Pepinster
Pepinster | |
![]() Rue Neuve - maison communale - Rue Pépin | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Communauté | ![]() |
Province | ![]() |
Arrondissement | Verviers |
Bourgmestre | Philippe Godin (PEPIN) |
Majorité | PEPIN |
Sièges PS / Vivre Pep. DEFI PEPIN |
21 4 1 16 |
Section | Code postal |
Pepinster Cornesse Soiron Wegnez |
4860 4860 4861 4860 |
Code INS | 63058 |
Zone téléphonique | 087 |
Démographie | |
Gentilé | Pepin(e)[1] |
Population – Hommes – Femmes Densité |
9 765 () 48,80 % 51,20 % 394 hab./km2 |
Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 24,89 % 60,49 % 14,62 % |
Étrangers | 2,91 % () |
Taux de chômage | 13,73 % (octobre 2013) |
Revenu annuel moyen | 12 506 €/hab. (2011) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 34′ nord, 5° 48′ est |
Superficie – Surface agricole – Bois – Terrains bâtis – Divers |
24,79 km2 (2005) 49,51 % 31,34 % 17,58 % 1,57 % |
Localisation | |
![]() Situation de la commune dans l’arrondissement de Verviers et la province de Liège | |
Liens | |
Site officiel | pepinster.be |
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Pepinster[2] (de même en wallon[3], prononcé localement Pepinstèr [4]) est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège et faisant partie de l'agglomération de Verviers, ainsi qu’une localité où siège son administration.
Le bourg se trouve à quelques kilomètres à l'ouest de Verviers, au confluent de la Hoëgne et de la Vesdre.
Sections de commune[modifier | modifier le code]
Cornesse, Pepinster, Soiron et Wegnez.
Hameaux[modifier | modifier le code]
Bouhaye, Chalsèche, Cromhaise, Drolenval, Fiérain, Forges-Thiry, Goffontaine, Les Foxhalles, Saint-Germain, Saute, Sohan, Tribomont.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Elle compte au , 9 703 habitants, 4 754 hommes et 4 949 femmes[5], pour une superficie de 24,79 km2, soit une densité de 391,41 habitants/km2.
Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année :

Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
- Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[6]
Étymologie[modifier | modifier le code]
Défrichement (wallon stèr).
Héraldique[modifier | modifier le code]
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La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 11 août 1926 et à nouveau le 7 novembre 1980. Les lions dans le chef sont ceux du Marquisat de Franchimont auquel le village appartenait de 898 à 1848. Les quatre moulins symbolisent tant les anciens moulins à eau de la région que les industries textiles locales qui connurent une grande importance du XVIIIe siècle au milieu du XXe siècle.
Blasonnement : Coupé, en chef d; argent à trois lions de sinople, armés et lampassés de gueules, couronnés d'or, en pointe d'azur à quatre fers de moulin d'or rangés 3 et 1.
Source du blasonnement : Heraldy of the World[7].
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Patrimoine[modifier | modifier le code]
- L’église Saints-Antoine-Ermite-et-Apolline[8], de style néo-gothique, a été bâtie en moellons de grès du Condroz. La simplicité des lignes et des matériaux ne laisse pas présager de la richesse de la décoration intérieure qui recèle plus de 593 personnages peints ou sculptés. La construction a duré six ans (1893-1899) et l'architecte en est Clément Léonard. Elle est le seul édifice de la commune repris sur la liste du patrimoine immobilier exceptionnel de la Wallonie
- La façade Art déco de l'usine La Textile de Pepinster.
- Le sanctuaire de Tancrémont contient le Vi Bon Dju (Vieux Bon Dieu), statue de bois représentant le Christ, datant de l'an mille et découverte dans la terre en 1825.
- Le fort de Tancrémont : dernier fort belge à déposer les armes en mai 1940.
- Le village de Soiron est repris parmi les plus beaux villages de Wallonie.
- Le patrimoine immobilier classé.
- Gastronomie : la tarte au riz est une spécialité de la région.
Sports[modifier | modifier le code]
Jumelage[modifier | modifier le code]
Photographies[modifier | modifier le code]
Personnalités[modifier | modifier le code]
- Jean-Henri Regnier-Poncelet (1800-1873), né à Forge Thiry-lez-Theux (hameau détaché de Theux lors de la création de la commune de Pepinster[10]) et décédé à Chalsèche-lez-Pépinster, industriel à Liège[11] ;
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 55.
- prononcé Pépinstèr (son é) en français de Belgique.
- Pèpinstêr (son è).
- Dénasalisation (in ⇒ é) typique des parlers wallons du Nord-Est de la province de Liège.
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
- https://www.heraldry-wiki.com/heraldrywiki/index.php?title=Pepinster
- Emmanuel Vanderheyden, L'église néogothique des Saints-Antoine-Ermite-et-Apolline de Pepinster, Agence Wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 39), , 40 p. (ISBN 978-2-930466-51-4)
- « Golf du Haras »
- Léopold, Roi des Belges, « Projet de loi : arrêté du 31 octobre 1848 », Annales parlementaires de Belgique, , p. 142 (lire en ligne, consulté le 17 septembre 2016).
- André Dagant, « La société de Saint-Léonard à Liège », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, t. XCII, , p. 26-99 (lire en ligne, consulté le 16 septembre 2016).