Bois-Colombes

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Bois-Colombes
Bois-Colombes
IBM France à Bois-Colombes
Blason de Bois-Colombes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité sans
Maire
Mandat
Yves Révillon
2014-2020
Code postal 92270
Code commune 92009
Démographie
Gentilé Bois-Colombiens
Population
municipale
28 514 hab. (2014)
Densité 14 774 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 03″ nord, 2° 16′ 06″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 43 m
Superficie 1,93 km2
Élections
Départementales Bois-Colombes
Localisation
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Bois-Colombes
Liens
Site web bois-colombes.com

Bois-Colombes est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.

Géographie

Localisation

La commune de Bois-Colombes est située au nord du département des Hauts-de-Seine, à l'intérieur de la boucle du fleuve, mais sans posséder de rive sur la Seine. Les communes limitrophes sont : Asnières-sur-Seine (à l'est et au nord), Colombes (au nord et à l'ouest), La Garenne-Colombes (au sud-ouest) et Courbevoie (au sud).

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 174 hectares ; l'altitude varie entre 28 et 43 mètres[1].

Climat

Le climat n'est pas très différent de celui de Paris.

Voies de communication et transports

Voies routières

Bois-Colombes est à l'écart des grands axes routiers du nord des Hauts-de-Seine.

On peut rejoindre Paris par la Porte d'Asnières et par la Porte de Champerret.

On peut également rejoindre Paris par la Porte de Clichy.

La commune est délimitée par quelques axes départementaux : L'avenue de l'Agent Sarre (D986) et l'avenue d'Argenteuil (D909) au nord, la rue des Bouguignons (D11) à l'est prolongée vers le sud-ouest par l'avenue Faidherbe. Elle est également traversée par la rue du Général Leclerc (D13), la rue Victor Hugo (D13bis) ou l'avenue Charles de Gaulle. Les nombreux feux tricolores et sens uniques limitent le flux de circulation de transit dans la commune.

Transports en commun

Bois-Colombes est bien desservie par le train. En effet, trois gares de la commune sont reliées à Paris-Saint-Lazare et à Nanterre : Bois-Colombes, Bécon-les-Bruyères et Les Vallées. La ville est à 10 minutes de Paris-Saint-Lazare et des Grands Boulevards et 20 minutes de La Défense.

La station Pont de Levallois - Bécon, terminus de la ligne 3 du métro parisien est à 20 minutes à pied de l'entrée sud de la commune.

La ligne 13 du métro parisien dessert le nord de la commune via ses deux dernières stations : Les Agnettes et Les Courtilles qui sont à environ 10 minutes à pied respectivement du carrefour des Bourguignons et du carrefour des Quatre-Routes.

Le réseau Vélib' n'est pas implanté à Bois-Colombes ni sur les communes limitrophes. La station la plus proche se trouve à Levallois-Perret, à côté du terminus de la ligne 3 du métro parisien.

Autres moyens d'accès : (BUS)RATP140167178304378 TransilienLigne J du Transilien

Des stations autolib sont situées à proximité de de Bois-Colombes (notamment à Asnières-sur Seine et Colombes).

Urbanisme

Morphologie urbaine

L’Insee découpe la commune en douze îlots regroupés pour l'information statistique soit Lépine-Binet, Glatz-Mivière, Guyot-De Gaulle, Chefson-De Gaulle, Paix-Estienne d'Orves, Hugo-Bel Air, Verdun-Leconte, Déroulède-Leclerc-Albert, Duflos-Geraldy, Jaurès-Vaudreuil, Jaurès-Litolff, Faidherbe-Pasteur[2].

Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 95,89 % 168,06
Espace urbain non construit 4,11 % 7,93
Espace rural 0,00 % 0,00
Source : Iaurif[3]

Bois-Colombes est divisée en quartiers

  • Les Chambards, près de l'avenue d'Argenteuil (ancienne RN 309) reliant le carrefour des Bourguignons aux Quatre Routes de Colombes. Proche des Hauts d'Asnières (anciennement quartiers nord) d'Asnières-sur-Seine, il est le moins huppé. L'habitat est de petits pavillons et d'immeubles
  • Le Centre avec les services (hôtel de ville, poste principale, école Paul-Bert, marché du centre, bibliothèque, église Notre-Dame-de-Bon-Secours, gare de Bois-Colombes...). Si le Centre est bien placé sur l'axe nord-sud, il est décalé sur l'axe est-ouest étant limitrophe d'Asnières-sur-Seine. L'urbanisation ayant commencé près de la gare, l'habitat est plus dense avec des immeubles.
  • Les Vallées, en limite de Colombes et de La Garenne-Colombes, est résidentiel avec un habitat majoritairement constitué de pavillons avec de petits immeubles en coins des rues.
  • La Côte Saint-Thibaut est le pendant un peu plus dense côté Asnières-sur-Seine. S'y trouve le centre nautique qui a remplacé la piscine municipale lorsqu'elle a été privatisée.
  • Les Bruyères (qui a donné son nom à la Gare de Bécon-les-Bruyères) était une zone industrielle en limite de Courbevoie et de La Garenne-Colombes. La zone en réaménagement est constituée d'immeubles de bureaux et de logements entourant un parc.
  • La cité scolaire Albert-Camus, scolarisant aussi des élèves de communes voisines, est entre les Vallées et les Bruyères avec un centre sportif (piscine, gymnase et pistes d'athlétisme en tartan).

Logement

Principalement des maisons bourgeoises, de grands pavillons et des appartements luxueux d'immeubles haussmanniens. Ont été construits des quartiers, après la guerre des appartements plus modestes.

La politique, depuis des décennies n'est pas de construire du logement social mais de construire depuis plus de vingt ans des résidences de qualité pour gens modestes[réf. nécessaire]. L'attribution des logements s'effectue par tirage au sort pour éviter le favoritisme.

Projets d'aménagements

Sans projet d'extension car très urbanisée la ville soutient les rénovations (particuliers et copropriétés) afin d'embellir et de garder le caractère historique. Elle a acquis un terrain au nord d'Asnières (la Redoute) pour installer le cimetière communal faute de place sur son territoire[Quand ?].

Si la politique d'embellissement de l'équipe municipale est surtout axée sur le quartier des Bruyères et sur le centre ville, une action de réhabilitation du quartier nord est entreprise depuis quelques années : travaux place Jean Mermoz, création d'un nouveau collège, opérations immobilières "renouvellement de l'avenue d'Argenteuil" et "Pompidou - Le Mignon". Cette dernière opération est entrée dans sa phase active mi-2011 avec le début des démolitions de maisons autour de la rue Gramme. Néanmoins certains propriétaires refusent de quitter leurs maisons. Plusieurs associations (Mon Toit Mon Droit[4], ADN-BC[5]) se sont constituées pour dénoncer les conditions d'attribution de cette opération à Bouygues Immobilier et les pressions qui seraient exercées sur les propriétaires des maisons se trouvant dans la zone. De même, l'association Changeons d'èRe[6] milite contre ce projet et intervient régulièrement par l'intermédiaire des conseillers municipaux de la liste du même nom, pour dénoncer officiellement la situation difficile que vivent les familles.

Toponymie

En 1851, le recensement de Colombes fait état de 17 habitants au « Bois de Colombes ». Auparavant, c'était une zone boisée (voir la carte de Cassini) située à mi-chemin entre les villages d'Asnières-sur-Seine et de Colombes.

Histoire

Le passage à niveau sur la ligne de Saint-Germain. La commune doit son existence à l'arrivée du chemin de fer.
La rue des Bourguignons marque la limite entre Asnières et Bois-Colombes.
  • Région boisée jusqu'au milieu du XIXe siècle faisant partie du territoire de la commune de Colombes. Celle-ci sera occupée, après la chute du premier Empire (1815), par les cosaques qui établissent un campement. Les premières habitations seront des guinguettes construites pour accueillir les promeneurs du dimanche, de plus en plus nombreux en raison de l'expansion d'Asnières[7].
  • 1857 - L'écart de « Bois-de-Colombes » nait sous le second Empire grâce au chemin de fer.
  • 1880 - (vers cette date) Premier projet d'indépendance.
  • 1891 - Inauguration du marché sous les auspices de la ville de Colombes.
  • 1896 - C'est finalement sous la présidence de Félix Faure et après vingt ans de palabres épiques que la commune est enfin créée à partir de la section du "Bois de Colombes" distraite de la commune de Colombes (cf. Journal officiel daté du 17 mars 1896). Les limites de son territoire sont déterminées aux dépens de Colombes, le maire d'Asnières, M. Hector-Gonsalve Fontaine, ayant déclaré avec véhémence « --- qu'il ne voulait pas céder ni un pouce de terrain, ni un moellon des maisons de sa ville ! ---». La commune sera rattachée au canton de Courbevoie (arrondissement de Saint-Denis). L'îlot boisé situé près du village de Colombes, anciennement consacré à la chasse puis à la promenade devient un village, déjà relié à Paris par trois lignes de chemin de fer. La proximité de la capitale favorise le développement de l'agglomération et devient rapidement un important village habité par des artistes, des savants, des commerçants et des employés. Au jour de son "indépendance" elle est déjà dotée d'une église, d'une école (Paul-Bert) et du plus grand marché des environs.
  • 1901 - Décès de Zénobe Gramme inventeur de la dynamo, le Conseil Municipal décide de donner le nom de l'électricien au "chemin de la Révolution" allant de l'avenue d'Argenteuil à l'avenue de Gennevilliers (future avenue de l'Agent Sarre).
  • 1910 - À l'instar des communes avoisinantes, Bois-Colombes connait les inondations liées à la crue de la Seine. Pendant cette crue les sinistrés du quartier des Quatre Routes trouvent refuge dans le marché de Bois-Colombes.
  • 1935-1937 - Construction de la nouvelle mairie.
  • 1943
    • Le 9 septembre, la ville et le quartier des vallées sont bombardées par les Alliés. L'usine Hispano-Suiza, sous contrôle de l'occupant, est très certainement visée mais elle ne sera pas touchée. Les dégâts sont importants, une trentaine de bombes explosent, elles feront 13 victimes et en blesseront trente autres. Elles détruiront ou endommageront plus de 70 immeubles d'habitations.
    • Le 15 septembre, la ville sera de nouveau bombardée. Plus de 230 bombes exploseront et feront 41 morts et 93 blessés. Elles détruiront ou endommageront près de 800 immeubles.
    • Le 31 décembre, la ville connaîtra la dernière vague de bombardement de son histoire. Près de 200 bombes exploseront et feront 19 morts et 22 blessés. Elles détruiront ou endommageront près de 400 immeubles.
  • 1957 - La vétusté de l'ancien marché, crée en 1891, justifiera une complète reconstruction, et un élargissement des rues formant accès.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

La mairie

Pour les échéances électorales de 2007 Bois-Colombes fait partie des 82 communes[8],[9] de plus de 3500 habitants ayant utilisé les machines à voter.

Bois-Colombes se donne des maires de droite avec une grande régularité, malgré des querelles internes à ce camp, qui ont pu parfois tourner au règlement de comptes. Émile Tricon, maire pendant 33 ans (sénateur de 1986 à 1988), a laissé en septembre 1986 (après son accession au siège de sénateur des Hauts-de-Seine, en réalité pour permettre à Charles Pasqua de reprendre ce siège en 1988) son siège en cours de mandat à son adjoint Jean-François Probst. Les ambitions nationales de celui-ci, il finira conseiller de Jacques Chirac, conduisirent les Bois-Colombiens, peu enthousiasmés par des projets qui semblaient devoir nuire à l'atmosphère provinciale de la ville, à l'éconduire lors des élections suivantes en 1989. Roger Blinière, qui lui succéda, perdra lui aussi son siège à la fin de son mandat au profit d'Yves Révillon, réélu en 2001, qui a également été élu conseiller général.

Bois-Colombes est lors des élections de 2007 totalement équipée de machines de vote électronique. D'ailleurs, trois machines sont tombées en panne le 22 avril et les temps d'attente ont atteint des records, jusqu'à parfois deux heures[10],[11].

Administration municipale

Liste des maires

Depuis 1953, quatre maires se sont succédé à Bois-Colombes :

Liste des maires successifs depuis 1953[12]
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1953 septembre 1986 Émile Tricon RPF puis UNR puis UDR puis RPR Agent de change, député
septembre 1986 mars 1989 Jean-François Probst RPR Fonctionnaire, conseiller à la Mairie de Paris
mars 1989 juin 1995 Roger Blinière RPR puis MPF Agent d'assurances, Conseiller général
juin 1995 En cours
(au 8 août 2014)
Yves Révillon UMP Pharmacien, Conseiller général
Réélu pour le mandat 2014-2020[13]

Instances judiciaires et administratives

La commune de Bois-Colombes s'est dotée d'une police municipale à la fin des années 1990, les effectifs aujourd'hui sont d'une vingtaine d'agents assurant la sécurité sur la ville.

Un commissariat de Police Nationale a ouvert en 2011 rue Adolphe Guyot, au numéro 75 ter de la rue. Mais la ville disposait d'une Police Nationale bien avant l'ouverture de ce Commissariat. Celle-ci a successivement été installée dans deux Postes de Police, près de la Place Jean Mermoz.

La commune dépend pénalement du Tribunal d'Instance de Colombes pour toutes les affaires ordinaires, et du Tribunal de Grande Instance de Nanterre pour tout le reste.

Politique environnementale

La commune effectue le tri sélectif depuis plusieurs années, mais parfois mal appliqué dans certains quartiers.

En 1995, l'adjointe au maire, Catherine Brigand, avait institué et mis en place des parkings vélos aux alentours de la gare, mais cela n'a duré qu'un printemps la municipalité n'ayant pas persévéré.

Jumelages

Au 1er janvier 2010, Bois-Colombes est jumelée avec :

En 1965, le docteur Lang (1918-2007), maire de Neu-Ulm (commune de Bavière), membre de l'Union Internationale des maires, propose à Émile Tricon le jumelage de leurs deux communes, cela sera fait officiellement en juin 1966. Le Dr Lang avait compris, au sortir de la guerre, que les générations devaient apprendre à se connaître pour s’estimer et se respecter. Pour ce faire, les deux municipalités n’ont pas hésité à mettre en place les moyens matériels et humains pour que l’aventure du rapprochement franco-allemand initiée par le Général de Gaulle et le Chancelier Adenauer aboutisse. Progressivement les échanges se sont faits plus forts, près de 600 personnes se rencontrent chaque année en France ou en Allemagne. Toutes les générations et catégories socio-culturelles seront concernées au travers des associations des deux communes. À chaque réception à Neu-Ulm, le Dr Lang sera présent, se faisant un devoir de perfectionner son Français afin de mieux comprendre et se faire comprendre. À l’initiative de M. Émile Tricon, le Dr Lang sera fait citoyen d’honneur de Bois-Colombes. Sa dernière apparition à Bois-Colombes aura été lors des festivités du 40e anniversaire du jumelage des deux communes en 2006 (quelques mois avant son décès) [15].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[16],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 28 514 habitants, en augmentation de 1,28 % par rapport à 2009 (Hauts-de-Seine : 2,25 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
10 50112 72614 69517 24119 88821 92425 89226 56225 754
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
27 89929 93828 93426 65723 78024 41523 88527 15128 927
2014 - - - - - - - -
28 514--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,7 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,8 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 20 %, 30 à 44 ans = 24,6 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 14,6 %) ;
  • 53,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,3 %, 15 à 29 ans = 19,3 %, 30 à 44 ans = 24 %, 45 à 59 ans = 18,1 %, plus de 60 ans = 20,3 %).
Pyramide des âges à Bois-Colombes en 2007 en pourcentage[19]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90  ans ou +
1,3 
4,8 
75 à 89 ans
9,1 
9,6 
60 à 74 ans
9,9 
19,0 
45 à 59 ans
18,1 
24,6 
30 à 44 ans
24,0 
20,0 
15 à 29 ans
19,3 
21,7 
0 à 14 ans
18,3 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[20]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
4,8 
75 à 89 ans
7,8 
10,2 
60 à 74 ans
11,0 
18,5 
45 à 59 ans
18,9 
24,7 
30 à 44 ans
23,3 
21,0 
15 à 29 ans
19,9 
20,6 
0 à 14 ans
18,1 

Enseignement et établissements

Bois-Colombes dépend de l'académie de Versailles et dispose d'une structure scolaire assez importante pour une commune moyenne :

  • Écoles maternelles
    • Paul Bert, 25 rue Charles Duflos
    • Pierre Joigneaux, 110 rue Pierre Joigneaux
    • Jules Ferry, 61 rue Charles Chefson
    • Gramme, 29 rue Gramme
    • Françoise Dolto, 104 rue Henry Litolff
    • La Cigogne, 11 rue du Moulin Bailly[21]
  • Écoles élémentaires
    • Paul Bert A, 62 rue Paul Déroulède
    • Paul Bert B, 6 rue Auguste Moreau
    • Pierre Joigneaux, 110 rue Pierre Joigneaux
    • Jules Ferry, 67 rue Charles Chefson
    • Saint-Exupéry, 89 rue Adolphe Guyot
    • Françoise Dolto, 104 rue Henry Litolff
    • Gramme, 29 rue Gramme
    • La Cigogne, 11 rue du Moulin Bailly
  • Collèges et lycées
    • Collège Jean Mermoz, 77 rue Charles Chefson
    • Collège et lycée Albert Camus, 131 rue Pierre Joigneaux[22]
    • Lycée professionnel Daniel Balavoine, 7 rue Marceau Delorme[23]
  • Opus Dei
    • Collège privé garçon Hautefeuille, 63-65, rue Armand Silvestre.
    • Lycée privé garçon Hautefeuille, 26 rue Pierre Joigneaux.

Manifestations culturelles et festivités

Chaque année, la fête nationale est célébrée par un feux d'artifice sur la place de l'hôtel de ville, le 13 juillet.

Le samedi après la rentrée, la ville célèbre son quartier nord en organisant une fête place Mermoz suivie d'un feu d'artifice. Le forum des associations a lieu ce jour là également[24].

Santé

Sports

La commune est dotée de trois gymnases, l'un au nord de son territoire, le Complexe sportif Albert Smirlian (couplé au gymnase La Sauvegarde), le second au Sud de celui-ci : le complexe sportif Jean Jaures, qui accueille aussi le concessionnaire de la piscine municipale, et le dernier dans le quartier de la place mermoz qui accueille les différentes équipes de la section handball. L'équipe sénior évolue dans le championnat de France national 3 et a vu passé de nombreux internationaux.

La cité scolaire Albert Camus accueille également un complexe sportif réservé aux élèves, comprenant notamment un stade, une piscine, une salle d'escalade et une salle de gymnastique équipée de trampolines.

Les équipes bois-colombiennes s'illustrent principalement en trampoline, discipline où des ressortissants de la commune remportent régulièrement des titres de champion de France[25].

La commune possède également un centre aquatique de qualité (Bassin de 25 m, centre de bien-être, centre de cardio-training et Spa).

Médias

La municipalité publie à 16 000 exemplaires et distribue gratuitement le Journal de Bois-Colombes, un bimestriel relatant la vie de la commune et faisant des reportages sur certains commerces, associations, évènements ou disciplines sportives.

On y trouve également les informations utiles (passage des encombrants, programme de la salle de spectacles, etc), la liste des naissances, mariages et décès, des petites annonces et une tribune réservée aux listes d'opposition du conseil municipal. Certains articles détaillent également les projets et réalisations de la municipalité concernant des rénovations ou des constructions. Le directeur de publication est le maire.

Cultes

Les Bois-Colombiens disposent de lieux de culte catholique et protestant.

Culte catholique

Depuis janvier 2010, la commune de Bois-Colombes fait partie du doyenné des Trois-Colombes, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[26].

Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Notre-Dame de Bon Secours[27] qui relève de la paroisse Notre-Dame du Bon Secours[28].

Culte protestant

Le « centre 72 » est le lieu de culte de la communauté liée à l'Église réformée de France[29].

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2002, la part des ménages dont le revenu net mensuel excédait 3 511  était de 17,8 % contre 21,1 % pour le département.

Si Bois-Colombes se situe donc parmi les villes dont le revenu par habitant reste relativement peu élevé, ce chiffre de 17,8 % est un des plus forts au nord du département. De plus, la population de Bois-Colombes est l'une des plus âgées du nord des Hauts-de-Seine.

Au sein même de la commune on peut distinguer deux zones géographiques assez distinctes dont la séparation, même si elle ne peut être clairement établie, pourrait être la rue Victor-Hugo. Ainsi la population du sud de Bois-Colombes, où se situent la mairie et le centre nautique, est constituée de ménages aux revenus plus conséquent qu'au nord. On remarquera d'ailleurs que le sud de la ville côtoie des villes plutôt aisées telles que Courbevoie ou La Garenne-Colombes tandis que le nord est très proche des Hauts-d'Asnières (anciennement quartiers nord) d'Asnières-sur-Seine où résident des ménages aux revenus plus modestes.

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 36 166 , ce qui plaçait Bois-Colombes au 5 336e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[30].

Emploi

Entreprises et commerces

Situé dans le nord des Hauts-de-Seine, Bois-Colombes est une ville essentiellement résidentielle. La rue des Bourguignons (l'ancienne RN 309a), limitrophe d'Asnières-sur-Seine est la plus importante rue commerçante du nord de la presqu'île de Gennevilliers. La ville comptait plusieurs entreprises notables dans les cosmétiques (Payot), les roulements à bille (SKF) mais principalement dans l'aéronautique (Hispano-Suiza). L'impossibilité pour les entreprises de s'étendre et la valeur des terrains ont conduit à une désindustrialisation de la commune.

Le départ d'Hispano-Suiza, qui fournissait le quart des recettes de la ville, a été vécu comme une catastrophe par les habitants. Cependant le site des Bruyères qu'occupait cette entreprise a vu progressivement s'implanter des sièges sociaux qui apportent un nouveau souffle à Bois-Colombes depuis 2004. Les sociétés IBM, Aviva, GRTgaz, Storengy, Elengy (trois entreprises du groupe GDF SUEZ), Coface ainsi que Colgate-Palmolive s'y sont récemment installées.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'ancienne soufflerie de l'usine Hispano-Suiza, aux Bruyères, est classée. Elle a été transformée en école lors de la désindustrialisation du site.
En dehors de la soufflerie, le monument le plus notable est l'hôtel de ville construit en 1937. Son beffroi vert-de-gris, visible à plusieurs kilomètres à la ronde, sert souvent de point de repère aux Bois-Colombiens.

Patrimoine culturel

Bois-Colombes et le cinéma

L'hôtel de ville a été utilisé pour des tournages de films et de séries :

Plusieurs scènes du film Le thé au harem d'Archimède, de Mehdi Charef, ont été tournées dans les rues de Bois-colombes.
Un épisode de Joséphine, ange gardien, et de Sœur Thérèse.com, deux séries de TF1, ont également été tournés en partie à Bois-Colombes. Une scène du film Les Gamins a également été tournée à Bois-Colombes, dans le quartier des Bruyères.

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Les armes de Bois-Colombes ont été adoptées par arrêté du Préfet de la Seine, en date du 20 juin 1942, sur proposition de la Commission d'Héraldique du département.


Armes de Bois-Colombes

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : De gueules au chêne arraché d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois colombes essorantes d'argent.

Armes parlantes.

Le chêne d'or évoque le souvenir des bois disparus. En chef, les colombes établissent une filiation avec la ville voisine de Colombes, qui en porte sur son blason.

Annexes

Bibliographie

  • Léon Quénéhen, Histoire de Bois-Colombes, Jouve & Cie Éditeurs, 1946
  • Lucienne Jouan, Asnières et Bois-Colombes à la Belle Époque, UNAL Asnières, 1980
  • Daniel Legros, Colombes, Éditions Alan Sutton, 1995
  • Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, Flohic Éditions, 1994

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]
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  21. après la fermeture du site d'Hispano-Suiza, la soufflerie a été classé aux monuments historiques, l'école a pu voir le jour et s'intégrer dans l'ensemble
  22. L'établissent possède une piscine et sept gymnases, il a vu éclore de nombreux champions de France de trampoline
  23. Auparavant, l'établissement ne portait pas de nom propre, il était désigné par le nom de la rue qui l'hébergeait, le nom de Daniel Balavoine donné au lycée a été voté en conseil municipal par l'ensemble des élus, à noter que c'est le premier établissement qui porte le nom de l'artiste disparu en 1986.
  24. http://www.bois-colombes.com/culture/cultures3.php
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