Rignieux-le-Franc
Rignieux-le-Franc | |||||
Mairie de Rignieux-le-Franc. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Belley | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain | ||||
Maire Mandat |
Pascal Pain 2020-2026 |
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Code postal | 01800 | ||||
Code commune | 01325 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rignards | ||||
Population municipale |
1 065 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 71 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 56′ 25″ nord, 5° 11′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 237 m Max. 316 m |
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Superficie | 15,02 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Meximieux | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | rignieux-le-franc.fr | ||||
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Rignieux-le-Franc, ou Rignieux, est une commune du département de l'Ain dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, en France.
Les habitants de Rignieux-le-Franc s'appellent les Rignards[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Rignieux-le-Franc est localisée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes dans le département de l'Ain. Située à 6 km de Pérouges classée parmi les Plus Beaux Villages de France, la commune est traversée par le Toison, un cours d'eau affluent de l'Ain.
Situation[modifier | modifier le code]
À 39 km au Nord-est de Lyon, à 32 km au Sud-ouest de Bourg-en-Bresse et 18 km à l’Est d'Ambérieu-en-Bugey, la localité est située sur le relief de la côtière qui marque la fin du plateau de la Dombes, au contact avec la plaine de l'Ain.
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers parfois froids et des étés chauds.
Quartiers et lieux-dits[modifier | modifier le code]
- Le Guillon
- Le Mas Joly
- Le Brevet
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Rignieux-le-Franc est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,3 %), forêts (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), prairies (11,4 %), zones urbanisées (3,3 %), eaux continentales[Note 3] (3,3 %)[7].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire[modifier | modifier le code]
Propriété d'Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu et provenant de Fontaines-sur-Saône, un sarcophage paléochrétien fut entreposé à Rignieux-le-Franc, avant d'être acheté par le musée du Louvre en 1864[8].
À la fin du XVIe siècle, les terres de Rignieux-le-Franc appartiennent aux Saillans de Brézenaud[9].
Hameaux[modifier | modifier le code]
Balatières (les)[modifier | modifier le code]
Mas mentionné dans un terrier de 1308[10].
Champremont[modifier | modifier le code]
Fief avec maison forte possédé, en 1206, par Gui de la Palud, chevalier, et, en 1268, par Guillaume de Montchalion. A la fin du XVe siècle, il appartenait à la famille Granget. De cette famille il passa, vers 1686, à Gabriel Vernat, seigneur de Bellegarde, puis aux de Maréchal de Courteville[11].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Durant la Révolution française, la commune prend temporairement le nom de Rignieux-sur-Toison[12].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Depuis 1945, cinq maires se sont succédé à Rignieux-le-Franc :
Démographie[modifier | modifier le code]
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La croix du XIVe siècle sur la place principale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .
- Église Saint-Paul, du XIIe siècle remaniée, de style roman.
- La croix de Samans — dont ne subsiste que le socle et la base vertical, la croix elle-même ayant disparu — se trouve sur l'emplacement de l'ancienne église Saint-Mamert, entièrement détruite en 1813[17].
-
Eugène Bénet, Le Poilu victorieux, détail du Monument aux morts de Rignieux-le-Franc.
-
La croix de Rignieux-le-Franc, classée aux monuments historiques.
-
Église Saint-Paul.
Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]
En 2014, la commune de Rignieux-le-Franc bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribué par le conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[18].
Rignieux-le-Franc au cinéma[modifier | modifier le code]
- En 2004, Cause toujours ! de Jeanne Labrune a été partiellement tourné dans le village.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Rignieux-le-Franc se blasonnent ainsi : D'azur à la bande d'or remplie de gueules accompagnée de deux étoiles d'argent[19]. |
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Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Rignieux-le-Franc », sur lion1906.com : « Les habitants de Rignieux-le-Franc s'appellent les Rignards ».
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- T. G., « Un sarcophage du village conservé au musée du Louvre », Journal de la Côtière, no 950, , p. 16.
- T. P., « L’allée de l’ancienne chapelle », Journal de la Côtière, no 919, , p. 20.
- Aubret, t. II, p. 137.
- Doc. Dombes, t. I, p. 64 et 65. — fiefs et paroisses de l'arrondis, de Trévoux, p. 329.
- « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le )
- Dominique Saint-Pierre, Dictionnaire des hommes et des femmes politiques de l'Ain, , Musnier-Gilbert, 2011.
- Rignieux-le-Franc - Jean-Marie Castellani passe le flambeau.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- T.G., « Une croix pas comme les autres », Journal de la Côtière, no 975, , p. 20.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- « Rignieux-le-Franc »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur labanquedublason2.com, Banque de blason, section “communes de France” puis “01” puis “Rignieux-le-Franc”.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Meximieux : Meximieux, Bourg-Saint-Christophe, Charnoz, Faramans, Joyeux, Le Montellier, Pérouges, Rignieux-le-Franc, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Niost, Saint-Maurice-de-Gourdans, Villieu-Loyes-Mollon, Société d'histoire et d'archéologie de la Plaine de l'Ain, , 306 p. (ISBN 978-2907656320)
- Michel Thimon, Un Village comme tant d'autres ! le mien ! : Rignieux-le-Franc, , 93 p. (ASIN B0014KGT1E)