Ismaël Emelien

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Ismaël Emelien
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Conseiller (en)
Cabinet du président de la République française
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GrenobleVoir et modifier les données sur Wikidata
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Havas (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata

Ismaël Emelien, né le à Échirolles, est un conseiller politique français.

En 2006, il participe à la campagne de Dominique Strauss-Kahn pour la primaire présidentielle socialiste. Il travaille ensuite pour la fondation Jean-Jaurès et occupe le poste de directeur des études d'Euro RSCG (aujourd'hui Havas Worldwide).

Conseiller en communication d'Emmanuel Macron au ministère de l'Économie, il participe au lancement d'En marche ! et poursuit ses activités de conseil auprès d'Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle de 2017.

Une fois celui-ci élu président de la République, il devient son conseiller spécial au palais de l'Élysée. Après avoir été impliqué dans l'affaire Benalla, il démissionne en .

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Né le à Grenoble[1],[2], Ismaël Emelien est le fils d'une infirmière et d'un ingénieur, Jean-Pascal Emelien[3],[4], cofondateur d'une société de vente et d'installation de panneaux solaires[5],[6]. Issu d'une fratrie de quatre frères et sœurs, il vit à Grenoble avant d'entamer ses études à Paris. Il a été scout[7].

Il est diplômé de Sciences Po en 2010[8],[9].

Marié, il a eu Stanislas Guerini comme témoin de mariage[10] et ce dernier a eu Ismaël Emelien à la même fonction[11].

Débuts auprès de Dominique Strauss-Kahn en 2006[modifier | modifier le code]

Encore étudiant à l'Institut d'études politiques de Paris, il rejoint avec Cédric O, Benjamin Griveaux, Stanislas Guerini[7] ou encore Sibeth Ndiaye[12] l'équipe de Dominique Strauss-Kahn, alors son professeur d'économie, pour sa campagne de la primaire présidentielle socialiste de 2006 : occupant d'abord un rôle restreint, il aide finalement Gilles Finchelstein pour la rédaction des discours[13],[14],[15]. Il prend alors sa carte au Parti socialiste afin de pouvoir voter pour le candidat, non pour militer[16].

En 2007, il passe son année d'étude au Caire où il apprend l'arabe. Il se rend en Syrie pour installer une succursale de l'entreprise que son père a fondée avec Stanislas Guerini[7].

Passage à la Fondation Jean-Jaurès[modifier | modifier le code]

Peu de temps après, il rejoint la Fondation Jean-Jaurès où il travaille pour Gilles Finchelstein, directeur général du think tank, et coordonne l'ouvrage collectif Repenser l'action publique avec Julia Cagé[17].

Carrière chez Havas[modifier | modifier le code]

Recruté par Gilles Finchelstein, directeur des études d'Euro RSCG (devenu entre-temps Havas Worldwide) en parallèle de ses fonctions à la Fondation Jean-Jaurès. Il contribue à préparer la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la primaire socialiste de 2011, avant qu'elle n'avorte avec l'affaire du Sofitel[7].

Il décroche notamment une mission de conseil auprès de Pierre Moscovici lorsque celui-ci est ministre de l'Économie[16]. En 2013, il fait partie de l'équipe de Havas chargée de la communication de Nicolás Maduro, président du Venezuela après la mort d'Hugo Chávez, pendant sa campagne présidentielle[18],[8], ce qui soulève a posteriori, malgré son rôle limité à l'époque[16], un vif débat dans les dernières semaines de la campagne présidentielle française[19]. En 2017, il confie avoir compris pendant la campagne que Maduro n'était pas « un vrai réformiste » comme il le croyait, précisant que « le contrat n'a pas été renouvelé »[8].

Devenu directeur-conseil de l'agence en 2013, il quitte Havas l'année suivante pour rejoindre le cabinet d'Emmanuel Macron[20],[21].

Mediapart indique que « sa compagne, Hélène Ribault, travaillait elle aussi jusqu’en mars dernier [2017] pour Havas, où elle était chargée de la filiale organisant des événements de luxe pour les VIP »[21]. Ils sont séparés depuis [réf. nécessaire].

Passage à Bercy auprès d'Emmanuel Macron[modifier | modifier le code]

Après l'avoir rencontré en au Forum annuel du progressisme, à Santiago du Chili, il se rapproche à la fin de l'année 2012 d'Emmanuel Macron, alors secrétaire général adjoint de l'Élysée, pour qui il rédige des comptes rendus de dîners[4]. À l'été 2014, il commence à créer une start-up avec Julien Denormandie et Emmanuel Macron, jusqu'à ce que ce dernier soit nommé ministre[22],[23]. Il le rejoint donc en [24] au ministère français de l'Économie et des Finances, comme conseiller chargé de la stratégie, de la communication et des discours[14],[25],[26]. Il met alors en place, à l'occasion notamment des débats sur la loi activité et croissance, une méthode de communication basée sur la « pédagogie en temps réel »[27]. En 2016, il quitte son emploi au ministère et participe au lancement d'En marche ![28].

Lancement d'En marche et campagne présidentielle de 2017[modifier | modifier le code]

Dès l'automne 2015, il travaille en secret avec Julien Denormandie au lancement d'En marche[29]. Il travaille également avec Emmanuel Macron au cours de la campagne présidentielle française de 2017 en tant que « conseiller communication et affaires stratégiques »[1]. Pour ce faire, il s'appuie en particulier sur la start-up de stratégie électorale Liegey Muller Pons[30], et sur la start-up d'analyse linguistique Proxem[1].

Conseiller spécial du président de la République[modifier | modifier le code]

Responsabilités[modifier | modifier le code]

Après l'élection d'Emmanuel Macron, il devient son conseiller spécial au palais de l'Élysée, un poste précédemment occupé par Jacques Attali auprès de François Mitterrand ou par Henri Guaino auprès de Nicolas Sarkozy[31],[13]. Réputé très discret et méfiant envers les journalistes[21], il est décrit par le quotidien Le Monde comme faisant partie, avec le président de la République et le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler, des trois hommes qui « dirigent la France »[32]. Le Figaro indique qu'« il travaille pêle-mêle sur la stratégie du président, la communication numérique, la gestion de crise, livrant des « éléments de langage » aux communicants du gouvernement par le biais d'une boucle Telegram. Il relit les interviews ministérielles, y rajoute des mots-clés (le « wording », dans le jargon des communicants) »[33].

Le Monde souligne qu'il « s’est vu prêter beaucoup de décisions, sans jamais chercher à y imprimer sa marque »[34]. Il invente le slogan « Make Our Planet Great Again », en réaction à la décision du président américain Donald Trump de quitter l'accord de Paris sur le climat, en référence à son propre slogan de campagne « Make America Great Again »[7], ou encore l'expression « premier de cordée »[4]. Il est également à l'origine de la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo où Emmanuel Macron parle des aides sociales qui coûtent, selon lui, « un pognon de dingue »[35].

Selon les journalistes Jérémy Marot et Pauline Théveniaud, Ismaël Emelien est attentif au bon fonctionnement de LREM lorsqu'il est au palais de l'Élysée et que Christophe Castaner est délégué général du parti, « quitte à fonctionner en ligne directe avec son amie Anne Descamps, alors directrice marketing et communication, pour élaborer la stratégie »[36].

Affaire Benalla[modifier | modifier le code]

Alexandre Benalla en 2013. Ismaël Emelien est nommé dans l'affaire Benalla.

En , dans le cadre de l'affaire Benalla, il est soupçonné d'avoir été en possession d'images de vidéosurveillance remises illégalement à Alexandre Benalla par trois officiers de police mis en examen : Guillaume Larrivé, corapporteur de la commission d'enquête, indique vouloir l'auditionner[37]. L’examen des relevés téléphoniques d’Alexandre Benalla montre que, dans la nuit du 18 au , alors que Le Monde vient de révéler qu'Alexandre Benalla a frappé un couple le 1er mai à Paris, Ismaël Emelien lui a envoyé des textos jusqu’à 2 h 28, puis à nouveau peu après 5 heures[4],[38]. Selon les enquêteurs, « l'utilisateur du mobile 06 (…) identifié à Emelien Ismaël semble le plus en capacité d’avoir pu réceptionner durant la nuit le CD remis par [le policier] Jean-Yves Hunault à Alexandre Benalla »[4]. Alexandre Benalla reconnaît avoir remis une copie de la vidéosurveillance de la place de la Contrescarpe à « un conseiller communication » du palais de l'Élysée, avant d’ajouter : « Je crois qu’ils ont essayé de la diffuser et de la fournir à des gens, pour montrer la réalité des faits »[38]. Dans des enregistrements publiés par Mediapart, Alexandre Benalla affirme être soutenu par « le président, Madame [Brigitte Macron], Ismaël qui me conseille sur les médias et compagnie », ce que l’Élysée dément[4].

Ismaël Emelien annonce sa démission le au Point, effective fin mars ou début avril de la même année. Il dit vouloir se concentrer sur la promotion d'un ouvrage qu'il coécrit avec David Amiel, également conseiller de l'Elysée[39]. Mediapart affirme que l'affaire Benalla cache « les véritables raisons de son départ » et souligne qu'il est l'un des « rare[s] protagoniste[s] de cette affaire à avoir échappé aux questions des parlementaires »[38].

En , Le Monde révèle qu'Ismaël Emelien a été interrogé le , « en toute discrétion », par un commissaire de l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Il aurait ajouté des images d'une autre scène de violence dans une vidéo récupérée illégalement auprès de la préfecture de police pour tenter de disculper Alexandre Benalla[40]. Selon les procès-verbaux consultés par Le Monde, il aurait reconnu avoir aidé Alexandre Benalla à organiser un contre-feu médiatique en faisant diffuser, quelques heures après les révélations du Monde, des images montrant en porte-à-faux le jeune couple interpellé place de la Contrescarpe. Il dément avoir cherché à « assurer la défense personnelle de M. Benalla, mais celle de l’Élysée et du président de la République, qui étaient pris à partie dans cette crise ». Il aurait également affirmé qu’il ignorait que les images censées ainsi « excuser » l’attitude d’Alexandre Benalla, le 1er mai, provenaient d’une vidéosurveillance policière[41]. Le Monde révèle ensuite que parmi les images diffusées à l'initiative d'Ismaël Emelien, figure une scène faussement accusatoire, n'ayant pas eu lieu au même moment, ni au même endroit[42].

La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, est également impliquée dans la diffusion massive de ces fausses informations visant à disculper Alexandre Benalla[43].

Après son départ de l'Élysée, Ismaël Emelien affirme qu'il ne communique plus avec Alexandre Benalla[34].

Depuis le départ de l'Élysée[modifier | modifier le code]

Publication d'un essai[modifier | modifier le code]

Durant le printemps 2019, il défend dans les médias, avec son co-auteur David Amiel, le livre Le progrès ne tombe pas du ciel (Fayard) pour lequel il a officiellement quitté le palais de l'Élysée[34]. Les deux hommes présentent Pour l'égalité réelle, un essai publié en 2004 par Dominique Strauss-Kahn, comme une source d'inspiration[44]. Alors qu'il est présenté comme un « manifeste » du progressisme et que les deux auteurs souhaitent « qu'il soit encore lisible dans de nombreuses années » et « publié à l'étranger », Le Monde relève que l'ouvrage « a été fraîchement reçu, tant par le monde politique — qui l'a jugé décevant et hors-sol — que par le public »[34],[44]. Selon l'institut GFK, 8 409 exemplaires ont été vendus, bien en deçà des attentes des auteurs[34]. Saïd Mahrane du Point se dit « dubitatif » à la lecture du livre, n'y voyant « rien de transgressif ou d'inédit »[45]. Dans Mediapart, Fabien Escalona considère que l'objectif de « clarification » poursuivi par les auteurs est « raté »[46].

Activités entrepreneuriales et de conseil[modifier | modifier le code]

En , il crée une société au capital de 5 000 euros baptisée Unusual (« inhabituel » en anglais), dont il est le président et l’unique actionnaire. Celle-ci a pour objet social une « activité de formation, de conseil et d’assistance » dans de nombreux domaines ; Ismaël Emelien indique qu'elle a vocation à « aider les entreprises à éviter qu'elles ne deviennent les Kodak ou les Nokia de demain »[34],[47]. Via cette société, il conseille Veolia dans son opération de rachat de Suez[48], ce qui éveille les soupçons d'une intervention de l'Élysée dans l'opération[49].

En janvier 2021, il crée une société d'investissement baptisée Caled, avec pour objet social la prise de participations dans des entreprises et pour objectif d'investir des sommes modestes dans des start-ups et projets entrepreneuriaux[49],[50].

Il est recruté en par le géant du luxe LVMH en tant que conseiller en matière d’environnement[47].

En janvier 2022, avec l'aide de Christian Dargnat — meneur de la levée de fonds d'Emmanuel Macron pour ses campagnes présidentielles —, il lève 20 millions d’euros pour lancer une start-up baptisée Zoï, cofondée avec Paul Dupuy et spécialisée dans la « médecine préventive ». Elle compte parmi ses investisseurs Jean-Claude Marian (fondateur d'Orpea), Stéphane Bancel, Xavier Niel, Alain Ducasse, Rodolphe Saadé, Jean-Marie Messier, ou encore Emmanuel Goldstein, manager de la Banque Morgan Stanley en France[51].

Activité dans la sphère politique[modifier | modifier le code]

Il entraîne Stanislas Guerini, délégué général de LREM, avant ses discours et débats télévisés, et le conseille sur l'organisation du campus du parti à la rentrée 2019 à Bordeaux[34]. Il apporte également son soutien à Benjamin Griveaux dans sa campagne pour les élections municipales de 2020 à Paris, rencontre parfois Alexis Kohler, secrétaire général de l'Élysée, et continue de s'entretenir avec Emmanuel Macron dont il souhaite préparer la campagne présidentielle de 2022[34]. Il effectue par ailleurs de nombreux voyages à l'étranger pour donner des conférences et participer à des réunions de think tanks[34].

Il participe au pilotage du pôle « idées » de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron en 2022[52].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Cédric Pietralunga, « Ismaël Emelien, le bras droit d’Emmanuel Macron », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. « Ismaël Emelien, de petite main à bras droit », Libération,‎ (lire en ligne)0
  3. Arthur Nazaret, « Comment les "DSK boys" ont pris leur revanche grâce à Macron », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  4. a b c d e et f Raphaëlle Bacqué, « Ismaël Emelien, le très discret homme du président », sur Le Monde, .
  5. "Législatives: pourquoi ces patrons veulent devenir députés sous Macron", BFMTV, 16 mai 2017.
  6. Arthur Nazaret, « Comment les "DSK boys" ont pris leur revanche grâce à Macron », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  7. a b c d et e Sophie des Déserts, « Le casse du siècle », Vanity Fair, no 53,‎ , p. 108-115 et 154-155.
  8. a b et c Corinne Lhaïk, « De DSK à Macron, l'étonnant parcours d'Ismaël Emelien », sur L'Express, .
  9. Nathalie Raulin, « Ismaël Emelien Le spécialiste de l’opinion », sur Libération, .
  10. Pauline Théveniaud, « Stanislas Guerini, le «bon garçon» de la République en marche », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  11. Alexandre Le Drollec et Julien Marti, « Stanislas Guerini: 10 choses à savoir sur le nouveau patron de LREM », sur nouvelobs.co, (consulté le ).
  12. Mariana Grépinet, « Stanislas Guérini. Un inconnu à la tête des marcheurs  », sur Paris Match, semaine du 28 novembre au 5 décembre 2018, p. 50.
  13. a et b Remy Dodet, « 10 choses à savoir sur Ismaël Emelien, l'intrigant stratège de Macron », sur tempsreel.nouvelobs.com, (consulté le ).
  14. a et b « A Bercy, Emmanuel Macron recrute son équipe de com' dans les réseaux DSK », La Lettre A, .
  15. Ludovic Piedtenu, « Les marcheurs d'Emmanuel Macron », sur France Culture, .
  16. a b et c Julien Martin, « L'homme qui murmure à l'oreille de Macron », sur L'Obs, , p. 47-50.
  17. Marion Lagardère, « Bayrou - Macron : à deux c'est vraiment mieux ? », europe1.fr, (consulté le ).
  18. « Le bras droit de Macron a pris part à l’élection du président vénézuélien », sur Mediapart (consulté le ).
  19. Mathieu Magnaudeix, « Le bras droit de Macron a pris part à l’élection du président vénézuélien », sur Mediapart, (consulté le ).
  20. Raphaël Legendre, « Ismaël Emelien : Emmanuel Macron choisit un communicant de l'écurie Fouks », sur L'Opinion, .
  21. a b et c Mathieu Magnaudeix et Ellen Salvi, « Havas tisse sa toile autour de Macron », sur Mediapart, (consulté le ).
  22. Carl Meeus, « Julien Denormandie, dans le sillage de Macron », Le Figaro Magazine,‎ semaine du 3 novembre 2017, p. 24-25.
  23. Vincent Nouzille, « Les hommes du président », Le Figaro Magazine,‎ semaine du 17 novembre 2017, p. 46-54.
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  25. « Ismaël Emelien, d'Havas Paris, pourrait rejoindre Bercy », Stratégies,‎ (lire en ligne).
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  27. « Pour Macron, Ismaël Emelien invente la pédagogie politique en temps réel », L'Opinion,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  30. Zineb Dryef, « Trois hommes + un logiciel = l’Elysée ? », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. Raphaël Legendre, « Kohler, Strzoda, Etienne, Emelien : premières nominations pour le président Macron », sur Le Parisien, .
  32. Solenn de Royer, « Emmanuel Macron, Alexis Kohler, Ismaël Emelien : ce trio qui dirige la France », sur Le Monde, (consulté le ).
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  35. « Affaire Benalla, "pognon de dingue"... Les raisons du départ d'Ismaël Emelien posent question », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
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  41. Ariane Chemin et François Krug, « Affaire Benalla : ce qu’a dit Ismaël Emelien, conseiller spécial de Macron, aux enquêteurs », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  42. « Le montage vidéo trompeur de l'Elysée pour défendre Alexandre Benalla », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  43. « Sibeth Ndiaye : la nouvelle porte-parole du gouvernement "dead" dès son premier tweet ? », sur Marianne, (consulté le )
  44. a et b Julien Martin, « Emelien et Amiel, les deux ex-stratèges du président : "Le macronisme est une idéologie" », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  45. Saïd Mahrane, « Le drôle de livre d'Ismaël Emelien », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  46. Fabien Escalona, « Les impasses du «progressisme» sauce Macron », sur Mediapart, (consulté le ).
  47. a et b Antton Rouget et Yann Philippin, « Bernard Arnault recrute l’ex-conseiller spécial de Macron », Mediapart,‎ (lire en ligne)
  48. Emmanuel Lévy, « Bataille pour Suez : Ismaël Emelien, l’ex-conseiller spécial d'Emmanuel Macron, bosse pour Veolia », sur www.marianne.net, 2020-11-07utc12:58:45+0000 (consulté le )
  49. a et b Claire Domenech, « Ismaël Emelien, l’ex-éminence grise d’Emmanuel Macron, crée sa société d’investissement », sur capital.fr, (consulté le ).
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  52. Alexandre Lemarié, « Election présidentielle 2022 : le non-candidat Macron a déjà son équipe de campagne », sur lemonde.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]