Relation militaire entre la France et la Géorgie

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La relation militaire entre la France et la Géorgie relève de deux catégories différentes, celle de la relation d’État à État, et celle — asymétrique — de la relation de militaires géorgiens exerçants leur activité professionnelle au service de la France.

Relation militaire d'État à État[modifier | modifier le code]

Selon la légende, des soldats français foulent le sol géorgien à l'époque des Croisades ; à l'inverse, des soldats géorgiens escortent les différentes délégations diplomatiques géorgiennes auprès des rois de France. Au gré des alliances d’'État à État, la France et la Géorgie participent tour à tour aux mêmes coalitions militaires, et aux coalitions militaires opposées, au cours des XIXe siècle, XXe siècle et XXIe siècle.

1801 à 1892[modifier | modifier le code]

La Géorgie est annexée par l'Empire russe en 1801 : les militaires géorgiens intégrés à l'armée impériale russe combattent les armées du Premier Empire français.

Pétré Bagrationi

Le ils prennent part à la bataille de la Moskova contre les armées de Napoléon Ier et l'un des officiers supérieurs géorgiens, Pétré Bagrationi, y est mortellement blessé ; auparavant il avait combattu sans relâche les troupes impériales françaises à Trebbia le , à Marengo le , à Hollabrunn le , à Austerlitz le , à Eylau le — ville devenue Bagriationovsk — et à Friedland le [1]. Les troupes impériales russes, avec leur contingent géorgien, participent à la bataille de Paris (1814) le et occupent un temps la capitale française. Napoléon lui rend hommage, après que le Géorgien eut succombé à sa blessure : Il n'y a pas de bons généraux russes, à l'exception de Bagration !. Joseph Staline nommera opération Bagration, l'offensive soviétique lancée le et qui repousse les forces allemandes hors de Biélorussie.

1892- 1917[modifier | modifier le code]

L’alliance militaire signée entre la République française et l’Empire russe le , conduit les militaires géorgiens — formés dans les écoles militaires russes — du même côté que les militaires français, c’est-à-dire contre la Triplice réunissant l’Empire allemand, l’Empire austro-hongrois et le royaume d’Italie. Ainsi le Corps expéditionnaire russe débarqué en France le afin d'aider les armées françaises devant l'offensive allemande[2], comporte des représentants des minorités ethniques, dont géorgienne, comme Guiorgui Farsaidze inhumé au cimetière militaire russe de Saint-Hilaire-le-Grand[3] ou Michel Tsagarelli[4].

Mai 1918 à novembre 1918[modifier | modifier le code]

Quelques heures après la déclaration géorgienne de retour à l'indépendance — devant la menace armée de l'Empire ottoman — le gouvernement de la République démocratique de Géorgie signe le , à Poti, une convention avec le général Von Lossow (en poste à Constantinople) accordant aux troupes de l’Empire allemand le contrôle des lignes de chemin de fer de Batoumi vers Bakou, alors que la Première Guerre mondiale vit ses derniers mois : un contingent de 3 000 hommes, commandé par le général von Kressenstein, débarque sur le territoire géorgien le et se déploie. Le contingent est évacué lors de l’ Armistice du 11 novembre 1918.

Novembre 1919 - mars 1921[modifier | modifier le code]

Le général Ilia Odichelidze

Après la défaite de l'Empire allemand (et de l'Empire ottoman), la Grande-Bretagne et la France se répartissent les zones d'influence du Moyen-Orient et d'Asie mineure : un contingent britannique, fort de 30 000 hommes, vient occuper le territoire géorgien dès le et se déploie en priorité lui-aussi le long de la ligne de chemin de fer de Batoumi à Bakou et de l'oléoduc existant ; il occupe Tiflis quelques semaines plus tard. En avril 1920, après la visite du diplomate français Damien de Martel à Tiflis le , la République démocratique de Géorgie envoie à Paris une mission militaire conduite par son secrétaire d'État à la Défense, Ilia Odichelidze[Note 1] et par le général Eristavi, afin d'explorer quelles aides (munitions, matériels) pourrait apporter la France. L’invasion du territoire géorgien par les armées de la Russie soviétique en février et mars 1921 aboutit à un nouveau changement de camp pour les militaires géorgiens avec l’intégration de la Géorgie à l’Union des républiques socialistes soviétiques.

1921-1991[modifier | modifier le code]

Insigne des forces françaises en Allemagne

Une partie de l'État-major de l'armée nationale géorgienne prend la route de l'exil (en Pologne pour l'essentiel auprès du général Józef Piłsudski résolument anti-soviétique, en France pour les autres), l'autre partie est décimée lors des préparatifs du Soulèvement géorgien d'août 1924; les troupes géorgiennes sont progressivement intégrées à l'Armée rouge, institution privilégiée de russification. Avec la signature du pacte germano-soviétique, le , les militaires géorgiens se retrouvent dans le camp opposé à celui de la France. Cette situation prend fin le , lorsqu'Adolf Hitler décide d'attaquer l'URSS.

Ils rejoignent ensuite pour six années le camp des Alliés, où se situent dès 1940 les Français libres.

De 1947 à 1991, période de la Guerre froide, les militaires géorgiens se retrouvent à nouveau dans le camp opposé à la France, en particulier lors de la crise de Berlin, de 1958 à 1963, durant laquelle des contingents soviétiques et des contingents français stationnent de part et d’autre en Allemagne.

1993 à nos jours[modifier | modifier le code]

À partir de 1993, une coopération militaire structurée s'engage entre la République de Géorgie, qui a retrouvé son indépendance, et l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, dont la France est membre. Des conseillers militaires français sont envoyés auprès du président Chevardnadze : le , il se rend à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr,afin d'une part de rendre hommage au Prince géorgien Dimitri Amilakhvari sorti diplômé en 1924 et qui s'illustra dans la Légion étrangère française, et d'autre part de consolider la relation franco-géorgienne[5]. La candidature de la Géorgie au statut de membre de l'OTAN est régulièrement débattue. La position de la France (et de l'Allemagne) est prudente, ces deux États ne souhaitant pas compromettre leurs relations avec le Russie [6].

L'ambassade de Géorgie à Paris dispose d'un attaché militaire au rang de colonel[7]. Une mission de défense française pour le Caucase du Sud est présente à Tbilissi, à l’ambassade de France, sous la responsabilité d'un attaché militaire au rang de colonel[8]. Elle apporte son expertise sur quatre axes majeurs, le Centre de haute montagne de Satchkhéré (depuis 2006)[9], la contribution des forces géorgiennes aux forces françaises (Force internationale d’assistance et de sécurité en Afghanistan, depuis 2009), la formation des cadres militaires géorgiens en France (École d’infanterie, École d’État-major et École de guerre), la promotion de la langue française en milieu militaire géorgien[10].

  • Les échanges relatifs au combat de montagne se sont multipliés depuis l'origine. En mai 2018, un stage tactique est organisée à Satchkhéré par des experts militaires français[11]. À l'été 2019, le général commandant la 27e brigade de montagne française se rend à l'École militaire géorgienne de montagne de Satchkhere afin de consolider la coopération bilatérale[12].
  • Le contingent géorgien en Afghanistan — fort de 1 560 hommes au plus haut de ses effectifs le  — est placé à plusieurs reprises sous commandement français : des formations préalables sont organisées en France pour l’infanterie géorgienne[13], ainsi que pour l’artillerie géorgienne[14],[15]. Depuis 2014, les forces européennes en République centrafricaine (EUFOR RCA) accueillent un détachement de 150 hommes de l'armée nationale géorgienne, en liaison avec l'armée française[16],[17].
  • Les militaires géorgiens continuent, année après année, à se former à la langue française, avec remise des diplômes comme fin 2018[21].

Sur le plan naval, des vaisseaux de guerre français sont envoyés en visite à Batoumi, la Frégate Montcalm le [22], la frégate Surcouf le [23], la frégate Commandant Birot le [24] et le [25] ainsi que la frégate Premier-Maître L'Her le [26].

La coopération militaire bilatérale franco-géorgienne s'est accentuée au fil des années. Des entretiens périodiques entre ministres de la Défense sont organisés, le entre Irakli Alassania et Jean-Yves Le Drian à Paris[27], le entre Tina Khidasheli et Jean-Yves Le Drian à Paris [28], le entre Jean-Yves Le Drian et Levan Izoria à Tbilissi[29], le entre Florence Parly et Levan Izoria à Tbilissi[30] et le entre Florence Parly et Levan Izoria à Paris[31].

La Géorgie signe le l'acquisition d'un système de défense aérienne auprès de l'industriel français Thalès, en termes de surveillance radars[32] et le celle de la partie missile auprès du consortium MBDA à participation française[33],[34]. Ce matériel a été livré à la Géorgie le [35].

Le Chœur de l'Armée française et la musique de la Garde républicaine interprètent et enregistrent l'hymne national géorgien Tavisoupleba (Liberté)[36].



Relation de militaires géorgiens avec la France[modifier | modifier le code]

Légion étrangère française[modifier | modifier le code]

Années 1920 et 1930[modifier | modifier le code]

À l’issue de l’invasion du territoire géorgien par l’Armée rouge en février et , et sur intervention du général Alexandre Eristavi, cinq Cadets de l’École militaire de Tiflis se présentent à l’École d’application de Saint-Maixent, sont intégrés et sortent sous-lieutenants : Alexandre Djintcharadzé[37], Alexandre Kintzourichvili[38], Georges Odichélidzé[39], Nicolas Tokadzé [40] et Jean Vatchnadzé[41]. D'autres jeunes militaires géorgiens se mettent au service de la France dès les années 1920, dont deux officiers formés à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, Dimitri Amilakvari[42] et Alexis Tchenkéli[43].

Général Maxime Weygand

Unité militaire géorgienne (avril 1940)[modifier | modifier le code]

En avril 1940 — Staline est alors toujours l’allié d’Hitler —, le général Maxime Weygand, commandant en chef de l’armée du Levant, envisage l’ouverture d’un front caucasien : il demande la création d’une « Unité géorgienne » constituée des militaires géorgiens de la Légion étrangère française afin qu’elle puisse provoquer un choc psychologique sur les populations géorgiennes soumises à l'occupation soviétique : le bataillon est formé au Camp de Barcarès et confiée au capitaine Georges Odichélidzé. Le plan du général Weygand n’est finalement pas mis en opération[44],[45].

Forces françaises libres (1940 à 1945)[modifier | modifier le code]

Dimitri Amilakvari

Le capitaine Dimitri Amilakvari répond à l'appel du , gagne la Grande-Bretagne dès le lendemain et l'Afrique quelques semaines plus tard ; il participe à la campagne de Syrie, puis à la campagne de Libye avec une division blindée de la Légion étrangère sous les ordres du général Koenig ; après la bataille de Bir Hakeim, le général de Gaulle lui remet personnellement la Croix de la Libération ; il est tué au combat lors de la bataille d'El-Alamein[46].

Le sous-lieutenant Alexis Tchenkeli intègre les services secrets de l'armée française dès sa sortie d'école. En 1940, il rejoint Tanger et Gibraltar via Londres ; il prend part aux campagnes d'Égypte et de Libye au sein du corps expéditionnaire du général Montgomery ; en 1943, il participe au débarquement en Corse, puis à la campagne d'Italie[47],[48]. Alexis Tchenkéli termine sa carrière militaire avec le grade de colonel, les six autres officiers d'origine géorgienne avec le grade de lieutenant-colonel.

Années 1990 et 2000[modifier | modifier le code]

La tradition est retrouvée à partir des années 1990 avec plusieurs Géorgiens — nouvellement immigrés — qui rejoignent l'armée française[49].

Armée allemande, et anciens de l'Armée rouge (1943 et 1944)[modifier | modifier le code]

En 1942, l’Allemagne envoie sur le front de l'Est une partie des prisonniers pris à l’Armée rouge en 1941/ 1942, avec deux statuts, celui de personnel auxiliaire (Hilfwilliger) ou celui de servants en armes (Ostlegionen). Les Hilfwilliger sont cuisiniers, chauffeurs, conducteurs de chevaux, manutentionnaires, ordonnances d’officiers, infirmiers… dans l’Organisation Todt ou dans les unités de construction et de transport, ou dans les services logistiques de l’armée allemande. Les bataillons de l‘Ostlegionen sont encadrés par des officiers allemands. Le général Jean-Pierre Faure[Note 2] estime que 30 à 35 000 soldats Géorgiens ont rejoint les Hilfwilliger et l’Ostlegionen sur les 250 à 300 000 Géorgiens que comptait l'Armée rouge en 1941 : leur motivation est double, survivre aux camps de prisonniers et contribuer à la libération de la Géorgie de l’occupation soviétique[50].Devant la pression des Alliés, l’Allemagne déploie une partie du contingent géorgien sur le territoire français; quatre bataillons de l’Ostlegionen rejoignent le Mur de l'Atlantique (795e, 797e et 798e) et la Dordogne (799e) au cours de l’été 1943; deux bataillons rejoignent Albi (I/9e) et Castres (II/4e) au printemps 1944. Les bataillons 795, 797 et 798 sont détruits en  ; les survivants se réfugient dans les poches de Saint-Nazaire et Lorient ; quelques-uns sont faits prisonniers. Les bataillons I/9 et le II/4 sont disloqués à la fois par la Résistance française et par l’avant-garde de l’armée du général de Lattre de Tassigny : les survivants sont internés dans les camps de l’Ardèche[50].

Plusieurs centaines de ces anciens soldats soviétiques géorgiens passent dans la Résistance et combattent avec le maquis : pour la période du au une liste nominative de 183 militaires géorgiens du 799e bataillon est établie[50]. Une photographie de 300 d'entre eux est prise à Toulouse au printemps 1945[51].

Après la Libération, prisonniers de guerre et résistants géorgiens subissent un rapatriement obligatoire vers l'URSS comme Vakhtang Sekhniachvili, ou réussissent à y échapper comme Pierre Kitiaschvil [52], ou s’engagent dans la Légion étrangère française comme Petre Kvedelidze[53].



Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La transcription en langue française des patronymes géorgiens a été stable jusqu’à la fin du XXe siècle : les règles constituées par l’intermédiation de la langue russe, confirmées par la Légation de la République démocratique de Géorgie en France (1921-1933) et proches de la prononciation en langue géorgienne, étaient utilisées sans exception ; elles le sont encore aujourd’hui par le ministère français des Affaires étrangères et par la plupart des universitaires français s’intéressant à la Géorgie. L’usage a progressivement changé avec l’intermédiation de la langue anglaise et la définition d’une translittération latine proche de la transcription anglaise (2002). Ainsi გიორგი ჯავახიძე donne Guiorgui Djavakhidzé en transcription française et Giorgi Javakhidze en transcription anglaise (et en translittération latine). La transcription en langue française des noms de villes a obéi à une évolution similaire, ოზურგეთი devient Ozourguéti en transcription française et Ozurgeti en transcription anglaise (et translittération latine), avec une difficulté supplémentaire liée au changement de nom de certaines villes durant l’époque soviétique (Ozourguéti s’est appelée Makharadzé durant 70 années).
  2. Le général Jean-Pierre Faure est président des anciens de la 141e promotion de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, nommée « Lieutenant-Colonel Amilakvari » et formée de 1954 à 1956.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Pierre de Bagration (1765-1812) », sur Napoléon & Empire, .
  2. Rémi Adam, « La Courtine 1917 », .
  3. (ka)Église apostolique, autocéphale, orthodoxe de Géorgie, « რეიმსის სამრევლო », sur Western Europe Diocese,‎ .
  4. « III) Les émigrations géorgiennes vers la France : début du XXe siècle », sur Colisée, .
  5. Le Télégramme, « Un Géorgien à Coëtquidan : Saint-Cyr sur Caucase », .
  6. « La France soutient l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN, selon l'ambassadeur de Géorgie à Paris », sur Le Monde.
  7. Ambassade de Géorgie en France, « Personnel de l'ambassade », sur site officiel, .
  8. Ambassade de France en Géorgie, « Mission de défense française pour le Caucase du Sud », sur site officiel, .
  9. Ambassade de France en Géorgie, « La coopération franco-géorgienne franchit un nouveau sommet », sur site officiel.
  10. Ambassade de France en Géorgie, « Interview du Lieutenant Colonel Olivier Madiot », sur YouTube, .
  11. Ambassade de France en Géorgie, « Stage tactique avec les experts de la 27ème BIM à l´école de montagne de Sachkhere », sur site officiel, .
  12. Ambassade de France en Géorgie, « Visite en Géorgie du commandant de la 27e brigade d’infanterie de montagne française », sur site officiel, .
  13. « Instruction d’un détachementde Géorgiens au 2ème Régiment d’Infanterie », sur YouTube, .
  14. Ministère français de la Défense nationale, « Des militaires géorgiens en stage au 1er RCA », sur site officiel, .
  15. « L'expérience française au service de l'armée géorgienne », sur YouTube, .
  16. Nathalie Guibert et Jean-Pierre Stroobants, « La Géorgie, plus gros contingent des forces européennes en RCA », sur Le Monde, .
  17. Ambassade de France en Géorgie, « Relève du contingent géorgien en RCA », sur site officiel, .
  18. Ambassade de France en Géorgie, « Un cadet géorgien à Saint-Cyr », sur site officiel, .
  19. Ambassade de France en Géorgie, « Un deuxième cadet géorgien admis à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr en deux ans », sur site officiel, .
  20. Ambassade de France en Géorgie, « Des Saint-Cyriens à Gori », sur site officiel, .
  21. Ambassade de France en Géorgie, « Remise des diplômes de DELF aux militaires géorgiens », sur site officiel, .
  22. (en) « French Frigate to Make a Port Call in Batumi », sur Civil Georgia.
  23. « French Navy Frigate Makes Port Visit in Batumi », sur Civil Georgia, .
  24. (en) « French Navy Ship Makes Port Visit in Batumi », sur Civil Georgia, .
  25. « Escale du « Commandant Birot » à Batoumi », sur Ambassade de France en Géorgie (consulté le )
  26. (en) « French Frigate Makes Port Visit in Batumi », sur Civil Georgia, .
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  28. « Georgian, French Defense Ministers Meet in Paris », sur Civil Georgia, .
  29. (en) « French Defense Minister Visits Georgia », sur Civil Georgia, .
  30. Ambassade de France en Géorgie, « Courte visite de la ministre des armées », sur site officiel, .
  31. (en) « Georgia, France move to next level of cooperation », sur Agenda Georgia, .
  32. « Georgia Says Signed Deal in France to Buy ‘Air Defense System’ », sur Civil Georgia, .
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  34. Michel Cabirol, « Armement : la France fait une belle percée en Géorgie », sur La Tribune, .
  35. (en-US) « France Helps Georgia Improve Air Surveillance Capabilities », sur Civil.ge, (consulté le )
  36. Choeur de l'Armée française, musique de la Garde républicaine, « Georgie - Georgia: Tavisoupléba », sur Deezer.
  37. « Alexandre Djintcharadzé (1896-1970), officier de la Légion étrangère », sur Colisée, .
  38. « Alexandre Kintzourichvili (1900-1976), officier de la Légion étrangère », sur Colisée, .
  39. « Georges Odichélidzé (1899-1970), officier de la Légion étrangère », sur Colisée, .
  40. « Nicolas Tokadzé (1901-1975), officier de la Légion étrangère », sur Colisée, .
  41. « Jean Vatchnadzé (1899-1976), officier de la Légion étrangère », sur Colisée, .
  42. « Dimitri Amilakvari », sur Ordre de la Libération, .
  43. « Tchenkeli Alexis », sur 1ère Division française libre, .
  44. Françoise et Révaz Nicoladzé, Des Géorgiens pour la France., Paris, L’Harmattan, , 168 p. (ISBN 978-2-296-03622-2, lire en ligne), page 45.
  45. Georges Mamoulia, Les combats indépendantistes des Caucasiens entre URSS et puissances occidentales. Le cas de la Géorgie (1921-1945), Paris, L’Harmattan, , 448 p. (ISBN 978-2-296-09476-5), page 265.
  46. « Dimitri Amilakvari (1906-1942), Lieutenant-colonel de la Légion étrangère », sur Colisée, .
  47. « Alexis Tchenkeli (1904-1985), officier de la Légion étrangère », sur Colisée, .
  48. Laurent, « Un Français libre parmi 58923 : Alexis Tchenkeli », sur Français Libres, .
  49. « La tradition militaire géorgienne (XXe siècle) », sur Colisée, .
  50. a b et c Conférence du général Jean-Pierre Faure, à l’École des hautes études en sciences sociales, le  : « Heurts et malheurs du 799e bataillon géorgien en Périgord (1943-44) ».
  51. Pierre Kitiaschvili, Du Caucase à l'Atlantique, de l'Armée rouge au maquis de France,
  52. Françoise et Révaz Nicoladzé, Des Géorgiens pour la France : itinéraires de Résistance, 1939-1945, Paris, L’Harmattan, , 168 p. (ISBN 978-2-296-03622-2, lire en ligne), page 125.
  53. « Petre Kvedelidze, Georgian-American Patriot », sur site official, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]