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Serrières-de-Briord

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Serrières-de-Briord
Serrières-de-Briord
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Daniel Beguet
2020-2026
Code postal 01470
Code commune 01403
Démographie
Gentilé Serrièrois
Population
municipale
1 312 hab. (2021 en évolution de +2,66 % par rapport à 2015)
Densité 163 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 48′ 30″ nord, 5° 27′ 15″ est
Altitude Min. 200 m
Max. 621 m
Superficie 8,03 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lagnieu
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Serrières-de-Briord
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Serrières-de-Briord
Liens
Site web serrieresdebriord.com

Serrières-de-Briord est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants s'appellent les Serrièrois.

Géographie

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Village situé au confluent du Rhône et de la Pernaz, face au département de l'Isère.

Communes limitrophes

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Rose des vents Montalieu-Vercieu (Isère) Villebois Rose des vents
N Bénonces
O    Serrières-de-Briord    E
S
Bouvesse-Quirieu (Isère) Montagnieu

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 352 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montagnieu à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 099,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Serrières-de-Briord est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (38 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (36,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38 %), forêts (32 %), eaux continentales[Note 1] (15,8 %), zones urbanisées (11,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), prairies (0,1 %)[11].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom est mentionné anciennement sous les formes Ecclesia Serreires au XIIIe siècle, puis Sareres, Apud Sarrarias et Serreres au cours du siècle suivant[12].

Le toponyme dérive des noms locaux serraz, serre qui désigne, selon André Pégorier, une « colline allongée », avec le suffixe collectif -ière[12].

Au Moyen Âge, l'enquête de 1339, précise que Amblard de Briord, seigneur de Serrières, à la suite du traité intervenu avec le dauphin Humbert II, s'engage à construire au hameau de Briord, une « maison ou tour salle » pour son fils Artaud[13].

Un gain territorial a lieu le avec l'intégration du hameau de Petit-Serrières aux dépens de Montagnieu[14].

Le , Serrières devient Serrières-de-Briord[15].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Serrières-de-Briord est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lagnieu pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].

Administration municipale

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1908 1919 Louis Gabriel Durochat    
1919 1929 Joseph Charbonnet    
1929 1945 Joseph Monteymard    
1945 1965 Pierre Lapierre    
1965 1966 Henri Pelossier    
1966 1969 Claudius Girod    
1969 1977 Madeleine Bonnet    
1977 2001 André Sabonnadière    
2001 En cours Daniel Beguet DVG Retraité
Réélu en 2008 et 2014

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

En 2021, la commune comptait 1 312 habitants[Note 2], en évolution de +2,66 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
500464614519522569595563537
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
660675702643677641681713750
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
747688633592619577541517550
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7057738248258349601 0551 0731 174
2015 2020 2021 - - - - - -
1 2781 3101 312------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Depuis 2008, un centre commercial avec une petite épicerie « Vival », une boulangerie, un boucher-charcutier et un kinésithérapeute a ouvert ses portes.

Le village dispose également d'une pharmacie et d'un centre médical. D'autres artisans et commerçants sont présents sur le territoire communal (horticulteur, salons de coiffure et de tatouage, bureau de tabac, pizzerias, etc.).

Lieux et monuments

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Église Saint-Pierre.
  • Buffières. Sur la rive droite du Tréffond[22], ruines d'une maison forte citée depuis 1337[23].
  • Église Saint-Pierre.
  • Chapelle Saint-Léger, chapelle médiévale en cours de restauration.
  • Sentier de canyoning le long de la rivière Pernaz, agrémenté de cascades.
  • Le « Point vert », espace de loisirs au bord du Rhône propose des activités nautiques (voile, SUP, canoë, etc.) ainsi qu'un service de restauration et un hébergement de plein-air. C'est un lieu de baignade et de pique-nique apprécié.
  • Château du Charmieux. M. Boucharlat, alors directeur de l'usine de tulles de soie de Serrières, fait construire un château en 1908. Au même moment, d'importantes grèves ont lieu à l'usine de tulles de soie. La révolte des ouvriers est telle qu'elle pousse M. Boucharlat et sa famille à quitter Serrières pour se rendre à Tassin-la-Demi-Lune, laissant ainsi les travaux du château inachevés[24].

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Serrières-de-Briord et Montagnieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Montagnieu », sur la commune de Montagnieu - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Montagnieu », sur la commune de Montagnieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a et b Henry Suter, « Serrières », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
  13. Annick Ménard-Clavier, doctorante à l'EHESS, Les maisons fortes du Grésivaudan au Moyen Age, mémoire pour l'obtention du DEA, sous la direction de Jean-Marie Pesez, EHESS, Lyon, 1996. .
  14. République française, Table décennale des matières du Bulletin des lois (Partie principale) : Du au , Paris, Imprimerie nationale, , 1654 p. (ISSN 1272-6397, lire en ligne), p. 430
  15. « historique-commune », sur insee.fr.
  16. « communauté de communes de la Plaine de l'Ain - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 17 (cf. Buffières).
  23. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 1136.
  24. « 1909/1910 : La révolte des ouvriers tullistes à Serrières-de-Briord (Ain) », sur 1909/1910 (consulté le ).

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Articles connexes

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Liens externes

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