La Poterie-Cap-d'Antifer
La Poterie-Cap-d'Antifer | |||||
![]() Phare du cap d'Antifer. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Canton | Octeville-sur-Mer | ||||
Intercommunalité | Le Havre Seine Métropole | ||||
Maire Mandat |
Cyriaque Lethuillier 2014-2020 |
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Code postal | 76280 | ||||
Code commune | 76508 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
450 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 77 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 40′ 20″ nord, 0° 11′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 114 m |
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Superficie | 5,81 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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La Poterie-Cap-d'Antifer est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesie Besti Martini de Poteria avant 1189[1],[2]; Ecclesiam Sancti Martini de Poteria entre 1177 et 1189; Juxta ecclesiam que appellatur Poheria entre 1185 et 1207[3]; Poteria vers 1240 et 1337; Saint Martin de Poteria en 1319; Saint Martin de la Poteria en 1431 (Longnon); Parrochia ecclesiam de Sancto Martino de Poteria en 1387[4]; de la Poterie en 1398, 1403, 1422, 1433, 1459 et en 1471[5]; Poteria au XVIe siècle; Fief de La Poterie entre 1464 et 1487[6]; Saint Martin de la Poterie en 1713[7]; La Potterie en 1715 (Frémont); La Poterie en 1757 (Cassini)[8].
La commune de La Poterie a reçu le nom de La Poterie-Cap-d’Antifer par décret ministériel du 1er août 1913[9].
Le nom de Cap-d’Antifer est attesté sous les formes « De tota Haia de Andifer » fin XIIe siècle[10]; Port d'Andifer, paroisse du Tilleul et Territoire d'Antifer (paroisse de Berneval) en 1691; Côtes d'Antiffer au Tilleul XVIe siècle[11]; Cap d'Antifer en 1715 (Frémont) et en 1757 (Cassini)[12].
Antifer se référait autrefois à une vaste forêt et à un assez vaste territoire qui s'étendait jusqu'à Bruneval, comme l'atteste à la fin du XIIe siècle, le syntagme de tota Haia de Andifer[13],[10].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le , dans le cadre de l'opération Biting, des parachutistes britanniques détruisent un important radar, avec l'aide de membres normands de la Résistance, et ont rembarqué de la plage de Bruneval.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2016, la commune comptait 450 habitants[Note 1], en augmentation de 4,17 % par rapport à 2011 (Seine-Maritime : +0,48 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le phare d'Antifer.
- Église Saint-Martin.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Charte de G. Torbert et de sa veuve.
- Archives de Seine-Maritime 19 H.
- Archives de Seine-Maritime G. 7 p. 248.
- Archives de Seine-Maritime G. 7, p. 359, G. 1616.
- Archives de Seine-Maritime G. 3267, 3268, 3269.
- Archives Nat. P. 284-2-19, 194, 210.
- Archives de Seine-Maritime G. 4, 737.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 797.
- Dictionnaire topographique du département de seine-maritime, page 70.
- Archives de Seine-Maritime 13 H charte d'Henri, abbé de Fécamp et Victor, abbé de Saint Georges.
- Archives de Seine-Maritime terr. Valmont, f. 245 v. et 535 v.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 16.
- Christian Guerrin - Les compléments toponymiques dans les noms de communes de Seine-Maritime [article] Nouvelle revue d'onomastique Année 2000 - page 319.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.