Georges Baumont

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Georges Baumont
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Charles Lucien Georges BaumontVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
française
Activités
Autres informations
Domaine
professeur de français et de latin au collège de Saint-Dié de 1911 à 1948, historien de la montagne vosgienne et de la ville de Saint-Dié, secrétaire puis président de la société philomatique vosgienne en 1932 et 1933, animateur d'associations savantes des Vosges et de Lorraine, président de la société des médaillés militaires de Saint-Dié
Grade militaire
sous-officier

Georges Baumont, né le à Berchigranges, hameau de Granges-sur-Vologne et mort le à Nice, est un professeur de lettres classiques au collège de garçons de Saint-Dié, historien et bibliothécaire français[1].

Animateur du monde de la presse ou correspondant de nombreuses sociétés savantes au cours de l'Entre-deux-guerres, de la société d'Emulation des Vosges à l'Académie Stanislas en passant par la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, Georges Baumont, ancien sous-officier du 3e BCP, doublement blessé au front sur le secteur de Lorette en 1914 et 1915, est secrétaire en 1931 de la société philomatique vosgienne avant d'être son président en 1932 et 1933. Ami et adjoint bénévole du bibliothécaire de Saint-Dié, Auguste Pierrot avec lequel il a écrit quelques ouvrages ou brochures sur le Vieux Saint-Dié et qui lui succède à la présidence de la société philomatique vosgienne, il prend sa succession à la bibliothèque de Saint-Dié de 1948 à 1960, terminant la mise à jour du fichier général, livres et périodiques.

Biographie[modifier | modifier le code]

La jeune épouse de Paul Lucien Baumont, instituteur de 24 ans, à l'école du hameau de Berchigranges, Marie Héloïse Caroline Balland, âgée de 20 ans, accouche du petit Georges au domicile familial à trois heures et demi du matin, le 22 novembre 1885[2],[3]. Son aïeul Jean-Baptiste Balland, marchand de toile âgé de 64 ans et son oncle maternel Paul Emile Balland, arpenteur âgé de 27 ans, les deux domiciliés à Granges, sont à 10 h du matin les témoins du père lors de la rédaction de l'acte de naissance, enregistré par le maire, Dominique Victor Villaume.

Son père, instituteur dans la vallée de Granges sur Vologne, prend en charge son éducation en classes primaires. En octobre 1897, l'excellent élève entre en classe de sixième classique au collège de Saint-Dié et en sort bachelier ès lettres. En classe de rhétorique, il obtient au concours général en 1903 un cinquième accessit en version latine, ce statut de lauréat lui vaut le prix d'honneur du collège durant l'année scolaire 1903-1904[4]. Il est attiré par le métier d'enseignant. En 1904, il entre en première supérieure au lycée Poincaré de Nancy et en sort en juin 1906 après examen licencié ès-lettres. Il profite de la loi du recrutement militaire de 1905, pour accomplir une seule année militaire au 149e régiment d'infanterie d'Épinal de septembre 1906 à août 1907. Mis en disponibilité, il fréquente la faculté des Lettres de Nancy dès novembre 1907 avec le statut de boursier d'agrégation. En juin 1908, son mémoire sur le devin Tirésias, proposé par le professeur agrégé de Lettres et helléniste Paul Perdrizet lui permet d'obtenir son diplôme d'études supérieures en Lettres.

L'enseignant[modifier | modifier le code]

Le recteur de l'académie l'appelle à faire une suppléance d'un mois au collège de Lunéville au printemps 1909, avant de lui confier une maîtrise d'internat provisoire au lycée de Nancy. En octobre 1909, Georges Baumont est nommé répétiteur au collège d'Epinal. En octobre 1910, le voici professeur de grammaire au collège de Pontarlier en remplacement d'un collègue en longue maladie. Devant les paysages jurassiens qu'il trouve trop vaste avec les rectitudes planes des hauts plateaux, les plissements devenues des ondulations rocheuses en nappes tubulaires, entaillées par des cluses, et dans la ville montagnarde où il ne parvient à vivre de manière habituelle, n'ayant ni affinités ni amitiés, il éprouve le froid et la solitude d'un hiver glaçant.

Le 18 avril 1911, à la mairie de Saint-Michel-sur-Meurthe, le jeune professeur épouse Hélène Lallemand, fille d'un instituteur de la grande école du centre, dite de La Vacherie, de cette même commune[5]. Le couple aura trois fils, Michel, né le 18 mars 1913, Jacques, né le 23 octobre 1920 et Jean-Marie.

De la rentrée d'octobre 1911 jusqu'à sa retraite en 1948, hormis ses années de guerre de juillet 1914 à mars 1919, le professeur de lettres, c'est-à-dire de français et de latin, enseigne au collège de Saint-Dié, dit familièrement "collège de garçons", situé Place Stanislas, à proximité de la rue du Parc[6]. Il est d'abord professeur de seconde avant de s'occuper des premières en 1927[7]. Méticuleux probablement à l'excès au cours de ses jeunes années, enseignant d'une grande conscience professionnelle, doué d'un sens pédagogique efficace, il sut gagner l'amitié et la reconnaissance de tous les élèves qu'ils conduisit au baccalauréat. De 1913 à 1938, Georges Baumont dirige la publication de l'Annuaire des anciens élèves du collège de Saint-Dié[8]. Dans les années trente et quarante, Georges Baumont est aussi professeur de latin au collège Jules Ferry, qui est le collège public de jeunes filles de Saint-Dié. Il enseigne ainsi aux premières et secondes, et ces jeunes élèves se souviennent d'avoir apporter leurs versions, traductions ou autres compositions exigés comme devoir, dans sa boîte aux lettres rue du Nord.

En 1919, il est nommé Officier d'Académie avant d'être promu en 1925 Officier de l'instruction publique.

Le dévouement pédagogique et la gentillesse du professeur étaient proverbiales. Le jeune bruyérois Robert Dodin, fils d'un instituteur pionnier de la pédagogie participative et de l'expression théâtral à Plainfaing, voulait entamer des études d'historien à l'université en 1939. Or il lui fallait montrer des capacités en latin, ce qu'il avait négligé jusque là dans son cursus secondaire. Georges Baumont, informé, accepte de lui donner cours et exercices pour le mettre à niveau du baccalauréat en langues mortes, à titre gracieux et dans une salle si possible à mi-distance entre Saint-Dié et Bruyères. Le rendez-vous hebdomadaire pour deux trimestres est fixé à l'étage de la mairie de Fraize[9]. L'apprenti latiniste devenu un "historien reconnu des Vosges pendant la Seconde Guerre mondiale" et le maître garderont d'amicales relations, ils se retrouvent au comité de la société philomatique vosgienne, dont les membres ont préservé cette anecdote[10].

Le soldat et médaillé militaire[modifier | modifier le code]

La Grande guerre a changé l'homme, d'abord dans son corps, ensuite dans son engagement et ses choix d'écriture et de recherche. Mobilisé sergent au 3e BCP, il est blessé d'une balle en pleine poitrine le 6 octobre 1914 près du Mont-Saint-Éloi, puis une seconde fois touché dans le même secteur de Lorette en tant qu'agent de liaison le 4 mars 1915, notamment par un éclat d'obus qui se fiche douloureusement dans son pied droit. Après neuf mois d'hôpital, il repart en convalescence dans sa famille à Granges. Le 4 avril 1916, son nom est inscrit au journal officiel en tant que décoré puisqu'il reçoit la médaille militaire et la croix de guerre avec palme avec la citation suivante : « Baumont (Charles-Lucien-Georges), matricule 02300, sergent à la 3e compagnie du 3e bataillon de chasseurs à pied, agent de liaison brave et dévoué. A été blessé le 4 mars 1915 en guidant sa compagnie vers la première ligne. Ne s'est laissé évacuer qu'après avoir rempli sa mission et adressé par écrit au commandant un renseignement qu'il ne pouvait plus transmettre verbalement. Avait déjà été blessé une première fois en octobre 1914. Infirme »[11]. Il est affecté au dépôt de Langres à des tâches de bureaux. Déclaré inapte à servir dans son corps d'infanterie, par un conseil de réforme en janvier 1917, le médaillé militaire et croix de guerre avec palme est affecté au camp d'aviation près du fort de Bron. Son efficacité administrative le fait accéder au ministère de la Guerre à Paris en mars 1918.

Démobilisé en mars 1919, l'ancien combattant participe à la vie associative des médaillés militaires, il reste pendant des décennies le président des médaillés militaires de Saint-Dié. Le dimanche 18 décembre 1921 à midi, le jeune président Georges Baumont siège à la table d'honneur des responsables des médaillés militaires, installés au buffet de la Gare, pour bénéficier d'un bon repas concocté par Madame Kurtzemann[12]. À la table principale de ce banquet annuel figurent aussi Messieurs Stouvenot, Bauchert, Gaillard, Fonteine, Michel Person... et d'autres personnalités notamment des fonctionnaires et militaires, voire de simples membres sur d'autres tablées, qui animent dans une bonne humeur communicative, souvent insolente ou humoristique, la longue allocution sérieuse du président qui envisage avec méticulosité l'affiliation de l'association locale à celle des médaillés militaires de Paris et un large développement des activités d'entraide de leur société auprès des anciens combattants. Une cérémonie solennelle de remise du drapeau de l'association, récemment apporté de Paris, au président ponctue les agapes printanières et dissipées par la joie des retrouvailles. Sur les deux faces du drapeau tricolore flamboyant, se lit la devise des médaillés militaires "valeur et discipline".

L'historien et chercheur[modifier | modifier le code]

Après les vacances de Pâques 1919, le voici de retour dans son cher collège. Sa puissance de travail, ses capacités de rédaction ou d'organisation de conférences et séminaires le font remarquer de plusieurs sociétés savantes, locales, départementales ou régionales, mais aussi des rédactions de presse, par exemple de la Gazette Vosgienne[13]. Il adhère en 1920 à la société philomatique vosgienne, devient aussitôt familier du monde du président Léon Jacquet et du secrétaire René Ferry, qui l'invite à sélectionner et organiser les conférences, le plus souvent gratuites, parfois payantes selon l'exigence du conférencier de passage, durant l'immédiat après-guerre. Ces travaux de sélection et de réponse aux courriers de sollicitation, qui mêle parfois culture, lecture et spectacle cocasse, le mettent en contact avec le petit monde des conférenciers itinérants, parfois insolites, mais aussi le réseau des sociétés savantes qu'entretenait avant guerre la société philomatique. Contraire à un a priori tenace qui fait de Georges Baumont un pur littéraire qui ignorait comment planter un clou ou un chou, les conférenciers sérieux des champs scientifiques et techniques, incluant l'histoire et la sociologie, dans leurs développements les plus récents, sont privilégiés à la condition qu'ils abordent un sujet sous un angle accessible, le moins rébarbatif, au public[14]. Or la concordance entre la maîtrise technique ou scientifique et la capacité à dévoiler avec pédagogie cet univers reste malheureusement rare.

Ce jeune membre assidu est inséré par Marc François dans l'équipe éditoriale qui assure la parution en 1925 du premier bulletin de la société philomatique d'après guerre, longtemps préparé par René Ferry. Avant cet indéniable succès, Georges Baumont a livré de nombreuses travaux ou notes de lectures à diverses savantes, à commencer par la société d'Emulation des Vosges, dont il était membre et qui assurait dans le désarroi de l'après Grande Guerre un indéniable relais savant sur l'arrondissement montagnard, sous la férule de l'archiviste d'Epinal, André Philippe[15]. D'emblée, les engagements de Georges dépasse le cadre vosgien pour descendre la vallée de la Meurthe, à Nancy : il est membre de la société d'histoire et d'archéologie lorraine et associé-correspondant de l'académie Stanislas. Il est dès le début un actif représentant de ces organismes et le restera, il rejoint rapidement des groupes de travail, comme la commission départementale des monuments naturels et sites des Vosges ou le comité d'études chargé de rechercher et publier les documents d'archives relatifs à la vie économique de la Révolution française.

D'une discrétion légendaire, Georges Baumont s'impose durant l'entre-deux-guerres en tant qu'historien spécialiste de Saint-Dié et ses environs. Il est sollicité tôt pour intégrer le conseil d'administration du Foyer des Ferry, association laïque qui se pique d'initier la jeunesse locale à la bonne culture républicaine par des causeries et sorties diverses, sous la houlette de Madame Abel Ferry et de diverses dames patronnesses de la bibliothèque, non sans mondanités. Il s'est fait excusé à l'assemblée générale du Foyer des Ferry le 29 septembre 1936, à l'instar de Albert Ohl des Marais, avec qui il s'est réconcilié, après sa violente brouille passagère de 1933. Le président Paul Bertrand, le trésorier Auguste Pierrot, le secrétaire Albert Contal qui sont des amis et des érudits philomates peuvent compter sur lui pour remplacer un animateur absent ou assurer une présidence de séance au pied levé[16]. Le président Bertrand rappelle que le dévoué Baumont, en mai 1936, avait accepté, prévenu la veille, et d'accueillir le conférencier M. Rey du lycée Buffon et de tenir la présidence de séance pour sa conférence sur Erckmann-Chatrian. Une causerie qui avait connu un grand succès.

Au cours des années cinquante, Georges Baumont, apprécié en vénérable ancien par les présidents Paul Evrat et Henri Grandblaise, est plus que jamais présent au sein de l'équipe philomate. L'ancien président, en véritable rédacteur en chef, s'occupe du bulletin et des diverses publications. Comprenant que les tables des trente premières années (1875-1905), publiées par Charles Sadoul en 1907, exige une suite, il poursuit ce travail d'accès rapide à l'information jugée utile, en dépouillant les bulletins de la société philomatique de 1906 à 1954 (volume XXXI à LVIII), et publie 8 pages denses, préfacé par une page d'introduction avec un tableau de concordance des années et des volumes, évidemment nécessaire à cause des lacunes de publications en temps de guerre[17].

L'auteur et éditeur reconnu[modifier | modifier le code]

Georges Baumont qui réside rue du Nord et voit chaque matin la Vierge du cloître dans sa niche est aussi un auteur autonome, féru de liberté d'expression[18]. Bénévole à la bibliothèque de Saint-Dié, il a écrit une brochure "la nouvelle bibliothèque de Saint-Dié" concernant le déménagement de la vénérable institution de l'étage de la mairie vers le local d'archives municipales à Hellieule en 1925.

Les parutions régulières de la société philomatique vosgienne l'enthousiasment. Il soutient l'action de Marc François, d'abord en reprenant son poste alors déterminant de secrétaire en 1931, puis après sa mort, de président de 1932 à 1933. Il croit à l'essor de la société en lançant des éditions originales de textes historiques, notamment l'ensemble des documents historiques du grand prévôt François de Riguet, et en œuvrant en partenariat avec la bibliothèque, mais il est contraint par la crise économique naissante d'arrêter ses projets éditoriaux, largement déficitaire[19]. Avec son secrétaire Pierrot, il réorganise diverses commissions d'études sur le terrain, par exemple la commission archéologie qui s'occupe aussi, sous la houlette de Paul Evrat, de recenser les monuments anciens et autres petits patrimoines, mis à mal depuis la Grande Guerre. Il démissionne à la suite d'un différend regrettable avec Albert Ohl des Marais, patient restaurateur d'une commission interne promouvant l'art, qui se sentait floué par les multiples organisations mesquines d'exposition-vente de tableaux d'artistes, soupçonnant des passe-droit offerts à des artistes privilégiés, et qui avait constaté à son grand désarroi une de ses publicités-réclames insérées dans les pages du dernier bulletin[20]. Cette dispute où le président Baumont se retrouvait responsable d'une activité lucrative qu'il ignorait totalement montre la redoutable efficacité de la distribution du courrier à Saint-Dié, sept missives échangées en moins de deux jours. Incapable de se justifier auprès des commissions de membres bénévoles, et surtout accablé par le déficit causé par les récentes publications invendues du fait d'une conjoncture économique morose, le président préfère se retirer.

Des années vingt à 1968, il a livré à sa chère société des dizaines d'articles évoquant des événements du passé à Saint-Dié et dans ses environs, ou sur des personnalités de la montagne vosgienne.

L'auteur exigeant publie à son compte "Saint-Dié et ses environs" entre 1931 et 1933, le "Val de Galilée et Notre-Dame de Saint-Dié" en 1935. Amoureux du vieux Saint-Dié à l'instar d'Auguste Pierrot, il publie "Iconographie de Saint-Dié" en 1936. Les deux auteurs sont honorés du prix de la fondation Bernier en 1937 par l'académie des Beaux-Arts, avec une récompense de 500 F, et par le prix Perrault de la société d'émulation des Vosges en 1938.

Son ami et biographe, Gaston Martin, ne clôt pas la liste des récompenses attribuées à l'infatigable chercheur : l'académie Stanislas attribue un émouvant Prix du souvenir en 1949 à l'opus "Saint-Dié terre brûlée" édité en 1945 ; son magistral ouvrage "Saint-Dié des Vosges, origine et développement" paru en 1961 sous forme compacte reçoit aussitôt le prix Dupeux de l'académie Stanislas et le prix de la Fondation Prost en 1962 de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, avec un montant de 600 F.

Le bibliothécaire de Saint-Dié en reconstruction[modifier | modifier le code]

La fin de carrière d'enseignant est délicate au collège de garçons, qui déménage à deux reprises dans une ville sinistrée, d'abord dans la rue de la Meurthe en 1944, puis dans les casernes Chérin à partir de 1946. Durant la longue et difficile période de la Reconstruction, Georges Baumont, retraité de l'enseignement en 1948, prend en charge la bibliothèque du local Hellieule que son ami Auguste Pierrot a délaissé, pour raisons de santé. Le bibliothécaire, qui n'exige d'abord aucune rémunération dans une ville complètement ruinée, sans budget culturel ou muséographique, s'attache avec patience à réformer et compléter le fichier. Le lecteur pouvait de lui-même accéder aux ressources dont il pouvait disposer.

Bien avant cette fonction de huitième bibliothécaire officiel, dès son arrivée à Saint-Dié, Georges Baumont avait toujours suivi et participé à l'évolution de la vénérable institution, une des plus belles et riches bibliothèques de province, notamment de l'Est de la France, maintenue par la politique d'acquisition de la ville et l'activité inlassable de la société philomatique vosgienne après 1875[21]. Son opus "La nouvelle bibliothèque de Saint-Dié" en 1925, tout en mettant en exergue quelques citations de Pierre-René Roland-Marcel, lui permet de décrire le transfert de la vieille bibliothèque avec livres et périodiques, étagères et boiserie de l'étage de l'ancienne mairie vers le local des archives et vieux papiers communaux d'Hellieule[22]. L'ordre est venu de la décision du 17 novembre 1923 prise en séance du conseil municipal. Il faut déménager 42000 volumes, c'est-à-dire en gros 60 mètres cubes de papier pesant 36 tonnes. L'auteur peu apte aux tâches physiques par ses handicaps fait partie des bénévoles souvent philomates, parmi lesquels Baldenperger, Freisz et Steinecker, appelés à la rescousse par le bibliothécaire Auguste Pierrot, progressivement ébranlé dans sa santé par cette décision, et ses deux assistants Bertrand et Prévost[23]. Le transfert d'objets délicats en papier ne s'apparente pas à un camionnage de briques ou un chargement de coke. Une réflexion préalable sur ce transport spécifique permet de choisir une planification concertée des actions et la technique des petits paquets numérotés, déclinés en 4482 ballots[24]. Le transport initié le 15 mai se termine le 18 juillet, grâce à l'aide d'une unité mobile de tirailleurs du 17e efficaces, accordée par le commandant Rouyer, les trois derniers jours.

Le 15 novembre 1960, il quitte cet emploi, puisque la municipalité dirigée par Jean Mansuy a choisi officiellement un bibliothécaire à Nancy, Albert Ronsin, pour lancer la nouvelle bibliothèque rue Saint-Charles.

Aléas d'une fin de vie[modifier | modifier le code]

Le 31 mai 1962, son épouse décède après quelques semaines qui voit l'aggravation de sa courte maladie. Georges Baumont est atterré, mais refuse de quitter Saint-Dié[25]. Le vieil homme reçoit l'aide de sa belle-sœur Jeanne Lallemand, venue chaque jour de Saint-Michel, assurer son ravitaillement et préparer ses repas. En octobre, il doit partir résider dans un petit appartement, à proximité de la résidence de son dernier fils, Jean-Marie, ingénieur des Ponts et Chaussées à Rambervillers. La vie est plus facile, il poursuit ses recherches, partage la vie de ses petits-enfants Dominique, Philippe et Odile, Isabelle et du tout petit Olivier. Il se rend dès qu'il le peut à Saint-Dié.

En 1967, il quitte avec tristesse Rambervillers et les Vosges, pour vivre à proximité de son aîné Michel professeur agrégé d'histoire et de géographie à Nice[26]. Affaibli par la maladie cardiaque, mais bien soigné par son petit-fils Jean-Jacques médecin cardiologue, il y meurt dans sa 89e année en 1974, dans la nuit du 16 au 17 mars[27].

Le retour au pays familier[modifier | modifier le code]

Il est inhumé sans publicité à Saint-Dié, trois jours après son décès dans les Alpes Maritimes, le mercredi 20 mars auprès de son épouse au cimetière de la rive droite[28].

Le lycée professionnel de L’Orme-Saint-Roch a pris le nom de Georges Baumont, sur la suggestion d'Albert Ronsin, responsable de la commission culture de la municipalité, en 1975. Le Lycée Georges-Baumont est depuis les années 2000 un lycée polyvalent, assurant également des formations techniques supérieures.

Travaux[modifier | modifier le code]

Bibliographie des œuvres de Georges Baumont[modifier | modifier le code]

Livres ou articles sur Saint-Dié et sa région (y compris le secteur de Bruyères-Granges), hors articles du bulletin SPV.

  • Cinq ans après, La Chipotte, 13 septembre 1919, extrait du Pays lorrain, 1914-1919, Nancy, p. 644-647.
  • Historique sur la bibliothèque de Saint-Dié, Le Pays lorrain, 1920, p. 241-250 p. 311-318, soit un tiré à part in octo, de 18 pages.
  • Trois lettres de Joseph Mengin, député des Vosges à l'assemblée législative, 1792, extrait de La Révolution dans les Vosges, 9e année, 1920-1921, Imprimerie Vosgienne, Epinal, 1921, p. 152-154.
  • L'émeute de Saint-Dié, 1, 2 et 3 septembre 1793. Ses causes, son caractère, extrait de La Révolution dans les Vosges, 9e année, 1920-1921, Imprimerie Vosgienne, Epinal, 1921, p. 49-61 et p. 109-118.
  • Notes sur quelques livres de prix à la bibliothèque de Saint-Dié, Bulletin mensuel de la Société d'archéologie lorraine et du musée historique lorrain, 2e série, Tome XVI, 65e volume, n°1-3, janvier-mars 1921, Nancy, p.7-17.
  • Le cloître, souvenir de guerre, Le Pays Lorrain, Nancy, 1922, p 68-72.
  • La première solennité épiscopale de Saint-Dié : l'entrée de Monseigneur Chaumont de la Galaizière, 27 octobre 1777, Le Pays Lorrain, mai 1922, tiré à part in octo, Nancy, 7 pages[29].
  • Une cachette à l'époque révolutionnaire, extrait de La Révolution dans les Vosges, 10e année, 1921-1922, in quarto, Imprimerie Vosgienne, Epinal, 1922, p. 151-155.
  • La vierge du cloître, La Gazette Vosgienne, Saint-Dié, n°100, 52e année, mercredi 23 mai 1923, p. 3
  • Les premiers pompiers de Saint-Dié, La Gazette Vosgienne, n°15, 53e année, mercredi 25 juillet 1923, Saint-Dié, p. 2
  • Ormont, nom révolutionnaire de Saint-Dié, extrait de La Révolution dans les Vosges, 12e année, 1923-1924, Imprimerie Vosgienne, Epinal, 1924, p. 232-235.
  • Le comité de sureté de Saint-Dié (27 juillet 1789-31 janvier 1790), extrait de La Révolution dans les Vosges, 12e année, 1923-1924 et 13e année, 1924-1925, in octo, Imprimerie Vosgienne, Epinal, 1923-1924, 27 pages.
  • Saint-Dié en 1815, Le Pays Lorrain, année 1924, Nancy, p. 225-234.
  • Saint-Dié en 1815, extrait de La Révolution dans les Vosges, 13e année, 1924-1925, Imprimerie Vosgienne, Epinal, 1925, p. 125-128.
  • Les subsistances dans le district de Saint-Dié, extrait de La Révolution dans les Vosges, 13e année, 1924-1925 p. 33-40, p. 142-153, p. 193-203, et 14e année, 1925-1926, p. 13-25, in quarto, Imprimerie Vosgienne, Epinal, 1924-1926, 44 pages.
  • La nouvelle bibliothèque de Saint-Dié, in octo, Librairie des Hautes-Vosges, Adolphe Weick, Saint-Dié, 1925, 16 pages, photographies, couverture, illustration, graphique.
  • La crise alimentaire de 1793 à Granges, extrait de La Révolution dans les Vosges, 14e année, 1925-26, Imprimerie Vosgienne, Epinal, 1926, p. 55-57.
  • Inscriptions liminaires de Saint-Dié et des environs, extrait du Bulletin mensuel de la Société d'archéologie lorraine et du musée historique lorrain, 2e série, Tome XXI, 70e volume, janvier-mars 1926, p. 37-48.
  • Les orgues de Moyenmoutier à Saint-Dié, extrait de La Révolution dans les Vosges, 14e année, 1925-26, Imprimerie Vosgienne, Epinal, 1926, p. 249-251.
  • L'entrée solennelle à Saint-Dié de Jean-Antoine Maudru, évêque constitutionnel des Vosges, 3 avril 1792, La Révolution dans les Vosges, 14e année, juillet 1926, Epinal, p. 65-80
  • Un document autographe de Maudru, sur le rétablissement de la confrérie de sainte Barbe à Granges-sur-Vologne, 19 mars 1796, in octo, Imprimerie Vosgienne, 1926, 2 pages extraites de La Révolution dans les Vosges, 14e année, 1925-26, Imprimerie Vosgienne, Epinal, 1926, p. 57-58.
  • Saint-Dié, marraine de l'Amérique sur le monument aux morts de Saint-Dié, extrait de Nova Francia, organe de la société d'histoire du Canada, 1928, extrait de La Gazette Vosgienne, n°81, 57e année, mercredi 11 avril 1928.
  • Le premier prospectus du collège de Saint-Dié, Annuaire du collège et de l'école primaire supérieure de Saint-Dié, 13e et 14e années, 1927-1928, Imprimerie Freisz, 1929, p.23.
  • Horaires d'autrefois, Annuaire du collège et de l'école primaire supérieure de Saint-Dié, 15e année, 1929, Imprimerie Freisz, Saint-Dié, 1930.
  • (Georges Baumont et Auguste Pierrot en binôme), Saint-Dié et ses environs, variétés iconographiques, collection des Amis de la bibliothèque de Saint-Dié, Weick et Loos, Saint-Dié, 1929-1943, 5 recueils in quarto, 87 pages, 85 planches, édition du premier album en 1930.
  • Deux taques aux armes des Rennel, à Saint-Dié, Revue historique de la Lorraine, 3e série, tome I, 74e volume, 1930, p. 123-129.
  • Comment se forme une légende. La maison dite de Jean Basin de Sandaucourt, à Saint-Dié. Extrait du bulletin de la société d'émulation des Vosges, Société anonyme de l'imprimerie Fricotel, Epinal, 1931, p. 45-48.
  • Les journées de septembre 1793 à Saint-Dié d'après des documents nouveaux, extrait de La Révolution dans les Vosges, 21e année, 1932-1933, Société anonyme de l'imprimerie Fricotel, Epinal, 1933, p. 1-12, p. 48-59, p. 78-91.
  • Pour revaloriser les assignats, un projet de nouvelle réquisition de cloches, extrait de La Révolution dans les Vosges, 21e année, 1932-1933, Société anonyme de l'imprimerie Fricotel, Epinal, 1933, p. 109-112.
  • Les Mémoires de François de Riguet grand-prévôt de Saint-Dié, Annales de l'Est, 1933, Fédération historique lorraine, Université de Nancy, Berger-Levrault (Paris), tome de 146 pages, p. 293-297.
  • La chapelle de saint Roch à Saint-Dié, Le Pays Lorrain, Nancy, 1933, p 49-66, photographie.
  • L'enlèvement des signes extérieurs du culte à Saint-Dié (décembre 1793-février 1794), extrait de La Révolution dans les Vosges, 23e année, 1934-1935, Société anonyme de l'imprimerie Fricotel, Epinal, 1935, p. 97-109.
  • Coup d'œil sur l'histoire de Saint-Dié des origines à 1789, conférence faite au Foyer des Ferry, 11 avril 1935. A. Weick, Saint-Dié, 29 pages.
  • Le Val de Galilée et Notre-Dame de Saint-Dié, plaquette, 20 mai 1935.
  • Un contrat de fourniture et de transport de réquisition en 1815, extrait de La Révolution dans les Vosges, 24e année, 1935-1936, Société anonyme de l'imprimerie Fricotel, Epinal, 1936, p. 63-64.
  • (Georges Baumont et Auguste Pierrot en binôme), Iconographie de Saint-Dié, in quarto, Dornach-Braun et Cie, Mulhouse, 1937, 21 pages, 48 planches, 45 planches avec notices.
  • Le gouvernement révolutionnaire de Saint-Dié sous la Convention, La Révolution dans les Vosges, 27e année, 14 juillet-14 octobre 1938, Société anonyme de l'imprimerie Fricotel, Epinal, 1938, p. 1-7
  • Au comité de surveillance de Saint-Dié, extrait de La Révolution dans les Vosges, 27e année, 14 juillet-14 octobre 1938, Société anonyme de l'imprimerie Fricotel, Epinal, 1938, p. 79-80.
  • Saint-Dié. Terre brûlée (documents pour servir à l’histoire de l’incendie de Saint-Dié par les Allemands, 13-, Imprimerie Loos, Saint-Dié, 1946, 122 pages de 28 cm, couverture avec illustration, préface de Louis Madelin, 129 photographies de Jean Blaire, Réédition Le Livre d’histoire, coll. « Des faits et des hommes », Paris, 2006, 123 p. (ISBN 2-84373-842-3)
  • Quelques notes d'histoire déodatienne, in octo, Imprimerie mécanographique Thouvenin, Saint-Dié, 1950, 16 pages.
  • Sous le signe du feu, Rassemblement des P.G. vosgiens dans la ville de Saint-Dié, 22 juin 1952, 21 cm.
  • Saint-Dié-des-Vosges. Origines et développement, Imprimerie Loos, Saint-Dié, 1961, 440 pages, préface d'André Colin, président de la chambre de commerce et d'industrie de Saint-Dié (Le texte illustré, commande de la chambre de commerce, est d'abord paru dans le bulletin de la chambre de commerce "Les Hautes Vosges économiques" entre 1957 et 1960), réédition Le Livre d’histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », Paris, 2006 (1re éd. 1961), 460 p. (ISBN 2-84373-873-3).
  • Réflexion sur l'histoire d'une petite ville, Bulletin de l'Association "Les Amis du Vieux-Longwy", 1961.

Articles publiés dans le Bulletin de la Société philomatique vosgienne ou extraits de ce dernier bulletin, avec mention du tome en chiffre romain.

  • Les débuts de la Ligue de l'enseignement et la Révolution du 4 septembre 1870 à Saint-Dié, 51e année, XLI, 1925, Imprimerie C. Cuny, Saint-Dié, p. 3 à 28.
  • Un plan ancien de la Cathédrale et de la Petite Eglise de Saint-Dié, XLII, 57e année, 1926, parution chez l'imprimerie C. Cuny, Saint-Dié, en 1927, p. 85 à 92.
  • Une lettre autographe de Mme de Maintenon, XLII, 57e année, 1926, 6 pages en fac-similé.
  • Une heure avec l’abbé Georgel de Bruyères (1731-1813), 55e-56e année, XLIV, 1928-1930, Imprimerie C. Cuny, Saint-Dié, p. 235 à 251 (extrait de 17 pages).
  • Trois pièces de vers inédites en l’honneur de Riguet, grand prévôt du chapitre de Saint-Dié, 57e année, XLV, 1931, p. 225 à 236.
  • La chapelle de Périchamp, Imprimerie C. Cuny, p 31-39, carte, plan. extrait ou tiré à part du Bulletin de la société philomatique vosgienne, XLVI, 58e année, 1932.
  • Deux anciens livres de prix du Collège de Saint-Dié, 62e année, L, 1937, p. 201 à 206, Imprimerie C. Cuny, 1937, 3 fig.
  • Notes de topographie déodatiennes : La porte Saint-Stanislas (puis des Griffons), LI, 1938, Saint-Dié, publié en 1939, p. 89 à 98.
  • Le bulletin, 79e année, LVII, 1953, p. 3, 4.
  • Bibliographie, 79e année, LVII, 1953, p. 87 à 89.
  • Saint-Dié en 1786, la « Topographie » de Félix Poma, 80e année, LVIII, 1954, Imprimerie Loos, Saint-Dié, 1955, p. 65 à 82.
  • Saint-Dié préhistorique, celtique, et gallo-romain, 81e année, LIX, 1955, p. 29 à 92 (93-110).
  • Odyssée d’un livre (Magia Universalis naturae et artis) de G. Schott... sinistrés d’autrefois, 81e année, LIX, p. 112, 113.
  • « Henri Valentin (1820-1855) », 81e année, Tome LIX, 1955, p. 4-28, 2 fig. avec portrait hors texte (étude réalisée à partir de documents familiaux inédits).
  • Notes sur Henri Valentin, 82e année, LX, 1956, 64 à 69.
  • Table des Bulletins de la Philomatique de 1906 à 1954, soit du tome XXXI au LXIII en annexe du tome LX, publié en 1956.
  • « Fernand Baldensperger, pseudonyme littéraire Fernand Baldenne », 84e année, LXII, 1958, Imprimerie Loos, Saint-Dié, 1959, p. 3-4.(article nécrologique)
  • L’ « Histoire de Saint-Dié » de Nicolas-François Gravier ou les tribulations d'un auteur, 84e année, LXII, 1958, p. 41 à 51.
  • Documents d’histoire économique: 1. une industrie disparue, le flottage, 2. les tanneries de Saint-Dié en 1811, LXII, 1958, Imprimerie Loos, 1959, p. 52 à 59.
  • Notes et lectures : Napoléon III à Retournemer, Saint-Dié dans le présent et le passé (évocation d’une Académie « fantôme » : le Gymnase Vosgien), 84e année, LXII, 1958, Imprimerie Loos, Saint-Dié, 1959, p. 60-61.
  • Souvenir de Victor Lalevée, 87e année, LXV, 1961, p. 3-4.(article nécrologique)
  • "La paroisse Saint-Martin de Saint-Dié et ses églises", suivi de "A propos du départ de Saint-Dié des religieuses carmélites", 87e année, LXV, 1961, p. 31 à 51, 3 photos hors-texte.
  • A propos du départ des Carmélites (rectificatif), 88e année, LXVI, 1962, p. 86. (Parution également de l'ensemble de l'article avec rectificatif dans le bulletin paroissial saint Martin en 1961-62)
  • Le district de Rambervillers (24 juin 1790 – 15 novembre 1795), 90e-91e années, 1964-1965, LXVIII, Imprimerie Fetzer, Raon-L'Etape, 1966, p. 3 à 58.
  • Variétés. L'Odyssée d'un livre. Un témoin. Sinistré autrefois, 92e année, LIX, 1966, p. 111-113.
  • Le collège communal de Rambervillers de 1838 à 1855, 93e année, LXX, 1967, p. 113 à 149.
  • Pour un bicentenaire oublié : Lavoisier dans les Vosges et à Saint-Dié en 1767, LXXI, 1968, Imprimerie Fetzer, Raon-L'Etape, 1968, p. 47 à 60.
  • Témoignage sur l’incendie de Saint-Dié en nov. 1944, document n°1 de l'article "Documents et témoignages, Saint-Dié : octobre novembre 1944" préfacé par Albert Ronsin, LXXVII, p. 42 à 46.
  • Tourisme d’il y a cent ans : Alfred Delvau et Alphonse Daudet dans les Vosges, LXXVIII, 1975, p. 247 à 251. Le texte philomate est posthume, mais déjà paru en grande part sous l'article "Touristes d'il y a 100 ans, Alphonse Daudet et Alfred Delvau" dans l'Est Républicain (Nancy), 28 juillet 1965, page 5.
  • Joseph et Auguste Marchal, d’Allarmont, évêques (extrait du bulletin paroissial d'Allarmont, 1958-1959), 101e année, LXXVIII, 1975, p. 253-254. (extrait signalé par le chanoine René Poirson pour démontrer qu'il est difficile de connaître l'ensemble dispersé des publications de Georges Baumont)

Travaux ou écrits sur des personnalités :

  • Une visite princière à Saint-Dié, Marie-Anne-Christine-Victoire, fille de Ferdinand de Bavière, 1680, extrait de l'annuaire des anciens élèves du collège de Saint-Dié, première année 1913-14, in octo, Saint-Dié, typographie et lithographie de G. Freisz, 1914, 6 pages, p. 55-60.
  • Pierre-Nicolas Ferry, curé assermenté de Frémifontaine (Vosges), (1791-1802), extrait de La Révolution dans les Vosges, 8e année, 1914-1920, Imprimerie Vosgienne, Epinal, 1920, p.1-8.
  • La relation du voyage à Vienne de Dom Fangé (1735), Bulletin mensuel de la Société d'Archéologie lorraine et du musée historique lorrain, 2e série, tome XVII, 66e volume, janvier-mars 1922, p 41-60.
  • Émile Erckmann à Saint-Dié, La Gazette Vosgienne, Saint-Dié, 1922. page 2 (liste des ouvrages de l'écrivain écrit à Saint-Dié et ceux publiés par la Gazette Vosgienne). extrait de la Gazette Vosgienne, Saint-Dié, n°42, 57e année, mercredi 1er novembre 1922.
  • Gravier, historien de Saint-Dié, d'après la biographie de Gravier publiée par E. Duvernoy dans Les Cahiers Lorrains de février 1926, extrait de la Gazette Vosgienne, n°79, 55e année, mercredi 10 mars 1926, Saint-Dié, page 3.
  • Trois écrivains vosgiens, Jean Martin, Anatole Georgin, Edouard Bernard, morts pendant la guerre 1914-1918, extrait de La Gazette Vosgienne, n°87, 55e année, mercredi 7 avril 1926, page 2.
  • Madame Delille et Saint-Dié, Le Pays Lorrain, janvier 1927, p. 5-18.
  • Le registre d'ordre de Nicolas Souhait, capitaine du génie à l'armée de Sambre et Meuse, La Révolution dans les Vosges, 15e année, 1926-1927, Imprimerie Vosgienne, Epinal, 1927, P. 136-137.
  • Un portrait de Jean-Claude Sommier à Champ-le-Duc, Extrait du bulletin de la société d'émulation des Vosges, 10e année, janvier 1929, Société anonyme de l'imprimerie Fricotel, Epinal, 1929, p. 35-36.
  • Un Vosgien dans la charrette d'André Chénier : l'abbé Jean Nicolas Voyaux de Tendon, La Révolution dans les Vosges, 21e année, 1932-1933, Société anonyme de l'imprimerie Fricotel, Epinal, 1933, P. 30-32.

Histoire de la littérature et écrits divers, comptes-rendus parfois publiés pour les biographies dans la rubrique "Nobles vies, grandes œuvres" de la Gazette Vosgienne, notices bibliographiques :

  • Un livre vosgien, compte-rendu de "Contes et récits vosgiens" de Fernand Baldensperger, Le Pays lorrain, Nancy, 1913, p. 737-740.
  • Ballade des copains du temps jadis (qui ne vaut pas celles de Villon), extrait de l'annuaire des anciens élèves du collège de Saint-Dié, première année 1913-14, 1914, Saint-Dié, typographie et lithographie de G. Freisz.
  • Saint-Dié, tout le monde décent !, revue locale sans aucune personne alitée, de l'Union des Combattants, section déodatienne, livret-programme par Georges Baumont et René Jacquet, in octo, Imprimerie Loos, 1920, 42 pages.
  • F. Baldenperger, Un livre de Fernand Baldenne, La croisée des routes, poèmes 1901-1914, La Gazette Vosgienne, n°40, 52e année, mercredi 26 octobre 1922, p. 1-2.
  • Récits, poésie, dans l'Almanach du combattant et des victimes de guerre, édition des Vosges, in octo, Paris, 1923.
  • Société d'émulation des Vosges : compte-rendu d'activité, publications, analyse de la première partie de l'opus de Paul Boudet sur le chapitre de Saint-Dié, parue dans les Annales de la Société, La Gazette Vosgienne, n°80, 51e année, mercredi 8 mars 1922, page 2 (extrait tiré à part).
  • Société d'émulation des Vosges : analyse de la seconde partie de l'opus de Paul Boudet sur le chapitre de Saint-Dié, parue dans les Annales de la Société, La Gazette Vosgienne, n°102, 52e année, mercredi 30 mai 1923, page 2 (extrait tiré à part).
  • Société d'émulation des Vosges : compte-rendu de la visite à Neufchâteau, La Gazette Vosgienne, supplément au n°9, 53e année, mercredi 30 juin 1923 (extrait tiré à part).
  • Société d'émulation des Vosges : compte-rendu du voyage d'étude à Darney, Relanges, Bleurville, La Gazette Vosgienne, n°8, 54e année, samedi 28 juin 1924, page 2 (extrait tiré à part).
  • Société d'émulation des Vosges : compte-rendu de la publication des Annales de 1923 et spécialement du catalogue des cloches des Vosges, par André Philippe, avec l'analyse de celles de Saint-Dié, La Gazette Vosgienne, n°74, 54e année, samedi 14 février 1925, p 1-2 (extrait tiré à part).
  • Compte-rendu de F. Baldensperger. Le mouvement des idées dans l'Émigration française (1789-1815), en deux volumes chez Plon, La Gazette Vosgienne, n°79, 54e année, mercredi 4 mars 1925, page 2.
  • Nobles vies, grandes œuvres : Victor Hugo par Mary Duclaux chez Plon, La Gazette Vosgienne, n°89, 54e année, mercredi 5 avril 1925, page 2 (extrait tiré à part).
  • Nobles vies, grandes œuvres : Guynemer par Henry Bordeaux, La Gazette Vosgienne, n°5, 55e année, mercredi 17 juin 1925, page 2 (extrait tiré à part).
  • Nobles vies, grandes œuvres : La vie de J.H. Fabre par Edouard Maynal, La Gazette Vosgienne, n°7, 55e année, mercredi 24 juin 1925, page 2 (extrait tiré à part).
  • Nobles vies, grandes œuvres : Charles de Foucauld par René Bazin, La Gazette Vosgienne, n°47, 55e année, samedi 14 novembre 1925, page 2 (extrait tiré à part).
  • Nobles vies, grandes œuvres : Henri Poincaré par Paul Appell, chez Plon, La Gazette Vosgienne, n°49, 55e année, mercredi 25 novembre 1925, page 2 (extrait tiré à part).
  • Nobles vies, grandes œuvres : Lamartine par Paul Hazard chez Plon, La Gazette Vosgienne, n°75, 55e année, mercredi 24 février 1926, page 3 (extrait tiré à part).
  • Nobles vies, grandes œuvres : Démosthène par Georges Clemenceau, chez Plon, La Gazette Vosgienne, n°83, 55e année, mercredi 24 mars 1926, page 3 (extrait tiré à part).
  • Société d'émulation des Vosges : analyse des annales de 1924-1925, La Gazette Vosgienne, n°1, 56e année, mercredi 2 juin 1926, page 2 (extrait tiré à part).
  • Nobles vies, grandes œuvres : La Pérouse par André Bellessort, chez Plon, La Gazette Vosgienne, n°59, 56e année, mercredi 29 décembre 1926, page 2-3 (extrait tiré à part).
  • Nobles vies, grandes œuvres : Mme Roland par Mme Clemenceau-Jacquemaire, La Gazette Vosgienne, n°60, 56e année, samedi 1er janvier 1927, page 3 (extrait tiré à part).
  • Compte-rendu de F. Baldensperger, Orientations étrangères chez Honoré de Balzac, édition Champion, 1927, La Gazette Vosgienne, 27 avril 1927, tiré à part in octo, G. Freisz, 1927, 4 feuillets de coupures.
  • Nobles vies, grandes œuvres : Racine par Mme Saint-René, chez Tallandier, La Gazette Vosgienne, n°63, 57e année, mercredi 18 janvier 1928, page 2 (extrait tiré à part).
  • Vingtième anniversaire de la Libération de Saint-Dié, La Liberté de l'Est, Numéro spécial vendredi 20 novembre 1964, pages spéciales 62 cm sur 43 cm rééditées à Epinal sur ce sujet le 21 novembre 1964.

Discours :

  • Une retraite philosophique dans une abbaye bénédictine : Voltaire chez Dom Calmet (juin 1754), discours prononcé à la distribution des prix du collège de Saint-Dié, le 27 juillet 1912, in octo, Imprimerie G. Freisz, 1912, 16 pages.
  • In memoriam, discours prononcé à la distribution des prix du collège de Saint-Dié le 12 juillet 1919, in octo, Imprimerie G. Freisz, Saint-Dié, 1919, 15 pages.
  • Un discours de distribution de prix au collège de Saint-Dié en 1812, Annuaire de la société des anciens élèves du collège de Saint-Dié, de la 2e à la 6e année, 1915-1919, G. Freisz, 1920, p. 21-29.
  • Discours d'inauguration de la plaque commémorative "aux camarades morts pour la France", Annuaire des anciens élèves du collège de Saint-Dié, 7e année, 1920, Imprimerie G. Freisz, 1921, p. 13-16.
  • Discours prononcé aux obsèques du commandant Eveno du 10e BCP et du commandant Reneaud du 3e BCP à Saint-Dié le 3 mai 1922, Extrait de la Gazette Vosgienne, 24 mai 1922, in octo, typographie G. Freicz, Saint-Dié, 9 pages.
  • Discours prononcé à la cérémonie commémorative de la Chipotte, le 29 août 1926, Coupure du Trait d'union vosgien, 15 août -15 septembre 1926, brochure de 7 pages.
  • Un ancien principal du collège de Saint-Dié, l'abbé Gérard Gley (1761-1830), Discours prononcé à la distribution de prix au collège le 12 juillet 1928, extrait de la Gazette Vosgienne, 18 juillet 1928, in octo, Imprimerie Freisz, 1928.
  • Discours prononcé le 18 septembre 1935 aux obsèques de Victor Heitzmann, président de l'Association amicale des anciens élèves du collège et de l'école primaire supérieure de Saint-Dié, par M. Baumont, secrétaire, Imprimerie Freisz, 6 pages.

Editions :

  • Jean-François Raulin, Lettres écrites de l'émigration (8 décembre 1792), in octo, Imprimerie G. Freisz, Saint-Dié, 1921, 8 pages. Extrait de l'annuaire de l'Association des anciens élèves du collège de Saint-Dié, 7e année, 1920, p. 59-66.
  • Eloge funèbre de Charles de Bourbon par Nicolas Martin, chantre du chapitre de Saint-Dié, Album 45 cm in folio, A. Weick, 1928, 2 pages, 6 planches, couverture, illustration.

Préfaces ou collaborations à divers ouvrages :

  • Première foire exposition de Saint-Dié-des-Vosges, 6-15 août 1933, in octo, Saint-Dié, 1933.
  • (en binôme avec Auguste Pierrot), Les Cahiers Vosgiens, petits cahiers ronéotypés, 1946-1948.
  • (avec Jean Kastener et Auguste Pierrot), Les Bassot du musée municipal de Saint-Dié, détruits en novembre 1944 dans l'incendie de la ville par les Allemands, in quarto publié sous l'égide de la société philomatique pour le musée, Saint-Dié, 1948.
  • Préface à l'ouvrage d'Albert Ohl des Marais, Histoire chronologique de la ville et du val de Saint-Dié, in octo, seconde édition, Saint-Dié, 1947.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Son nom complet sur l'état civil est Charles Lucien Georges Baumont, et le prénom usuel est bien le dernier dans la tradition lorraine ou vosgienne. Table décennale de la commune de Granges-Aumontzey 1883-1892, Archives des Vosges cote 8E228-102079. L'état civil est confirmé par le bulletin paroissial Le Messager paroissiale de Granges et des environs, opus cité, page 39 (Nos Soldats, Les décorés, 19). Sur les données biographiques, Gaston Martin, "Nécrologie, Georges Baumont (1885-1974)", article cité infra. Gaston Martin qui a partagé 70 années d'amitié avec Georges Baumont depuis les bancs de l'école, et qui a été, plus longtemps que son ami, professeur de latin en classe de seconde au collège de Saint-Dié et secrétaire de la société philomatique vosgienne, écrit "Berchigrange" sans la marque du pluriel, à la manière de la carte de Cassini ou de la toponymie du XVIIIe siècle. Notons que le hameau paysan de Berchigranges, peuplé à la Belle Époque, paraît aujourd'hui complètement oublié et que le lieu-dit actuel est un jardin paysager renommé.
  2. Archives départementales des Vosges, commune de Granges-sur-Vologne, année 1885, acte de naissance no 178, vues 3-4/25, avec mention marginales de décès (page 4/25)
  3. Le père, Paul Lucien, est né le 12 septembre 1861 à Nompatelize. Après un premier mariage avec Marie Catherine Simonin, contracté à Gérardmer en 1882, le jeune veuf se remarie à Granges-sur-Vologne le 22 novembre 1884.
  4. Collège de Saint-Dié, école primaire supérieure, distribution solennelle des prix, opus cité, p.19-20.
  5. Il s'agit à l'état civil de Louise Marie Hélène Lallemand. En 1904, son Georges-Henri Lallemand, instituteur à Saint-Michel reçoit une lettre de félicitation du ministre pour sa participation à la société de secours mutuelle et aux œuvres (para-)scolaires. Il figure parmi des centaines d'autres instituteurs des divers départements, en particulier avec des médaillés, dans le Journal officiel de la République française le 18 juin 1904, en particulier page 3640.
  6. Gaston Martin n'emploie nullement le terme de lycée pour cet immeuble à proximité de la sous-préfecture actuelle. Cet établissement public, qui mériterait évidemment le nom de lycée, n'est nullement le lycée Jules Ferry construit à partir de 1952 à l'extrémité et en contrebas de la rue Saint-Charles, inauguré avec la dédicace innovante à l'homme politique déodatien et terminé avant 1960. Par contre, le collège public de jeunes filles honore déjà le nom de Jules Ferry à la fin de l'entre-deux-guerres. Collège Jules-Ferry de Saint-Dié (Vosges), distribution solennelle des prix, sous la présidence de M. l'inspecteur de l'Académie, 13 juillet 1935, Imprimerie Freisz, Saint-Dié, 1935, 56 pages. Les élèves sont filles, le personnel est féminin, mis à part un professeur de solfège au cours complémentaire et un médecin de l'internat.
  7. En 1935, il figure parmi le personnel comme professeur de première, après son statut militaire et la mention de ses deux diplômes, licence et DES de Lettres. Gaston Martin aussi. Collège de Saint-Dié, école primaire supérieure, distribution solennelle des prix, opus cité, p. 5.
  8. Sabine Goetz-Noël, bibliographie, opus cité, page 12. Georges est longtemps secrétaire général de l'association Amicale des anciens élèves.
  9. Robert Dodin conservait de la famille à Plainfaing et Georges Baumont pouvait retrouver son ami fraxinien Henri Lalevée, un autre instituteur pédagogue, à l'origine de l'adoption du ski et des pratiques norvégiennes dans sa petite école du Grand Valtin à la Belle Epoque. Lire sa nécrologie d'Henri Lalevée, opus cité.
  10. Robert Dodin, professeur d'histoire, en particulier au lycée Jules Ferry en fin de carrière, a été trésorier de la Société Philomatique Vosgienne. Chargé de la carte de la souffrance et des études sur la Résistance dans les Vosges, il est connu par divers articles et ses ouvrages historiques locaux de synthèse sur cette période. Une de ses premières études en 1948 a porté sur "Bruyères au triple point de vue de la géographie physique, économique et humaine", qui continue et approfondit l'étude sur l'arrondissement du jeune géographe normalien, Michel Baumont, fils de Georges Baumont. Lire infra.
  11. Le Messager paroissial de Granges, opus cité, page 39. Nos soldats. Les décorés.
  12. L'Express de l'Est et des Vosges, mardi 20 mars 1921. Il s'agit du buffet de la Gare de Saint-Dié, aménagé en banquet patriotique à cette occasion.
  13. Georges Baumont est élu associé-correspondant de l'Académie de Stanislas, Procès-verbal de la séance du vendredi 12 mai 1922 sous la présidence de Pierre Boyé, Bulletin mensuel de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain, janvier 1922, p. 34. Notons l'article de Georges Baumont, La « relation » du voyage à Vienne de dom Fangé (1753), dans ce même bulletin, opus cité, p. 41-60.
  14. Georges Baumont, familier de la Grande Encyclopédie du XIXe siècle et des autres productions Larousse par atavisme familial, avant guerre, s'est ouvert aux sciences après guerre, devenant un lecteur assidu des conférences et de la physique d'Albert Turpain, de la chimie industrielle de Paul Baud, de l'anatomie et physiologie végétales ou humaines d'Antoine Pizon ou du traité d'hygiène de Paul Brouardel et André Chantemesse, il apprécie les atlas de plantes, oiseaux et poissons de Klincksieck, les atlas de plantes d'Amédée Masclef, les atlas de Désiré Bois sur les plantes de jardin, les atlas de Pierre Mouillefer sur les forêts ou son traité de sylviculture, ou encore le livre sur les cités-jardins de son défenseur Georges Benoît-Levy.
  15. Extraits des Procès-Verbaux des Séances (mars-mai 1921), Bulletin trimestriel de la société d'émulation des Vosges, deuxième année, n°3, juillet 1921, 72 pages. En particulier, lire la séance du 19 mai 1921, page 37. Sur avis favorable de la commission d'admission, Georges Baumont, professeur au collège de Saint-Dié est présenté par M. Albert Ohl et André Philippe, président de séance. Il avait déjà publié dans le bulletin mensuel de l'académie lorraine, une note sur une collection d'anciens livres de prix conservés à la bibliothèque de Saint-Dié.
  16. Le Bloc laïque vosgien, 1er janvier 1937. Foyer des Ferry, AG du 29 septembre 1936. Le chercheur Baumont raffole d'ordinaire de sorties sur le terrain, d'autant plus que la dernière automnale au col de Sainte-Marie était dirigée par le capitaine Contal, ancien officier du 10e BCP, pour y narrer l'histoire du site et les combats vécus d'août 1914.
  17. Lire Bulletin de la Société philomatique Vosgienne, 82e année, volume LX, 1956, Tables des volumes XXXI à LVIII en fin de volume. Ces tables fort concises ont aussi fait l'objet de nombreux tirés à part.
  18. Les dénombrements déodatiens de 1931 et 1936 dévoilent que la famille Baumont habite la maison située 12, rue du Nord. Sur ces recensements urbains quinquennaux, figurent le chef de famille, le professeur de lettres, Charles Lucien Baumont (sic), né en 1885 à Granges-sur-Vologne, son épouse (Marie-Louise) Hélène Lallemand née à Saint-Michel-sur-Meurthe en 1885, ses deux jeunes fils, déclarés élèves au collège en 1931 et improprement "étudiants" en 1936, à savoir Jacques-Lucien et Jean-Marie, nés respectivement en 1920 et 1922 à Saint-Dié. Les agents de ces derniers recensements ignoraient autant le prénom usuel que l'activité savante du professeur. Les cadets par ailleurs collégiens ou lycéens ont semble-t-il hérité du statut du frère aîné Michel, né à Saint-Dié avant la guerre, et parti étudier à l'université. Notons que la famille de Georges Baumont (sic) en 1926 résidait 27 rue des Trois Villes, au grand complet et que ce recensement ne livrait que les prénoms usuels, Georges, Hélène, Michel, Jacques et Jean-Marie.
  19. Les Mémoires historiques et chronologiques pour l'histoire de l'Insigne église de Saint-Dié en Lorraine, séparées en deux tomes, du VIIe siècle à 1325, de 1125 à 1667, constituent, selon Paul Boudet, les annales du chapitre de Saint-Dié. Il en existait un manuscrit à la bibliothèque de Saint-Dié. La bibliothèque de Nancy les possède sous l'appellation Observations sur les titres de l'Insigne chapitre de Saint-Dié. De plus, l'historien du XVIIe siècle avait amassé divers documents de 1183 à son époque, concernant la grande prévôté de Saint-Diez. Paul Boudet, Le chapitre de Saint-Dié en Lorraine des origines au seizième siècle, thèse soutenue le 28 janvier 1914 à l'École nationale des chartes en vue de l'obtention du archiviste-paléographe, première partie histoire, 110 pages, en particulier, Introduction (paginée à part) en sa partie II sur les Travaux, a) ouvrages manuscrits relatifs à l'histoire du chapitre, p. XXVIII.
  20. Afin de représenter les artistes laissés pour compte ou dissidents, le Groupe Artistique Vosgien, dont la fondation doit beaucoup à son premier président Albert Ohl, avait déjà déposé ses statuts le 1er juillet 1932 (enregistrement INSEE). L'acronyme GAV dans les années cinquante, de cette association valorisant les arts et les artistes même amateurs, a parfois été décliné en "Groupement des Artistes Vosgiens" ou simplifié en "Groupe des artistes vosgiens"...
  21. La nouvelle bibliothèque de Saint-Dié, opus cité. Elle comptait 7000 volumes en l'an X, avant l'arrivée des fonds stivaliens les années suivantes. Les ouvrages de sciences et de technologie sont en grand nombre depuis 1880.
  22. Ce transfert imposé par l'accaparement du musée municipal en formation s'accompagne évidemment de lourds travaux, par exemple la construction d'un bâtiment isolé pour le gardien à Hellieule, et l'aménagement intérieur des locaux retenus, pour permettre l'installation (500 mètres carrée de rangement minimal, voire 620 sans les combles et les salles). Ce local avait été après sa construction en 1859-1860 l'école de garçons puis en 1909 le collège de jeunes filles de manière éphémère. Le financement global mal estimé, à 55000 F, sera d'ailleurs revu à deux reprises, ajout de 15000 F le 2 février 1924 et 7500 F le 6 septembre 1924.
  23. Le plan d'aménagement fut soumis aux inspecteurs des bibliothèques, Bloch, Pol Neveux et Vidier, mais aussi à Fernand Baldensperger, André Philippe, archiviste d'Epinal, au bibliothécaire de la ville de Troyes, Morel-Payen et à diverses personnalités philomates.
  24. Cette technique dont l'équivalent électronique est le protocole de transfert en petits paquets d'information ne fut pas appliquée aux in-folio du fonds général et aux 500 volumes du Journal Officiel. "La nouvelle bibliothèque de Saint-Dié", opus cité.
  25. Le couple réside 57 rue d'Alsace au cours des longues années de Reconstruction. Liste des adhérents philomates, par exemple Bulletin SPV, année 1958, Liste des membres au 31 décembre 1958, p. 66-67.
  26. Son fils aîné Michel, normalien, avait publié à la fin des années trente son mémoire d'étude dans le bulletin de la société philomatique vosgienne. BAUMONT (Michel). La région de St-Dié : Etude de géographie humaine, Tome L, 1937, p. 45 à 194. La raison de cet exode est, comme le rappelle Gaston Martin, opus cité, la nomination à Montluçon de son dernier fils, Jean-Marie Baumont, qui poursuit sa carrière ingénieur DDE au début des années 1970 à Saint-Jorioz. Ce dernier y décède le 6 février 2008 à 86 ans (avis de décès paru dans Le Dauphiné Libéré le 10/02/2008)
  27. Sa généalogie familiale, ainsi qu'une photo d'identité à l'approche de ses soixante ans est accessible sur la base roglo.
  28. Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, Tome LXXVII, 100e année, 1974, p. 226. Réunion du comité, 18 avril 1874. Jean-Louis Mongel, secrétaire, écrit que l'ancien secrétaire Gaston Martin et le chanoine René Poirson étaient présents aux obsèques de l'ancien président.
  29. Le nom propre conventionnel à l'époque de Georges Baumont est incorrect, les habitants du diocèse de Saint-Dié l'appelaient simplement Mgr de Chaumont ou Monsieur Chaumont, et ne rajoutait jamais le fief originel de la Galaizière, commun à son père, à la fois chancelier de Lorraine et intendant du Roy en Lorraine, ou à son frère aîné.


Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • G. Baumont, président de la SPV, Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, tome LXXIX, p. 202.
  • Gaston Martin, Nécrologie, Georges Baumont (1885-1974), Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, Tome LXXVIII, 101e année, 1975, p. 5-9.
  • André Philippe, "La nouvelle bibliothèque de Saint-Dié", Bulletin trimestriel de la Société d'émulation des Vosges, n°3, juillet 1925 (publication du centenaire), p. 131-132.
  • Auguste Pierrot, La bibliothèque de Saint-Dié en 1926, Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, Tome XLII, 52e année, 1926 (Imprimerie Cuny, 1927), p. 111-127.
  • Marie-Hélène Saint-Dizier, Tables alphabétiques détaillées 1875-2010 de la Société philomatique vosgienne, effectuées par dépouillement, mise en tables et synthèse des cent bulletins de 1875 à 2000 et des vingt premiers numéros de Mémoires des Vosges Histoire Société Coutumes, de 2000 à 2010, Publication SPV, janvier 2013. Index, thématique ou Matières de 58 pages, toponymique ou Nom de lieux de 44 pages, patronymiques ou noms de personne de 60 pages, auteurs de 21 pages, table de concordance au revers de couverture finale et avertissement en page de garde interne.
  • Bibliographie de Saint-Dié des Vosges, origines et développement, Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, LXX, p. 67.
  • Bibliographie des œuvres de Georges Baumont, établie par Sabine Goetz-Noël, sous la direction d'Albert Ronsin, Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, Tome LXXVIII, 101e année, 1975, p. 9-18.
  • Collège de Saint-Dié, école primaire supérieure, distribution solennelle des prix, sous la présidence de Paul Grelot, professeur honoraire à la faculté de Pharmacie de l'Université de Nancy, chevalier de la Légion d'honneur, 13 juillet 1935, Imprimerie Freisz, Saint-Dié, 90 pages. L'encart de couverture commence par République Française, Académie de Nancy, Université de France et se clôt par la phrase : M. Martin, professeur de Lettres, a prononcé le discours d'usage : les sports dans l'Antiquité et dans la vie scolaire moderne.
  • Le Messager paroissial de Granges et des environs (Champdray, Jussarupt, Rehaupal), 4e année, n°39, mai 1916, Saint-Dié. Document de la Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, BP-1 (GRANGES, 88) ou Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale cumulés sur 600 images en ligne sur gallica.fr.

Liens externes[modifier | modifier le code]