Huy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 mars 2020 à 14:49 et modifiée en dernier par Égoïté (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Huy
Huy
La grand-place vue du fort
Blason de Huy
Héraldique
Drapeau de Huy
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Liège Province de Liège
Arrondissement Huy
Bourgmestre Christophe Collignon(PS)
Majorité PS- MR- Idhuy
Sièges
MR
Ecolo
PS
PTB
DéFIpourHUY
idHuy
27
3
7
12
1
2
2
Section Code postal
Huy
Ben-Ahin
Tihange
4500
4500
4500
Code INS 61031
Zone téléphonique 085
Démographie
Gentilé Hutois(e)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
21 405 ()
48,52 %
51,48 %
449,3 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
20,03 %
62,42 %
17,54 %
Étrangers 7,21 % ()
Taux de chômage 21,43 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 18 831 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 31′ nord, 5° 14′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
47,64 km2 (2021)
71,23 %
11,11 %
17,66 %
Localisation
Localisation de Huy
Situation de la ville dans l'arrondissement de Huy et la province de Liège
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Huy
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Huy
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Voir sur la carte administrative de la Région wallonne
Huy
Géolocalisation sur la carte : province de Liège
Voir sur la carte administrative de la province de Liège
Huy
Liens
Site officiel huy.be

Huy (en néerlandais Hoei, en wallon Hu) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Liège.

Huy est située sur la Meuse au confluent avec le Hoyoux à mi-chemin entre Namur et Liège.

Les habitants de Huy s'appellent les Hutois.

Sections de commune

Ben-Ahin, Huy, Tihange et Neuville-sous-Huy qui avait été rattachée à Tihange quelques années plus tôt. Statte est un faubourg de la ville de Huy.

Situation et géographie de la commune

Le territoire de la commune de Huy s'étend sur la rive droite et le versant sud de la Meuse qui fait office de limite communale à l'exception des quartiers urbains d'Entre-Deux-Portes, de Saint-Pierre, du Mont Falise et de Statte implantés sur la rive gauche.

La majorité de la commune fait partie du sillon Sambre-et-Meuse et de l'Ardenne condrusienne, sous-région boisée du Condroz. Huy se trouve au confluent du Hoyoux et de la Meuse. D'autres ruisseaux comme la Solières traversent la commune du sud vers le nord pour se jeter dans la Meuse.

L'habitat se concentre principalement dans la vallée de la Meuse mais il existe quelques noyaux d'habitations sur les hauteurs sud de la commune (Saint-Léonard, La Sarte à Ben, Les Longs Thiers, La Sarte) et nord (Mont Falise).

OpenStreetMap
Communes limitrophes de Huy
Héron Wanze Amay
Andenne Huy
Ohey Marchin Modave

Démographie

La commune comptait, au , 21 228 habitants, 10 286 hommes et 10 942 femmes [2], soit une densité de 444,66 hab./km2 pour une superficie de 47,74 km2.

Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[3].

Note : les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[4]

Histoire

La collégiale Notre-Dame.

Aidée par un climat économique favorable, dû à sa situation de ville-étape de batellerie, Huy multiplie les corps de métiers. Nombreux étaient les étainiers, tanneurs, foulons, chaudronniers, menuisiers... Le corps de métier le plus puissant fut celui des orfèvres. La métallurgie hutoise remonte dans le passé (travail de l'étain depuis le VIIe siècle) et, favorisée par le Hoyoux, affluent de la Meuse, propice à l'établissement de roues hydrauliques, les forges et fourneaux connurent à Huy, dès le Moyen Âge, un âge d'or sans précédent. La technique du battage du cuivre, industrie florissante dans la cité hutoise, se répandit dans toute l'Europe dès le XIe siècle.

En 1066, l'évêque d'alors, Théoduin de Bavière, décide de reconstruire la collégiale Notre-Dame. Pour financer son projet, il demande aux Hutois la moitié de leurs biens meubles. En échange, il leur accorde la première charte de liberté d'Europe occidentale. Huy fut une des « Bonnes Villes » de la principauté de Liège de 985 à 1789.

La première croisade survient 30 ans plus tard (1096-1099) avec l'arrivée à Huy de Pierre l'Ermite[5], fondateur selon la légende de l'abbaye du Neufmoustier vers 1100.

Au XIIe siècle se détache la personnalité d'Ivette de Huy (ou Juette) (1158-1228) : contrainte d'épouser à 13 ans l'homme que lui avait choisi son père alors qu'elle voulait se consacrer à Dieu, elle en eut trois enfants dont un mourut au berceau. Veuve à 18 ans, défiant l'autorité paternelle, elle préféra se retirer dans un minuscule réduit accolé à l'église de Huy et se consacrer au soin des lépreux avant de se cloîtrer dans la léproserie.

Vers 1300, le pont de bois qui donne accès à la ville de Huy en venant du nord et donc de Statte est remplacé par un pont de pierre. Statte constitue alors une sorte de défense avancée pour Huy : une fortification entre le rocher et la Mehaigne bloque l’accès par Saint-Hilaire, et les chemins venant de Hesbaye passent par le Thier d’Erbonne (près de St-Étienne-au-Mont) pour aboutir à la porte des Aveugles. Le 27 mai 1328, une bataille se déoule dans un raidillon encaissé du Thier d’Erbonne : les milices de Liège, Saint-Trond et Tongres y affrontent Adolphe de La Marck aidé des Hutois. Suite à sa victoire, le prince-évêque décide l’incorporation de la franchise de la ville de Statte à celle de la ville de Huy, ce qui se fait le 20 aout suivant[6]. On parlera dès lors de Statte comme d'un faubourg de Huy.

Au XVe siècle, le château est peu à peu transformé en véritable forteresse. Bâti sur une colline surplombant la Meuse, il fera la fierté des hutois et deviendra l'emblème de la ville. Huy est alors une ville bourgeoise de plaisir où se plaît à séjourner la Cour de Bourgogne. Malheureusement, du fait de sa position stratégique, Huy voit sa destinée se ternir et subit de nombreuses attaques. La forteresse est attaquée douze fois en trente ans. La cité connaît massacres, pillages et incendies.

En l'an 1717, la destruction du « Tchestia » (château en wallon) est décidée. La destinée hutoise va alors en être modifiée. Le château-citadelle sera démonté pierre par pierre, soustraites par les citadins. Huy connait alors enfin l'essor et les activités se multiplient : papeterie, orfèvrerie, métallurgie, etc.

Au XIXe siècle, l'industrialisation permit à plusieurs familles hutoises de connaître la fortune (citons Nestor Martin, les Delloye, les Godin)[5]. La Ville de Huy fut alors surnommée « La Ville aux Millionnaires »[7].

En 1818, la construction du nouveau fort débute. Il ne servira jamais de position d'attaque, mais nombreux sont les civils à y avoir souffert durant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945.

Pendant la Première Guerre mondiale, l'armée allemande prit possession du Fort et y établit un camp de discipline pour ses propres troupes, réfractaires ou déserteurs.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, dès , le fort devint un camp de détention pour civils belges et étrangers et ensuite un bagne où séjournèrent plus de 7 000 opposants au régime de l'occupant. Le , les détenus qui n'avaient pas été envoyés vers les camps de concentration en Allemagne furent libérés. La Résistance occupa le fort et, le , le Ministère de la Justice y installa un centre d'internement pour inciviques et collaborateurs.

Depuis 2007, un nouvel espace détaille le parcours de vie des différentes catégories de détenus au Fort de Huy et présente des témoignages. En 2010, deux nouvelles salles seront inaugurées, l'une consacrée à Huy sous l'occupation et l'autre à la libération de la Ville dont on a fêté, en 2009, le 65e anniversaire.

Le fort hollandais (1818).

De 1983 à 2009, Anne-Marie Lizin est bourgmestre de Huy. Sa gouvernance suscite de vives oppositions au cours des années 2000. Mise en minorité au sein de son parti, soupçonnée de malversations et en proie à des problèmes de santé, elle quitte ses fonctions en [8]. Micheline Toussaint lui succède en mars de la même année. Elle choisit de laisser la place à Alexis Housiaux le . Début 2016, Christophe Collignon succède à Alexis Housiaux.

Héraldique

La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 16 mai 1960. Huy appartenait à la Principauté de Liège et usait donc dans son ancien sceau d'une variante des armoiries de Liège. Ce sceau est connu depuis la fin du XIIe siècle. Le sceau montrait le perron de Liège flanqué de deux fleurs de lys. À la moitié du XIIIe siècle les fleurs de lys ont été remplacées par deux chiens. Au XVe siècle le sceau montrait un château avec trois tours et une bannière sur chaque tour. Ce château resta sur le sceau jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Le conseil de la ville opta pour ces armoiries en 1813 mais des armoiries totalement différentes lui ont été octroyées le 28 septembre 1819, un lion avec la lettre H. La lettre V a été ajoutée en 1960.
Blasonnement : De gueules au château-fort d'or, ouvert d'azur, formé d'un quadrilatère de murailles, vu en perspective, muni à chacun des trois angles visibles d'une tour ronde à toit conique sommé d'une girouette, celle de dextre contournée, la tour du centre à deux étages, ouverte d'azur et accostée de lettres en majuscules H et V d'or. Le château posé sur une terrasse de sinople.
Source du blasonnement : Heraldy of the World[9].



Jumelages

L'hôtel de ville (1766)
Petites filles jouant près du Bassinia

La ville de Huy est jumelée avec [10]:

Pactes d'amitié

Personnages célèbres

Bourgmestre :

  • Adolphe Vrancken: 27/12/1919 - 11/02/1927[11]
  • Paul Carré: 11/02/1927 - 11/11/1936[11]
  • Pierre Jadoul: 1er échevin ff de bourgmestre - 11/11/1936 - 05/03/1937[11]
  • Emile Vierset: 05/03/1937 - 21/01/1947[11]
  • Jacques Grégoire: 21/01/1947 - 30/09/1963[11]
  • Fernand Gustin: 1er échevin ff de bourgmestre - 01/10/1693 - 14/11/1963[11]
  • Fernand Parmentier: 15/11/1693 - 31/12/1970[11]
  • Eugène Lecoq: 01/01/1971 - 03/03/1979[12]
  • Fernand Hubin: 1er échevin ff de bourgmestre - 03/03/1979 - 12/04/1979[11]
  • Fernand Hubin: 12/04/1979 - 23/02/1983[13]
  • Anne-Marie Lizin: 23/02/1983 - 23/03/2009[14]
  • Micheline Toussaint: 23/03/2009 - 12/07/2010[15]
  • Alexis Housiaux: 12/07/2010 - 19/01/2016[11]
  • Christophe Collignon: 19/01/2016 - présent

Patrimoine

Vue du fort de Huy depuis le quai Batta

Les quatre merveilles de Huy

Des « quatre merveilles» de la ville de Huy, seules deux subsistent encore aujourd'hui :

  • Li Bassinia, fontaine dont la partie la plus ancienne remonte au XVe siècle. Elle est située au centre de la Grand-Place (on peut y voir quatre personnages en bronze et l'aigle bicéphale autrichien) ;
  • Li Rondia : la rosace, d'un diamètre de 9 mètres, de la Collégiale Notre-Dame récemment restaurée.

Les deux autres merveilles étaient :

  • Li Tchestia (le château-fort des princes-évêques, détruit en 1717 à la suite du Traité de la Barrière, est remplacé de 1818 à 1823 par les Hollandais qui construisent l'actuel fort sur son emplacement) ;
  • li Pontia : l'ancien pont, détruit par la guerre qui est remplacé aujourd'hui par le pont Baudouin.

À voir aussi

Le musée communal

Installé dans les bâtiments et le cloître de l'ancien couvent des Frères mineurs (XVIIe siècle), contient d'importantes collections illustrant l'histoire et le folklore local : intérieur régional orné d'une belle cheminée en grès de 1621, pièces archéologiques, estampes de la ville, céramiques fabriquées à Huy au XIXe siècle, étains, objets d'art religieux parmi lesquels on remarque le Christ du XIIIe siècle nommé « le beau Dieu de Huy ».

La maison Batta

Située sur la rive gauche en face du fort de Huy, est un exemple du style renaissance mosan. Cet édifice est un ancien refuge des moines de l'abbaye du Val-Saint-Lambert[16].

Le bâtiment principal de l'ancienne abbaye Saint-Victor

Abbaye fondée au XIIe siècle par des Bénédictines et vendue comme bien national en 1798. Le bâtiment date de 1724 et, parfaitement restauré, il abrite une école d'agriculture[16]. Il est précédé par un porche monumental de la même année[16].

Vestiges du Neufmoutier

Il s'agit d'un prieuré fondé par Pierre l'Ermite, élevé au rang d'abbaye en 1208[16]. Il n'en reste presque aucune trace.

Plusieurs repères de crues

Ils ont été apposés dans la ville. Ils indiquent soit les crues de la Meuse de 1926 ou 1880, soit la crue du Hoyoux du (ces trois crues étant reconnues par la ville de Huy comme importantes car ayant atteint le Bassinia). Quelques emplacements de repères de crue à Huy :

  • sur la taverne le Vieux Huy ;
  • sur la maison Batta ;
  • de chaque côté d'une impasse rue l'Apleit ;
  • sur la façade de l'église rue des Foulons ;
  • au coins de la rue des Barreurs et rue des Sœurs Grises.

Les Septennales

En 1656, une grave sécheresse met en péril les récoltes hutoises. Le , les habitants organisent alors une procession et descendent la Vierge de la Sarte avec une grande piété et la placent dans la Collégiale. Alors qu'on rapporte la statue dans sa chapelle sur les hauteurs de la ville, la sécheresse prend fin. Les autorités décident alors, en remerciement, de rééditer la procession l'année suivante et ensuite tous les sept ans. Les fêtes septennales sont nées. Les dernières se sont déroulées le [17].

La statue miraculeuse dans l'église de la Sarte.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1942, la fête septennale n'a pas eu lieu, mais après la libération de la ville le et la capitulation de l'Allemagne le , on a décidé de compenser cette annulation par une procession de reconnaissance à Notre-Dame de la Sarte le et une descente de la statue miraculeuse. La suivante fut organisée à sa date normale, c'est-à-dire en 1949.

Culture

Le Centre culturel de l'Arrondissement de Huy

Le Centre culturel de l'Arrondissement de Huy est un opérateur culturel important sur le territoire communal et sur l’arrondissement de Huy/Waremme. Il n'est ni un théâtre ni un centre dramatique. L’équipe du Centre culturel travaille sur Huy et sur quatorze communes affiliées. Ce qui veut dire une équipe avec des missions inscrites dans un décret (lois régionales).

Sports

  • Huy fut traversée à quatre reprises par les cyclistes du Tour de France: 1995, 2001, 2006 et 2015.
  • C'est à Huy qu'arrive la classique cycliste la Flèche wallonne. Depuis plusieurs années, l'arrivée est jugée au sommet du Mur de Huy (chemin des Chapelles).
  • En novembre, a lieu une épreuve automobile comptant pour le championnat de Belgique de rallye : le rallye du Condroz-Huy. Cette épreuve a fêté sa 40e édition en .
  • En février, a lieu la traversée hivernale de la Meuse à la nage. En 2013, cette traversée en est à sa 46e édition.
  • Depuis 2010 il y a également un triathlon a Huy, triathlon qui fait partie du championnat de Belgique
  • Royal Football Club Huy
  • Le Hesby Rugby Huy est le club de rugby à XV de Huy.
  • Le Royal Hockey Club de Huy est le club de hockey sur gazon de Huy fondé en 1933.
  • SL Huy, ancien club de handball

Films tournés à Huy

La centrale nucléaire

Références

  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 52.
  2. [PDF] http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
  3. 3_Population_de_droit_au_1_janvier,_par_commune,_par_sexe_2011_2014_G_tcm326-194205 sur le site du Service Public Fédéral Intérieur
  4. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
  5. a et b « Historique — Site de huy », sur huy.be, (consulté le ).
  6. Marie Delcourt, Oreste et Aleméon. Étude sur la projection légendaire du matricide en Grèce, Les Belles Lettres, 1959, 113 p., p. 173 et 419.
  7. « Huy: Le Livre du Millénaire (Collectif) », sur bibliomania.be (consulté le ).
  8. Anne-Marie Lizin est décédée, La Libre Belgique, .
  9. https://www.heraldry-wiki.com/heraldrywiki/index.php?title=Huy_(Belgium)
  10. Jumelages
  11. a b c d e f g h et i Hôtel de ville de Huy - plaque commémorative
  12. « Eugène (Emile) Lecoq | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  13. « Fernand Hubin | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  14. « Anne-Marie Lizin | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  15. « Michèle Toussaint-Richardeau | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  16. a b c et d Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973, p. 78.
  17. Lily Portugaels, Noël, l’ermite de La Sarte, La Libre Belgique, .
  18. « Tournage de RAID Dingue avec Dany Boon à la piscine de Huy », sur sudinfo.be, (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes