Wilfrid Laurier

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Wilfrid Laurier
Illustration.
Wilfrid Laurier en 1906.
Fonctions
7e Premier ministre du Canada

(15 ans, 2 mois et 26 jours)
Monarque Victoria
Édouard VII
George V
Gouverneur John Campbell Gordon
Gilbert Elliot-Murray-Kynynmound
Albert Grey
Prédécesseur Charles Tupper
Successeur Robert Laird Borden
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Lin-de-Lachenaie (Colonie du Canada-Uni)
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès Ottawa (Ontario, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral
Conjoint Zoé Lafontaine
Profession Avocat

Signature de Wilfrid Laurier

Wilfrid Laurier
Premiers ministres du Canada

Wilfrid Laurier, né Henry Charles Wilfrid Laurier le à Saint-Lin-de-Lachenaie (actuel Saint-Lin–Laurentides) au Québec et mort le à Ottawa en Ontario, est le septième Premier ministre du Canada, poste qu'il occupe du au 7 octobre 1911. Il est le premier Québécois à accéder au poste de premier ministre canadien.

Ayant fait ses études à l’Université McGill de Montréal, il y obtient un baccalauréat en droit civil en 1866. Le , il épouse Zoé Lafontaine (1841-1921) en la cathédrale Saint-Jacques de Montréal.

Souvent considéré comme l'un des grands hommes d'État canadiens, Wilfrid Laurier est bien connu pour ses politiques de réconciliation, de bâtisseur du pays, et de compromis entre francophones et anglophones du Canada. Il défend un partenariat entre gens de ces deux cultures au Canada.

Début de sa carrière au Canada

Wilfrid Laurier naît le , dans une petite maison au bord de la rivière l'Achigan, à Saint-Lin-de-Lachenaie, actuellement Saint-Lin-Laurentides, fils de Carolus Laurier et de Marie-Marcelle Martineau. Il est baptisé deux jours après sa naissance, le , en l'église catholique de Saint-Lin : son parrain est Louis Charles Beaumont, son oncle, et sa marraine est Marie Zoé Laurier, sa tante, épouse de ce dernier[1].

Le père de Wilfrid, Carolus Laurier, fait partie de la minorité de la population qui sait compter, lire, écrire, et parler tant en français qu'en anglais. Arpenteur de métier, comme l'indique l'acte de baptême de son fils, il est aussi le premier maire du village. Wilfrid n'a que sept ans quand sa mère, Marie-Marcelle Martineau, meurt — de la tuberculose, une maladie très répandue à l'époque. Son père se remarie avec Adeline Éthier, de qui il aura d'autres enfants. Pour Carolus, l'éducation est une priorité. Il s'endette donc pour que son fils ait accès à un certain niveau d'éducation. Wilfrid fait ses études primaires à Saint-Lin, il passe deux ans à New Glasgow, un village voisin principalement habité par des anglophones, et il poursuit son cours classique au Collège de l'Assomption. À l'école, le jeune Wilfrid se montre un élève fort assidu. En contrepartie, il a la santé très fragile, mais il est doté d'une intelligence remarquable.

Il fait ensuite son droit à l'université McGill à Montréal. À l'époque où Laurier y étudie, cette université est bilingue, c'est donc dans les deux langues que Laurier va parfaire son éducation (notamment en droit civil français). C'est à cette époque qu'il rencontre des membres de l'Institut Canadien, un groupe politique libéral radical. Il côtoie Antoine-Aimé Dorion et Rodolphe Laflamme, son professeur de droit constitutionnel, l'un des plus grands maîtres de cette discipline à l'époque. Dorion prend le jeune Laurier sous son aile. Laurier réussit ses études de droit avec plusieurs mentions d'honneur, mais sa santé est toujours aussi mauvaise, souffrant de bronchite chronique (dont il aura le diagnostic seulement quelques années plus tard). Chaque hiver sera, pour Wilfrid, une épreuve. En 1864, une coalition politique se forme entre les conservateurs Québécois et Ontariens, et les libéraux Ontariens. Germe ensuite le projet de la Confédération Canadienne. Laurier se battra, comme tous les rouges (formant le parti Libéral), contre une telle union.

Un libéral au Québec

Laurier se présente la première fois dans le district électoral de Drummond-Arthabaska à l'élection générale québécoise de 1871, où il est élu avec une majorité très fragile, bien qu'il ait une résidence à Arthabaska, près de Victoriaville. À l'Assemblée législative de Québec, il se montre comme un parlementaire à l'éloquence remarquable. Mais Laurier ne se fait pas d'illusions. Le parti Libéral demeure un parti marginal, sans programme politique concret, critiqué par les élites et le clergé. Laurier décide donc de se présenter au niveau fédéral, où il croit que les chances de triomphe du libéralisme sont meilleures.

Il se présente en conséquence, à l'élection de 1874, dans la circonscription correspondante de Drummond—Arthabaska à l'ordre fédéral. Il est élu avec une majorité légèrement augmentée. Laurier devient le bras droit des membres québécois du cabinet. Le premier ministre le voulant au conseil des ministres, il le nomme ministre du revenu en 1877, poste qu'il conserve jusqu'à la défaite des Libéraux en 1878.

Après cette défaite, l'indolence et l'inaction prennent Laurier. Il n'est définitivement pas un politicien d'opposition. Il est certes un secrétaire parlementaire efficace du chef libéral de l'époque, Edward Blake, mais il n'a pas l'éloquence et la fougue qu'on lui connaîtra lorsqu'il sera premier ministre.

En 1887, Blake Seword démissionne. Un nouveau chef doit être choisi. Aussi incroyable que cela pouvait paraître à l'époque, le caucus libéral choisit Wilfrid Laurier. Laurier commence par refuser, disant qu'un Canadien-français ne peut pas remplir une telle fonction, mais face à l'obstination du caucus, il finit par accepter.

C'est un chef de l'opposition hors pair. Il attaque sans relâche le gouvernement conservateur, marque des points, fait des gains. Il mène même les libéraux à la victoire en 1896.

Premier ministre

Statue de Laurier sur la Colline du Parlement, à Ottawa (Ontario)

Wilfrid Laurier dirige le Canada durant une période de croissance, d'industrialisation et d'immigration courte. Sa longue carrière couvre une période de changement politique et économique majeure. En tant que Premier ministre il contribue grandement à faire entrer le Canada au XXe siècle et à affirmer davantage le pays à l'international, notamment face au Royaume-Uni.

Une des premières actions de Laurier en tant que Premier ministre est de trouver une solution à la question des écoles catholiques de langue française au Manitoba, question qui avait causé la chute du gouvernement de Charles Tupper, plus tôt, en 1896. Son compromis, appelé le Compromis Laurier-Greenway, décrète que les francophones catholiques au Manitoba peuvent bénéficier d'une éducation catholique s'il y a assez d'élèves pour le justifier, chaque école étant jugée au cas par cas. Ceci est vu par plusieurs comme étant la meilleure solution possible compte tenu des circonstances, satisfaisant à la fois les francophones et les anglophones. Cependant, en pratique, dans la majorité des cas, le nombre d'élèves francophones est toujours inférieur à celui des anglophones, ce qui pousse Laurier à créer des écoles francophones du soir, tandis que dans les écoles à majorité anglophone, il est possible pour les Canadiens français d'obtenir une demi-heure d'enseignement religieux à la fin des classes.

Ce compromis est, en général, très mal accepté, tant dans le Canada-Anglais que Français. Les anglophones jugeant que ce compromis est une atteinte à l'autonomie des provinces, et les francophones, le jugeant insuffisamment favorable aux francophones. Ceci n'est qu'un exemple dans le dialogue de sourds qui est entretenu entre anglophones et francophones pendant le règne de Laurier, et même bien après, toute action gouvernementale étant jugée trop favorable à l'un des deux groupes ethniques.

Monument à sir Wilfrid Laurier (1953), sculpture d'Émile Brunet, au Square Dorchester à Montréal

En 1899, le Royaume-Uni s'attend à un appui militaire de la part du Canada, en tant que membre de l'Empire britannique, durant la Seconde Guerre des Boers. Laurier est pris entre les Canadiens anglais, impérialistes, qui appuient fortement une intervention militaire aux côtés du Royaume-Uni, et les Canadiens français, isolationnistes tout comme les États-Unis, qui s'y opposent tout aussi fortement. Ces derniers voient la guerre des Boers comme un rappel de leur défaite dans la Guerre de Sept Ans. Henri Bourassa est particulièrement féroce dans son opposition. Laurier opte finalement pour l'envoi d'une force militaire composée de volontaires, au lieu des milices attendues par les Britanniques, mais Bourassa le dénonça quand même.

En 1905, Laurier préside à l'entrée de l'Alberta et de la Saskatchewan au sein de la Confédération, les deux dernières provinces à être créées à partir des Territoires du Nord-Ouest.

Alors que Laurier est premier ministre, il visite un collège classique des Cantons-de-l'Est, où il est invité à discuter avec des étudiants. L'un de ces étudiants, c'est Louis St-Laurent, futur premier ministre du Canada. Devant cet auditoire attentif à ses paroles, il déclare : « Je rêve d'un pays où les deux races fondatrices seraient égales l'une l'autre, un pays où les frontières linguistiques et confessionnelles seraient abolies, une nation grande, digne et responsable, où francophones et anglophones y cohabiteraient en paix. »

En 1908, il est nommé président d'honneur de l'Institut canadien-français d'Ottawa.

Marine royale canadienne

Sir Wilfrid & Lady Laurier, en 1907

La compétition navale entre le Royaume-Uni et l'Empire allemand s'amplifie dans les premières années du XXe siècle. Les Britanniques demandent au Canada plus d'argent et de ressources pour construire des navires, ce qui cause une forte division politique au Canada : les impérialistes, prônant une coopération politique et militaire forte avec le Royaume-Uni, veulent en envoyer le plus possible, tandis que les nationalistes ne veulent rien envoyer du tout.

Visant le compromis, Laurier propose un projet de loi, en 1910, pour créer la marine royale canadienne. Cette marine consisterait initialement en une force de cinq croiseurs et six destroyers ; en temps de crise, elle pourrait être mise directement sous commande impériale. Cette idée, grandement louée à la Conférence Impériale sur la Défense à Londres, mais très impopulaire au Canada, contribue grandement à la défaite électorale de Laurier en 1911. Robert Borden, en 1912, décide de continuer la création de la marine royale canadienne, où Laurier l'avait laissée.

Réciprocité et défaite

Une autre controverse émerge de l'appui de Laurier à la réciprocité commerciale avec les États-Unis. Le Parti conservateur s'y oppose, de même que les hommes d'affaires libéraux ; les agriculteurs, eux, appuient fortement l'idée. C'est la deuxième controverse à sceller le destin de Laurier : l'élection de 1911 porte principalement sur la réciprocité, et se termine par une victoire des conservateurs de Robert Laird Borden. À ce moment-là, les Canadiens français pensent qu'il est un traître vendu aux anglophones, tandis que les Canadiens anglais opinent qu'il est un homme capable de compromis.

Laurier dut donc se résigner à la défaite, le 7 octobre 1911. Mais cette défaite ne fut guère synonyme de repos pour Laurier. Au contraire, comme il le dit lui-même dans une lettre à son député Ernest Lapointe dans les jours qui suivirent la défaite : Je veux une autre bataille contre les tories. Laurier ré-organisa donc complètement l'administration du parti, créant un comité central d'organisation, sous la présidence de William Lyon Mackenzie King. Cependant, très peu de choses furent changées au programme libéral de 1896, à forte teinte libérale classique. Seules quelques concessions furent faites aux progressistes ontariens sur la place de l'état dans la société.

Malgré ces efforts, Laurier éprouve une difficulté incroyable à maintenir l'unité de son parti. Les Québécois formant un bastion libéral depuis 1887, il n'a guère d'autre choix que de défendre la souveraineté canadienne au sein de l'Empire britannique, tandis que l'Ontario et l'Ouest considèrent la politique impériale de Borden comme acceptable. Bien qu'il soit le premier Canadien français à accéder au poste de premier ministre Canada, plusieurs Québécois jugent ses orientations politiques trop teintées d'impérialisme. Une certaine partie de ses appuis au Québec vont donc passer chez les Conservateurs. En effet, Robert Laird Borden, pour contrer l'influence libérale au Canada français, promet une forte représentation francophone dans son cabinet. Plusieurs nationalistes anti-impérialistes sont nommés ministres, notamment Frédérick D. Monk. D'autres, sur la scène provinciale, comme Israël Tarte et Henri Bourrassa, attaquent, eux aussi, de manière virulente la politique de Laurier.

Affiche électorale de Wilfrid Laurier

Malgré cela, la crise de la conscription de 1917 lui permet de se réconcilier avec son électorat francophone : les Libéraux, aux élections de 1917, obtiennent 62 des 82 sièges, grâce aux Québécois.

Pendant plusieurs décennies, l'impact qu'a la présence d'un Canadien-Français au poste de premier ministre (sous la bannière des Libéraux) continue. Ainsi, les Québécois votent fortement pour les Libéraux jusqu'en 1984, sauf une légère exception en 1958. D'ailleurs, dans les années soixante et soixante-dix, le chef du ralliement créditiste, Réal Caouette, déclare à la télévision d'état « Les Québécois votent libéral car leurs grands-parents ont serré la main de Wilfrid Laurier ».

Opposition et guerre mondiale

Laurier mène l'opposition durant la Première Guerre mondiale. Il influence l'opinion publique contre la conscription, ce qui conduit à la crise de la conscription de 1917 et la formation du gouvernement unioniste, auquel Laurier refuse de se joindre. Toutefois, plusieurs libéraux, surtout au Canada anglais, se joignent à Borden en tant que libéraux-unionistes, et les libéraux de Laurier sont réduits à une poignée de députés Canadiens français après l'élection de 1917.

Bien qu'il offre son entière collaboration à l'effort de guerre au premier ministre Borden en 1914, l'historiographie canadienne-française, qui relève du clergé catholique, écarte à dessein Laurier de la responsabilité de l'entrée en guerre :

« En mettant dans la bouche de M. Felding [ministre de Laurier, sic] les mots qui sont pourtant attribués à Wilfrid Laurier, à savoir « Quand l'Angleterre est en guerre, le Canada est en guerre! », l'abbé Desrosiers souligne, implicitement du moins, que l'entrée du Canada dans la guerre est due aux impérialistes canadiens-anglais. Le nom de « Felding » a pour les oreilles des jeunes élèves une indéniable consonance anglophone. »

— Mourad Djebabla-Brun, Se souvenir de la Grande Guerre : la mémoire plurielle de 14-18 au Québec[2].

Ainsi, note l'auteur, « Wilfrid Laurier est quant à lui retenu, dans son opposition, comme représentatif de ses compatriotes canadiens-français. »[3]

Laurier meurt le , et il est inhumé au cimetière Notre-Dame à Ottawa, en Ontario.

Héritage

Tombeau de Laurier au cimetière Notre-Dame. Auteur: Alfred Laliberté

L'image que Laurier laisse au Québec est paradoxale. Les Québécois lui donnent des majorités parlementaires écrasantes pendant longtemps, et même après sa mort. Mais, méritait-il cette confiance de la part des Québécois ? En effet, Laurier défend la langue française avec beaucoup moins d'effort que plusieurs de ses prédécesseurs, tant anglophones que francophones, tel Edward Blake, Oliver Mowat, Louis-Hippolyte La Fontaine, Georges-Étienne Cartier, etc.[réf. nécessaire]

En effet, plusieurs lois progressistes à l'égard de la langue française sont par lui refusées. Par exemple :

  • refus de rendre les monnaies et postes bilingues,
  • refus d'obliger les haut-gradés militaires à comprendre et parler le français,
  • refus d'accorder les droits scolaires des minorités francophones hors-Québec.

Laurier, bien qu'il fût considéré comme Progressite pour son temps, pourrait être considéré comme un conservateur de nos jours. Exemple :

  • refus d'accorder le droit de vote aux femmes,
  • refus de créer les premières assurances sociales.

Vie privée

Fixé dans son lieu de résidence, Laurier prend ensuite épouse. Le , il se marie avec Zoé Lafontaine en la cathédrale Saint-Jacques de Montréal[4]. Il a toujours refusé de demander la main de Zoé, car il se considère trop malade et trop pauvre, mais averti par le docteur Gauthier qu’elle est sur le point d’épouser un autre prétendant, même si elle l’aime toujours, Laurier se rend aussitôt à Montréal. Le soir même, en l’absence de Carolus et de sa famille, il se marie puis, seul, repart aussitôt pour Arthabaskaville où l’attend une cause urgente. De cette union, le couple n’aura pas eu d’enfants, et il le regrette profondément. Dans l’ensemble, ce mariage est heureux, mais pas toujours. Il y a la passion qui lie Laurier à Émilie Barthe, femme de son associé, l’avocat Joseph Lavergne. Cette femme brillante et très cultivée conquiert Laurier en 1874 : mêmes intérêts littéraires, même anglophilie. Ils vivent entre eux la liaison romantique la plus célèbre de l’histoire politique canadienne. Leurs lettres témoignent d’un amour réel. D’un amour platonique ? Nul ne le sait vraiment, même si la rumeur, jamais confirmée, court à l’époque que de cette relation naquit Armand La Vergne. Cette intimité dure vraisemblablement jusque vers 1897, quand les nécessités politiques reprennent leurs droits.[réf. nécessaire] Wilfrid et Zoé se rapprochent alors, pour se consacrer l’un à l’autre jusqu’à la fin de leurs jours. Zoé survit à son mari et s’éteint à Ottawa le 1er novembre 1921.

En juillet 1902, il finança avec sa femme, le voyage d'études musicales en Europe, de sa nièce Éva Gauthier qui devint par la suite une célèbre cantatrice.

Rôle de député et parlementaire

Député des circonscriptions[5]

Début Fin Législature Circonscription Fonction
1911 1917 12e législature du Canada Québec-Est et Soulanges Chef de l'opposition officielle

Honneurs

Musée Laurier à Victoriaville

Archives

Notes et références

  1. Extrait du registre paroissial de l'église Saint-Lin-de-Lachenaie (1841) : Baptême 128 - Henry Charles Wilfrid Laurier - Ce vingt deux novembre mil huit cent quarante un, nous prêtre soussigné avons baptisé Henry Charles Wilfrid né avant hier du mariage de Sieur Carolus Laurier, clerc arpenteur, et de Dame Marie Marcelle Martineau de cette paroisse. Parrain Louis Charles Beaumont, Marraine Marie Zoë Laurier soussignés ainsi que le père. Signé : L.C. Beaumont ; M. Zoé Laurier Beaumont ; Carolus Laurier ; G. Chabot, prêtre.
  2. Mourad Djebabla-Brun, Se souvenir de la Grande Guerre : la mémoire plurielle de 14-18 au Québec, VLB éditeur, 2004, p. 69.
  3. Mourad Djebabla-Brun et Samy Mesli, « L’étude de la Première Guerre mondiale dans les manuels scolaires ontariens et québécois de l’entre-deux-guerres (1919-1939) », Bulletin d'histoire politique, Association québécoise d'histoire politique, Éditions du Septentrion, vol. 17, no 2,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Registre paroissial de la cathédrale de Montréal, année 1868.
  5. Parlement du Canada, « Laurier : expérience fédérale », sur Parlinfo (consulté le )
  6. Collection Wilfrid Laurier (P140) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Elizabeth H. Armstrong, The Crisis of Quebec, 1914-1918, 1937 ; ré-imprimé 1973 ;
  • (en) H. Blair Neatby. Laurier and a Liberal Quebec : A Study in Political Management, 1973, [lire en ligne]
  • Réal Bélanger, Wilfrid Laurier. Quand la politique devient passion, 1986, ré-imprimé 2007 ;
  • (en) Craig Brown, Ramsay Cook, Canada : 1896-1921 A Nation Transformed, 1983, standard history
  • (en) J. W. Dafoe, Laurier : A Study in Canadian Politics, 1922, [lire en ligne]
  • J.L. Granatstein, Norman Hillmer, Prime Ministers : Ranking Canada's Leaders, p. 46-60, 1999, (ISBN 0-00-200027-X)
  • Laurier LaPierre Portrait intime, 1996 ;
  • André Pratte, Wilfrid Laurier, 2011 ;
  • (en) Joseph Schull, Laurier. The First Canadian, 1965 ;
  • Oscar Douglas Skelton, Life and Letters of Sir Wilfrid Laurier, 2 vol., 1921, réimprimé 1965 ;
  • (en) Peter Busby Waite, Canada, 1874-1896 : Arduous Destiny, 1971, standard history

Liens externes

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