Le Havre Seine Métropole

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Le Havre Seine Métropole
Blason de Le Havre Seine Métropole
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Forme Communauté urbaine
Siège Le Havre
Communes 54
Président Édouard Philippe (HOR)
Date de création
Code SIREN 200084952
Démographie
Population 265 498 hab. (2020)
Densité 535 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 48″ nord, 0° 20′ 24″ est
Superficie 495,80 km2
Localisation
Localisation de Le Havre Seine Métropole
Liens
Site web lehavreseinemetropole.fr
Fiche Banatic Données en ligne
Fiche INSEE Dossier complet en ligne

Le Havre Seine Métropole est le nom officiel de la communauté urbaine du Havre, située dans le département de la Seine-Maritime et la région Normandie.

Elle a été créée le par la fusion de l'ancienne communauté de l'agglomération havraise (CODAH) et des anciennes communautés de communes Caux Estuaire et du canton de Criquetot-l'Esneval.

Malgré son nom, cette communauté urbaine française ne constitue pas une métropole au sens de la réforme des collectivités territoriales françaises et de l’acte III de la décentralisation.

Historique[modifier | modifier le code]

Une première réflexion incluse dans le schéma départemental de coopération intercommunale arrêté par le préfet de Seine-Maritime le prévoyait la fusion de la communauté d’agglomération havraise (CODAH), de la communauté de communes de Saint-Romain-de-Colbosc et de la communauté de communes du canton de Criquetot-l’Esneval, afin de « conforter un pôle solide, aux compétences claires et au rayonnement incontestable[1] » centré sur l'agglomération havraise. Cette fusion, qui aurait abouti au regroupement de 54 communes soit environ 280 000 habitants[2],[3], n'a pas été réalisée[pourquoi ?].

Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , le projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale présenté par le préfet de Seine-Maritime le prévoit à nouveau la fusion de la « communauté d’agglomération havraise (236 997 habitants) et de la communauté de communes du canton de Criquetot-l'Esneval (16 394 habitants)[4] » (mais sans la communauté de communes de Saint-Romain-de-Colbosc, renommée entre-temps communauté de communes Caux Estuaire).

La communauté urbaine est finalement créée le par la fusion de la communauté de l'agglomération havraise, de la communauté de communes Caux Estuaire et de la communauté de communes du canton de Criquetot-l'Esneval[5],[6],[7],[8],[9]. Elle choisit pour nom « Le Havre Seine Métropole ».

Territoire communautaire[modifier | modifier le code]

Géographie[modifier | modifier le code]

L'intercommunalité regroupe des communes de la proche région du Havre, mais ne concerne qu'une partie seulement de l'aire urbaine du Havre, définie par l’INSEE, qui a été étendue en 2010 de 72 à 81 communes[10].

Le Havre Seine Métropole est membre du pôle métropolitain de l'estuaire de la Seine.

Carte de l'intercommunalité du Havre Seine Métropole au .

Composition[modifier | modifier le code]

La communauté urbaine est composée des 54 communes suivantes :

Liste des communes de l'intercommunalité
Nom Code
Insee
Gentilé Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Le Havre
(siège)
76351 Havrais 46,95 166 058 (2021) 3 537
Angerville-l'Orcher 76014 Angervillais 9,91 1 394 (2021) 141
Anglesqueville-l'Esneval 76017 Anglesquevillais 4,36 668 (2021) 153
Beaurepaire 76064 Beaurepairais 2,83 493 (2021) 174
Bénouville 76079 Bénouvillais 2,86 175 (2021) 61
Bordeaux-Saint-Clair 76117 Bordelais 10,31 643 (2021) 62
Cauville-sur-Mer 76167 Cauvillais 11,19 1 618 (2021) 145
La Cerlangue 76169 Cerlanguais 27,93 1 297 (2021) 46
Criquetot-l'Esneval 76196 Criquetotais 13,47 2 567 (2021) 191
Cuverville 76206 Cuvervillais 4,58 342 (2021) 75
Épouville 76238 Épouvillais 5,59 2 641 (2021) 472
Épretot 76239 Épretotais 6,84 783 (2021) 114
Étainhus 76250 Stainhusiens 8,22 1 210 (2021) 147
Étretat 76254 Étretatais 4,07 1 233 (2021) 303
Fongueusemare 76268 Fongueusemarais 11,85 179 (2021) 15
Fontaine-la-Mallet 76270 Fontainais 6,68 2 635 (2021) 394
Fontenay 76275 Fontenaysiens 5,61 1 743 (2021) 311
Gainneville 76296 Gainnevillais 4,65 2 511 (2021) 540
Gommerville 76303 Gommervillais 7,39 729 (2021) 99
Gonfreville-l'Orcher 76305 Gonfrevillais 25,81 8 961 (2021) 347
Gonneville-la-Mallet 76307 Gonnevillais 7,32 1 363 (2021) 186
Graimbouville 76314 Graimbouvillais 6,4 612 (2021) 96
Harfleur 76341 Harfleurais 4,21 8 315 (2021) 1 975
Hermeville 76357 Hermevillais 3,81 351 (2021) 92
Heuqueville 76361 Heuquevillais 5,05 720 (2021) 143
Manéglise 76404 Manéglisais 8,35 1 264 (2021) 151
Mannevillette 76409 Mannevillettais 4,21 918 (2021) 218
Montivilliers 76447 Montivillons 19,09 15 457 (2021) 810
Notre-Dame-du-Bec 76477 Becquais 3,99 457 (2021) 115
Octeville-sur-Mer 76481 Octevillais 20,37 6 122 (2021) 301
Oudalle 76489 Oudallais 9,65 479 (2021) 50
Pierrefiques 76501 Pierrefiquais 2,31 132 (2021) 57
La Poterie-Cap-d'Antifer 76508 Potiais 5,81 453 (2021) 78
La Remuée 76522 Remotais 7,03 1 285 (2021) 183
Rogerville 76533 Rogervillais 9,5 1 706 (2021) 180
Rolleville 76534 Rollevillais 7,06 1 207 (2021) 171
Sainneville 76551 Sainnevillais 6,97 854 (2021) 123
Saint-Aubin-Routot 76563 Saint-Albinais 6,63 1 954 (2021) 295
Saint-Gilles-de-la-Neuville 76586 Saint-Gillais 7,09 651 (2021) 92
Saint-Jouin-Bruneval 76595 Saint-Jouinais 18,82 1 829 (2021) 97
Saint-Laurent-de-Brèvedent 76596 Saint-laurentais 7,79 1 488 (2021) 191
Saint-Martin-du-Bec 76615 Saint-Martinais 4,12 643 (2021) 156
Saint-Martin-du-Manoir 76616 Saint-Martinais 5,13 1 459 (2021) 284
Saint-Romain-de-Colbosc 76647 Romanais 11,74 4 436 (2021) 378
Saint-Vigor-d'Ymonville 76657 Saint-vigorais 29,43 1 167 (2021) 40
Saint-Vincent-Cramesnil 76658 Saint-Vincentais 4,77 701 (2021) 147
Sainte-Adresse 76552 Dionysiens 2,26 7 116 (2021) 3 149
Sainte-Marie-au-Bosc 76609 Marigyptiens 3,18 363 (2021) 114
Sandouville 76660 Sandouvillais 14,8 800 (2021) 54
Le Tilleul 76693 Tilleulais 6,27 676 (2021) 108
Les Trois-Pierres 76714 Trois-Pierrais 7,48 797 (2021) 107
Turretot 76716 Turretotais 6,07 1 550 (2021) 255
Vergetot 76734 Vergetotais 4,31 440 (2021) 102
Villainville 76741 Villainvillais 3,65 292 (2021) 80

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
1968 1975 1982 1990 1999 2009 2014 2020
270 931289 601285 189288 391285 764274 346271 181265 498
Les données présentées sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie en vigueur au .
(Sources : Insee[11])

Organisation[modifier | modifier le code]

Siège[modifier | modifier le code]

La communauté urbaine a son siège au Havre, Hôtel d’Agglomération, 19 rue Georges Braque[9].

Élus[modifier | modifier le code]

La communauté urbaine est administrée par son conseil communautaire, composé de 130 conseillers municipaux représentant les 54 communes membres répartis sensiblement en fonction de leur population de la manière suivante[5] :

Nombre de conseillers Communes
59 Le Havre
8 Montivilliers
4 Gonfreville-l'Orcher, Harfleur
3 Octeville-sur-Mer, Sainte-Adresse
2 Saint-Romain-de-Colbosc
1 (+1 suppléant) les autres communes

À la suite des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, le nouveau conseil communautaire a élu le son président, Édouard Philippe, maire du Havre et ancien premier ministre, ainsi que ses 15 vice-présidents, qui sont[12] :

  1. Jean-Baptiste Gastinne, maire-adjoint et ancien maire du Havre, chargé du développement économique et du tourisme ;
  2. Clotilde Eudier, maire de Saint-Romain-de-Colbosc, chargée de l'aménagement de l'espace public ;
  3. Alain Fleuret, maire de Criquetot-l'Esneval, chargé de l'aménagement numérique du territoire ;
  4. Jérôme Dubost, maire de Montivilliers, chargé de la santé ;
  5. Christine Morel, maire d'Harfleur, chargée de l'eau et de l'assainissement ;
  6. Jean-Louis Rousselin, maire d'Octeville-sur-Mer, chargé des finances ;
  7. Florent Saint-Martin, conseiller municipal du Havre, chargé de l'habitat et de l'urbanisme ;
  8. Cyriaque Lethuillier, maire de La Poterie-Cap d'Antifer, chargé de la biodiversité et des espaces naturels ;
  9. Michel Rats, maire de La Cerlangue, chargé de l'animation territoriale ;
  10. Alban Bruneau, maire de Gonfreville-l'Orcher, chargé des risques majeurs et de l'environnement industriel ;
  11. Hubert Dejean de la Batie, maire de Sainte-Adresse, chargé de la transition énergétique et des déchets ;
  12. Pascal Leprettre, maire de Rolleville, chargé des mobilités ;
  13. Malika Cherriere, conseillère municipale du Havre, chargée des sports ;
  14. Christian Grancher, maire de Cauville-sur-Mer, chargé de l'agriculture ;
  15. Jean-Louis Maurice, maire de Fontaine-la-Mallet, chargé des ressources humaines.

Le bureau communautaire est constitué pour la mandature 2020-2026 du président, des vice-présidents et de 15 autres membres[13].

Liste des présidents[modifier | modifier le code]

Liste des présidents successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2019[14],[15] avril 2019[16] Luc Lemonnier LR Cadre d'assurances
Maire du Havre (2017 → 2019)
Président de la communauté de l'agglomération havraise (2017 → 2018)
Conseiller départemental du Havre-6 (2015 → 2019)
Vice-président du conseil départemental de la Seine-Maritime (2015 → 2019)
Démissionnaire
avril 2019[17],[18] juillet 2020 Jean-Baptiste Gastinne LR Historien
Maire du Havre (2019 → 2020)
Président du pôle métropolitain de l'estuaire de la Seine (2019[19] → ).
juillet 2020[12],[20] En cours
(au 16 juillet 2020)
Édouard Philippe DVD Avocat, Haut-fonctionnaire
Conseiller général de la Seine-Maritime (2008 → 2012)
Conseiller régional de Haute-Normandie (2004 → 2008)
Président de la communauté de l'agglomération havraise (2010 → 2017)
Député (2012 → 2017)
Premier ministre (2017 → 2020)
Maire du Havre (2010 → 2017 puis 2020 → )

Compétences[modifier | modifier le code]

Une communauté urbaine est une structure intercommunale très fortement intégrée, c'est-à-dire qui exerce de très nombreuses compétences transférées par les communes membres.

Le code général des collectivités territoriales dispose qu'elle exerce obligatoirement en 2018 les compétences suivantes[21] :
1° En matière de développement et d'aménagement économique, social et culturel de l'espace communautaire :

a) Création, aménagement, entretien et gestion de zones d'activité ;
b) Actions de développement économique ;
c) Équipements, de réseaux d'équipements ou d'établissements culturels, socioculturels, socio-éducatifs, sportifs, lorsqu'ils sont d'intérêt communautaire ;
d) Lycées et collèges ;
e) Promotion du tourisme, dont la création d'offices de tourisme ;
f) Programme de soutien et d'aides aux établissements d'enseignement supérieur et de recherche et aux programmes de recherche ;

2° En matière d'aménagement de l'espace communautaire :

a) Schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur ; plan local d'urbanisme et documents d'urbanisme en tenant lieu ; opérations d'aménagement (ZAC...) d'intérêt communautaire ; et après avis des conseils municipaux, constitution de réserves foncières ;
b) Organisation de la mobilité ; voirie ; signalisation ; parcs et aires de stationnement ; plan de déplacements urbains ;

3° En matière d'équilibre social de l'habitat sur le territoire communautaire :

a) Programme local de l'habitat ;
b) Politique du logement ; aides financières et actions en faveur du logement social ; action en faveur du logement des personnes défavorisées ;
c) Opérations programmées d'amélioration de l'habitat (OPAH), actions de réhabilitation et résorption de l'habitat insalubre ;

4° En matière de politique de la ville : élaboration du diagnostic du territoire et définition des orientations du contrat de ville ; animation et coordination des dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d'insertion économique et sociale ainsi que des dispositifs locaux de prévention de la délinquance ; programmes d'actions définis dans le contrat de ville ;

5° En matière de gestion des services d'intérêt collectif :

a) Assainissement des eaux usées et eau potable ;
b) Cimetières, crématoriums et sites cinéraires ;
c) Abattoirs, abattoirs marchés et marchés d'intérêt national ;
d) Financement des Services d'incendie et de secours ;
e) Contribution à la transition énergétique ;
f) Réseaux de chaleur ou de froid urbains ;
g) Concessions de la distribution publique d'électricité et de gaz ;
h) Infrastructures de charge de véhicules électriques ;

6° En matière de protection et mise en valeur de l'environnement et de politique du cadre de vie :

a) Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés ;
b) Lutte contre la pollution de l'air ;
c) Lutte contre les nuisances sonores ;
d) Soutien aux actions de maîtrise de la demande d'énergie ;
e) Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI)

7° Aires d'accueil des gens du voyage et des terrains familiaux locatifs ;

La communauté urbaine a également décidé d'exercer les compétences suivantes[22] :

  • Aménagement numérique du territoire
  • Agriculture
  • Santé et salubrité publiques
  • Prévention des risques majeurs
  • Gestion des eaux pluviales et ruissellement
  • Soutien au sport de haut niveau
  • Maîtrise d’ouvrage pour la construction d’établissements d’enseignement supérieur
  • Mise en place d’un SIG communautaire
  • Mise en valeur de l’environnement
  • Gestion des trafics routiers
  • Relations avec les communautés éducatives
  • Services à la population
  • Chemins de randonnée
  • Aide aux associations
  • Relations culturelles

Régime fiscal et budget[modifier | modifier le code]

La communauté urbaine est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

Afin de financer l'exercice de ses compétences, elle perçoit, comme toutes les communautés urbaines, la fiscalité professionnelle unique (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité[23], qui finance le fonctionnement de ce service public.

Projets et réalisations[modifier | modifier le code]

Aux termes de la loi, une communauté urbaine regroupe un ensemble de communes « qui s'associent au sein d'un espace de solidarité, pour élaborer et conduire ensemble un projet commun de développement urbain et d'aménagement de leur territoire[24] ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Schéma départemental de la coopération intercommunale de la Seine-Maritime » [PDF], Préfecture de Seine-Maritime, (consulté le ), p. 12-15.
  2. Pierre Simon, « Le puzzle géant de la Codah : Fusion. La super-agglo rassemble désormais près de 300 000 habitants. Une première étape avant de franchir la Seine ? », Le Point,‎ (lire en ligne).
  3. « L’agglomération havraise s’élargit : Passant de 17 à 54 communes et à près de 280 000 habitants : l’agglomération du Havre est en passe de prendre un sérieux embonpoint », Normandie-Magazine,‎ (lire en ligne).
  4. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale 2015 » [PDF], Préfecture de Seine-Maritime (consulté le ), p. 6.
  5. a et b « Arrêté préfectoral du 19 octobre 2018 portant création de la communauté urbaine de l'agglomération havraise, du canton de Criquetot-l'Esneval et de Caux Estuaire issue de la fusion de la communauté d'agglomération havraise, de la communauté de communes Caux Estuaire et de la communauté de communes du canton de Criquetot-l'Esneval », Recueil des actes administratifs de la préfecture de Seine-Maritime, nos 76-2018-118 spécial,‎ , p. 74-92 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  6. « Codah : un mariage à trois en janvier 2019 ? : Les élus communautaires de la Codah se sont majoritairement prononcés, mardi, en faveur d’une fusion avec Caux Estuaire et Criquetot-l’Esneval. La gauche n’a pas pris part au vote », Paris Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après 3 heures de débats, le conseil communautaire de la Codah s’est majoritairement prononcé par 54 voix sur 75 votants, pour lancer le processus d’élargissement de son territoire aux deux com’com du canton de Criquetot-l’Esneval et de Caux Estuaire ».
  7. Emmanuelle Darcel, « Saint Romain de Colbosc: Caux Estuaire vote non à la fusion avec la CODAH : Pour la 3e fois en huit ans, la communauté de communes Caux Estuaire a émis jeudi 28 juin 2018 un avis négatif sur le projet d'élargissement de la CODAH. Mais les opinions sont très partagées entre les élus de l'intercommunalité. 18 ont voté contre et 14 pour », France 3 Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Les 9 maires de la communauté de communes Caux Estuaire opposés depuis toujours à la fusion de leur territoire avec celui de la codah ont jeudi 28 juin 2018 en conseil communautaire voté contre cette délibération d'élargissement. Mais les élus sont très partagés sur la question. 18 ont voté contre et 14 pour. ».
  8. « Sept maires de Caux Estuaire favorables à la fusion avec la Codah : Sept maires de Caux Estuaire, favorables à l’idée d’une nouvelle communauté, s’en sont expliqués avec la préfète Fabienne Buccio », Paris Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b « Le Havre Seine Métropole (N° SIREN : 200084952) », Fiche signalétique BANATIC, Ministère de l'intérieur - DGCL, (consulté le ).
  10. Chambre régionale des comptes Basse-Normandie, Haute-Normandie, « Rapport d'observations définitives : Communauté d'agglomération du Havre (CODAH) - Politique des transports urbains »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Cour des comptes, (consulté le ), p. 4.
  11. « Population en historique depuis 1968 - CU Le Havre Seine Métropole (200084952). », sur Insee, (consulté le ).
  12. a et b « Sans surprise, Édouard Philippe élu à la tête de la communauté urbaine le Havre Seine Métropole : Réunis pour la première fois depuis les municipales, les élus de la communauté urbaine le Havre Seine Métropole ont élu Édouard Philippe président, mercredi 15 juillet 2020 », 76 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le score est quasiment sans appel pour celui qui n’affrontait aucun candidat dans ce scrutin. Mercredi 15 juillet 2020, c’est avec 102 en sa faveur, sur 130 élus du conseil communautaire, qu’Édouard Philippe a été désigné président du Havre Seine Métropole ».
  13. « Compte-rendu du conseil communautaire du 15 juillet 2020 » [PDF], Délibérations, sur deliberations.lehavreseinemetropole.fr (consulté le ).
  14. « Le Havre. Luc Lemonnier élu président de la communauté urbaine : Sans surprise, ce mardi 15 janvier 2019, lors de leur premier conseil communautaire, les élus ont élu le maire du Havre à la tête de la nouvelle intercommunalité Le Havre Seine Métropole, qui rassemble 54 communes », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Une élection sans surprise, même si deux candidats étaient en lice : Patrick Bucrout, maire d’Heuqueville (Eure), commune rurale de 700 habitants et Luc Lemonnier. Le maire du Havre et ancien président de l’ancienne communauté de l’agglomération havraise (Codah) a été élu à 99 voix, ce 15 janvier 2019, à la tête de la nouvelle communauté urbaine Le Havre Seine Métropole. Son challenger a remporté 15 voix. Dix bulletins étaient blancs, et Jean-Paul Lecoq (député de Seine-Maritime), qui n’était pas candidat, a bénéficié d’une voix ».
  15. « La communauté urbaine du Havre Seine Métropole est née : quelle place pour les ruraux ? : Mardi 15 janvier, les élus de la communauté urbaine du Havre ont été installés. Face à cette grande machine, des craintes persistent, notamment celles liées au poids des rurau », 76 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Mardi 15 janvier 2019, le président, ses 15 vice-présidents et 33 autres membres du bureau ont été élus en un peu moins de temps que le Grand débat national qui avait lieu au même moment dans l’Eure… Mais en 6h30 quand même ! Au-delà de l’exercice fastidieux et sans grandes surprises, cette installation a surtout été l’occasion de constater la crainte des ruraux de passer après la « grande ville ».
  16. « Après la polémique sur ses photos intimes, Luc Lemonnier, le maire du Havre, démissionne : Le maire du Havre, Luc Lemonnier annonce jeudi 21 mars 2019, à 19 h 30, dans un communiqué de presse qu’il démissionne de ses fonctions de maire et de président de la Communauté urbaine Le Havre Métropole », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. Virginie Veiss, « Sans surprise, Jean-Baptiste Gastinne élu président de la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole : Jean-Baptiste Gastinne, maire du Havre depuis la semaine dernière, a été élu président de la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole. Il était le seul candidat à la succession de Luc Lemonnier », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il n’y a pas eu de suspense jeudi 4 avril 2019 au sein du Carré des Docks. Jean-Baptiste Gastinne, fraîchement élu maire de la ville du Havre, a été désigné président de la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole. Il faut dire qu’il était le seul candidat à la succession de Luc Lemonnier, qui a démissionné de tous ses mandats. Le vote, rapide et sans réelle discussion, a donc été une simple formalité ».
  18. Natalie Desse, « Le Havre. Après la mairie, Jean-Baptiste Gastinne élu à la tête de la communauté urbaine : Seul candidat, le nouveau maire du Havre, Jean-Baptiste Gastinne, a été élu sans surprise, ce jeudi 4 avril 2019, président de la nouvelle communauté urbaine Le Havre Seine Métropole », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Jean-Baptiste Gastinne élu président du pôle de l’estuaire de la Seine : Après avoir pris la suite de Luc Lemonnier à la mairie du Havre et à la présidence de Havre Seine métropole, Jean-Baptiste Gastinne a été élu, le 16 mai 2019, à la tête du Pôle métropolitain de l’estuaire de la Seine, créé en 2017 », Le Journal de l'Axe Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Louise Boutard, « Au Havre, Édouard Philippe élu sans difficulté à la présidence de la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole : Le conseil communautaire a élu hier son président et ses vice-présidents. Sans surprise, Édouard Philippe prend la tête de Le Havre Seine Métropole, entouré de représentants de différentes sensibilités politiques de toute l’agglomération. En revanche, la parité n’est pas au rendez-vous », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. 8 Article L. 5215-20 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  22. « Des compétences, les moyens d'agir », Ma métropole, sur lehavreseinemetropole.fr (consulté le ).
  23. Murielle Bouchard, « La communauté urbaine du Havre Seine Métropole est née : quelle place pour les ruraux ? : Mardi 15 janvier, les élus de la communauté urbaine du Havre ont été installés. Face à cette grande machine, des craintes persistent, notamment celles liées au poids des ruraux », 76 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La réponse de la communauté urbaine sur les impôts : « La part intercommunale de la taxe foncière sur le bâti sera supprimée sur le territoire de Criquetot et Caux-Estuaire. La taxe foncière sur les propriétés non bâties sera supprimée sur l’ensemble du territoire. Ces deux mesures correspondent à une perte de recettes de 1,5M€ pour la communauté urbaine et une redistribution de pouvoir d’achat pour les citoyens. Par ailleurs, sur la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, les taux restent ceux votés dans chaque collectivité avant la création de la communauté urbaine ».
  24. Article L. 5215-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]