Saint-Rambert-en-Bugey

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Saint-Rambert-en-Bugey
Saint-Rambert-en-Bugey
Vue du centre de Saint-Rambert-en-Bugey.
Blason de Saint-Rambert-en-Bugey
Blason
Saint-Rambert-en-Bugey
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Gilbert Bouchon
2020-2026
Code postal 01230
Code commune 01384
Démographie
Gentilé Rambertois
Population
municipale
2 173 hab. (2021 en diminution de 5,97 % par rapport à 2015)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 49″ nord, 5° 26′ 15″ est
Altitude Min. 271 m
Max. 819 m
Superficie 28,55 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Ambérieu-en-Bugey
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ambérieu-en-Bugey
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Rambert-en-Bugey
Liens
Site web saint-rambert-en-bugey.fr

Saint-Rambert-en-Bugey est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-Rambert-en-Bugey est située dans le Jura méridional, dans les montagnes du Bugey, au débouché de la vallée de l'Albarine, à 310 m d'altitude.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 385 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 512,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records SAINT RAMBERT EN BUGEY (01) - alt : 285m, lat : 45°55'54"N, lon : 5°25'36"E
Records établis sur la période du 01-06-1991 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,7 −0,7 1,6 4,6 8,4 11,5 13,2 12,9 9,8 7,1 2,9 0,2 5,9
Température moyenne (°C) 2,6 3,8 7,5 11 14,9 18,4 20,4 20,1 16,1 12,1 6,7 3,2 11,4
Température maximale moyenne (°C) 6 8,2 13,5 17,4 21,5 25,3 27,6 27,2 22,4 17,1 10,4 6,2 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−14,5
05.01.1995
−17
05.02.12
−15,5
01.03.05
−5
08.04.03
−1,2
17.05.12
1,3
02.06.06
4
13.07.1993
3,6
31.08.1995
0
30.09.1995
−6
31.10.1997
−10
23.11.1998
−16
30.12.05
−17
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,2
08.01.11
19,8
20.02.1998
24,3
30.03.17
29,3
22.04.18
33,2
24.05.09
37,5
22.06.03
39,3
31.07.20
39,6
13.08.03
33
16.09.20
27,5
07.10.09
23,5
02.11.20
17,7
07.12.00
39,6
2003
Précipitations (mm) 134 114 112,1 123 134,7 104,8 107,6 98,5 128,3 151,3 159,4 144,7 1 512,4
Source : « Fiche 1384001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Saint-Rambert-en-Bugey vue de des montagnes environnantes.

La partie de la cluse sinueuse où est bâtie la ville est dirigée du nord-est au sud-ouest.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Brévon.

La ville est traversée dans sa longueur par la rivière Albarine[7] très fréquentée par les pêcheurs à la mouche pour son peuplement en truites fario et en ombres communs.

Trois affluents rejoignent l'Albarine à Saint-Rambert-en-Bugey :

  • la Mandorne, au niveau du lieu-dit le Moulin à Papier ;
  • le Brevon, au niveau de l'église ;
  • la Câline, à Serrières.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Rambert-en-Bugey est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambérieu-en-Bugey, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

La ville de Saint-Rambert-en-Bugey est constituée schématiquement de deux parties distinctes: la "vieille ville", anciennement enceinte dans les murs de la ville, qui étire une double rangée d'habitations anciennes en amont de l'église, et, en aval, des bâtiments (usines, cités ouvrières, maisons de contremaîtres et "châteaux" des propriétaires) de la filature de la Schappe

Saint-Rambert a vu sa richesse architecturale se perdre au fur et à mesure de son histoire.

Dès 1602, son château est détruit. Les remparts sont détruits par des crues, les portes de la ville démontées pour faciliter la circulation, l'abbaye détruite à la suite de la Révolution de 1789.

La révolution industrielle a marqué profondément la physionomie de la cité. On remarque les restes d'un très rare ensemble de cités ouvrières, de villas de contremaitres, de châteaux de directeurs et d'usines textiles datant du XIXe siècle (Schappe).

Autrefois surnommé la « Venise du Bugey[13] » à cause de son canal qui traversait le bourg et de ses fontaines monumentales, Saint-Rambert a vu son canal couvert et ses fontaines détruites lors des opérations de bétonnage des années 1960.

Image panoramique très large et peu haute
La ville de Saint-Rambert-en-Bugey vue du château de Cornillon.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,2 %), prairies (22,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), zones urbanisées (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[14].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Route nationale[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par la route départementale D 1504, ancienne « route nationale 504 ».

Autres routes[modifier | modifier le code]

  • Route d'Angrières
  • Route de Conand
  • Route de Grattoux
  • Route de l'Abbaye
  • Route de Morgelaz

Voie ferrée[modifier | modifier le code]

La gare de Saint-Rambert-en-Bugey.

La gare de Saint-Rambert-en-Bugey est située sur la Ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière). Elle est desservie[15] par des trains TER Rhône-Alpes qui effectuent des missions entre la gare de Lyon-Perrache et celles de :

Saint-Gervais ; Évian ; Chambéry-Challes-les-Eaux ; Genève.

La station de Saint-Rambert a été mise en service en 1857 par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève.

Rues de Saint-Rambert-en-Bugey[modifier | modifier le code]

Les autres voies de Saint-Rambert-en-Bugey sont :

Les hameaux de la commune[modifier | modifier le code]

  • Grattoux, à 1 km au nord-nord-est de Saint-Rambert
  • Buges, à 1 km au nord, dans la vallée du Brevon
  • Vorages, à 1,5 km au nord-nord-est de Saint-Rambert
  • Blanaz, à 2,5 km au sud de Saint-Rambert (alt. : 467 m)
  • Lupieu, à 3 km au sud de Saint-Rambert, dans la vallée d'un affluent du Brevon, le Chazet
  • Jarvonoz, à 1 km au sud de Saint-Rambert (alt. : 450 m)
  • Morgelaz, au pied du Mont Luisandre
  • Angrières, à 2,5 km à l'ouest-nord-ouest de Saint-Rambert (alt. : 641 m)
  • Serrières, dans le prolongement de Saint-Rambert-en-Bugey, en aval

Toponymie[modifier | modifier le code]

Au cours des siècles, Saint-Rambert-en-Bugey s'est appelé

Hydronyme d'origine gauloise, reposant soit sur une forme gauloise °BEBRŌNNO, soit sur une forme gallo-romane °BEBRŌNE. Le radical BEBR- est celui du gaulois °BEBROS ou °BEBRUS « castor », adapté en bas-latin sous la forme BEBER. Le second élément de l'hydronyme est soit le gaulois ONNO « cours d’eau » (cas le plus probable), soit un suffixe de présence gallo-roman -ŌNE, d'où le sens global de « rivière aux castors », ou éventuellement « endroit où il y a des castors ».

Un castor dans l'Albarine, le 13 décembre 2017.

avec le latin locellus, diminutif de locus, « lieu »

de Ragnebert qui y fut assassiné en 680.

  • Sanctus Ranegbertus en 1137[16]
  • Sancto Raniberto en 1206[16]
  • Sanctum Rainebertum en 1213[16]
  • Sanctus Rainegbertus Jurensis et Sanctus Rambertus en 1275[16]
  • Sanctus Renebertus en 1280[16]
  • Sanclus Regribertus Jurenfis en 1538[17]
  • Sainct Rambert et Sainct Raingbert en 1563[16]
  • Saint Rambert-de-Joux au XVIIIe siècle

de par la proximité des Monts Jura ou Mont Joux.

  • Montferme sous la Révolution
  • Saint-Rambert
  • Saint-Rambert-en-Bugey, le

La commune a aussi été surnommée :

  • « la Venise du Bugey », au temps de son canal et de ses fontaines monumentales
  • « la petite Sibérie », par les troupes allemandes, pendant la guerre de 1939-1945[18]

Les habitants emploient couramment l'abréviation « Saint-Ran »..

Histoire[modifier | modifier le code]

Saint Domitien.
Saint Rambert.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Charles Athanase Walckenaer donne le district de Saint-Rambert comme étant le territoire des Ambarres[19]

Origines légendaires de la ville[modifier | modifier le code]

Selon la légende, les origines de la ville de Saint-Rambert remontent à saint Domitien, au Ve siècle. Domitien aurait fondé un monastère et un hospice sur les bords du Brevon, vers 440. Ce « désert », où se cachait précédemment des « faux-monnayeurs », se nommait Bébronne.

Au VIIe siècle, Ragnebert, un noble et pieux chevalier franc (un "leude") est victime d'obscures intrigues de pouvoir sous le règne du « roi fainéant » Thierry III. Exilé dans le Bugey par Ebroïn, le maire du palais, il est assassiné sur ses ordres le , sur le chemin de l'abbaye. Une croix de pierre, placée à quelques pas du pont du Brevon, indique l'endroit où il aurait été mis à mort par deux « sicaires ».

D'après la légende, les prodiges se multiplièrent sur le tombeau de Ragnebert et le lieu devint rapidement un important lieu de pèlerinage. En peu de temps, il se forma sous la protection de l'abbaye un bourg qui prit le nom du martyr. Cette dévotion connaît au XIIe siècle une diffusion régionale en atteignant, par l’intermédiaire du monastère de l’Île Barbe (Saint-Rambert-l'Île-Barbe, Lyon), les comtés de Forez (Saint-Rambert-sur-Loire, Loire) et d’Albon (Saint-Rambert-d'Albon, Drôme).

Les reliques de Rambert et Domitien sont toujours conservées dans l'église paroissiale Saint-Antoine.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L’Abbaye de Saint-Rambert se trouve au XIIe siècle à l'apogée de sa puissance. Indépendante de toute suprématie temporelle, elle ne relève que du pape pour la question canonique. Elle possède des domaines jusqu'en Savoie, et se trouve un des petits états les plus riches du Bugey[22]. En 1191, une bulle du pape Célestin III, où l'on énumère les bénéfices de l'Abbaye[23], montre que son étendue était plus considérable que celle du canton actuel.

La construction du château de Cornillon, sur un éperon rocheux au-dessus de la ville, permet à l'Abbaye d'assurer seule son indépendance et sa sécurité.

En 1196, l'abbé Régnier cède à Thomas, comte de Savoie, le château de Cornillon en échange de sa protection.

La guerre contre le Dauphiné[modifier | modifier le code]

Vers 1282, le conflit entre la maison de Savoie et celle du Dauphiné gagne le Bugey. Situé à la « frontière », Saint-Rambert reçoit en 1288 du comte de Savoie Amédée V des franchises et des privilèges semblables à ceux de la ville de Bourg. Le château de Cornillon, dernier bastion savoyard sur la route qui mène à Pont d’Ain, est une place importante dans cette guerre d'escarmouches, de sièges et d'expéditions punitives. Des chevauchées partent de Saint-Rambert pour aller ravager la plaine de l'Ain[24]. Cette position stratégique va accroitre l'importance du bourg de Saint-Rambert qui s’entoure de remparts et devient une ville de garnison et de stockage du matériel militaire. Le , le traité de Paris met fin au conflit en définissant des frontières officielles entre le Comté de Savoie et le Dauphiné.

Saint-Rambert en Savoie[modifier | modifier le code]

Le bourg obtient rapidement franchises et privilèges. Il devient notamment la résidence obligée des juge-mages du Bugey et se développe considérablement.

Saint-Rambert reste savoyard jusqu'en 1601 et la signature du traité de Lyon.

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Ruines du château de Cornillon.

En 1601, le traité de Lyon rattache Saint-Rambert à la France. Le château de Cornillon est détruit en 1602 par le maréchal de Biron.

En 1607, le duc de Nemours Henri de Savoie obtient du roi Henri IV la réunion des justices s’exerçant sur ses marquisats de Saint-Sorlin et Saint-Rambert et ses baronnies de Chazey, Poncin et Cerdon ; la centralisation se fait à Saint-Rambert, ainsi sauvé de la désertification et de la ruine qui la menaçaient[25] : en effet, la ville doit faire face à la concurrence de la route Lyon-Bellegarde passant par Nantua, plus courte que la route Lyon-Bellegarde passant par Saint-Rambert et Belley (de Bellegarde, on rejoint Genève). En 1607 également, un collège est fondé à Saint-Rambert par Claude Guichard.

L'industrie textile est la plus importante des industries de la ville, reconnue pour l'excellente qualité de sa production de toile de chanvre (nappe, serviette, etc.). Un bureau de visite et de marquage des toiles, créé en 1738, lutte contre les nombreuses malfaçons et contrefaçons.

Les habitants sont pour la plupart pauvres et la ville insalubre. Des épidémies déciment de temps à autre la population. Des tanneurs travaillent en ville (en 1767, il y a cinq tanneries à Saint-Rambert-en-Bugey), malgré les interdictions. Ces commerces locaux empuantissent les alentours. En 1697, la muraille "au devant de l'église" est emportée par une crue.

En 1748, la « porte d'en haut » est détruite pour agrandir le chemin royal de Lyon à Chambéry.

Le don gratuit, la mauvaise gestion des syndics et un mauvais procès contre les Chartreux de Portes, qui réclament que la justice de leur seigneurie de Saint-Sorlin soit rendue à Lagnieu, ruine la ville : en 1771, le parlement de Dijon ordonne que la justice du marquisat de Saint-Sorlin soit exercée à Lagnieu. Les magistrats de Saint-Rambert sont déboutés de leur recours en 1773 et la communauté condamnée à payer les frais du procès. Elle doit piocher dans les économies de l'hôpital pour faire face à cette dépense. Le siège de la justice à Saint-Rambert est disloqué.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Sous la Terreur, la déchristianisation imposant le changement des noms de lieux à consonance chrétienne, Saint-Rambert est rebaptisé Montferme.

Un bataillon de volontaires du district de Saint-Rambert se forme lors de la levée en masse décrétée le . Le bataillon de Montferme combat dans l'Armée des Alpes sous les ordres de Kellerman, puis de Dumas[26].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

"La défense héroïque des Balmettes".

Alphonse de Lamartine nous a laissé cette description de Saint-Rambert au début du XIXe siècle :

« Peu à peu le défilé s'élargit,le ruisseau grossit, les maisons aussi pittoresques,mais plus nombreuses, se rapprochent sur les deux rives et forment le faubourg d'une petite ville appelée Saint-Rambert. Il n'y a point de rue; la rue, c'est l'Albarine couverte d'une multitude de ponts. Une petite auberge, dont les filets tapissent le mur, puise les écrevisses et les truites sous ses fenêtres et sous son escalier. On soupe et on couche là au bruit et à la fraîcheur du petit fleuve. Quelques usines y joignent le bruit du marteau, quelques moulins le tic-tac des roues. C'est un des lieux les plus pittoresques du monde. »

En mars 1814, lors de la campagne de France qui voit Napoléon Ier tenter d'arrêter l'invasion de la France, des paysans et des gardes nationaux de Tenay et de Saint-Rambert se joignent aux hommes du 23e régiment d'infanterie de ligne et tiennent tête à un détachement de 600 Autrichiens au lieu-dit les Balmettes, vers Torcieu

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Joseph Tournier.

La révolution industrielle a profondément marqué la physionomie de la ville. L'histoire de Saint-Rambert au XXe siècle est totalement liée à celle de la filature de la Schappe.
En 1905, l'abbé Tournier, l'un des cofondateurs de la revue Le Bugey, crée à Saint-Rambert la première association de parents d'élèves[27].

En 1908, monsieur Bois, propriétaire, loue pour dix années sa papeterie de Caline pour 12 000 F. l'an (avec faculté de rachat de 300 000 f.) à la société Henri Thouvard et Delafon, d'Entre-deux-Guiers (Isère). Le matériel neuf acheté aux établissements Bouvier et Paul, de Grenoble, permet de pousser la production de 20 tonnes par mois à 120 tonnes par mois. monsieur Bois décède en . Le mois suivant, l'usine est fermée pour cause de guerre puis liquidée. André Navarre, célèbre industriel papetier (et ancien patron d'Henri Thouvard) achète le matériel de l'usine moyennant 420 000 f. Il cède les lieux en 1923 à Voisin & Pascal, sans la machine à papier.

Seconde Guerre mondiale[18][modifier | modifier le code]

Un train couché dans l'Albarine au pont de Reculafol à la suite d'un sabotage effectué par la Résistance le 9 juin 1944. Cette photo a été prise par un officier allemand le 6 juillet 1944, quelques minutes avant une attaque du maquis au cours de laquelle cet officier a été tué. Son appareil photo est récupéré par les maquisards et la pellicule développée.

Le canton de Saint-Rambert-en-Bugey abrite plusieurs groupes de résistants, mais également un noyau organisé de miliciens.
Saint-Rambert fait partie des villes où se fera un dépôt de gerbes clandestins, simultanément au défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax.

À partir de 1944, l'axe ferroviaire stratégique Ambérieu-Culoz est régulièrement saboté par les maquisards, notamment au pont de Reculafol.
Le , au cours de l'attaque d'un train blindé, 6 soldats allemands sont tués. Simultanément, une patrouille allemande est attaquée dans la ville.

Le , la Wehrmacht et la Gestapo, épaulées par la milice, investissent la ville en guise de représailles. Après une brève tentative de résistance, les maquisards doivent décrocher et se cacher où ils le peuvent.
Des barrages sont établis aux entrées de la ville où de nombreuses personnes sont arrêtées. Plus de 250 ouvriers de la filature de la Schappe sont parqués dans la cour de l'usine, de 14 h 30 à 22 h, et 30 otages, pris au quartier du four-à-chaux, à l'abbaye et à la mairie, sont parqués sous la Grenette (l'ancien marché couvert de Saint-Rambert, mairie actuelle).

Dix-huit otages sont libérés, mais 12 d'entre eux sont mitraillés à 21 h 45 dans la rue du Pavé (actuellement rue des Otages).

Plaque commémorative des otages exécutés le 7 juillet 1944 à Saint-Rambert-en-Bugey.

Meurent sur le coup :

  • Louis Multin, 20 ans, originaire de Druillat et horticulteur à Bourg.
  • Le docteur Michel Temporal, 58 ans, maire de la ville ;
  • Pierre Chatton, 36 ans, chef du ravitaillement ;
  • Louis Golzio, 53 ans, secrétaire de mairie ;
  • Dominique Molinero, 43 ans, mécanicien ;
  • Joseph Arena, 58 ans, ouvrier ;
  • Joanny Pollet, 46 ans, camionneur de Villeurbanne ;

Trois otages, grièvement blessés, seront emmenés à l'hôpital de Nantua. Reconnus lors d'une descente des nazis dans l’hôpital, ils seront fusillés une seconde fois dans la carrière de la Croix-Chalon, certains sur leurs civières. Il s'agit de :

  • André Burtschell, 36 ans, juge de paix à Saint-Rambert ;
  • Pierre Gayat, 46 ans, secrétaire de mairie ;
  • Adrien-Joseph Marguin, 50 ans, garde champêtre.

Deux otages, blessés plus légèrement, s'en sortiront en vie :

  • Louis Lannezval, 43 ans, hôtelier et maquisard ;
  • Victor de Féo, 41 ans.

Le chauffeur de taxi André Rigaud, arrêté dans la journée à un barrage, passé à tabac et interné à la Schappe, est abattu à 22 heures, lors de la libération des ouvriers. Lors de son arrestation, il était en mission commandée[28] pour le maquis Chico (réseau DITCHER Tiburce-Buckmaster) sous les ordres du capitaine Jean-Paul Archambault.

Centre important de la Résistance, Saint-Rambert-en-Bugey sera décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

  • Depuis 2002, le Syndicat intercommunal d'aménagement du bassin versant de l'Albarine rassemble 27 communes du bassin versant de l'Albarine, dont la commune de Saint-Rambert-en-Bugey, pour agir en faveur de l'eau et des milieux aquatiques.

Jumelage[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Rambertois[31].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 2 173 habitants[Note 3], en diminution de 5,97 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0422 5962 2442 1302 4202 6132 6332 5672 528
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 7992 5972 5312 5372 6202 9643 4093 7654 113
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 0284 9714 9504 2044 3194 1683 4632 8622 866
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 9362 8572 4392 1612 1122 0652 1672 1662 166
2014 2019 2021 - - - - - -
2 2652 1882 173------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La ville possède :

  • une école primaire : le groupe scolaire Claude-Guichard[36]
  • un collège public : le collège de l'Albarine[36]
  • Il existait, jusqu'en 2010, une école primaire privée, l'école Sainte-Marie (appelée "l'école d'en haut", par opposition à l'école publique appelée "l'école d'en bas")[36]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Lumignons.
  • Rambert, le saint patron de la ville est célébré le 13 juin. C'est vers cette date que se déroule la Vogue, qui consiste actuellement essentiellement en une fête foraine. On y trouve des manèges pour enfants, des stands de tir et de vendeurs de barbe à papa, des auto-tamponnantes et autres manèges à sensations. Les traditions liées aux conscrits (bals, distributions de brioches aux anciens...) ont disparu au cours des années 1980.
  • Chaque soir du 8 décembre, de la même manière qu'à Lyon, les « Illuminations » sont une manifestation populaire où il est de tradition d'illuminer la ville avec des « lumignons », bougies allumées placées dans des verres et déposées sur les rebords de fenêtres.

Santé[modifier | modifier le code]

On trouve à Saint Rambert :

  • L'hôpital Centre Cornillon, un établissement public d'hébergement pour personnes âgées dépendantes/maison de retraite (EHPAD) d'une capacité de 77 lits d'hébergement permanent et de 4 lits d'hébergement temporaire[37].
  • Le foyer-logement "Les Blés d'Or" pour personnes âgées de plus de 60 ans[38].

Sports[modifier | modifier le code]

Le stade Jean-Burtin, à la Craz.
  • L'Étoile du Bugey, le club de rugby historique, crée en 1921 (stade de rugby de la Craz)[39].
  • L'Albarine Basket Club compte 103 licenciés, dont 51 mini-basketteurs (- de 10 ans), 18 joueurs de moins de 16 ans, 19 joueurs séniors et 10 loisirs[40].

Médias[modifier | modifier le code]

L'actualité du canton de Saint-Rambert-en-Bugey est couverte par :

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

 Les curés de Saint-Rambert 

Cl. DUPUY
F. DARNAND
L. GAMET
A. VIVET
J. TOURNIER
Ad. GAMET
J. REUTHER
Cl. ARBAN
J. DELORME
J. ROBIN

 Début 

1803
1837
1863
1889
1900
1908
1934
1937
1958
1968

 Fin 

1837
1863
1889
1900
1908
1934
1937
1958
1968
1971

Culte catholique[modifier | modifier le code]

Suivant la tradition, le culte catholique est présent à Saint-Rambert-en-Bugey depuis le Ve siècle. La crypte de Saint-Domitien, réputée pour son architecture romane, daterait du IXe ou Xe siècle[43].

Le culte est aujourd'hui pratiqué à l'église Saint-Antoine.

Saint-Rambert-en-Bugey fait partie avec les villages d'Arandas, Argis, Conand, Nivollet-Montgriffon, Tenay, Torcieu, Blanaz, Oncieu, Evosges, Chaley et Cleyzieu du Groupement paroissial de Saint-Rambert-en-Bugey, du secteur pastoral Ambérieu-Ambronay-Saint-Rambert et du diocèse de Belley-Ars[44].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

[45]

Saint-Rambert-en-Bugey Ain
Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal en 2009 16 089 25 083
Foyers fiscaux imposables en % de l'ensemble des foyers fiscaux en 2009 40,7  % 57,3  %
Médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation en 2010 15 855 19 903

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments civils[modifier | modifier le code]

  • Ruines du château féodal de Cornillon.
  • Ruines de la bâtie de Luisandre. Les ruines sont situées au nord de Saint-Rambert, à 809 mètres d'altitude. Au début du XIVe siècle il est cité comme étant aux mains d'un vassal des comtes de Savoie[46].
Pour mémoire

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par la rivière Albarine, essentiellement peuplée à cet endroit de truites fario, d'ombres communs et de vairons. La rivière abrite également à Saint-Rambert une colonie de canards colvert.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

  • Une spécialité très locale, le ramequin, est un fromage de vache sec qui se déguste fondu. C'est un symbole des traditions d'hospitalité bugiste.
  • Les bugnes sont une sorte de beignet associés à la période du Mardi-Gras.
  • Les bugistes sont souvent des champignonneurs avertis. Les trompettes de la mort, chanterelles et autres bolets font partie intégrante de la gastronomie privée.
  • Les truites de l'Albarine.
  • Les tartes au sucre ou à la crème.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Antoine Garin.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Natifs de Saint-Rambert-en-Bugey[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Saint-Rambert-en-Bugey

La commune de Saint-Rambert-en-Bugey porte :

D'or à la corneille de sable, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys du champ[53].

En 1262, la ville portait : D'or à un geai ou passereau de sable, au chef de Savoie[54]. Le chef de Savoie a été remplacé par un chef de France en 1601. L'oiseau est désormais désigné comme une corneille (probablement à cause du château de Cornillon).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Saint-Rambert-en-Bugey.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Pour la vie, (ISBN 978-2-203-02498-4), dessinateur : Claudio Stassi, scénario : Jacky Goupil.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. ([PDF] Cartes des communes de l'Ain), sur ain.fr.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Station Météo-France « Saint-Rambert-en-Bugey » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Saint-Rambert-en-Bugey » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Albarine (V29-0400) » (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. paragr. « Saint Rambert en Bugey 03/04/2014 », sur rsnantua.nexgate.ch (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. « Informations pratiques sur les gares et arrêts : Halte ferroviaire de St-Rambert-en-Bugey », SNCF TER Rhône-Alpes, sur ter-sncf.com (consulté le ).
  16. a b c d e f g h et i Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse Romande, Savoie et environs », glossaire (consulté le ).
  17. [Diderot 1777] Denis Diderot, Supplément À L’Encyclopédie Ou Dictionnaire Raisonné Des Sciences, Des Arts Et Des Métiers, t. 3, , sur books.google.fr (lire en ligne).
  18. a et b Jacqueline Di Carlo, La guerre de 1939-1945 dans le canton de Saint-Rambert-en-Bugey, épisodes, District de la vallée de l'Albarine, (ISBN 2-907881-12-4 et 9782907881128).
  19. [Walckenaer 1839] Charles-Athanase Walckenaer, Géographie ancienne historique et comparée des Gaules cisalpine et transalpine, t. 2, Paris, P. Dufart, , sur gallica.bnf.fr (lire en ligne).
  20. [Depérys 1834] Jean-Irénée Depérys, Histoire hagiologique de Belley : recueil des vies des saints et des bienheureux nés dans ce diocèse, t. 1, Bottier, , 404 p. (lire en ligne), « Saint Domitian », p. 11-20.
  21. [Depérys 1834] Jean-Irénée Depérys, Histoire hagiologique de Belley : recueil des vies des saints et des bienheureux nés dans ce diocèse, t. 1, Bottier, , 404 p. (lire en ligne), « Saint Ragnebert », p. 89-103.
  22. [Leymarie 1854] Hippolyte Leymarie, Notice historique et descriptive sur la ville et l'abbaye de Saint-Rambert-de-Joux, impr. Aimé Vingtrinier, , 69 p. (lire en ligne), chap. 2 (« L'abbaye »), p. 21.
  23. Samuel Guichenon, Histoire de Bresse et de Bugey, , sur books.google.ch (lire en ligne).
  24. [Kersuzan 2005] Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné, 1282-1355, Presses Universitaires de Lyon, , sur books.google.ch (lire en ligne).
  25. [Perrot 1988] Marc Perrot, St-Rambert-en-Bugey et la vallée de l'Albarine sous l'ancien régime : XVIIe – XVIIIe siècle, , sur books.google.fr (lire en ligne).
  26. « Blog de la Société d’Études Historiques Révolutionnaire et Impériales », sur empireetrevolution.fr.
  27. « Statuts de l'Association des familles du Canton de Saint-Rambert », sur gallica.bnf.fr.
  28. « Visionneuse - Mémoire des Hommes p188 », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  29. « Liste des communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 » [PDF], sur memorialdormans.free.fr.
  30. amitiestransalpines.fr
  31. « Nom des habitants des communes françaises, Saint-Rambert-en-Bugey », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. a b et c « Etablissements scolaires à Saint-Rambert-en-Bugey », sur education.gouv.fr (consulté en ).
  37. « L'EHPAD - Centre Cornillon », sur etablissements.hopital.fr (consulté en ).
  38. [1],Les Blés d'Or sur le site saint-rambert-en-bugey.fr.
  39. « Site officiel de l'EDB », sur edbrugby.free.fr.
  40. Albarine Basket Club - Saint-Rambert-en-Bugey - Site officiel de la commune,Albarine Basket Club.
  41. « Qui sommes-nous ? », sur voixdelain.fr (consulté le ).
  42. « Fréquence Côtière radio (FC Radio) », sur 100ansderadio.free.fr (consulté le ).
  43. a et b « La crypte Saint-Domitien à Saint-Rambert », sur leprogres.fr, Le Progrès, (consulté le ).
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  45. « Statistiques locales », INSEE [PDF].
  46. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 22 (cf. Luisandre).
  47. [Kersuzan 2014] Alain Kersuzan, « Maisons et maisons fortes dans le comté de Savoie (XIVe – XVe siècle) - Essai de terminologie d'après les sources comptables », dans Chastels et Maisons fortes IV (Actes des journées de castellologie de Bourgogne 2010-2012), CECAB, (ISBN 978-2-9543-8212-8), p. 145-155.
  48. « Musée des Traditions Bugistes », sur ain-tourisme.com (consulté le ).
  49. Frédéric Potet et Marion Van Renterghem, « Ces couples âgés qui ont choisi de « quitter la vie » ensemble », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « En juillet 2007, à Saint-Rambert-en-Bugey (Ain), un couple s'était échappé d'une maison de retraite pour se jeter sous les roues d'un train. Lui avait 81 ans et avait commencé à travailler comme typographe, à l'âge de 12 ans. Elle en avait 83 et avait entamé une carrière d'employée de bureau avant d'acheter un bar avec son mari, puis un hôtel-restaurant. Ils n'avaient pas eu d'enfants et s'aimaient d'un amour brûlant. La perspective que l'un puisse disparaître avant l'autre fût-elle pour autant l'unique motif de leur décision ? »

    .
  50. [Lanfrey 2003] André Lanfrey, Sécularisation, séparation et guerre scolaire : Les catholiques français et l'école (1901-1914), Paris, éd. du Cerf, , 632 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 235.
  51. dans [Six 1934] Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), , « Mermet de Saint-Landry (Antoine) », p. 186-187.
  52. [Fenéon et Janneau 1920] Félix Fénéon et Guillaume Janneau, Le Bulletin de la vie artistique, Paris, Bernheim-jeune, , sur gallica (lire en ligne), p. 717.
  53. « Armes de Saint-Rambert-en-Bugey »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur labanquedublason2.com.
  54. P.-H. Chaix, Armorial des communes et collectivités des pays de l'Ain.