Arandas
Arandas | |||||
![]() Église Saint-Pierre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Belley | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain | ||||
Maire Mandat |
Lionel Manos 2020-2026 |
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Code postal | 01230 | ||||
Code commune | 01013 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Carcaillons | ||||
Population municipale |
143 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 53′ 45″ nord, 5° 29′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 455 m Max. 939 m |
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Superficie | 14,10 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Ambérieu-en-Bugey (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ambérieu-en-Bugey | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Arandas est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune est située dans la région historique et naturelle du Bugey. L'altitude au chef-lieu est de 650 mètres. Plusieurs hameaux la composent : Ville d'en-haut (chef-lieu), Ville d'en-bas, le Pontet, Indrieux, Chantigneux..., tous situés sur la montagne d'Arandas.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Saint-Rambert-en-Bugey | Argis | ![]() | |
Conand | N | Tenay | ||
O Arandas E | ||||
S | ||||
Ordonnaz | La Burbanche |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Arandas est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambérieu-en-Bugey, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,1 %), terres arables (4,7 %), prairies (0,5 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Arandatis au VIIe siècle, Villa de Arantdato en 1141, Arandas en 1245, in Arandato au VIIe siècle[7], Arandaz durant l'Ancien régime et en 1848[8].
Avec le préfixe gaulois are- (« sur, devant ») et randa (« limite (frontière) ») . Ernest Nègre pense que ce toponyme signifie « devant la limite », provenant du gaulois are (devant) et rand (limite)[7]. Un comparatif[Quoi ?] avec le breton, langue celtique, nous rappelle que war (sur) dans cette langue et est toujours usité avec ce sens. Arandas signifie également “laurier” en arabe.
Histoire[modifier | modifier le code]
Au Moyen Âge, Arandas était une seigneurie dont le plus célèbre sire fut le poète Claude Guichard, au XVIe siècle. Arandas dépendait des moines de Saint-Rambert. Il y avait un château destiné à arrêter les incursions des chartreux de Portes. Vers 1334, les gens d'Arandas et ceux de Charvieu sont en conflit avec les chartreux à propos des bois et des pâtures[9]. Le village demeure possession de la maison de Savoie jusqu'au rattachement du Bugey à la France en 1601 par le traité de Lyon. Au XVIIIe siècle la seigneurie d’Arandas était possession de la famille Trocu de la Croze.
La commune fut séparée de Conand le .
Les habitants d'Arandas se nomment les Carcaillons.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
La commune d'Arandas est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Ambérieu-en-Bugey pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Administration municipale[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]
Avant 1865, la démographie d'Arandas comprenait celle de Conand.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2020, la commune comptait 143 habitants[Note 3], en diminution de 8,92 % par rapport à 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
La commune d'Arandas possède un jardin monastique près de l'église.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Anthelme Ferrand (1758-1834), homme politique, membre de la Convention et du conseil des Cinq-Cents est né dans la commune.
- Claude Guichard (1545-1607), historien et poète, a été seigneur d'Arandas.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 164 - (ISBN 2600028838).
- « Bulletin des Lois de la République », sur Archive des Lois, (consulté le )
- Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales n°14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN 2-7297-0762-X), p. 36.
- « communauté de communes de la Plaine de l'Ain - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Arandas », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- « Les maires de Arandas » (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Arandas sur le site de l'Institut géographique national
- Arandas sur le site de l'Insee