Cercle du Libre Examen

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Cercle du Libre Examen
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Cadre
Forme juridique ASBL
But Promotion du libre examen
Surnom Librex
Fondation
Fondation
Identité
Siège

Université libre de Bruxelles.

22 avenue Paul Héger. 1050 Bruxelles. Drapeau de la Belgique Belgique
Publications

Les Cahiers du Libre Examen (ISSN 1376-2346)

Bulletin du Cercle du Libre Examen (ISSN 1784-827X)
Slogan « Empêcheur de penser en rond depuis 1928 »
Site web https://www.librexulb.be

Fondé le , le Cercle du Libre Examen (Librex[1]) est un cercle estudiantin, reconnu par l'Université libre de Bruxelles. Il a pour mission de promouvoir les valeurs du libre examen qui prône le rejet de l'argument d'autorité en matière de savoir et la liberté de jugement. Centre d'étude et de réflexion critiques, son rôle fondamental est de susciter le débat, de favoriser une prise de conscience de ses membres. C'est dans cet esprit que sont conçues ses activités et ses publications.

Principes philosophiques selon l'Université libre de Bruxelles[modifier | modifier le code]

Le libre examen est un principe qui prône le rejet de l'argument d'autorité en matière de savoir et la liberté de jugement[2].

Cette notion nouvelle donnée au libre examen dépassant le cadre traditionnel de la recherche scientifique se transforme ici en une conduite sociale se voulant combattante, impliquant même la destruction des idées d'autrui[n 1] :

« La tolérance n'est ni l'hésitation, ni la transaction sur les principes, ni la pusillanimité, ou l'équivoque dans leur expression, car à ce compte, elle consisterait à n'en point avoir ou à ne pas oser les dire... Elle n'impose pas à proprement parler le respect des opinions d'autrui: comment respecter ce qui est jugé faux, ce que l'on condamne, ce que l'on s'efforce de détruire ? Elle est le respect de la personne et de la liberté d'autrui. Elle consiste à affirmer ce que l'on tient pour vérité, en même temps que l'on reconnaît, à d'autres, le droit d'affirmer leurs erreurs, en même temps qu'en les combattant, on se refuse à recourir pour les vaincre à l'injure, à la violence, ou à la proscription. »

— Université libre de Bruxelles

Colonne maçonnique sur le campus du Solbosch de l'ULB.

De nos jours, le libre examen à l’ULB postule donc officiellement, en toute matière, le « rejet de l’argument d’autorité et l’indépendance de jugement ». Et comme le souligna, dès 1955, l’historien Jean Stengers (1922-2002) à propos des différentes tentatives de définir le libre examen, « nulle autorité académique n'a jamais essayé d'empêcher que le problème […] ne soit abordé en pleine lumière. Pareille attitude serait proprement impensable. L'Université a inscrit à l’article premier de ses statuts que son enseignement « a pour principe le libre examen ». Il est clair – et elle s'en est toujours parfaitement rendu compte - qu'elle se renierait elle-même en n’autorisant pas ceux qui se réclament d'elle à examiner librement en premier lieu ce qu'est ce principe même. »[3]

Historique[modifier | modifier le code]

Débuts du Cercle (1927 - 1936)[modifier | modifier le code]

Le Cercle du Libre Examen est fondé au cours de l'année académique 1927-1928[4].

Cahiers du Libre Examen (1937 - 1941)[modifier | modifier le code]

Cahiers du Libre Examen, 1964

L'année 1937 est celle de création des Cahiers du Libre Examen. Les premiers contributeurs sont Ilya Prigogine, Jean Burgers, Léo Moulin, Arthur Haulot, Youra Livchitz [V 1].

Résistance au nazisme (1941 - 1945)[modifier | modifier le code]

Écusson Groupe G.

En 1941, l'Université libre de Bruxelles ferme ses portes pour ne pas se corrompre avec l'occupant. Elle se réorganise dans la clandestinité. Des étudiants du Librex, dont Jean Burgers[5], Robert Leclercq et Richard Altenhoff[6], sont à la base de la création du Groupe G actif dans la résistance clandestine armée contre l'occupation allemande[7],[8].

L'après guerre (1945 - 1959)[modifier | modifier le code]

En 1950, lors de la question royale, des professeurs comme Lucia de Brouckère emportent l'adhésion du Cercle qui s'oppose farouchement au retour du Roi[V 2].

Les 23 et 24 avril 1958, deux conférences de Jean-Paul Sartre : Marxisme et existentialisme et Questions de méthode[9].

Participation aux mouvements étudiants (1967 - 1968)[modifier | modifier le code]

Le a lieu une conférence de Jean-Paul Sartre en collaboration avec le Comité belge pour la paix en Algérie devant 6 000 personnes dans la grande salle du Centre Rogier[10].

En 1967, le Librex participe à la création d'un Comité de défense de la démocratie en Grèce alors sous la dictature des colonels[11].

En 1967, le Librex prévoit également d'organiser un cycle de conférences sur la guerre du Viêt Nam. Le 27 janvier, lors de la première de ces conférences, de violents incidents éclatent entre étudiants pro et anti-américains. Le Librex retire sa caution au cycle de conférences[12].

En 1968, le Librex n'échappe pas aux turbulences du mouvement étudiant, dont il est l'un des enjeux[13]. Le 13 mai 1968, le Librex organise un meeting contre la dictature des colonels en Grèce où sont invités à prendre la parole Mélina Mercouri, Vassilis Vassilikos (auteur du livre dont est inspiré le film de Costa-Gavras « Z »), l'association Rigas Phereos et l'Association belge pour la défense de la démocratie en Grèce[14]. À l'issue de cette réunion, plusieurs centaines d'étudiants constitués en Assemblée libre organisent l'occupation de l'auditoire Paul-Émile Janson[15]. Cette occupation durera 47 jours. Cette date marque le début du Mai 68 bruxellois et les politologues parleront d'un « Mouvement du 13 mai »[16] à l'origine des évènements[17].

Le a lieu une conférence de Jean Ladrière : Science et Société. Réflexions philosophiques[18].

Affiche pour la conférence du 7 décembre 1977.

Fin du XXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1994 et 1995, le Cercle participe à la création de la Liaison pour l'autonomie des personnes qui aiguillonne les mouvements contre les visites du pape Jean-Paul II en Belgique en 1994[19] et 1995[20]. Il coédite à cette occasion une affiche, diffusée à des dizaines de milliers d'exemplaires, Contre le SIDA : la capote, pas la calotte[21] avec le journal Alternative Libertaire, Act Up Bruxelles et la revue GLBT Tels Quels. En 1995, le Librex organise un voyage commémoratif à Auschwitz[V 3]. En 1997, le Cercle permet une commémoration à Breendonk[V 3].

Début du XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Par ailleurs, une virulente carte blanche signée par le président du cercle ayant pour titre "Qu'allaient faites les parlementaires PS en Tunisie?" fut publiée dans le journal Le Soir le 17 septembre 2005[22].

En 2007-2008 puis en 2008-2009, une Cellule de Réflexion sur l'Université (CRUn) interviendra notamment sur les questions de marchandisation de l'enseignement ou de liberté d'expression. Un cycle de conférences "L'Université face à la logique du marché[23]" est organisé pour interroger les mutations qui accompagnent la réforme de Bologne et alors que le recteur Philippe Vincke présente son nouveau plan stratégique pour l'Université contre la voix des représentants étudiants[24]. Ce plan de rationalisation managériale de l'Université s'accompagne d'une volonté de lutter contre la montée de "l'irrationnel" et de "l'obscurantisme" par "la promotion de nos valeurs"[25].

Dans le prolongement des réflexions sur le "repli majoritaire" initiées sous la présidence de Dominique Vermeiren, et alors que l'autonomie des cercles étudiants se voit restreinte par la mise en place d'un système d'autorisation bureaucratique[26], le comité se montre de plus en plus critique par rapport à ce "Chantier Valeurs"[27] que le recteur a confié à la linguiste Emmanuelle Danblon[28]. La Conseillère aux Valeurs sera finalement désavouée par Philippe Vincke au Conseil d'Administration du 18 février 2008 à la suite de maintes polémiques et en particulier de la fameuse affaire de la « lettre truquée »[29]. Un an plus tôt, en février 2007, Tariq Ramadan avait été interdit de participer à un débat organisé par le Cercle Arabo-Européen de l'ULB[30], au motif qu'il n'aurait "jamais clairement condamné la lapidation des femmes" (décision motivée par P. Vincke et E. Danblon dans la carte blanche "Le Libre Examen aujourd'hui : ni Munich, ni la Chasse aux sorcières"[31]), tandis qu'au même moment Philippe Val et Caroline Fourest se voyaient offrir des tribunes, et ce au grand dam d'une partie des "Sans Valeurs"[32], menés par Mateo Alaluf, Isabelle Stengers et Souhail Chichah.

Le Cercle participe aux mouvements et manifestations[33] pour la régularisation des sans-papiers au sein du CAS (Comité d'Action et de Soutien) et organise le 28 novembre 2008 une conférence en collaboration avec le Cercle des Etudiants Libéraux intitulée "Faut-il régulariser tous les sans-papiers ?" dans laquelle de nombreuses personnes sans-papiers présentes sur le campus interpellent directement leur ministre de tutelle[34]. Enfin, un colloque "Mai 68, la peur des bien-pensants"[35] est organisé avec notamment la projection d'un documentaire de Virginie Linhart : "68 : mes parents et moi".

En septembre 2010, une conférence organisée sur le thème de la liberté d’expression, introduite par la projection du film d’Olivier Mukuna, Est-il permis de débattre avec Dieudonné ? et modérée par le vice-recteur Marc Van Damme, provoque l’affrontement entre militants pro- et anti-israéliens[36].

Activités[modifier | modifier le code]

Cahiers du Librex, 1939

Le Cercle du Libre Examen intervient, dans la vie universitaire et dans la vie de la cité, par la diffusion de communiqués de presse, de textes distribués aux étudiants, par l'organisation de réunions publiques, par l'édition[37] des Cahiers du Libre Examen[38], des Bulletins du Cercle du Libre Examen, de brochures thématiques et de livres.

Personnalités de l'histoire du Librex[modifier | modifier le code]

Liste détaillée des personnalités qui ont marqué l'histoire du Librex :

Fonctionnement du Librex[modifier | modifier le code]

Comité et bureau[modifier | modifier le code]

Présidence du Cercle[modifier | modifier le code]

La liste des présidents du Librex de 1927 à 1999 est issue de l'ouvrage : Approches du Libre examen, publié pour les 70 ans du Cercle [V 4]

Publications[modifier | modifier le code]

Cahiers du Libre Examen[modifier | modifier le code]

Cahiers du Librex, 1955
  • Collectif, no 1, 1re année, mars 1937, Éditions du Cercle du Libre Examen.
  • Collectif, no 2, 1re année, avril 1937, Éditions du Cercle du Libre Examen.
  • Collectif, L'Organisation de la Paix, 4e année, no 3, décembre 1939, Éditions du Cercle du Libre Examen.
  • Collectif, Problèmes coloniaux, 3e année, no 4, janvier 1939, Éditions Cercle du Libre Examen.
  • Chaïm Perelman, Morale et libre examen, extrait des Cahiers du Libre Examen, 11e ann., no 7, p. 3-6, 1947, Éditions Cercle du Libre Examen.
  • Collectif, Le Racisme, série XV, no 5-6, février 1955, Éditions du Cercle du Libre Examen.
  • Pierre Verstraeten, Cercle du Libre Examen, L'Algérie, Éditions Pierre Verstraeten & Éditions Cercle du Libre examen, 1958.
  • Collectif, La condition étudiante, Éditions Cercle du Libre Examen, 1961, références en ligne.
  • F.H. Van Den Dungen, Les origines et l'avenir du libre examen à l'Université libre de Bruxelles, extrait du no 3, 17e série, 1961, Éditions Cercle du Libre Examen, lire en ligne.
  • Collectif, Le fascisme, 26e série, no 1-2, novembre 1978, Éditions du Cercle du Libre Examen.
  • Collectif, La montée de l'extrême droite en Belgique. Analyser - Comprendre - Réagir, Éditions du Cercle du Libre Examen, mars 1992, 68 pages. Avec des contributions de Roger Lallemand, René Haquin, Robert Devleeshouwer, Mafhoud Romdhani, Marcel Liebman, Nathalie Brard, Gwenaël Breës, Rudi Van Doordslaer, Marc Swyngendouw, Bruno Vinikas, Hugo Gijsels, Charles Picqué, Manuel Abramowicz .
  • Collectif, L'Aide Humanitaire, 1993, Éditions du Cercle du Libre Examen.
  • Collectif, sous la direction de Renaud Van Camp et Marie-Ange Veyckemans, L’immigration, un vrai faux problème…, Éditions Luc Pire & Éditions du Cercle du Libre Examen, 2000, 104 pages. Avec des contributions de Mateo Alaluf,Manuel Abramowicz , Georges-Henri Beauthier, Claire Billen, Jean Cornil, Pascal Delwit, Claude Javeau, Daniel Liebmann, Michel Loriaux, Gérard Miller, Anne Morelli, André Nayer, Andrea Rea, Philippe Val.
  • Collectif, Antisionisme - Antisémitisme, no 40, mars 2006, Éditions du Cercle du Libre Examen.

À thématiques uniques[modifier | modifier le code]

  • Collectif, Livre noir : Les 175 ans de la Belgique. "L'union fait la force" : devise ou défi ? (distribué lors de la journée d'accueil des nouveaux étudiants en septembre 2005), au sommaire : Le Congo le pays des mains coupées, La "Question royale", Le pèlerinage de l'Yser, Walen Buiten l'affaire de Louvain, Le parti rexiste et la collaboration, L'affaire Happart les Fourons au centre des querelles linguistiques, le bilinguisme, le Vlaams Blok, Éditions du Cercle du Libre Examen, 2005, texte intégral à lire en ligne.
  • Antoine Defise, Aurélie Feron, Clément Dartevelle, ULB Résistante : 1940-1945, visite guidée des lieux de souvenirs sur le campus du Solbosch en mémoire des résistants de la seconde guerre mondiale issu de la communauté universitaire de l'ULB, Éditions du Cercle du Libre Examen, 2005, texte intégral à lire en ligne.

Bulletin du Cercle du Libre Examen[modifier | modifier le code]

Le numéro ISSN est 1784-827X.

  • Le Librex change et vous ?, no 41, avril 2006.
  • La manipulation publicitaire et médiatique, no 44, janvier-février 2007.
  • Devrions-nous tous être féministes ?, no 45, mars-avril 2007.
  • Manquons-nous d'idéologie ?, no 46, septembre 2007.
  • Multiculturalisme et Communautarimse, no 47, décembre 2009.
  • Manquons-nous d'engagement ?, no 48, avril 2010.
  • Le Petit Libre Bleu, no 49, septembre 2010.
  • Résolutions/ Révolutions, no 50, mars 2011.
  • Rentrée 2011 - 2012, no 51, septembre 2011.
  • 2012 - 2013, no 52, octobre 2012.
  • Saint-V, no 53, novembre 2013.
  • L'Europe et la Mondialisation, no 54, mai 2014.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Nous citons ici mot à mot le texte figurant dans le Site de l'ULB : « La tolérance n'est ni l'hésitation, ni la transaction sur les principes, ni la pusillanimité, ou l'équivoque dans leur expression, car à ce compte, elle consisterait à n'en point avoir ou à ne pas oser les dire... Elle n'impose pas à proprement parler le respect des opinions d'autrui: comment respecter ce qui est jugé faux, ce que l'on condamne, ce que l'on s'efforce de détruire ' Elle est le respect de la personne et de la liberté d'autrui. Elle consiste à affirmer ce que l'on tient pour vérité, en même temps que l'on reconnaît, à d'autres, le droit d'affirmer leurs erreurs, en même temps qu'en les combattant, on se refuse à recourir pour les vaincre à l'injure, à la violence, ou à la proscription.».

Références[modifier | modifier le code]

  • Autres références :
  1. Le Librex Tel est le nom communément donné au cercle du libre examen qui est présidé, en ce début d'année académique, par Marc-Henri Janne., Serge Govaert, Mai 68. C'était au temps où Bruxelles contestait., De Boeck, coll. Pol-His, 2001, page 49 lire en ligne.
  2. Le plus célèbre d'entre eux est probablement le Cercle du Libre Examen « voué depuis 1927 à l'étude contradictoire des problèmes philosophiques et sociaux », Sirjacobs Isabelle. L'étudiant, ce « jeune travailleur intellectuel », in Revue belge de philologie et d'histoire, tome 79 fasc. 2, 2001, Histoire medievale, moderne et contemporaine - Middeleeuwse, moderne en hedendaagse geschiedenis. p. 619-628, lire en ligne.
  3. J. STENGERS, « D'une définition du libre examen », dans Revue de l’Université de Bruxelles, Bruxelles, s.n., huitième année, octobre-décembre 1955, no 1, p. 32-61.
  4. (...) le Cercle du libre examen de l'ULB créé le 14 janvier 1928 (...), Pol Defosse, Jean-Michel Dufays, Martine Goldberg, Dictionnaire historique de la laïcité en Belgique, Luc Pire Éditions, 2005, page 128, lire en ligne
  5. Jean Burgers qui, dans le cercle du Libre examen avait inventé le « type minus», Marion Schreiber, Rebelles silencieux, l'attaque du 20e convoi pour Auschwitz, Éditions Racine, 2006, page 93, lire en ligne
  6. Henri Neuman, Avant qu'il ne soit trop tard : portraits de résistants Altenhoff, Burgers, Ewalenko, Leclercq, Mahieu, Pineau, Vekemans, Wendelen et les autres, Paris, editions Duculot, , 183 p. (ISBN 978-2-8011-0549-8)
  7. Cercle du Libre-Examen de l'ULB, qui est à la base du Groupe Général de Sabotage, mieux connu comme le Groupe G., Verhoeyen Étienne. Résistances et résistants en Belgique occupée, 1940-1944, in Revue belge de philologie et d'histoire, tome 70 fasc. 2, 1992. Histoire médiévale, moderne et contemporaine, Middeleeuwse, moderne en hedendaagse geschiedenis. p. 381-398, lire en ligne
  8. Marion Schreiber, Rebelles silencieux : l'attaque du 20e convoi pour AUschwitz, Bruxelles, Editions Racine, , 316 p. (ISBN 2-87386-259-9 et 9782873862596)
  9. Chronique générale, Revue Philosophique de Louvain, troisième série, tome 56, no 50, 1958. p. 342-360, lire en ligne
  10. Guy de Bosschère, Jean Van Lierde, La guerre sans armes: douze années de luttes non-violentes en Europe, 1952-1964, Karthala, 2002, page 77 lire en ligne.
  11. Le cercle du libre examen ayant parmi les premiers marqué en 1967 son hostilité à l'égard de la junte militaire grecque, participe ensuite à la création d'un comité de défense de la démocratie en Grèce (...), Serge Govaert, Mai 68. C'était au temps où Bruxelles contestait., De Boeck, coll. Pol-His, 2001, lire en ligne.
  12. (...) le cercle du libre examen de l'ULB avait, avec l'appui des cercles facultaires (...) un cycle de conférences sur la guerre du Viêt Nam qui devait se dérouler dans le courant des mois de janvier et de février 1967 (...), Serge Govaert, Mai 68. C'était au temps où Bruxelles contestait., De Boeck, coll. Pol-His, 2001, page 42, lire en ligne.
  13. L'association générale des étudiants ou AG et le cercle du libre examen sont l'enjeu, depuis le début des années soixante, d'une lutte de pouvoir qui les fait basculer tantôt vers la droite ou du moins une forme d'« apolitisme », tantôt vers la gauche (...), Serge Govaert, Mai 68. C'était au temps où Bruxelles contestait., De Boeck, coll. Pol-His, 2001, page 43, lire en ligne.
  14. Ce 13 mai donc, nous nous préparions à recevoir Mélina Mercouri, invitée par le cercle du Libre Examen, Willy Decourty (préf. Philippe Vincke), Bruxelles, le 13 mai 1968, Luc Pire, Bruxelles, 2008, lire en ligne.
  15. À l'issue de ce meeting, l'occupation du Janson s'organise, rassemblant plusieurs centaines de personnes qui forment aussitôt une « assemblée libre », structure dont il sera beaucoup question par la suite, tandis qu'un mouvement du 13 mai (...), Serge Govaert, Mai 68. C'était au temps où Bruxelles contestait., De Boeck, coll. Pol-His, 2001, page 59, lire en ligne.
  16. Courrier hebdomadaire du CRISP, Centre de recherche et d'information socio-politiques, numéros 413 à 426, 1968, page 38, lire en ligne.
  17. Willy Decourty, Bruxelles, le 13 mai 1968, Luc Pire, Bruxelles, 2008, présentation en ligne.
  18. Étienne Jacques, Deschepper Jean-Pierre, Léonard André, Chroniques, Revue Philosophique de Louvain, Quatrième série, tome 73, no 20, 1975, p. 699-749, lire en ligne
  19. « La Liaison pour l'autonomie des personnes lance le débat », Le Soir,‎ (lire en ligne)
  20. « Une Pentecôte bruxelloise à la fois papale et... athée », Le Soir,‎ (lire en ligne)
  21. Affiche Contre le SIDA : la capote, pas la calotte à voir ici. Mention légale : éditeur responsable Roger Noël.
  22. « Partners - lesoir.be » (consulté le )
  23. « "Quel rôle pour l'Université face aux marchés ?" » (consulté le )
  24. Voir l'article du Soir du 15 avril 2008 : "ULB Le plan stratégique du recteur inquiète les étudiants"
  25. Lire le premier éditorial de Philippe Vincke en tant que recteur dans le magazine Esprit Libre d'octobre 2006.
  26. « Plate-forme pour la Liberté d’Expression à l’ULB », sur Plate-forme pour la Liberté d’Expression à l’ULB (consulté le )
  27. « LE LIBRE EXAMEN EN QUESTIONS », sur www.ulb.ac.be (consulté le )
  28. Voir l'interview vidéo d'Emmanuelle Danblon par Geraud Hougardy
  29. Le Librex, avec d'autres, critiquait l'orientation idéologique manichéenne du Chantier Valeurs ainsi que la manière dont la réflexion était menée. Dans ce cadre, des membres de la Cellule de Réflexion sur l'Université (CRUn) avaient notamment dénoncé la tournure des séances de "formation à l'argumentation" données par les doctorants de la Conseillère aux Valeurs et à la destination des présidents de cercles folkloriques. Un cahier spécial des Etudiants Socialistes de novembre 2008 intitulé "Quand l'ULB veut nous la fermer" consacrait ainsi plusieurs articles à l'analyse critique du Chantiers Valeurs en parlant de "manipulations", de "censure" et de "dogmatisme".
  30. Voir les articles et la chronologie disponsible sur le site du Soir.
  31. lesoir.be, « Partners - lesoir.be » (consulté le )
  32. « LE LIBRE EXAMEN EN QUESTIONS - page 8 », sur www.ulb.ac.be (consulté le )
  33. Des manifestations importantes ont lieu alors que des sans-papiers font grève de la faim dans des locaux du campus. Voir un extrait vidéo ou l'article : "Sans-papiers: manifestation d'étudiants à Bruxelles", L'Avenir, 1er octobre 2008. Par ailleurs, le 29 avril 2008, des dizaines d'étudiants et de sans-papiers sont arrêtés administrativement par le commissaire divisionnaire Vandersmissen de la police de Bruxelles-Ixelles.
  34. Extrait vidéo et affiche de la conférence disponible ici. Photos sur le site du Cercle des Etudiants Libéraux
  35. lesoir.be, « Partners - lesoir.be » (consulté le )
  36. H.Do, Le Soir, 9 février 2012, L’ULB sous le choc d’un débat avorté, Le précédent, lire en ligne.
  37. Médiathèque des Territoires de la Mémoire, Éditeur Cercle du Libre Examen de l'ULB, catalogue en ligne.
  38. Les Cahiers du libre examen, Cercle du libre examen de l'Université libre de Bruxelles, notice catalogue du Système Universitaire de Documentation Sudoc lire en ligne.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Philippe Vienne, Approches du libre examen : 70 ans du Cercle du Libre Examen, Bruxelles, Éditions du Cercle du Libre Examen, Document utilisé pour la rédaction de l’article

Travaux universitaires[modifier | modifier le code]

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Antoine Dayez, Stéphane Vanommeslaeghe, directeur de publication Philippe Vienne, Approches du libre examen: 70 ans du Cercle du Libre Examen, Éditions du Cercle du Libre Examen, Bruxelles, 1998, lire en ligne et extrait en ligne avec photo de groupe.
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Étienne Verhoeyen, « Résistances et résistants en Belgique occupée, 1940-1944 », Revue belge de philologie et d'histoire, 70/2, 1992 (Histoire médiévale, moderne et contemporaine - Middeleeuwse, moderne en hedendaagse geschiedenis), p. 381-398 libre accès sur Persée.
  • Sirjacobs Isabelle, « L'étudiant, ce « jeune travailleur intellectuel », Revue belge de philologie et d'histoire, 79/2, 2001 (Histoire médiévale, moderne et contemporaine - Middeleeuwse, moderne en hedendaagse geschiedenis), p. 619-628 libre accès sur Persée.
  • Revue Philosophique de Louvain, Tables du tome 56, Année 1958 [table et index], p. 756-768, libre accès sur Persée.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie complémentaire[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Banques de données, dictionnaires et encyclopédies[modifier | modifier le code]