Senjōgahara

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Senjōgahara
Senjōgahara, à la fin de l'été.
Senjōgahara, à la fin de l'été.
Massif Monts Nikkō (Honshū)
Pays Drapeau du Japon Japon
Région Kantō
Préfecture Tochigi
Municipalité Nikkō
Coordonnées géographiques 36° 47′ nord, 139° 26′ est[1]
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
Senjōgahara
Géolocalisation sur la carte : préfecture de Tochigi
(Voir situation sur carte : préfecture de Tochigi)
Senjōgahara
Orientation aval sud
Longueur
Type
Écoulement Yu-kawa
Voie d'accès principale route nationale 120

Senjōgahara (戦場ヶ原?) est un haut plateau du Japon situé sur l'île de Honshū, dans la ville de Nikkō. Zone humide intégrée, depuis 2005, au site Ramsar Oku-Nikkō Shitsugen du parc national de Nikkō, il résulte de l'assèchement d'un lac de barrage naturel formé il y a environ 17 000 ans sous l'action éruptive du mont Nantai. Cet espace naturel protégé, d'intérêt floristique et ornithologique, est aménagé pour faciliter la randonnée pédestre et l'observation de la nature.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Une ancienne légende, vivace dans les anciennes provinces japonaises de Shimotsuke et Kōzuke, raconte que deux divinités shintō s'affrontèrent pour la possession du lac Chūzenji, les deux Yama-no-kami : le mont Nantai et le mont Akagi. Consulté par le gongen Nantai mis en difficulté par son adversaire, le dieu Kashima Daimyōjin lui conseilla d'appeler à la rescousse le talentueux chasseur Sarumaru. Nantai-san, dissimulé sous la forme d'un cerf blanc, attira ce dernier au cœur des monts Nikkō, dans une plaine où le combat reprit. Transformé en un serpent géant[n 1], il fit face au mont Akagi, changé en un gigantesque mille-pattes[n 2]. Sarumaru mit le dieu Akagi en déroute d'une flèche dans l'œil gauche. Le sang d'Akagi répandu dans la plaine donna naissance à une zone marécageuse appelée le marais rouge[n 3], et le souvenir de ce duel resta attaché aux monts Nikkō dont la plaine centrale fut nommée : Senjōgahara (戦場ヶ原?, lit. « plaine champ de bataille »)[2],[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Senjōgahara est situé dans le Nord de la région de Kantō, sur l'île de Honshū, environ 120 km au nord de l'agglomération de Tokyo. Dans l'Ouest de la ville de Nikkō (préfecture de Tochigi), ce haut plateau s'étend sur une superficie d'environ 4,4 km2, à l'altitude de 1 400 m, dans la partie centrale des monts Nikkō, 2,2 km au nord du lac Chūzenji et 1 km au nord-ouest du volcan Nantai[4],[5],[2].

La route nationale 120, une portion de la « route romantique du Japon » qui relie Nikkō à Numata (préfecture d'Aichi), traverse l'Est de Senjōgahara et offre un accès routier au site dont le marais rouge constitue un point d'entrée.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat du haut plateau Senjō correspond à celui d'Oku-Nikkō[n 4], la partie sud-ouest de la ville de Nikkō. Il est du type continental humide. La température annuelle moyenne est d'environ °C et les précipitations annuelles sont de 2 169 mm. En été le mercure peut grimper jusqu'à 23 °C. L'hiver, le plateau est entièrement recouvert par la neige et la température baisse jusqu'à −9 °C en moyenne. Des températures hivernales avoisinant parfois les −20 °C en font l'une des régions les froides de l'île de Honshū[6].

Relevé météorologique d'Oku-Nikkō[n 5] (1981-2010)[n 6]
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −8,1 −8,8 −5,1 0,1 5,1 10,1 14,4 15,3 11,6 5,1 −0,2 −5 2,9
Température moyenne (°C) −4,1 −3,9 −0,7 5 9,9 13,7 17,7 18,7 14,9 9,1 4 −1 6,9
Température maximale moyenne (°C) −0,4 0 3,6 10 14,8 17,7 21,6 22,6 18,6 13,2 8,2 −2,9 10,3
Ensoleillement (h) 170,2 162,1 188,1 185,9 167,8 107 108,3 128,3 100,4 128,9 152,7 164,7 1 764,4
Précipitations (mm) 52,3 58,8 109,4 157,8 174,6 220,9 277 394,2 363,2 201,8 107,6 51,4 2 169
dont neige (cm) 114 124 113 23 0 0 0 0 0 1 12 62 449
Nombre de jours avec précipitations 15 15 19 16 16 20 23 20 22 15 11 10 202
Humidité relative (%) 65 65 66 68 75 85 87 87 87 80 71 66 75
Nombre de jours avec neige 25,1 21,8 29,9 6,8 0,8 0 0 0 0 0,6 6,5 20 101,5
Nombre de jours avec brouillard 2,8 4,8 5,8 9,4 12,9 14,7 17,6 15,3 14,9 11,4 6,6 4,3 120,3
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
−0,4
−8,1
52,3
 
 
 
0
−8,8
58,8
 
 
 
3,6
−5,1
109,4
 
 
 
10
0,1
157,8
 
 
 
14,8
5,1
174,6
 
 
 
17,7
10,1
220,9
 
 
 
21,6
14,4
277
 
 
 
22,6
15,3
394,2
 
 
 
18,6
11,6
363,2
 
 
 
13,2
5,1
201,8
 
 
 
8,2
−0,2
107,6
 
 
 
−2,9
−5
51,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le haut plateau Senjō est une zone humide traversée du nord au sud par la rivière Yu, un cours d'eau qui prend sa source au lac Yu, un lac d'origine volcanique de l'Ouest des monts Nikkō, s'écoule en direction du sud-est sur 11,2 km, et se jette dans le lac Chūzenji[9]. Dans sa partie sud-est, le marais rouge, vestige d'un ancien lac apparu à la fin de la phase orogénique du volcan Nantai, déverse son trop-plein d'eau dans un ruisseau dont le cours rejoint la rivière Yu[10]. La rivière Sasaka[n 7], un petit cours d'eau collecteur des eaux de ruissellement du mont Mitsu, alimente l'étang Kōtoku et termine son parcours d'environ 2 km dans le nord de cette bande de terre saturée d'eau[11]. Dans le nord-ouest de celle-ci, au pied du mont To, l'étang Izumiyado[n 8] constitue un autre réservoir d'eau pour la rivière Yu[12].

Milieu naturel[modifier | modifier le code]

Photo couleur (panoramique) d'une plaine herbeuse au printemps, prasemée d'arbres et d'arbustes sans feuilles, sur fond de montagnes et d'un ciel blanc laiteux.
Vue panoramique de Senjōgahara.

Situé dans le Sud du parc de Nikkō, un parc national administré par le ministère de l'Environnement du Japon depuis 1934, Senjōgahara constitue un biotope favorable à la cohabitation de nombreuses espèces d'oiseaux sauvages ; ses marécages et ses étendues de verdure arborées offrent un terrain fertile pour diverses variétés de plantes. Il est classé par le gouvernement « zone de protection spéciale »[4],[13].

Le haut plateau Senjō fait partie d'Oku-Nikkō, une aire naturelle protégée dans l'Ouest de la ville de Nikkō, dont les zones humides forment, depuis 2005, l'un des sites Ramsar du Japon[14],[15].

Flore[modifier | modifier le code]

Senjōgahara et son environnement naturel immédiat se composent essentiellement de prairies, de formations végétales aquatiques et de bosquets. Des bouleaux verruqueux (Betula pendula), des hêtres du Japon (Fagus crenata), des sapins de Nikko (Abies homolepis), des chênes, des chèvrefeuilles bleus (Lonicera caerulea), des éleuthérocoques, et des saules extrême-Orientaux (Salix integra) se mêlent aux cerisiers des montagnes d'Ezo (Prunus sargentii), aux Prunus maximowiczii, aux azalées (Rhododendron wadanum et Rhododendron kaempferi), aux millepertuis, et aux érables (érable oriental à bourgeons gris (Acer rufinerve) et Acer argutum) et forment une configuration végétale dont les couleurs d'automne ravissent chaque année les nombreux randonneurs[16],[17].

Au printemps, fleurissent la violette de Corée (Viola grypoceras), le fraisier du Japon (Fragaria nipponica), la gentiane de Zollinger (Gentiana zollingeri), la viorne obier (Viburnum opulus) ; dans les sous-bois, des groupes de diverses espèces d'iris se forment parmi les séneçons de Nikkō (Nemosenecio nikoensis), les trientales d'Europe (Trientalis europaea), l'oseille des bois (Oxalis acetosella), les sceaux de Salomon odorant (Polygonatum odoratum). En été, c'est au tour de la brunelle commune (Prunella vulgaris), la balsamine des bois (Impatiens noli-tangere), Hydrangea paniculata, du rosier multiflore (Rosa multiflora), la grande pimprenelle (Sanguisorba officinalis), l'andromède (Andromeda polifolia), la picride fausse épervière (Picris hieracioides), la renouée bistorte (Bistorta officinalis), la ciguë aquatique (Cicuta virosa) et du jasmin des poètes (Philadelphus coronarius) de produire leur fleurs, suivis, en automne, par la renouée du Japon (Fallopia japonica)[18],[16]. Des multitudes de plantes herbacées telles que la linaigrette engainée (Eriophorum vaginatum), la mélique penchée (Melica nutans), la droséra à feuilles rondes (Drosera rotundifolia), une plante carnivore, le roseau commun (Phragmites australis), l'impérate cylindrique (Imperata cylindrica), l'onagre bisannuelle (Oenothera biennis) et Maianthemum dilatatum recouvrent les espaces prairiaux du plateau Senjō[16].

Faune[modifier | modifier le code]

Senjōgahara fournit des ressources alimentaires abondantes aux mammifères communs dans la région comme le cerf Sika (Cervus nippon), le renard, le macaque japonais (Macaca fuscata), le lièvre du Japon (Lepus brachyurus) et le blaireau japonais (Meles anakuma). Bien que devenus rares, la martre du Japon (Martes melampus) et l'ours noir d'Asie (Ursus thibetanus) peuvent être aperçus[16].

Senjōgahara est un environnement naturel pour de nombreuses espèces d'oiseaux. Des passereaux tels que la mésange boréale (Poecile montanus), la mésange noire (Periparus ater), la mésange de Chine (Parus minor), la sittelle torchepot (Sitta europaea), le grimpereau des bois (Certhia familiaris), le zostérops du Japon (Zosterops japonicus), le cincle de Pallas (Cinclus pallasii), le bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula), le geai des chênes (Garrulus glandarius), le corbeau à gros bec (Corvus macrorhynchos), le jaseur boréal (Bombycilla garrulus), le jaseur du Japon (Bombycilla japonica), la grive à ailes rousses (Turdus eunomus), le gros-bec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes), le roselin à longue queue (Carpodacus sibiricus), et le pinson du Nord (Fringilla montifringilla) y font leurs nids[19],[16]. Le coucou gris (Cuculus canorus), le coucou de l'Himalaya (Cuculus saturatus), l'aigle barbu (Haliaeetus albicilla), la chouette de l'Oural (Strix uralensis), l'épervier d'Europe (Accipiter nisus), le milan noir (Milvus migrans), la buse du Japon (Buteo japonicus), le martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), le grand Cormoran (Phalacrocorax carbo), les pics épeiche (Dendrocopos major), à dos blanc (Dendrocopos leucotos), awokéra (Picus awokera) et kisuki (Dendrocopos kizuki) habitent aussi la zone humide et ses environs[16],[17],[18]. Sur la surface des eaux du marais, des canards colverts (Anas platyrhynchos), à bec tacheté (Anas poecilorhyncha), mandarins (Aix galericulata) et siffleurs (Anas penelope), le fuligule morillon (Aythya fuligula) et la sarcelle d'hiver (Anas crecca) nagent à la recherche de nourriture, tandis que le héron cendré (Ardea cinerea), la bécassine solitaire (Gallinago solitaria), la bécassine du Japon (Gallinago hardwickii), le phalarope à bec étroit (Phalaropus lobatus) et le chevalier de Sibérie (Tringa brevipes) fouillent les sols humides[16].

La flore de l'étendue marécageuse, qui s'épanouit au printemps et en été, attirent des papillons comme la vanesse du peuplier (Nymphalis l-album), le paon du jour (Aglais io), le papillon lune du Japon (Actias artemis), l'écaille martre (Arctia caja), Papilio maackii, le sylvain des spirées (Neptis rivularis), le moyen nacré (Fabriciana adippe), Parantica sita, le morio (Nymphalis antiopa). Des insectes coléoptères du genre Dorcus, Meloe ou Lucanus, des libellules (Sympetrum frequens , Sympetrum infuscatum), des cigales, et des sauterelles prospèrent aux bords des poches d'eau stagnante et dans les bosquets[16].

Les roselières de ce marais, les berges de la rivière Yu qui le traverse et les bois des environs, typiques des zones tempérées, constituent un milieu naturel favorable au développement de populations d'amphibiens tels que « la grenouille verte des arbres » (Rhacophorus arboreus), la grenouille brune de montagne (Rana ornativentris), le crapaud commun du Japon (Bufo japonicus), et la salamandre noire du Japon (Hynobius nigrescens)[16]. L'endroit abrite aussi des reptiles comme les serpents non venimeux Elaphe climacophora et quadrivirgata, le serpent ratier des forêts du Japon (Euprepiophis conspicillata), le serpent venimeux Rhabdophis tigrinus[16],[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Il y a environ 23 000 ans, le volcan Nantai émerge du sol de l'arc volcanique Nord-Est de l'île de Honshū[20],[21]. Les rivières Yu et Daiya ne forment qu'un seul cours d'eau qui s'oriente vers le nord-est aux environs de l'actuel emplacement des chutes de Kegon[20],[22]. Cette première phase d'activité volcanique du mont Nantai se termine il y a 17 000 ans avec des éruptions particulièrement explosives dont les éjectas façonnent le relief environnant[20],[21],[23]. Au cours de cette brève période de formation et d'activité, les épanchements magmatiques du mont Nantai interrompent le cours de la rivière qui serpente au pied de sa face sud. L'eau qui s'accumule le long de ce barrage naturel forme le lac Chūzenji et deux autres étendues d'eau qui, par accumulation du produit de l'érosion de roches volcaniques, et par décomposition et sédimentation de plantes aquatiques, se transforment au fil du temps en plaines marécageuses : Senjōgahara et Odashirogahara[22],[24],[25].

Activités[modifier | modifier le code]

Randonnée[modifier | modifier le code]

Photo couleur d'un cours d'eau, avec, à droite, un randonneur de dos, portant une casquette blanche et un sac à dos rouge, et marchant sur un sentier formé de planches en bois. Une forêt verdoyante en arrière-plan.
Sentier de randonnée le long de la Yu-kawa, en été.

Un sentier de découverte[n 9] traverse le plateau Senjō. Orienté sud-nord, il relie les chutes Ryūzu, une section avale de la rivière Yu proche du lac Chūzenji, à la cascade Yu qui forme les premiers mètres de l'émissaire du lac Yu. Ce chemin de randonnée longe la Yu-kawa sur environ 4,7 km et a été aménagé pour faciliter la marche à pied et la découverte de la nature environnante du début du printemps jusqu'aux premières neiges hivernales. En particulier, des plates-formes d'obversation en bois offrent une vue panoramique sur l'étendue herbeuse et marécageuse et sur les volcans des monts Nikkō[12],[26]. Selon le ministère de l'Environnement, en 2015, plus de 220 000 visiteurs (total en augmentation de 3,6 % par rapport à 2011) ont franchi deux des quatre points d'entrée du site, entre la mi-mai et la mi-novembre, soit l'entrée Kōtoku au nord soit celle du marais rouge (88 % des entrées enregistrées) au sud-est. Les plus fortes affluences ont été observées pendant les mois de juin et octobre[27].

En période d'hiver, de décembre à mars, sur le plateau recouvert d'une épaisse couche de neige, des amateurs de sports d'hiver pratiquent le ski de randonnée ou la marche en raquettes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le dieu serpent (蛇体の神, Jatai no kami?).
  2. Le dieu mille-pattes (ムカデの神, Mukade no kami?).
  3. Le marais rouge (赤沼, Akanuma?), zone humide dans le sud-est de Senjōgahara.
  4. Oku-Nikkō (奥日光?, Lit. « intérieur de Nikkō ») est la zone géographique de l'Ouest de la ville de Nikkō qui comprend les monts Nikkō, le lac Chūzenji et le haut plateau Senjō.
  5. La station météorologique d'Oku-Nikkō est située à 1 292 m d'altitude, dans le quartier Chūgūshi de Nikkō qui s'étend le long du bas du versant sud-est du volcan Nantai, au nord-est du lac Chūzenji[7].
  6. Le nombre de jours avec neige sont des données de l’agence météorologique du Japon établies de 1997 à 2010.
  7. La rivière Sasaka (逆川, Sakasa-gawa?).
  8. L'étang Izumiyado (泉門池, Izumiyado-ike?, lit. « étang porte des enfers »).
  9. Sentier de découverte de Senjōgahara (戦場ヶ原自然研究路, Senjōgahara shizenkenkyūro?).

Références[modifier | modifier le code]

  1. (ja) Institut d'études géographiques du Japon, « GSI Maps », sur www.gsi.go.jp (consulté le ).
  2. a et b (en) Nikko Tourist Association, « Senjogahara plateau » [« Plateau de Senjōgahara »], page archivée du site www.nikko-jp.org (consulté le ).
  3. (ja) 群馬県・赤城山広域振興協議会, « 神戦「赤城と日光二荒山神戦」 » [« Les dieux de la guerre : les monts Akagi et Nikkō Futara »],‎ (consulté le ).
  4. a et b (ja) Asahi Shinbun, « 戦場ヶ原 » [« Senjōgahara »], sur Kotobank (consulté le ).
  5. Office du tourisme de la préfecture de Tochigi, « Le plateau de Senjôgahara », (consulté le ).
  6. Préfecture de Tochigi, « La route Nikkō-Romantic : le plateau de Senjôgahara », sur achikochi-kanko.jp, (consulté le ).
  7. (ja) Agence météorologique du Japon, « 地点の選択 » [« Choisir sur une carte »], sur www.jma.go.jp (consulté le ).
  8. (ja) Agence météorologique du Japon, « 奥日光(日光) 平年値(年・月ごとの値) 主な要素 » [« Oku-Nikkō (Nikkō) : principaux éléments et valeurs mensuelles et annuelles »], sur www.jma.go.jp (consulté le ).
  9. Mairie de Nikkō 2016, p. 7.
  10. (ja) KankouFan.com, « 赤沼 » [« Akanuma »], sur kankoufan.com (consulté le ).
  11. (ja) KankouFan.com, « 光徳沼 » [« Kōtokunuma »], sur kankoufan.com (consulté le ).
  12. a et b (ja) Nikko Kanko Live Johokyoku, « 奥日光の隠れた名瀑と木漏れ日に癒される「戦場ヶ原」ハイキング » [« Randonnée à Senjōgahara : les cascades secrètes d'Oku-Nikkō et les rayons solaires apaisants qui filtrent à travers les arbres »], sur nikko.4-seasons.jp (consulté le ).
  13. (ja + en) Ministère de l'Environnement du Japon, « 日光国立公園 » [« Parc national de Nikkō »] [PDF],‎ (consulté le ), p. 1.
  14. Convention de Ramsar, « Japon », (consulté le ).
  15. (en) Convention de Ramsar, « Oku-Nikko-shitsugen » [« Zones humides d'Oku-Nikkō »], (consulté le ).
  16. a b c d e f g h i et j (ja) Nikkō Natural Science Museum, « 戦場ヶ原 » [« Senjōgahara »] (consulté le ).
  17. a b et c (ja) Nikkō Natural Science Museum, « 赤沼 » [« Akanuma »] (consulté le ).
  18. a et b (ja) Wild Bird Research Society of Nikkō, « 第112回観察会 報告 » [« Rapport sur la 112e sortie d'observation »],‎ (consulté le ).
  19. (ja) Wild Bird Research Society of Nikkō, « 第130回観察会 報告 » [« Rapport sur la 130e sortie d'observation »],‎ (consulté le ).
  20. a b et c (ja) Takahiro Yamamoto, Geological survey of Japan, « 日本の主要第四紀火山の積算マグマ噴出量階段図 : 日光火山群 » [« Diagrammes de l'évolution du volume de magma d'éruption des principaux volcans du Japon : le groupe volcanique de Nikkō »] [PDF], sur www.gsj.jp,‎ (consulté le ).
  21. a et b (ja) Kohei Hirano et Masaki Takahashi, « 日光男体火山最末期噴出物の斑晶鉱物化学組成とマグマ溜りプロセス » [« Chemical composition of phenocrysts in products of the last eruption of Nikko-Nantai Volcano, central Japan, and its implications for the processes in magma chamber »], Proceedings of the Institute of Natural Sciences, Tokyo, Nihon University, vol. 41,‎ , p. 123 (ISSN 1343-2745, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  22. a et b (en) Smithsonian Institution, « Nantai », sur www.volcano.si.edu (consulté le )
  23. (en) Yasuo Ishizaki, Teruki Oikawa et Yuko Okamura, « AMS 14C dating of lacustrine and pyroclastic deposits in summit crater of Nantai volcano, NE Japan : Evidence of Holocene eruption », Journal of Mineralogical and Petrological Sciences, vol. 105, no 4,‎ , p. 215 (ISSN 1349-3825, DOI 10.2465/jmps.090218, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  24. (ja) Shizuoka Prefecture, « 日光富士/下野富士[男体山] » [« Nikko Fuji/Shimo Fuji (mont Nantai) »],‎ (consulté le ).
  25. (en) Ministère de l'Environnement du Japon, « Oku-Nikko-shitsugen » [« Zones humides d'Oku-Nikkō »] [PDF], (consulté le ), p. 1.
  26. Lonely Planet, Japon : Mont Fuji et environs de Tokyo, Place des éditeurs, coll. « eBooks - Travel Guides », , 204 p. (ISBN 9782816158212), p. 58.
  27. (ja) Ministère de l'Environnement du Japon, « 平成27年度 日光国立公園戦場ヶ原周回線道路(歩道)の利用者数について » [« À propros des utilisateurs des chemins de randonnée de Senjōgahara dans le parc national de Nikkō (année fiscale 2015) »] [PDF],‎ (consulté le ), p. 1.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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