Henri Torre

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Henri Torre
Fonctions
Sénateur de l'Ardèche

(28 ans et 2 jours)
Groupe politique UMP
Député de la 2e circonscription de l'Ardèche

(4 ans, 10 mois et 2 jours)
Législature IVe et Ve (Cinquième République)
Groupe politique UDR
Prédécesseur Louis Roche-Defrance
Successeur Pierre Grandcolas (suppléant)

(5 ans, 11 mois et 22 jours)
Législature Ve et VIe (Cinquième République)
Prédécesseur Pierre Grandcolas (démission)
Successeur Régis Perbet
Biographie
Date de naissance (91 ans)
Lieu de naissance Casablanca
Nationalité Française
Parti politique UDR, UDF, UMP

Henri Torre est un homme politique français, membre du groupe UMP, né le 12 avril 1933 à Casablanca (Maroc).

Il a été élu sénateur de l'Ardèche le 28 septembre 1980, réélu le 24 septembre 1989 et le 27 septembre 1998.

Biographie

Diplômé d'HEC Paris puis chef de cabinet du général Dubail. Henri Torre commence sa carrière politique en 1968 quand le général de Gaulle dissous l'Assemblée nationale suite aux Événements de mai 68, ou il obtiendra l'investiture de l'UDR dans la 2e circonscription de l'Ardèche, au premier tour il est en tête devant le député sortant RI Louis Roche-Defrance et Torre sera élu au deuxième dans une triangulaire avec 48,91 % des suffrages. Les années suivantes Henri Torre s'implante dans le département ardéchois en devenant maire de Boulieu-lès-Annonay en 1969 puis il entre au conseil général 1970 comme représentant du canton de Serrières (jusqu'en 2001). Candidat pour un second mandat lors des législatives de mars 1973, il est facilement réélu avec 58,31 % contre le socialiste Louis Gaillard. Grâce à son bilan et à son implantation, Pierre Messmer le nomme secrétaire d'État auprès du ministre du Développement industriel et scientifique dans son deuxième gouvernement et le 23 octobre 1973 secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances sous la tutelle de Valéry Giscard d'Estaing.

Au gouvernement, Henri Torre fera la connaissance de Jacques Chirac dont il deviendra un ami personnel mais la mort de Georges Pompidou et l'élection de VGE en 1974 lui fait perdre ses fonctions ministérielles. Aux législatives partielles d', il est a la surprise générale réélu de justesse avec 50,33 % contre le même candidat de l'année passée, il sera le seul député de l'Ardèche à conserver son canton lors des cantonales de 1976 et deux ans plus tard il est réélu au premier tour avec 52,53 % des voix des législatives de 78.

Henri Torre s'impose comme le patron de la droite dans son département et c'est tout naturellement qu'il accède le à la présidence du conseil général ou il succède à Paul Ribeyre et l'année suivante, il fait son entrée au Sénat avec le maire d'Aubenas Bernard Hugo. Réélu à la présidence du conseil général en 1982 et 1985, à cette période l'affrontement sur le terrain politique est vive entre Henri Torre et le député-maire PS du Teil Robert Chapuis (ami personnel de Michel Rocard), Torre soutient la candidature du candidat Chirac aux présidentielles de 1988 et de 1995. Réélu au sénat en 1989 et à la présidence du conseil général de l'Ardèche en 1992 et 1994, Henri Torre est réélu pour un troisième mandat de sénateur en 1998 mais quelques mois plus tôt, la victoire de la gauche aux cantonales de 1998 lui a fait perdre la présidence du conseil général au profit de Michel Teston. La carrière politique d'Henri Torre se termine en 2008 quand il décida de ne pas se présenter pour un quatrième mandat de sénateur.

Il fut aussi membre du conseil d'administration de l’Établissement public de réalisation de défaisance

Refus de la Légion d'honneur

Promu au grade de chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur, pour la promotion du . Après avoir déjà sollicité trois ans auparavant, Henri Torre a préféré refuser cette décoration : « Je persiste à rejeter cette distinction pour deux raisons principales : -La Légion d’honneur n’a selon moi plus la même valeur qu’autrefois. Beaucoup trop de gens sont décorés chaque année. Cette promotion se fait n’importe comment et est décernée souvent à n’importe qui. (...) -La seconde raison qui me pousse à refuser cette distinction est politique. À quelques mois de l’élection présidentielle, je tiens à réaffirmer clairement que je n’approuve pas l’action du président actuel. Je n'apprécie pas la manière dont Nicolas Sarkozy s'est conduit à la tête de ce pays. Il n’a aujourd'hui plus mon soutien. »[1].

Détail des fonctions et des mandats

Voir aussi

Lien externe

Notes et références

  1. « Pourquoi je refuse la Légion d'honneur », sur NouvelObs.com (consulté le )