Piège de l'arche de Noé

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Piège de l'arche de Noé
abcdefgh
8
Tour noire sur case blanche a8
Fou noir sur case blanche c8
Dame noire sur case noire d8
Roi noir sur case blanche e8
Fou noir sur case noire f8
Cavalier noir sur case blanche g8
Tour noire sur case noire h8
Pion noir sur case noire c7
Pion noir sur case blanche f7
Pion noir sur case noire g7
Pion noir sur case blanche h7
Pion noir sur case blanche a6
Pion noir sur case noire d6
Pion noir sur case blanche b5
Pion noir sur case noire d4
Pion blanc sur case blanche e4
Fou blanc sur case blanche b3
Pion blanc sur case blanche a2
Pion blanc sur case noire b2
Pion blanc sur case blanche c2
Pion blanc sur case noire f2
Pion blanc sur case blanche g2
Pion blanc sur case noire h2
Tour blanche sur case noire a1
Cavalier blanc sur case blanche b1
Fou blanc sur case noire c1
Dame blanche sur case blanche d1
Roi blanc sur case noire e1
Tour blanche sur case blanche h1
8
77
66
55
44
33
22
11
abcdefgh
Après le septième coup noir

Le piège de l'arche de Noé, aux échecs, est un piège survenant dans la variante Steinitz différée de la partie espagnole.

Un fou se fait piéger dans une chaîne de pions (a6-b5-c5-d6) pouvant évoquer une arche[1].

Dans le livre du tournoi d'échecs de New York 1924, Alexandre Alekhine recommanda la variante comme menant à une nullité facile. Endre Steiner suivit le conseil d'Alekhine dans sa partie contre José Raúl Capablanca qui fut jouée à Budapest en 1929, qui rendit célèbre le piège[1].

Partie espagnole

  • 1. e4 e5
  • 2. Cf3 Cc6
  • 3. Fb5 a6
  • 4. Fa4 d6
  • 5. d4

D'autres possibilités sont 5. c3, 5. Fxc6+ et 5 .0-0.

  • 5. ... b5
  • 6. Fb3 Cxd4
  • 7. Cxd4 exd4
  • 8. Dxd4??

Endre Steiner tombe dans le piège de l'arche de Noé.

En jouant d'abord 8. Fd5 ou en jouant 8. c3, les Blancs obtiennent une bonne position.

Après 8. Dxd4, les Noirs gagnent le fou en jouant :

  • 8. ... c5
  • 9. Dd5 Fe6
  • 10. Dc6+ Fd7
  • 11. Dd5 c4

Endre Steiner abandonna au trente-deuxième coup.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Hooper et Whyld 1992, p. 274

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • (en) David Hooper et Kenneth Whyld, The Oxford Companion to Chess, Oxford University Press, , 2e éd. (ISBN 0-19-866164-9)Document utilisé pour la rédaction de l’article