Phare de Terre-Nègre

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Phare de Terre-Nègre
Localisation
Coordonnées
Adresse
Histoire
Construction
1770 (tour), 1838 (phare)
Patrimonialité
Architecture
Hauteur
26,64 m
Élévation
37 m
Équipement
Lanterne
Lampe halogène 650 W
Optique
Lentille 1/2 horizon, focale 25 cm
Portée
18 milles
Feux
Secteurs blanc, rouge, vert
3 occultations, 12 s
Identifiants
Amirauté
D1294.10Voir et modifier les données sur Wikidata
NGA
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Le phare de Terre-Nègre est un amer formant une tour cylindrique d'un peu plus de 26 mètres de haut.

Situé sur la pointe de Terre-Nègre, dans la commune de Saint-Palais-sur-Mer, en Charente-Maritime, il est destiné à baliser la passe sud de l'estuaire de la Gironde et à signaler la présence d'un banc de sable dangereux, la « barre à l'Anglais ».

Description[modifier | modifier le code]

Cet édifice forme une tour-colonne de 3,16 mètres de diamètre sur 26,60 mètres de haut. Un escalier à vis et à noyau central de 143 marches conduit à une plate-forme sommitale dotée d'un feu directionnel[1]. La tour est peinte de deux couleurs différentes afin de la rendre plus visible : la partie supérieure l'est en rouge, la partie inférieure en blanc.

La base du phare est masquée par un corps de bâtiment qui servait autrefois de logement de fonction au gardien.

Le phare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

Historique[modifier | modifier le code]

L'implantation d'un amer à cet emplacement est envisagé dès 1763. De Kearney reprend le plan de balisage quatre ans plus tard. Les travaux de construction de la tour débutent en 1770 et se terminent en 1773, sans doute sous la conduite de l'ingénieur bordelais Claude Tardy[1].

En 1807, la tour est surhaussée. Cependant, ces travaux sont considérés comme insuffisants par une partie des navigateurs de l'estuaire. En 1834, des marins du port voisin de Royan envoient une requête au ministère de la marine afin que soit étudiée la possibilité d'équiper la tour d'un feu. Cependant, cette demande est ajournée l'année suivante faute de crédits suffisants.

Une nouvelle demande des marins pousse la commission des phares à expérimenter un premier feu en 1836. Finalement, le , un feu fixe blanc de 4e ordre est installé de manière permanente. Ce dernier est remplacé en 1856 par un feu fixe blanc de 4e ordre de petit modèle dioptrique avec secteur renforcé de 5e ordre catoptrique. Il est équipé de nouveaux feux en 1899 et en 1904[3].

En 1939, il est électrifié.

Durant l'occupation allemande, le phare sert d'observatoire aux soldats de la Wehrmacht. Endommagé durant les combats de 1945 (présence de brèches au sommet de la tour), il est remis en état dans l'immédiat après-guerre.

En mars 1947, le phare est de nouveau opérationnel. Un feu à 3 occultations — changement toutes les 12 secondes — est mis en place. Ses couleurs sont le blanc, le rouge et le vert.

Sa portée actuelle est de 18 milles.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b in Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 782
  2. Notice no PA17000094, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Notice no IA17008906, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]