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Armée arabe syrienne

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Armée arabe syrienne
الجيش العربي السوري
Image illustrative de l’article Armée arabe syrienne
Drapeau de l'Armée arabe syrienne

Création 1946
Pays Drapeau de la Syrie Syrie
Allégeance Drapeau de la Syrie Syrie
Parti Baas syrien
Type Armée de terre
Effectif 130 000
Fait partie de Forces armées syriennes
Garnison Damas
Surnom Armée arabe syrienne
Couleurs Vert, Or
Devise Arabe : حُمَاةَ الدِّيَارِ (Gardiens de la Patrie)
Guerres Guerre de 1948
Guerre des Six Jours
Septembre noir
Guerre du Kippour
Guerre civile libanaise
Guerre du Golfe (1990-1991)
Guerre civile syrienne
Commandant Maréchal Bachar el-Assad
Général Ali Mahmoud Abbas
Général Abdul Karim Mahmoud Ibrahim
Commandant historique Hafez el-Assad
Adib Chichakli

L'armée arabe syrienne est l'ensemble des forces militaires terrestres de Syrie, l'une des quatre branches des Forces armées syriennes. Elle dispose d'environ 130 000 hommes, en 2023.[1]

Équipe anti-char de l'armée syrienne armée de missiles Milan durant la guerre du Liban en 1982.

Elle participa au conflit israélo-arabe jusqu'à la Première guerre du Liban de 1982. Elle s'engagea fortement dans la guerre civile libanaise de 1975 à 1990 au côté du Hezbollah et du Mouvement national libanais.

En 1970, le ministre de la défense Hafez El Assad utilise l'armée pour organiser un coup d'État et prendre le pouvoir.

Sous son règne, les forces de sécurité sont fortement renforcées et elles deviennent la pierre angulaire du régime syrien, garantissant sa survie et sa légitimité. L'armée est ainsi fortement mobilisée pour lutter contre les éléments anti-régime internes, comme les frères musulmans.

T-62 syriens hors de combat sur les hauteurs du Golan lors de la guerre du Kippour.

En , 12 000 soldats de l'armée syrienne sous les ordres d'Hafez el-Assad pénètrent dans la ville de Hama et écrasent définitivement l'insurrection des Frères musulmans (Massacre de Hama). L'estimation du nombre de victimes de la répression se situe entre 7 et 35 000[1].

Le corps expéditionnaire syrien durant la deuxième guerre du Golfe envoyé pour libérer le Koweït entre 1990 et 1991 compta 21 000 hommes.

À partir du , jugeant inefficace la gestion de la crise par les forces de l'ordre, l'armée syrienne est engagée par Bachar el-Assad dans ce qui va devenir la guerre civile syrienne qui s'inscrit dans le contexte des protestations populaires dans les pays arabes. Selon un bilan de l'OSDH, cette répression a fait jusqu’en mars 2012 plus de 8 500 victimes pour la plupart des civils victimes des bombardements de quartiers résidentiels ou de tirs de snipers durant des manifestations populaires contre le régime de Bachar el Assad[2]. Cette répression a été qualifiée de génocide par le ministre qatari des Affaires étrangères [3].

Le , les autorités grecques affirment qu'elles avaient intercepté une livraison de 14 000 combinaisons NBC d'un cargo de la Corée du Nord à destination de l'armée syrienne en 2009[4].

Le , une commission d'enquête mandatée par l'ONU accuse les forces gouvernementales syriennes et leur milice des Chabbiha de crimes contre l'humanité[5].

En , un rapport de l'Institut international d'études stratégiques (IISS) de Londres « estime les désertions réduisent l'armée à 50 000 militaires loyaux au régime, alors qu'ils étaient 220 000 il y a deux ans »[6].

Selon Le Monde, en 2016 les Russes engagent un programme d’entraînement intensif de l'armée syrienne avec notamment la présence d’instructeurs militaires. Au début de l'intervention, ils évaluent à 25 000, sur un total de 130 000 hommes, le nombre des soldats en mesure de combattre de façon satisfaisante[7]. Après la mort de 34 soldats turcs en Syrie, plusieurs véhicules blindés de l’armée de terre syrienne ont été détruits par des drones TB2 équipés de missiles[8].

Pendant la guerre civile commencée en 2011, d’importantes unités de l'armée ont été décimées quand elles n'ont pas rejoint les rebelles. Un intense programme de réorganisation des forces terrestres a été initié par les russes et les iraniens. A cette fin[9], l'armée de terre syrienne est composée en 2022 des éléments suivants[9] :

  • Garde républicaine
    • Formée en 1976, pour contrer des attaques lancées par les groupes palestiniens sur la Syrie, la garde républicaine est chargée de protéger la capitale Damas et les hauts fonctionnaires du gouvernement syrien de toutes menaces. Formant une division blindée légère, elle est la seule unité militaire syrienne à y être autorisée. Beaucoup de membres de la famille el-Assad y ont servi. Bachar el-Assad y a été colonel, et eut le commandement d'une brigade. Son plus jeune frère, Maher, est également colonel dans la garde républicaine. La garde républicaine a mené beaucoup d'actions contre des groupes islamistes ces dernières années. Comme les autres unités d'élite de l'armée, la garde républicaine a été décimée dans les combats contre les forces rebelles lors de la guerre civile syrienne.
  • 4e division blindée
  • 25e Division des forces spéciales
  • 16e brigade de soutien

1er Corps (Damas)

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  • Cinquième Division mécanisée
  • 6e division blindée
  • 7ème Division mécanisée
  • 9e division blindée
  • 15e Division des forces spéciales
  • 1ère division blindée
  • 2e division blindée
  • 10e Division mécanisée
  • 14e Division des forces spéciales
  • 3e division blindée
  • 8e division blindée
  • 11e division blindée
  • 17e division de réserve
  • 18e division blindée
  • Garde-frontières

5e Corps d'assaut

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  • 1ère brigade d'assaut
  • 2e brigade
  • 3e brigade d'assaut
  • 4e brigade d'assaut
  • 5e brigade d'assaut
  • 6e brigade d'assaut
  • 7e brigade d'assaut
  • 8e brigade d'assaut
  • Brigade Al-Quods
  • 103e et 148e brigades d'artillerie

Équipement syrien

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Chars de combat

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40 T-90,122 T-72M, 1 478 T-72, 1 800 T-62M/K, > 2 000 T-54/T-55.

Véhicules blindés

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  • de Combat d'Infanterie : 2 100 BMP-1, 100 BMP-2 et 300 BMP-3 modifiés
  • de Transport de Troupes : > 1 500 BTR-40/50/60/152 et OT-64. (Plusieurs détruits par des drones TB2)[8]
  • de Reconnaissance : 600 B5-B
  • Automotrice : 380 2S1 de 122 mm, 50 2S3 de 152 mm.
  • Tractée : 600 D-30 de 122 mm, 600 M-46 de 130 mm, 20 M-55 de 152 mm, S-23 de 180 mm.

Canons de défense anti-aérienne

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400 ZSU-23-4, 675 S-60 de 57 mm, 650 ZSU-23-2 de 23 mm, 300 M-1939 de 37 mm, 25 KS-19 de 100 mm.

  • Antichars guidés : 3500 AT-3 Sagger, 350 AT-4 Spigot, AT-5 Spandrel, AT-7 Saxhorn, 2000 AT-10 Stabber, AT-14 Kornet, Milan.
  • Défense antiaérienne : SA-7 Grail, SA-9 Gaskin, SA-13 Gopher, SA-17 Grizzly, SA-22 Greyhound
  • Sol-Sol : >30 SS-1 Scud-B/C, 18 SS-21 Scarab, 18 FROG-7, M-600.
  • Défense côtière : 1 batterie de défense Bastion accompagnée de missiles antinavires supersonique Iakhont.
  • Le , l'armée gouvernementale syrienne reçoit sa première livraison de missiles anti-aériens S-300 russes[10].

Lance-roquettes

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RPG-7, RPG-29 Vampyr; 280 BM-21 de 122 mm, 200 Type 63 de 107 mm.

Mitrailleuses

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KPV de 14,5 mm, DShK de 12,7 mm, NSV de 12,7 mm, PK de 7,62 mm.

  • Fusils d'assaut : AK-47 de 7,62 mm, AK-74 de 5,45 mm, M16A2 de 5,56 mm (Forces Spéciales).
  • Fusils de précision : SVD Dragunov de 7,62 mm.

Pistolets-mitrailleurs

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Pour les Forces Spéciales : Beretta M12 de 9 mm, MP5K de 9 mm, UZI de 9 mm.

Liens externes

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Notes et références

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  1. (en) « Page de Global Security »
  2. AFP, « Syrie : la chef de l'humanitaire de l'ONU est entrée dans Baba Amro », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. AFP et Reuters, « Syrie : Kofi Annan rencontre Assad, le Qatar dénonce un "génocide" », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Greece seizes N. Korea chemical weapons suits: diplomats », sur www.spacedaily.com (consulté le )
  5. « SYRIE. L'ONU accuse le régime d'Assad de crimes contre l'humanité », Le Nouvel Observateur,
  6. AFP et Reuters, « Washington participerait à l'entraînement des rebelles syriens », Le Monde,
  7. Louis Imbert et Madjid Zerrouky, « Les troupes gouvernementales syriennes aux portes de Palmyre », Le Monde,
  8. a et b « Les drones "made in Turkey" volent au secours de l'armée turque en Syrie », sur Le Point, (consulté le )
  9. a et b (en) « The Lion and The Eagle: The Syrian Arab Army’s Destruction and Rebirth », sur Middle East Institute (consulté le )
  10. « La Syrie a reçu ses premiers missiles russes », L'Essentiel Online,