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La réunion de trois paroisses (Saint-Roch, Saint-Michel et Vialarels) autour du site industriel de Lassalle constitue les fondements de la nouvelle collectivité, créée par ordonnance royale en novembre 1833. Le canton de Decazeville verra le jour en 1881 après trente ans de démarches, en raison de la présence d'un gisement de houille, et dans le contexte de la révolution industrielle[2]. C'est le charbon qui a permis le développement de la commune, faisant (selon les Charbonnages de France CdF) de Decazeville (qui a produit de 1966 à l'arrêt de l'exploitation à ciel ouvert en juin 2001) un point majeur de la production charbonnière dans le département avec plus de 10 millions de tonnes de charbon produites.
Elle doit son nom au duc Élie Decazes (1780-1860), homme politique et fondateur de l'usine à l'origine du développement de la ville.
La commune de Decazeville se trouve dans la vallée d'un ruisseau affluent du Lot appelé riou mort (forme occitane du mot ruisseau) à environ 200 m d’altitude.
Hydrographie et relief
Ces composantes du paysage ont été fortement marquées et modifiées par l'industrie minière qui a laissé un énorme trou dit fosse de la découverte de Lassalle, correspondant à l'extraction de millions de tonnes de charbon, mis en sécurité et repaysagé sous l'égide de CdF entre 2001 et 2007 (pour un coût d'environ 30 millions d'euros). Selon CdF, « 110 millions de tonnes de charbon ont été extraites dans l'Aveyron, 200 millions de tonnes de stériles ont été déplacées sur les découvertes (...) Les travaux de réhabilitation ont nécessité de déplacer 6 millions de m3 de terres,construire 10 km d'ouvrages hydrauliques enrochés, reboiser 40 hectares et enrocher sur un kilomètre, le tour du lac de 8 hectares en fond de fosse de la découverte de Lassalle »[3]
À côté de cette découverte se trouve un terril appelé crassier localement, composé de « crasses », de déchets organiques, de minéraux non intéressants (grès, argile, rhyolite...) et de stériles ou résidus de mine et d'usine (schistes, cendres). Ce crassier culminait à plus de 400 m d'altitude puis il s'est légèrement affaissé avec le temps.
Climat
La ville de Decazeville a un climat plutôt tempéré chaud. De grosses averses s'abattent toute l'année sur Decazeville. Même lors des mois d'été (juin, juillet, août) les précipitations sont assez importante, avec une température annuelle moyenne de 12,8 °C. Il tombe en moyenne 721 mm de pluie par an.
Transports
Les autobus du Transport Urbain du Bassin (TUB) reliant les communes et villes autour de Decazeville, c’est-à-dire Viviez, Aubin, Cransac, Firmi, et Combes permettent un déplacement aisé dans l’agglomération. Ce transport interurbain est géré par la société Cars Sauterel à Aubin.
La ville de Decazeville de par son activité sidérurgique et minière importante à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, bénéficie depuis le 30 août 1858 d’un raccordement au réseau ferré via la ligne Viviez à Decazeville (n°743000 du réseau ferré national), antenne de la ligne de Capdenac à Rodez[4],[5]. Cette ligne d’une longueur de 4,5 km en cul-de-sac est déclarée d’utilité publique le 7 avril 1855. Elle dessert la gare de marchandises dans le quartier de Fontvergnes[6] et par la suite, une gare voyageurs est construite à Decazeville à partir de 1861[7]. À partir de 1900, la ligne est complétée par des arrêts supplémentaires à Laubarède et la Vitarelle. Dès 1910, un arrêt voyageurs est créé à Fontvergnes sous l'impulsion du maire Louis Bos[8], en complément de la gare de marchandises déjà existante[9]. À la suite du déclin économique du bassin minier, en raison de la crise sidérurgique et du charbon, le service voyageurs est arrêté le 6 août 1973 et le service marchandises le 30 septembre 1989. Par décret, la ligne est déclassée le 27 mai 1990 pour permettre l’aménagement de la route nationale 140[10]. Depuis cette époque, la gare de Viviez-Decazeville située à proximité, assure le services voyageurs et marchandises et cette dernière dessert Albi via Rodez, Paris via Brive ou Toulouse via Capdenac-Gare.
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Toponymie
La ville et le nom sont récents : le lieu s'appelait auparavant « La Salle » ou « Lasalle » (La Sala en occitan), qui désignait au Moyen Âge une maison forte de petite noblesse.
Histoire
Moyen Âge et époque moderne
La Salle produisait du charbon dès le XVIe siècle, exporté par le Lot vers Bordeaux, mais en petites quantités. Louis XIV et ses successeurs, malgré les protestations de la paroisse, dotèrent leurs maîtresses de mines.
Le duc Decazes (1780-1860) qui hérita des mines, créa en 1826, avec l’aide du polytechnicien François Gracchus Cabrol, les Houillères et Fonderies de l'Aveyron qui allaient faire de ce village-rue un grand centre sidérurgique[1]. Au début de la Monarchie de Juillet, la cité prit le nom de Decazeville[11]. Les actes d'état civil de cette commune commencent en 1835. L'apogée fut atteinte au début du XXe siècle avec une population active de 9 000 travailleurs et une production d'un million de tonnes de fonte par an. Cette activité, aujourd'hui déclinante, a amené Decazeville à se diversifier et a développer d'autres industries : métallurgie, sidérurgie, industrie du bois, chaudronnerie, production de tubes en acier.
C'est parce qu'il y avait (et il y a toujours) du minerai de fer dans le vallon de Saint-Christophe-Vallon, Valady et Marcillac-Vallon que l'industrialisation sur le bassin sidéro-métallurgique de Decazeville fut possible. C'est sur le causse comtal que se trouvaient les extractions de minerai de fer (Solsac, Mondalazac...), ramené ensuite sur Decazeville et Firmi dans les hauts-fourneaux (des fours à coke, des fours à griller pour faire couler de la fonte) par le biais d'un transport aérien par pylônes, puis par une voie de chemin de fer à voie étroite (66 cm) réalisée par François Cabrol de 1852 à 1856. Cette voie est composée de 10 tunnels maçonnés et travaillés esthétiquement et de trois ponts dont un viaduc appelé par trois noms différents : viaduc de l'Ady, pont de Malakoff et pont Cabrol. De nos jours, ces ouvrages sont devenus des vestiges perdus dans des parcelles privées et / ou en ruines. Le viaduc de l'Ady a été détruit petit à petit entre 1945 et 1965. Le pont rouge, par contre à Marcillac-Vallon, a été restauré dans les années 1990 et est devenu un symbole de l'industrialisation localement.
Une grève de six mois de 2 000 mineurs en 1886 provoqua le déploiement de troupes et de nombreuses arrestations[12].
Après des années de privation et de rationnement, en période de forte inflation et alors que le récent statut du mineur est remis en cause, la grande grève des mineurs de 1948 se déclenche. Elle dure près de deux mois, et un grand mouvement de solidarité se dessine. Les mineurs reçoivent un camion de vivres collectées par le Parti communiste français, qui est livré le 5 novembre[13]. De même, l'adjoint au maire refuse de signer l'ordre de réquisition des mineurs faisant partie des équipes de sécurité (17 octobre)[14] ou les enfants de mineurs sont pris en charge le temps de la grève par des personnes solidaires à Millau[15].
Le bassin minier est connu pour une autre grève qui eut lieu de 1961 à 1962 et où plus de 1 500 mineurs restèrent 66 jours au fond de la mine entre le et le [16]. La dernière mine a définitivement fermé en juin 2001.
Ayant subi de plein fouet le déclin de l'industrie minière, cette ville comporte désormais de nombreuses friches industrielles tout en gardant un caractère populaire lié à son passé minier et industriel.
L'ancienne zone industrielle du centre de la ville a subi des étapes de dépollutions ces 20 dernières années. Elle est en cours de réaménagement et pourra devenir une nouvelle zone d'activités.
Récapitulatif :
Arrêt des exploitations minières souterraines avec puits et galeries : 1966.
Arrêt de l'exploitation minière en découverte à ciel ouvert : 2001.
Bolsover (Angleterre) depuis 1962. Le jumelage Decazeville-Bolsover-Shirebrook voit le jour à partir de 1957 dans le cadre d’une coopération éducative et culturelle portée par Rita Inns, enseignante britannique de français, qui va effectuer de nombreux séjours scolaires à Decazeville et sa région[20]. Il faudra attendre 1962 avant qu’un traité de jumelage soit signé entre les municipalités de Bolsover et de Decazeville, lors d’une cérémonie officielle rehaussée par la participation de l’orchestre d’harmonie Lyre decazevilloise[21]. Côté musique, ce jumelage contribue à l'organisation d'une tournée en Angleterre de l'orchestre d'harmonie decazevillois en 1980[22]. Plus généralement, l’organisation de ces séjours éducatifs et culturels - côté britannique – est repris par Jims Sawyer entre 1987 et 1997, avant une mise en sommeil du jumelage[20].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1836. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 5 111 habitants[Note 1], en diminution de 7,43 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Au début du XXe siècle, Decazeville comptait 11 536 habitants[31].
Manifestations culturelles et festivités
La nuit du jazz "New Orleans" (1991-2014)
Jean Meyniel, organisateur de la nuit du jazz "New Orleans" à Decazeville.
La nuit du jazz « New Orleans » est un événement musical populaire[32] organisé à Decazeville à l’initiative de Jean Meyniel (décédé en juin 2017)[33], amateur de jazz et président de l’office de tourisme de Decazeville[34],[35]. Lancée en 1991 sous l’appellation « Nuit du jazz », la première édition gratuite présente en tête d'affiche Daniel Sidney Bechet[36]. L’année suivante, l'appellation nuit du Jazz est complétée par New Orleans.
Le festival "Mines de Jazz" (depuis 2003)
Le festival « Mines de Jazz » est un événement culturel et musical[37] autour du jazz qui se déroule tous les ans[38] à Decazeville depuis 2003, sur quatre jours au printemps. Organisé par l’association « Mines de Jazz – 2e rappel », association loi 1901 installée avenue Cabrol à Decazeville[39], ce festival développe aussi des interactions avec son territoire : programmation au cinéma de Decazeville[40], exposition photos[41], actions éducatives dans les écoles[42],[43].
Le festival de feux d'artifice de Decazeville (1998-2017)
Un festival intercontinental de feux d'artifice est créé en juillet 1998[44] sur le site de l'ancienne mine à ciel ouvert : La Découverte. Ce rendez-vous populaire annuel qui attire jusqu’à 20 000 personnes - autour d'artificiers internationaux - est porté par le comité des festivités decazevilloises[45] et Marco Garcia - artificier local - à l'origine de ce festival[46]. Après une édition 2014 très délicate[47] - notamment en raison des décisions prises autour des risques météorologiques[48] - et deux années supplémentaires de déficit, la dernière édition de ce festival se déroule en juillet 2017[49],[50].
Le lycée de la cité Scolaire La Découverte offre des formations des filières générales, technologiques et professionnelles jusqu'au niveau Brevet de technicien supérieur[57] et même une licence professionnelle.
La ville de Decazeville dispose d'un hôpital, le centre hospitalier Pierre Delpech (anciennement Hospice Tinel), sis 60, avenue Prosper Alfaric.
Une nouvelle maison de santé a été inaugurée en 2014, permettant de regrouper sur un même site différents praticiens afin d'obtenir une collaboration transverse[59]. Outre l'aspect purement sanitaire, la construction de cette entité juxtaposant la pépinière d'entreprises se veut le symbole du renouveau de la zone centrale.
Sports
Club de rugby à XV, le Sporting Club decazevillois évolue en Fédérale 2 pour la saison 2017-2018[60] et sera maintenu de justesse dans cette division grâce au jeu des rattrapages administratifs[61]. Après une saison 2018-2019 qui n'a pas été à la hauteur[62] (8 défaites consécutives depuis début 2019), ce club de rugby descend en Fédérale 3 pour la saison 2019-2020[63].
La Lyre decazevilloise photographiée en mai 2018.La Lyre decazevilloise : Il s'agit de la plus ancienne société musicale et association de la ville, toujours en activité, fondée le dimanche 1er juillet 1900[67]. Elle précède d'un mois sa cadette, la société de gymnastique "L'Alerte"[68]. La Lyre decazevilloise regroupe aujourd'hui un orchestre d'harmonie et une école de musique[69].
L'Avenir decazevillois : Il s'agit d'une association de Decazeville, fondée le 24 octobre 1968[70], qui regroupe une batterie-fanfare et une école de musique[71]. Cette formation musicale, héritière de la clique de l'Alerte puis de la fanfare des sapeurs -pompiers, est placée sous la direction du tambour-major Jean-Claude Dal (successeur de Charles Tochon)[72]. Cette batterie-fanfare assure essentiellement des prestations protocolaires parfois accompagnée par l'orchestre d'harmonie de la Lyre decazevilloise[73]
Orgue Cavaillé-Coll de Decazeville (1874).Orgue Cavaillé-Coll : L’orgue Aristide Cavaillé-Coll de Decazeville est un orgue de tribune (12 jeux) d'esthétique romantique, inauguré le 11 octobre 1874 en l’église Notre-Dame[74]. Selon l'inventaire de la société Cavaillé-Coll, il est enregistré sous la référence "CC 426/423" pour un montant de 18 000 francs de l'époque[75]. Modernisé en 1889 par Théodore Puget[76], la console, séparée et tournée face à la nef, comporte deux claviers manuels de 54 notes chacun (grand-orgue, 6 jeux ; récit expressif, 6 jeux) et un pédalier à l'allemande[77]. En 1990, un relevage est effectué par Pascal Quoirin et Jean Boissonnade. Cette même opération est renouvelée en 2021 sous la direction du facteur d'orgue Sébastien Rébé[78],[79]. L’orgue est classé monument historique depuis le 4 mars 1994[80]. Selon les opportunités, il est joué en concert par des organistes invités[81],[82] ou des pèlerins de passage[83].
Monuments, musées et sites remarquables
Peinture : Dans l'église moderne du XIXe siècle Notre-Dame, on peut admirer un chemin de croix symboliste unique du XIXe siècle (1863) du peintre Gustave Moreau. Une œuvre originale en 14 chefs-d'œuvre d'un maître de la couleur et de la lumière. (Commandée par Élie Cabrol, fils de François)
Sculpture : Au monument aux morts de Decazeville, se trouvent 4 bas-reliefs en bronze du maître André Galtier avec une massive lampe de mineur en bronze d'art.
Dans un ancien bâtiment industriel : musée de l'A.S.P.I.B.D. (Association de Sauvegarde du Patrimoine Industriel du Bassin de Decazeville-Aubin) Ce musée a pour objectif de mettre en valeur toutes les activités industrielles locales de la mine, du charbon, du fer, de l'acier, de la fonte, du zinc du verre et de la brique. Sur place : 600 m2 d'expositions de matériels miniers et métallo-sidérurgique, machines, documents, plans, photographies d'époques, reconstitutions, véhicules et maquettes.
À Aubin, se trouve le Musée de la mine Lucien Mazars destiné à garder en mémoire tout le patrimoine issue de la mine sur le bassin houiller. Sur place : documents et objets divers d'époque et simulation d'un coup de grisou dans une galerie artificielle.
Le musée des mémoires de Cransac renferme des documents, photographies et maquettes détaillées des mines Cransac ainsi que sur la résistance de la seconde guerre mondiale.
Site de La Découverte, ancienne mine à ciel ouvert accompagné du chevalement métallique du puits Central. (Seul chevalement restant.) Véritable amphithéâtre de verdure, les sentiers de La Découverte permettent des promenades.
Peintures murales de la Société de secours minière de Decazeville, réalisées en 1940 par un couple d'artistes belges en exode, Auguste et Constance Equeter[84].
La ville abrite depuis 1977 le musée régional de géologie Pierre-Vetter (du nom de son fondateur), consacré surtout aux gisements de la période du carbonifère[85]. Le bâtiment nécessitant des travaux d’envergure a été fermé au public début 2017, ce qui soulève la question du devenir des collections[86]. Le futur de ce bâtiment fait l’objet d’une délibération du conseil municipal de Decazeville en avril 2019 : transfert de l’agence Crédit Agricole de Decazeville en lieu et place du musée Pierre-Vetter[87]. La démolition de l’édifice est effective en août 2020, avant la réalisation d’une nouvelle structure qui abritera les activités de l’agence bancaire[88]. Les collections ont été déménagées en interne et font l’objet d’un inventaire sous l’égide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC)[89]. En 2020, le musée Pierre-Vetter continue malgré tout d’œuvrer pour la diffusion de la culture scientifique et la valorisation du patrimoine naturel à travers de nombreuses manifestations "hors les murs" organisées tout au long de l'année[90].
Pierre Vetter, fondateur du musée géologique
Pierre Vetter, né en 1919 dans la Loire-Atlantique, décédé en 1998, était un géologue diplômé de la faculté des sciences de Toulouse[91]. Il commença sa carrière professionnelle en 1947 aux Houillères du Bassin d'Aquitaine, afin d'assurer l'étude géologique des bassins houillers de Decazeville et de Carmaux[92]. En 1968, il soutint une thèse de Docteur ès Sciences sous le titre : "Géologie et Paléontologie des bassins houillers de Decazeville, Figeac et du Détroit de Rodez"[93],[94]. Désireux de préserver les roches et les fossiles qu’il collecta inlassablement tout au long de sa carrière, il créa en 1977 le Musée de Géologie de Decazeville. Il en fut le conservateur à titre bénévole et s’investit complètement pour populariser les sciences de la Terre auprès du grand public, en particulier auprès des plus jeunes. Le Musée prit officiellement son nom en 1996[85].
Les armes de la commune de Decazeville se blasonnent ainsi : De gueules à deux hauts fourneaux d’or, accouplés, les récupérateurs au centre, leur tuyauterie de sinople, accompagnés en pointe d’une foi d'argent parée d'or, au chef d’argent chargé de trois lampes anciennes de mineur de sable allumées de gueules.
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Loïc Randeynes, Musiques à ciel ouvert : petites histoires et grandes anecdotes de 120 ans de musique d'harmonie à Decazeville. Maco Distribution, 26 octobre 2020, 240 p., 27 cm (ISBN979-10-699-5372-7), notice BNF 1000000058645.
Bénédicte Boyrie-Fénié et Jean-Jacques Fénié (ill. Patrick Mérienne), Toponymie des pays occitans : Gascogne, Languedoc, Provence, domaine nord-occitan, Bordeaux, Éd. Sud-Ouest, coll. « Sud-Ouest université », , 479 p., cartes, couv. ill. en coul. ; 23 cm (ISBN978-2-87901-808-9, ISSN1242-6334, BNF41181230), p. 302
Gilbert Bou, Gustave Moreau à Decazeville : 14 tableaux dans l'église Notre-Dame, Rodez, Ed. du Rouergue, , 75 p., ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 28 cm (ISBN978-2-8126-0136-1, BNF42217784)
(oc + fr) Christian-Pierre Bedel, La Sala : Boissa, Flanhac, Las Juniás, Livinhac, Sent-Antin, Sent-Partem / Christian-Pierre Bedel et les habitants del canton de La Sala, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 231 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN2-907279-05-X, ISSN1151-8375, BNF36652253)
(oc) Joan Bodon, Andrieu Pradèl et Sèrgi Mallet (préf. Ives Roqueta), Los carbonièrs de La Sala, Enèrgas (81350 Valdériès), Vent Terral, coll. « Viure al païs » (no 1), , 181 p., couv. ill. ; 23 cm (ISSN0338-8859, BNF34576196)
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Anne Marie Bernad, auteure de huit recueils de poésie: Editions Verticales 12 Decazeville, Subervie Rodez, Chambelland Paris, l'Harmattan Paris. Dans S'EVE, collection Verticales 12 Decazeville, poèmes P31 et 33 sur Decazeville
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