Hérépian
Hérépian | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Béziers |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Lamalou-les-Bains |
Maire Mandat |
Jean-Louis Lafaurie 2014-2020 |
Code postal | 34600 |
Code commune | 34119 |
Démographie | |
Gentilé | Hérépiannais |
Population municipale |
1 519 hab. (2014) |
Densité | 173 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 35′ 39″ nord, 3° 06′ 58″ est |
Altitude | 191 m Min. 178 m Max. 520 m |
Superficie | 8,77 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Gervais-sur-Mare |
Localisation | |
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Hérépian (en occitan Erépio) est une commune française située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon.
Géographie
Hérépian est une commune située à un carrefour entre Saint-Pons-de-Thomières, Bédarieux et Béziers. Il est bordé par le fleuve Orb et la rivière Mare.
Histoire
Hérépian dépendait du diocèse de Béziers et de l'ancienne paroisse de Saint-Pierre de Rhèdes, avant la création de la paroisse de Saint-Martial.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[2],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 519 habitants, en augmentation de 1,06 % par rapport à 2009 (Hérault : 6,81 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martial du XVe siècle, située en plein cœur du village.
La fonderie de cloches Granier
Son origine remonte au XVIe siècle, vers 1580, lorsque Guillaume Granier fabriquait des sonnailles dont les bergers équipaient leurs troupeaux de moutons. Granier exerçait dans le petit village « Des Nières » (hameau de la commune de Saint-Gervais-sur-Mare) où se trouvaient les principaux matériaux nécessaires à la fabrication : charbon, argile, etc. Dans les années 1920, la fonderie s'installe à Castanet-le-Bas (commune de Saint-Gervais-sur-Mare). La famille Granier a toujours exercé dans ce petit village jusque dans les années soixante-dix lorsque les difficultés de transport, la fermeture des mines, l’ont conduit à s’installer plus bas dans la vallée à Hérépian. La fonderie fabrique encore aujourd’hui des cloches pour particuliers (propriétés et châteaux), églises, sonnailles (clochettes, grelots) pour animaux, troupeaux.
Cette fonderie a fait l'objet d'une étude ethnographique et technique qui a abouti à la création d'un musée : le musée des cloches et de la sonnaille. La fonderie ainsi que le musée sont situés à l'emplacement de l'ancienne gare d'Hérépian. Après une fermeture temporaire, le musée des cloches et de la sonnaille est à nouveau ouvert depuis le 16 juin 2014.
Personnalités liées à la commune
- Étienne Giral (1689-1763), propriétaire de la verrerie royale d'Hérépian; il possède en outre la concession des mines de charbon de la baronnie de Boussagues, près de La Tour-sur-Orb.
Jumelages
Hérépian est jumelée avec
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .