 août à l'âge de 88 ans », Le Réveil normand, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le ) « le maire de l’époque, Yves Bohec, lui demande de rejoindre son équipe municipale. Il doit devenir premier adjoint après la démission de Edwige Vlaminck. Apprécié pour son travail, son écoute auprès des administrés il devient logiquement premier magistrat de la commune après le retrait de la vie politique de Yves Bohec ».
  33. L.-J.V., « Arlette Bintein raccroche son écharpe de maire à Rueil-la-Gadelière », L'Écho républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Déjà six ans! Je ne souhaite pas me représenter, même si aujourd'hui je ne ressens aucune lassitude après vingt-cinq ans passés au Conseil municipal, dont un mandat en tant que maire ».
  34. L.-J.Vital, « Rueil-la-Gadelière : Françoise Poulet a présenté son équipe », L'Écho républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Réélue pour le mandat 2020-2026 : « Rueil-la-Gadelière. Françoise Poulet reconduite à la tête de la mairie : Françoise Poulet a été reconduite au poste de premier magistrat de Rueil-la-Gadelière. Elle est entourée de quatre adjoints », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Jean-Louis Godefroy est le nouveau maire », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Rueil-la-Gadelière. Jean-louis Godefroy succède à Françoise Poulet à la mairie. Elle l’avait annoncée en janvier 2023, lors de la cérémonie de vœux : Françoise Poulet a bien abandonné son fauteuil de maire après neuf années passées au service de la commune ».
  37. « Les premiers vœux du nouveau maire », L'Écho républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Le conseil municipal de Rueil-la-Gadelière est enfin au complet : Le 15e conseiller municipal de Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir) a enfin été élu. Le conseil va donc pouvoir réélire son maire et ses adjoints », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  40. « Rueil-la-Gadelière. Le poste de la troisième enseignante est sauvé ! : L'école de Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir) conserve finalement son 3e poste d'enseignante à la rentrée de septembre. Ceci grâce à l'arrivée de nouvelles familles », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  45. « Protéger les arbres du château : La propriétaire du château de La Gadelière cherche à faire classer dix arbres tricentenaires, situés dans le parc », L'Écho républicain,‎ , p. 11 (lire en ligne).
  46. Bernard Geffroy, « Rueil-la-Gadelière. L'écomusée de la pomme à cidre, c'est parti ! : On en parlait depuis plusieurs semaines, la création d'un écomusée à Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir), consacré à la pomme à cidre, va devenir réalité dès 2021 », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. « Rueil-la-Gadelière. Les parrains ont planté les premiers arbres de l'écomusée : Les parrains et marraines de l'écomusée de la pomme à cidre de Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir) ont planté les trente premiers arbres fruitiers. La suite ce samedi 13 mars 2021 », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. Bernard Geffroy, « Rueil-la-Gadelière. Godelieve de Vlaminck, fille du peintre, n'est plus : Fille du peintre Maurice de Vlaminck, Godelieve de Vlaminck est décédée en son domicile de la Tourillière à Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir). Elle avait 93 ans », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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