Saint-Pierre-la-Garenne
Saint-Pierre-la-Garenne | |
![]() Dans ce hameau se situe une importante écluse de la Seine. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Seine-Eure |
Maire Mandat |
Liliane Bourgeois 2020-2026 |
Code postal | 27600 |
Code commune | 27599 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Garennaise, Saint-Garennais |
Population municipale |
910 hab. (2018 ![]() |
Densité | 119 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 43″ nord, 1° 23′ 47″ est |
Altitude | Min. 11 m Max. 134 m |
Superficie | 7,64 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gaillon |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintpierrelagarenne.fr |
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Saint-Pierre-la-Garenne est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Saint-Pierre-la-Garenne est située dans la vallée de la Seine.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
L'île Besac[1] est partagée entre Port-Mort et Saint-Pierre-la-Garenne.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le ruisseau de Saint-Ouen[2] marque la délimitation, au Goulet, de Saint-Pierre-la-Garenne et de La Chapelle-Longueville. Il se jette dans la Seine dont la commune est riveraine.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Voies routières[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par la D 6015 sur l'axe Vernon - Gaillon.
Transport urbain et interurbain[modifier | modifier le code]
Une liaison piétonnière et cyclable au niveau de l'écluse Notre-Dame-de-la-Garenne [2] a vocation à rouvrir dans le courant de l'année 2017.
Transport fluvial[modifier | modifier le code]
La commune partage avec Port-Mort l'écluse Notre-Dame-de-la-Garenne en bord de Seine.
Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par la ligne ferroviaire de Paris à Rouen.
Le bâtiment voyageurs de l'ancienne gare du Goulet est implanté sur son territoire.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Pierre-la-Garenne est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancti Petri vers 1024[7].
Saint-Pierre est un hagiotoponyme faisant référence à l'église Saint Pierre dédiée à Pierre (apôtre).
Une garenne est un espace boisé ou herbeux où vivent des lapins sauvages.
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2018, la commune comptait 910 habitants[Note 3], en diminution de 4,71 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de Fontenétain[12] du XVIIIe siècle
- Édifice fortifié[13] dans le bois du Val-Asselin : fouilles de deux buttes circulaires jumelles en 1919 menées par Alphonse-Georges Poulain et Henri Gadeau de Kerville
- Église paroissiale Saint-Pierre[14]
- Manoir à Tourneville[15]
- Maison à Tourneville[16]
- Manoir à Émainville[17]
- Lavoir.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean-Louis Langlois (1805 à Saint-Pierre-la-Garenne-1855), avocat et homme politique, député de l'Eure en 1848.
- Damien Frères, facteur d'orgues
- Albert Raphaël ( - à Saint-Pierre-la-Garenne où il est enterré)[18] alias professeur Cincinnatus Maladolli, dresseur de chevaux, créateur du cirque cocasien installé aux Farguettes[19]. François de Closets parle de lui[20].
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D'argent à trois chevrons de gueules accompagnés de trois coquilles du même. |
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Détails | Adopté en 1998. |
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- ZNIEFF 230030978 - L'île Besac sur le site de l’INPN.
- SANDRE, « Fiche ruisseau de Saint-Ouen (H3209000) » (consulté le 14 avril 2017)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35000 noms de lieux, 4 volumes, Genève, Droz, 1990-1998, p. 1571.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Château de Fontenetain », notice no IA00017751.
- « Édifice fortifié », notice no IA00018314.
- « Église paroissiale Saint-Pierre », notice no IA00017750.
- « Manoir à Tourneville », notice no IA00017753.
- « Maison à Tourneville », notice no IA00018316.
- « Manoir à Émainville », notice no IA00017752.
- Albert Raphaël sur data.bnf.fr.
- [1].
- Le monde était à nous.