Armée nationale républicaine (Russie)

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Armée nationale républicaine
Image illustrative de l’article Armée nationale républicaine (Russie)

Idéologie Anti-poutinisme
Républicanisme
Démocratie
Anti-autoritarisme[1]
Objectifs Renversement de Vladimir Poutine, fin de la guerre en Ukraine
Statut Actif
Fondation
Date de formation 2022
Pays d'origine Drapeau de la Russie Russie
Actions
Mode opératoire Sabotage, attentat, assassinat
Zone d'opération Drapeau de la Russie Russie
Période d'activité Depuis 2022
Organisation
Allégeance Déclaration d'Irpin
Groupe relié Légion « Liberté de la Russie »
Soutenu par Ilia Ponomarev
Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022
Mouvement partisan en Russie et en Biélorussie

L'Armée nationale républicaine (en russe Национальная республиканская армия, Natsional'naya respublikanskaya armiya, NRA), est un groupuscule russe d'opposition à la politique de Vladimir Poutine[2].

Idéologie[modifier | modifier le code]

Parmi les objectifs de l'organisation figure la « destruction » du président de la Russie Vladimir Poutine, qu'elle qualifie d'« usurpateur du pouvoir et criminel de guerre » et responsable selon elle d'une « guerre fratricide entre les peuples slaves » et de l'envoi de « soldats russes à une mort certaine et insensée »[2],[3],[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'organisation est fondée en en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022[5]. Elle serait composée de partisans et d'anciens officiers et militaires russes cherchant à renverser le gouvernement de Vladimir Poutine par des actions ciblées de sabotage, d'attentat ou d'assassinat[3],[5]. Le , elle s'allie aux forces armées ukrainiennes[6]. Elle doit prendre part à la création d'une formation politique commune avec l'Ukraine qui serait dirigée par Ilia Ponomarev, ancien député russe de la Douma en exil à Kiev[6].

Elle revendique l'assassinat de Daria Douguina le , fille d'Alexandre Douguine, intellectuel d'extrême droite russe proche de Vladimir Poutine[2],[3],[5],[4].

Des spécialistes de la Russie doutent néanmoins de l'existence de cette organisation et soupçonnent les services secrets russes d'avoir recours à cette couverture afin de mener des opérations sous fausse bannière afin de justifier l'intensification du conflit en Ukraine[5],[4].

L'attentat à la bombe de Saint-Pétersbourg du 2 avril 2023, ayant causé la mort du correspondant et blogueur militaire Maxime Fomine alias Vladlen Tatarskii, est revendiqué le 5 avril par l'organisation[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Isabel van Brugen, « What is Russia's anti-Putin "National Republican Army"? », sur Newsweek, (consulté le )
  2. a b et c « Des Russes voulant renverser le régime de Poutine sont-ils derrière l'assassinat de Daria Douguina? », Nice-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c « Un groupe de partisans russes revendique l'attaque contre la fille du nationaliste russe Alexandre Douguine, tuée dans l'explosion de sa voiture », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c « “Nous détruirons Poutine”: pourquoi le président russe doit craindre le groupe qui revendique l’assassinat de Daria Douguina », 7sur7,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a b c et d « Quelle est l'ampleur réelle de la résistance à Vladimir Poutine? », Blick,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b (ru) « Российское подразделение ВСУ и "Национальная Республиканская Армия" решили объединить усилия », Pravda,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. «Национальная республиканская армия» взяла на себя ответственность за взрыв в Петербурге

Articles connexes[modifier | modifier le code]