Communauté urbaine Le Mans Métropole
Le Mans Métropole | |
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|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Forme | Communauté urbaine |
Siège | Le Mans |
Communes | 19 |
Président | Stéphane Le Foll |
Budget | 257 000 000 € (2009) |
Date de création | |
Code SIREN | 247 200 132 |
Démographie | |
Population | 205 113 hab. (2016) |
Densité | 768 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 267,05 km2 |
Localisation | |
![]() Situation de la communauté urbaine dans la Sarthe. | |
Liens | |
Site web | www.lemansmetropole.fr |
Fiche Banatic | Données en ligne |
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Le Mans Métropole est une structure intercommunale française de type établissement public de coopération intercommunale, située dans le département de la Sarthe et la région Pays de la Loire. En dépit de son nom contenant le terme « métropole », sa forme est une communauté urbaine.
Sommaire
Histoire[modifier | modifier le code]
La communauté urbaine du Mans (CUM) a été créée le .
Mulsanne rejoint la communauté en 2004. C'est à cette occasion que le changement de nom a été effectué[1].
Le Mans Métropole s'est agrandie le de cinq nouvelles communes : Aigné, Saint-Saturnin et La Milesse (constituant jusqu'alors à elles trois la communauté de communes de l'Antonnière)[2] ainsi que Ruaudin et Champagné[3].
En décembre 2015, les élus de Le Mans Métropole acceptent l'idée de l'entrée de cinq nouvelles communes issues de la communauté de communes du Bocage Cénomans (Chaufour-Notre-Dame, Fay, Trangé, Pruillé-le-Chétif et Saint-Georges-du-Bois)[4]. Après l'accord des différents conseils municipaux, ces communes intègrent la communauté urbaine au [5].
Administration[modifier | modifier le code]
Composition[modifier | modifier le code]
Le Mans Métropole regroupe dix-neuf communes :
Nom | Code Insee |
Gentilé | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Le Mans (siège) |
72181 | Manceaux | 52,81 | 142 991 (2016) | 2 708 |
Aigné | 72001 | Aignéens | 12,59 | 1 631 (2016) | 130 |
Allonnes | 72003 | Allonnais | 18,07 | 11 102 (2016) | 614 |
Arnage | 72008 | Arnageois | 10,76 | 5 251 (2016) | 488 |
Champagné | 72054 | Champagnéens | 13,94 | 3 857 (2016) | 277 |
La Chapelle-Saint-Aubin | 72065 | Capellaubinois | 5,93 | 2 389 (2016) | 403 |
Chaufour-Notre-Dame | 72073 | Calidofourniens | 11,19 | 1 065 (2016) | 95 |
Coulaines | 72095 | Coulainais | 3,93 | 7 447 (2016) | 1 895 |
Fay | 72130 | Fayard | 9,48 | 643 (2016) | 68 |
La Milesse | 72198 | Milessois | 10,41 | 2 652 (2016) | 255 |
Mulsanne | 72213 | Mulsannais | 15,25 | 5 279 (2016) | 346 |
Pruillé-le-Chétif | 72247 | Pruilléens | 10,30 | 1 324 (2016) | 129 |
Rouillon | 72257 | Rouillonnais | 9,15 | 2 282 (2016) | 249 |
Ruaudin | 72260 | Ruaudinois | 13,78 | 3 402 (2016) | 247 |
Saint-Georges-du-Bois | 72280 | Boisgeorgiens | 7,23 | 2 100 (2016) | 290 |
Saint-Saturnin | 72320 | Saint-Sanyens | 9,66 | 2 510 (2016) | 260 |
Sargé-lès-le-Mans | 72328 | Sargéens | 13,85 | 3 575 (2016) | 258 |
Trangé | 72360 | Trangéens | 11,11 | 1 359 (2016) | 122 |
Yvré-l'Évêque | 72386 | Yvréens | 27,61 | 4 254 (2016) | 154 |
Ces villes, en rapport géographique direct avec Le Mans sont un héritage des seize paroisses que comprenait la ville jusqu'à la Révolution. La communauté urbaine du Mans est l'une des plus petites de France par son regroupement de communes. Cependant, cette intercommunalité commence à être supplantée par le syndicat mixte du Pays du Mans. Ce niveau d'intercommunalité particulier vise à regrouper davantage les communes de l'aire urbaine, éloignées du Mans. Ce syndicat mixte permet de mettre en œuvre des moyens concrets pour étendre la zone d'efficacité de Le Mans Métropole, notamment dans le domaine des transports.
Démographie[modifier | modifier le code]
Conseil communautaire[modifier | modifier le code]
Le conseil communautaire est composé depuis 2017 de soixante-quatorze conseillers issus des conseils municipaux des dix-neuf communes membres.
Les délégués sont répartis selon l'importance comme suit[7] :
Nombre de délégués | Communes |
---|---|
37 | Le Mans |
7 | Allonnes |
5 | Coulaines |
3 | Arnage, Mulsanne, Yvré-l'Evêque |
2 | Champagné, Sargé-lès-le-Mans, Ruaudin |
1 | Les autres communes |
Présidence[modifier | modifier le code]
Les présidents ont été :
Transports[modifier | modifier le code]
Le périmètre des transports urbains s'arrête aux limites de Le Mans Métropole. Cependant, le bassin de vie étant supérieur à ces limites artificielles, Le Mans Métropole a créé le Syndicat mixte des transports de l'agglomération mancelle (SMITAM), un syndicat mixte loi SRU, afin d'étendre la zone de transport vers le périurbain. La communauté de communes des Rives de Sarthe a également intégré le SMITAM le 1er janvier 2011[10]. En outre, une étude est menée afin d'étendre considérablement le périmètre des transports au-delà des limites de Le Mans Métropole. Ce projet est conduit par le Pays du Mans qui se voit attribuer une compétence transport en partenariat avec Le Mans Métropole et le conseil général de la Sarthe. Ce projet prévoit une desserte rapide vers Le Mans ainsi qu'un maillage périurbain où l'épine dorsale serait à terme une liaison TER cadencée sur un axe nord-sud et est-ouest[11],[12],[13],[14].
Urbanisation[modifier | modifier le code]
Les communes de la communauté urbaine ont largement profité des Trente Glorieuses, à l'inverse de la ville-centre. Les communes d'Allonnes et d'Arnage au sud, qui formaient encore des bourgs jusqu'aux années 1960, ont été pleinement intégrées à la communauté urbaine du Mans. Sur ce territoire d'une centaine de kilomètres carrés, l'urbanisation occupe seulement 72 % de l'espace. Les deux communes les mieux intégrées restent les villes de Coulaines par sa proximité directe au secteur nord-est du Mans, ainsi qu'Allonnes qui s'est développée grâce à son statut de ZUP (zone à urbaniser en priorité). Les huit communes contiguës apportent beaucoup au Mans par leur dynamisme en tant que zones tertiaires ou de grandes activités commerciales (La Chapelle-Saint-Aubin ou Saint-Saturnin par leur échangeur autoroutier Le Mans-nord pas exemple). Ces 8 communes périphériques regroupaient en 2008 environ 20 % de la population de Le Mans Métropole avec 40 507 habitants.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Le Mans Métropole » : une nouvelle identité pour la CUM
- « Arrêté no 2012335-0003 du 28 novembre 2012 » [PDF], sur le site de la préfecture de la Sarthe (consulté le 1er septembre 2013)
- « Arrêté no 2012254-0001 du 10 septembre 2012 » [PDF], sur le site de la préfecture de la Sarthe (consulté le 1er septembre 2013)
- « Le Mans métropole. Le conseil accepte l'adhésion de cinq nouvelles communes » (consulté le 3 septembre 2016)
- « Arrêté DIRCOL-2016-0109 du 3 mai 2016 » [PDF], sur le site de la préfecture de la Sarthe (consulté le 3 mai 2017), p. 137.
- Séries historiques sur la population et le logement en 2015 - CU Grand Paris Seine et Oise (200059889)., sur le site de l'Insee (consulté le 11 juillet 2018)
- « Arrêté DIRCOL-2016-0688 du 22 décembre 2016 » [PDF], sur le site de la préfecture de la Sarthe (consulté le 3 mai 2017), p. 27-28.
- Le Mans : Roland Becdelièvre, figure du PS et de la CFDT, est décédé, sur ouest-france.fr
- « Le maire du Mans est décédé : retour sur 40 ans de carrière de Jean-Claude Boulard », sur ouest-france.fr (consulté le 1er juin 2018)
- Conseil Communautaire, séance du 10 janvier 2011
- Transports collectifs : un nouveau réseau en vue - Ouest-France vendredi 6 novembre 2009
- Les propositions pour de nouvelles lignes - Ouest-France vendredi 6 novembre 2009
- Étude SCOT Infrastructures, Déplacements, Transports (document non public) - Pays du Mans, avril 2009.
- Les transports collectifs sur le Pays du Mans - Projet de développement de la desserte périurbaine (document non public) - Pays du Mans, août 2009.