Utilisateur:Groupir !/L'Aile ou la Cuisse

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« . »

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dossier de Premiere Classics, janvier 2022

Amélioration : Pierre Richard (BROUILLON)

L'Aile ou la Cuisse[modifier | modifier le code]

https://www.7detable.com/article/film/l-aile-ou-la-cuisse-de-la-gastronomie-a-la-malbouffe-indemodable/308

https://explicationdefilm.com/2015/01/25/laile-ou-la-cuisse-claude-zidi-1976/

http://presse.defunes.free.fr/articles/1976/Premiere-N-1-Novembre-1976/index.htm

Monde des Avengers

https://www.youtube.com/watch?v=FHegTks25Ek (Louis de Funès au micro de Coluche)

https://www.youtube.com/watch?v=vF-n3I0Q_a8 (Christian Fechner)

https://ici.radio-canada.ca/tele/cinema/blogue/1105822/laile-ou-la-cuisse-la-comedie-francaise-a-son-plus-savoureux-louis-de-funes

https://www.programme-tv.net/news/cinema/164465-l-aile-ou-la-cuisse-france-3-pourquoi-louis-de-funes-n-aurait-jamais-du-faire-le-film/

https://www.lepoint.fr/cinema/l-aile-ou-la-cuisse-la-france-divisee-en-deux-et-pliee-en-quatre-02-02-2020-2360910_35.php

http://leparatonnerre.fr/2021/05/27/entretien-avec-le-realisateur-claude-zidi/

https://www.ecranlarge.com/films/dossier/1498670-laile-ou-la-cuisse-genie-louis-de-funes-flambeau-comique-coluche

L'habit vert des académiciens.

À l'atelier graphique : logo de Tricatel et couverture du guide Duchemin 1975 (avant-dernier guide écrit sous la direction de Charles Duchemin)

Intro[modifier | modifier le code]

Né de la volonté d'un jeune producteur de faire tourner son idole Louis de Funès, le film marque le retour sur les écrans de l'acteur après trois ans d'absence, et de graves problèmes de santé.

Christian Fechner

Cette comédie est l'unique rencontre entre Louis de Funès, de retour au cinéma après avoir subi un double-infarctus, et Coluche, alors en pleine ascension.

Le film traite sur le mode comique d'un problème naissant dans la France des années 1970 : la malbouffe due à la nourriture industrielle ; l'histoire montre la rivalité entre la « gastronomie française traditionnelle et de qualité », ici défendue par Charles Duchemin, directeur du guide Duchemin (rappelant évidemment le guide Michelin, qui récompense les restaurants de qualité), et la nourriture industrielle, dont le fer de lance est Jacques Tricatel (caricature à peine déguisée de l'industriel Jacques Borel).

Le film verrait Louis de Funès et Pierre Richard dans les rôles d'un critique gastronomique influent et de son fils nullement intéressé par la reprise de l'entreprise paternelle, qui s'allient pour contrer les manigances d'un industriel de la restauration

Très attendu par le public, ce retour sur les écrans de Louis de Funès

le jeune producteur Christian Fechner,

raconte les aventures de Charles Duchemin

La carrière de l'acteur est relancée et son succès ré-affirmé. Il tourne encore cinq films avant sa mort en 1983, dont trois sous contrat avec Fechner — La Zizanie (1978), L'Avare (1980) et La Soupe aux choux (1981).

Synopsis[modifier | modifier le code]

« Chaque année, un évènement considérable met en ébullition le monde de l'édition. En quelques jours, plus d'un millions d'exemplaires d'un même livre sont sortis des presses. Il ne s'agit pas du dernier roman d'un auteur à succès mais plus précisément d'un guide, le fameux Guide Duchemin. Au jour prévu, en quelques heures, la célèbre couverture rouge et bleu fait son apparition à la devanture de toutes les librairies. Des milliers d'exemplaires sont expédiés dans le monde entier, à l'attention des futurs touristes, qui n'imaginent pas visiter la France sans cette sorte de Bible, qui leur permettra, les yeux fermés, d'échanger leurs dollars, leurs livres sterling, leurs escudos, leurs roubles, ou toute autre devise, contre quelques fines spécialités, de la gastronomie française. Les décisions du guide font la une des grands quotidiens, qui commentent abondamment les célèbres petites étoiles attribuées aux restaurants méritants, ou retirées à ceux qui ont failli. Car ses jugements sont sans appels, et ils ont fait la fortune et la gloire internationale de certains d'entre eux. Mais tous, quelque soit leur renommée, tous appréhendent la visite d'un des mystérieux inspecteurs du célèbre guide. »

— Prologue.

Restoroute

https://commons.m.wikimedia.org/wiki/File:Maison_Pic,_exemplaires_anciens_du_Michelin_-_autre_vue.JPG

https://commons.m.wikimedia.org/wiki/File:Carnival_tent_in_Buritaca.jpg : un cirque

l'essentiel : un guide à l'influence telle qu'il peut faire la renommée internationale d'un restaurant tout comme ruiner ceux qu'il désavoue

croisade contre la malbouffe, l'enjeu étant de sauver la gastronomie française, qui disparaîtrait si Tricatel rachetait tous les restaurants bien notés pour servir sa nourriture industrielle (https://www.youtube.com/watch?v=1yRG_ajmqBI)

https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=L%27Aile_ou_la_Cuisse&diff=prev&oldid=199743422

Production et réalisation[modifier | modifier le code]

Genèse[modifier | modifier le code]

Christian Fechner[modifier | modifier le code]

Claude Zidi écrit le scénario avec la collaboration de Michel Fabre.

pour l'analyse : « Le garçon me demande à propos d'un poulet : « L'aile ou la cuisse ? ». J'ai trouvé que ça ferait un bon titre de film. Avec des amis, nous avons lancé la conversation sur le guide Michelin et sur la « malbouffe » qui commençait à sévir. Ainsi sont nés Duchemin et Tricatel, amalgame entre Borel, l'inventeur des restoroutes, et Ducatel, candidat farfelu aux présidentielles » (Lombard) (+ Trigano)

Un projet ébranlé par le double infarctus de Louis de Funès[modifier | modifier le code]

https://www.lexpress.fr/culture/cinema/l-infarctus-de-louis-de-funes_1994432.html


Il doit ralentir son rythme de travail et renonce définitivement à sa carrière théâtrale, incompatible avec son état[1].


plus aucun projet

l'acteur s'enfonce finalement dans la déprime — le « coup de buis » dit-il — pendant l'hiver, réalisant que sa carrière est terminée. Regrettant de ne plus pouvoir monter sur scène, il souhaiterait tourner un film.

S'il accepte dans un premier temps l'avis des médecins, il déprime au cours de l'hiver, et désire tourner un nouveau film.

Début 1976, les médecins deviennent plus évasifs, et n'interdisent plus d'exercer à Louis de Funès son métier d'acteur, du moins au cinéma, le théâtre étant totalement incompatible avec son état. Puisqu'il est en froid avec Gérard Oury qui lui a maladroitement caché qu'il avait proposé Le Crocodile à un autre acteur, son projet à venir serait donc celui de L'Aile ou la Cuisse.

déterminé

Sa carrière au cinéma est aussi compromise car, outre sa condition physique amoindrie, les risques de rechute font que les assureurs ne veulent plus prendre le risque de le couvrir pour un film. Déterminé, le producteur Christian Fechner réussit finalement à obtenir un accord pour une assurance d'onze semaines et prend le risque de produire L'Aile ou la Cuisse avec seulement une partie du tournage assurée[2].


En janvier 1976, lorsqu'on les questionne, les médecins n'interdisent plus totalement à Louis de Funès de reprendre son métier, tout en restant évasifs. La scène lui demeure prohibée mais un retour au cinéma peut se faire, à condition qu'« il n'en fasse pas trop », sa santé restant fragile[3],[4].


[a] : évasif = acceptent mais qu'ils n'en fasse pas trop


En janvier 1976, les médecins, certes évasifs, n'interdisent plus à Louis de Funès de reprendre son métier, bien que sa santé reste fragile[b]. Après plusieurs mois de convalescence, Christian Fechner lui propose alors de poursuivre le projet de L'Aile ou la Cuisse, désirant toujours accomplir son rêve de produire un « de Funès »[b],[3],[5]. Pour tourner, Louis de Funès a cependant besoin d'une police d'assurance, indispensable pour valider le contrat signé un an plus tôt[b]. Lors de la visite médicale nécessaire, le médecin agrée par la compagnie d'assurances juge que son cœur est trop fragile et qu'il risque un troisième infarctus indiscutablement mortel : l'assurance ne peut donc pas le couvrir[b]. C'est un choc pour l'acteur, désespéré à l'idée de ne plus jamais pouvoir travailler[b]. Conscient de la situation morale de l'acteur, Fechner, lui-même dans une mauvaise passe — la mort de son père le jour de Noël 1975, l'échec commercial de Calmos de Bertrand Blier, et la brouille puis la séparation avec Les Charlots —, décide de se battre pour lui obtenir un contrat d'assurance et lui faire retrouver le chemin des plateaux.

Il mène un bras de fer

énormes pertes causées par Le Crocodile aux assurances


Sa carrière au cinéma est aussi compromise car, outre sa condition physique amoindrie, les risques de rechute font que les assureurs ne veulent plus prendre le risque de le couvrir pour un film. Déterminé, le producteur Christian Fechner réussit finalement à obtenir un accord pour une assurance de onze semaines et prend le risque de produire L'Aile ou la Cuisse avec seulement une partie du tournage assurée


L'AVARE Après son retour au cinéma dans L'Aile ou la Cuisse en 1976, il est sous contrat pour trois films — qui seront La Zizanie, L'Avare et La Soupe aux choux — avec le jeune producteur Christian Fechner, qui s'est battu pour lui obtenir une assurance, lui permettant ainsi de reprendre le chemin des plateaux de tournage après ses graves problèmes de santé. Désormais, il tourne en étant suivi de près par des médecins, à un rythme de travail ralenti, apparaissant dans un film par an, et suit un régime alimentaire drastique. Sa seule possibilité de jouer L'Avare serait donc un projet pour l'écran, au cinéma voire à la télévision[6],[cit. 1].

Le texte mis dans l'article de Funès, à modifier[modifier | modifier le code]
Louis de Funès, victime de sérieux problèmes de santé, revient au cinéma grâce au soutien de Christian Fechner.

D' à , Louis de Funès s'est épuisé à jouer La Valse des toréadors sur scène, frôlant même le malaise cardiaque[7]. Il prend donc un an de repos avant Le Crocodile, sans autre film ni théâtre. En mars 1975, il subit deux sévères infarctus à neuf jours d'intervalle, puis reste deux mois et demi à l'hôpital[8]. Ces problèmes de santé semblent mettre un terme à sa carrière et Le Crocodile est abandonné[9]. Les médecins lui imposent un régime alimentaire drastique et lui ordonnent d'arrêter définitivement son métier, au cinéma autant qu'au théâtre, incompatible avec son état[10],[11],[12],[13]. Par ailleurs, en juillet à l'hôpital, il est victime d'une tentative d'escroquerie du producteur du Crocodile qui, sur le point d'être ruiné par l'abandon du projet, essaie de monter une arnaque à l'assurance sur sa potentielle mort avant la fin de l'année 1976[9]. Le Crocodile est annulé pour de bon dans les jours qui suivent[9].

S'il accueille dans un premier temps avec soulagement la décision des médecins, lassé du milieu du cinéma et de la pression de son succès, Louis de Funès déchante ensuite, réalisant qu'il ne jouera plus, se sentant désormais inutile, et sombre dans la déprime au cours de l'hiver 1975[12],[3]. Regrettant de ne plus jamais pouvoir monter sur scène, il souhaiterait au moins tourner un film[12]. Il est cependant considéré comme professionnellement mort par le milieu du cinéma, trop diminué voire mourant[14],[cit. 2].


Il n'envisage pas de nouveau projet avec Gérard Oury, dont il s'est progressivement éloigné(, bien que chacun a déclaré à la presse vouloir tourner à nouveau ensemble)[d].

nouvelle arnaque à l'assurance — en , le producteur du Crocodile, sur le point d'être ruiné, avait déjà tenté de monter une arnaque à l'assurance sur sa potentielle mort avant la fin de l'année 1976[9] —


À sept semaines du tournage, Le Crocodile est reporté, dans l'attente de son éventuel rétablissement[e]. Le producteur Bertrand Javal doit essuyer des millions de francs de pertes et s'enquiert chaque jour au téléphone de son état de santé[e]. Les médecins consultent le scénario et le jugent trop physique pour Louis de Funès, réclamant trop de lieux de tournages différents, de scènes difficiles voire de cascades[e]. À la mi-avril, l'impression est pourtant donnée que le projet se poursuit toujours[16].

Louis de Funès reste de nouveau pendant plusieurs mois au Cellier, à s'occuper de son jardin[f]. Son régime strict l'amaigrit et l'affaiblit[g]. Un ami médecin de son fils Patrick lui préconise un régime moins lourd à supporter, qui le rend en meilleure forme[h]. À l'automne 1975, il ré-apparaît à Paris lors de premières de théâtre ou de spectacles d'amis[f]. Il commence à avoir la nostalgie de la scène et l'envie de tourner un nouveau film[f],[a].

Relancement du projet[modifier | modifier le code]

Christian Fechner connaît lui-aussi une mauvaise passe, avec la mort de son père le jour de Noël 1975, l'échec commercial de Calmos de Bertrand Blier, et la brouille puis la séparation avec Les Charlots

https://books.google.fr/books?id=PtMmMIj6-LUC&pg=PT81&dq=merci+patron+louis+de+funes&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjloPms1rbcAhXD-qQKHembAQUQ6AEILTAB#v=onepage&q=merci%20patron%20louis%20de%20funes&f=false

Un soir, Claude Berri lui annonce un coup de téléphone de Christian Fechner, qui lui demande « Vous savez, ce vieux projet avec Claude Zidi et Pierre Richard, si nous le menions à bien ? ».

De Funès se souvient que, d'une voix plaintive d'enfant rachitique ("L'infarctus, ça vous effondre tout le système"), il a répondu: "Je ne peux pas, je ne suis plus assuré." Et que son interlocuteur a répliqué: "On s'en fout." "Alors, dit de Funès, sobrement, ça m'a fait chaud au coeur.


au 1er de l'an 1976, de Funès parle du projet qu'il a avec Pierre Richard


« Pour moi, il était inenvisageable qu’il ne tourne plus et puis j’attendais depuis trop longtemps de tourner avec lui, c’était mon rêve de producteur. Et bien que le médecin des assurances ne nous ait laissé aucun espoir, je suis allé voir le grand patron des assurances de l’époque. Comme j’étais assez jeune et assez inconscient, je l'ai un peu agressé en lui disant qu’il ne pouvait pas décidé comme ça, du jour au lendemain, qu’un homme tel que De Funès ne tournerait plus jamais ! »

— Christian Fechner (http://histoiresdetournages.blogspot.com/2008_03_01_archive.html)


Note : La biographie Claude Zidi, en toute discrétion de Vincent Chapeau donne un ordre différent aux événements, contraire aux autres sources : d'abord un projet avec les Charlots, puis un projet avec Louis de Funès et Pierre Richard, apparemment sans synopsis, bien qu'un contrat ait été signé en janvier 1975, et le sujet de L'Aile ou la Cuisse ne serait apparu, dans un restaurant, que six mois avant la date de sortie du film.

Pierre Richard à Coluche =[modifier | modifier le code]

Laurence Remila et Jérémie Imbert, « Pierre Richard, interview : “Je suis un anarchiste !” », Schnock, no 8,‎ , p. 29-47 (ISSN 2117-3052).

name="ZidiDocumentaire" Claude Zidi : juste une mise au point, documentaire de Sébastien Labadie, Yohann Charrin et Claude Zidi Jr., Moneypenny Productions, 49 minutes, 2019. : revoir le documentaire

compte pas, finalement Coluche signe plus tard un contrat avec l'AMLF de Claude Berri pour quatre films sur trente mois, qui seront Inspecteur la Bavure, Le Maître d'école et Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ. (Dicale Jean Yanne)

Composition de la distribution[modifier | modifier le code]

Le partenaire de Louis de Funès[modifier | modifier le code]

http://www.defunes.free.fr/html/rubrique-p/tv-radio-p/pages-tv/200x/2018/02-18/index.htm

Seconds rôles[modifier | modifier le code]

Julien Guiomar en 1972.
Proches de de Funès

Louis de Funès impose quant à lui Claude Gensac

[17]

L'équipe réunit également quelques techniciens auxquels de Funès est habitué, pour mettre en confiance, dont Claude Renoir, Vladimir Ivanov[18] et Jean-Paul Schwartz au cadre(making-of). Dans cette même optique, la composition de la bande-originale est confiée à Vladimir Cosma, déjà derrière celle de Les Aventures de Rabbi Jacob[18], assurant ainsi une sorte de continuité musicale avant et après la maladie de l'acteur (cinémathèque).

Amis de Coluche

Grâce à son rôle, Coluche permet à quelques amis acteurs de jouer dans le film : Bouboule

Bruno Moynot obtient le rôle très court du responsable du tourne-disques lors de la séance de photographies, qui lance la chevauchée des Walkyries alors que Charles Duchemin désirait une musique « légère, spirituelle, subtile, dosée... ».

qui seront toutes jalonnées de succès 

Gérard Lanvin Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine Marche à l'ombre

Modèle:Message galerie 2

Autres

Ann Zacharias : http://www.programme-television.org/news-tv/L-Aile-ou-la-cuisse-France-3-Coluche-sous-le-charme-d-Ann-Zacharias-4536035

L'actrice est suédoise mais le personnage hollandais, sans que Zidi ne se souvienne trop pourquoi, probablement une simple erreur sur la nationalité de la comédienne.

Jacques Doillon Les Doigts dans la tête (1974)

Tournage[modifier | modifier le code]

trois mois de préparation (http://nimotozor99.free.fr/micheldebroin.htm) Franck et Jérôme Gavard-Perret, « Interview de M. Michel de Broin », sur Autour de Louis de Funès, (consulté le ).

https://www.filmscreteil.com/aile-ou-la-cuisse-lo38.html

https://www.lieuxtournage.fr/4619-L-aile-ou-la-cuisse?de=8&compter=8&trierpar=9&trier=0

  • Dispositions pour la santé de Louis de Funès


au début, il joue de manière très timide, de peur que son cœur ne tienne pas ; au fur et à mesure du tournage, il reprend un jeu plus énergique, sans toutefois retrouver la fulgurance d'antan[19]

Zidi a écrit un scénario sans scène de colère ou de cascade pour lui / le film utilise sa maladie, son affaiblissement, dans l'intrigue[19]


se lève vers h et début du tournage à h, horaires inhabituellement tôt pour un tournage de cinéma[20]

sieste dans l'après-midi[20]

  • Déroulement du tournage

Décors construits à Trappes :

plateau de télévision et une régie fonctionnelle

Les scènes de l'intérieur du cirque sont filmées lors de la cinquième semaine[20]. Un petit chapiteau de 300 places est monté en studio[20]. Claude Zidi doit gérer une large figuration, dont 120 enfants[20]. Au cours d'une prise, Coluche est victime d'une profonde morsure à l'épaule par la guenon de son personnage[20]. Louis de Funès refait une vingtaine de fois la prise où Coluche lui envoie un seau d'eau sur le visage, de l'eau néanmoins chaude pour son confort[20]. Durant la septième semaine, l'équipe tourne les transparences, notamment des scènes à l'intérieur de véhicules : elles auraient pu être tournées en mouvement réel, mais il a été choisi d'éviter de nombreux déplacements à l'acteur principal[20]. Le plateau de télévision et sa régie construits pour l'occasion servent au cours de la huitième semaine, où sont tournées les séquences liées à l'émission fictive de Philippe Bouvard[20].

La onzième semaine est consacrée aux scènes des bureaux de Tricatel, dans la tour Manhattan à la Défense[20]. À cause de la chaleur, trop pénible pour tourner, l'équipe se voit obligée de mettre en marche la climatisation, dans toute la tour et durant trois jours, soit un imposant surcoût[20].

  • Entente entre de Funès et Coluche


Le journal de bord de Claude Zidi, et interviews de Michel de Broin, Robert et Monique Isnardon et Christian Bourqui, in « L'Aile ou la Cuisse — dossier », Le Film français, no 1645,‎ , p. 7-10.


Le tournage commence dans un hôtel particulier du 5, place d'Iéna à Paris, décor du siège du guide Duchemin et résidence des Duchemin[20].


Philippe Bouvard reprend l'idée de Tous les coups sont permis pour une véritable émission[20].

https://books.google.fr/books?id=0A8TDhtqWNoC&printsec=frontcover&dq=beineix&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj5pOi815LjAhWjAWMBHcT_Dt4Q6AEILTAB#v=onepage&q=aile%20ou%20la%20cuisse&f=false

Sécheresse de 1976

près de la gare de triage de Trappes

Malgré les inquiétudes autour de la santé de Louis de Funès, l'ambiance lors du tournage est « bon enfant », notamment grâce aux facéties de Coluche. Les relations entre les deux acteurs sont excellentes, tous deux appréciant se faire rire l'un l'autre.

La mort est même devenue un gag entre eux. « Quand parfois j'arrivais en retard à un rendez-vous et le priais de m'excuser, j'avais une phrase toute prête à son intention : « Louis, je ne me pensais pas en retard. Je n’avais pas vu votre ambulance au bas de la maison… » L’après-midi, De Funès commençait par faire une petite sieste avant de reprendre le tournage. Un jour, je m'étais déguisé en ange et j'étais parti le réveiller dans sa loge… « Louis, Loulou, vous êtes mort… Vous êtes au ciel… » Il ouvre un œil, simule une fausse colère, puis son visage s’illumine : « Michel, si vous continuez, vous allez effectivement me faire mourir. Mais de rire… »

Tout au long du tournage, Coluche est souvent pris en flagrant délit de goinfrerie, allant même jusqu'à voler des plats, les cacher dans les décors pour les manger plus tard

(une scène de cirque où ils sont tous deux maquillés en clowns sera coupée au montage)

http://nimotozor99.free.fr/jean-paul-schwartz.htm : doit tourner dans tous les décors pour les assurances, Après six semaines de tournage Schwartz remplace Renoir

direction de de Funès : https://www.youtube.com/watch?v=iJdeFpQTYIQ


Tour Manhattan à La Défense

https://www.ladefense.fr/fr/references-professionnelles/laile-ou-la-cuisse

pont-restaurant Pondorly sur l'autoroute A106 (http://forum.sara-infras.fr/viewtopic.php?f=23&t=94113)

Philippe Bouvard : Philippe Bouvard, Et si je disais tout, éd. Stock, 1977 https://books.google.fr/books?id=vutXDwAAQBAJ&lpg=PT89&vq=aile%20ou%20la%20cuisse&hl=fr&pg=PT89#v=onepage&q&f=false


Dans cette scène, Claude Zidi regrette une erreur : la réaction de Tricatel lorsque Charles vient aider Gérard à trouver le nom du vin n'est selon lui pas la bonne que le personnage aurait dû avoir. Alors qu'il proteste véhément pour arrêter l'aide du père, il devrait plutôt le laisser faire et se délecter de la situation, puisqu'il sait que Charles Duchemin a désormais perdu le goût (ref : Juste une mise au point, 2019)


Le film est tourné entre autres[21] :

Le prologue, pour illustrer le succès international du guide Duchemin, montre des prises de vue de * aux États-Unis à New-York, Twin Towers, World Trade Center, Lower Manhattan, Manhattan, pont de Brooklyn ;

Bande originale[modifier | modifier le code]

succès dans ses concerts plus de quarante après la sortie du film[22] (https://www.discogs.com/fr/release/11284327-Vladimir-Cosma-En-Concert)

Selon Vladimir Cosma, Oury aurait également proposé le rôle principal du Crocodile à Jean-Paul Belmondo puis Lino Ventura après l'infarctus de De Funès[i].

Post-production[modifier | modifier le code]

https://www.watchthetitles.com/titlesequence/l-aile-ou-la-cuisse/

Exploitation et accueil[modifier | modifier le code]

Sortie et promotion[modifier | modifier le code]

L'évènement du moment est la mort de Mao Zedong mais la promotion du film est telle que le visage de Louis de Funès fait la une de davantage de magazine à cette période que celui du dictateur chinois.

Box-office[modifier | modifier le code]

http://www.boxofficestory.com/l-aile-ou-la-cuisse-louis-de-funes-et-coluche-box-office-1976-a127247128

Avec son opposition à tout tournage après juillet 1973 pour jouer La Valse des toréadors, la pause qu'il s'octroie pour se reposer avant Le Crocodile, puis les mois de convalescence après ses infarctus, aucun nouveau film de Louis de Funès n'était sorti durant trois ans, depuis Les Aventures de Rabbi Jacob en octobre 1973.

Box-office France 1976

http://archives-box-office.eklablog.com/bo-france-3-novembre-1976-a159762608


http://www.boxofficestory.com/l-aile-ou-la-cuisse-louis-de-funes-et-coluche-box-office-1976-a127247128

Alors que Les Dents de la mer fut le premier film en France à atteindre le million d'entrées la semaine de sa sortie (avec 1.1M) en début d'année, L'Aile ou la Cuisse bat à son tour le record en réalisant 1.3M durant sa première semaine, dans un nombre de salles identique.

http://www.boxofficestory.com/box-office-hebdomadaire-1976-a91174567

contrat pour trois films avec l'acteur : La Zizanie, L'Avare et La Soupe aux choux

« Box-office France 1976 (entrées du 1er au 31 décembre 1976) », sur www.top-france.fr : 3e, 4 319 236, entrées du 1er au 31 décembre 1976

« Box-office France 1977 (entrées du 1er au 31 décembre 1977) », sur www.top-france.fr : 14e, 1 298 072, entrées du 1er au 31 décembre 1977 (cumul : 5 617 308)

https://www.unifrance.org/actualites/13076/l-allemagne-decerne-un-ecran-d-or-au-bon-dieu

France[modifier | modifier le code]

http://archives-box-office.eklablog.com/bo-hebdos-france-1976-c30422780/10

http://archives-box-office.eklablog.com/calendrier-hebdos-france-1976-a160541852

voir aussi le bon box-office à l'été 1977

Box-office détaillé des premiers mois d'exploitation du film, semaine par semaine, en France
Source : « BO hebdo France 1976 » et « BO hebdo France 1977 » sur Les Archives du box-office
Semaine Rang Entrées Cumul no 1 du box-office hebdo.
1 au 1er 1 321 685 1 321 809 entrées L'Aile ou la Cuisse
2 au 1er 743 573 2 065 382 entrées L'Aile ou la Cuisse
3 au 1er 758 612 2 823 994 entrées L'Aile ou la Cuisse
4 au 1er 335 285 3 159 279 entrées L'Aile ou la Cuisse
5 au 1er 260 034 3 419 313 entrées L'Aile ou la Cuisse
6 au 1er 201 800 3 621 113 entrées L'Aile ou la Cuisse
7 au 1er 132 154 3 753 267 entrées L'Aile ou la Cuisse
8 au 2e 209 729 3 962 996 entrées La Belle et le Clochard (reprise)
9 au 3e 356 240 4 319 236 entrées King Kong
10 au 3e 119 921 4 439 157 entrées King Kong
11 au 3e 118 575 4 557 732 entrées King Kong
12 au 5e 106 244 4 663 976 entrées King Kong
13 au 5e 79 454 4 743 430 entrées King Kong
14 au 8e 63 395 4 806 825 entrées King Kong
15 au 10e 59 739 4 866 564 entrées Le Gang
16 au 11e 64 163 4 930 727 entrées King Kong
17 au 13e 63 575 4 994 302 entrées Lâche-moi les baskets
18 au 24e 33 459 5 027 761 entrées La Bataille de Midway
19 au 27e 23 645 5 051 406 entrées Lâche-moi les baskets

Il s'agit du meilleur box-office de Coluche, devant Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ (1982) : http://www.boxofficestory.com/coluche-box-office-a108019020

Postérité[modifier | modifier le code]

Tricatel (label)

mis en valeur dans l'exposition Louis de Funès en fait tout un plat au musée Louis-de-Funès : https://www.ville-saintraphael.fr/information-transversale/actualites/louis-de-funes-en-fait-tout-un-plat-decouvrez-lexposition-gastronomique-au-musee-6505

Suite de la collaboration de Louis de Funès avec Christian Fechner[modifier | modifier le code]

Dès le tournage, Christian Fechner propose un contrat pour de prochains films à Louis de Funès. L'acteur se laisse du temps pour accepter, expliquant a posteriori ne pas vouloir l'encombrer d'un contrat avec lui au cas où le film ne marcherait pas. Après le succès de L'Aile ou la Cuisse, il signe un accord pour trois films. Une relation particulière s'établit entre le producteur et la vedette : bien que le contrat ne le lie pas obligatoirement à Fechner, Louis de Funès en fait son producteur exclusif, lui fait passer toutes les propositions qu'il reçoit et contraint les autres producteurs à traiter avec lui. À part L'Animal mené par Jean-Paul Belmondo, Fechner monte des retrouvailles avec Robert Dhéry dans un projet intitulé Une pie dans l'poirier, prévu pour Noël 1977 et abandonné, puis La Zizanie (1978), à nouveau avec Claude Zidi, l'associant à Annie Girardot. Le producteur permet à Louis de Funès de réaliser deux films lui tenant à cœur, L'Avare (1980) et La Soupe aux choux (1981). Également proche des comiques du café-théâtre, Fechner tente enfin de réunir son acteur-fétiche avec les membres de la troupe du Splendid dans Papy fait de la résistance (1983).


interview Fechner dans le Film français

https://twitter.com/christophecouet/status/1185230563499823104

https://twitter.com/phil_lombard/status/1185220486210490373

Analyse[modifier | modifier le code]

image : le guide Michelin de 1975 ou de ces années-là, dont la présentation est l'inspiration évidente du Duchemin

https://www.lepoint.fr/cinema/l-aile-ou-la-cuisse-la-france-divisee-en-deux-et-pliee-en-quatre-02-02-2020-2360910_35.php

https://explicationdefilm.com/2015/01/25/laile-ou-la-cuisse-claude-zidi-1976/

https://cineluctable.com/2014/07/30/laile-ou-la-cuisse-de-claude-zidi-1976/

http://www.odysseeducinema.fr/film.php?id=380

http://www.senscritique.com/film/L_Aile_ou_la_Cuisse/critique/13589248

plombier envoyé par Tricatel : Affaire des plombiers du journal Le Canard enchaîné

scènes de Duchemin à l'hôpital : écho avec l'hospitalisation de Louis de Funès à la suite des ses infarctus, avec un régime strict et les journalistes à sa poursuite / + il déclare à son fils, « Non mais, tu te rends compte ? Je ne peux même plus me mettre en colère. », exactement comme l'acteur dans ses films post-1975 (Céline Candiard, « Âge et numéro d’acteur de la comédie romaine à Louis de Funès », Recherches & Travaux 86 | 2015, http://journals.openedition.org/recherchestravaux/729)

https://books.google.fr/books?id=9XihhX8QxMMC&pg=PT25&dq=merci+patron+louis+de+funes&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjloPms1rbcAhXD-qQKHembAQUQ6AEIMjAC#v=onepage&q=merci%20patron%20louis%20de%20funes&f=false

interview : https://www.youtube.com/watch?v=iJdeFpQTYIQ


name="Vice" Victor Coutard, « Jacques Borel : l'homme par qui le fast-food est arrivé en France », sur vice.com, (consulté le ).


la malbouffe, sujet émergeant dans les années 70, avec l'arrivée des industriels dans l'alimentation : https://www.europe1.fr/emissions/linterview-culture-de-wendy-bouchard/louis-de-funes-a-grandi-dans-la-pauvrete-voire-dans-la-misere-raconte-bertrand-dicale-3956941

L'Aile ou la Cuisse est à replacer dans la lignée des comédies sur des sujets de société contemporains, alors en plein essor depuis mai 68, qui se veulent dénonciatrices ou rendent justice, brocardant la politique et la société de consommation, avec notamment Le Distrait sur la publicité, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil sur la radio, Le Grand Bazar sur la mort des petits commerces avec l'émergence de la grande distribution, tous les films de Jean-Pierre Mocky, ou même Les Aventures de Rabbi Jacob sur le racisme et le terrorisme[j].

https://www.telerama.fr/cinema/on-a-oublie-a-quel-point-le-cinema-francais-populaire-des-annees-70-etait-politique-1733-7012657.php

https://www.google.fr/books/edition/L_empire_du_rire_XIXe_XXIe_si%C3%A8cle/xYImEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=Je+sais+rien,+mais+je+dirai+tout+l%27aile+ou+la+cuisse&pg=PT243&printsec=frontcover


« Le discours « technologique »

Il y a de cela quelques années, les années cinquante pour tout dire, science et technologie faisaient foi de tout, même dans l’alimentation ; en Amérique du Nord, du moins, où le discours technologique permit à l’industrie alimentaire américaine de transformer radicalement la diète et les habitudes alimentaires des Étatsuniens. Jusque dans les biberons ! Fini par exemple le lait maternel, les laits des laboratoires, plus complets, plus vitaminés, meilleurs que nature pour le bébé. Même en France la bataille faisait rage : pensons au film immortalisé par Louis de Funès, L’aile ou la cuisse, dans lequel s’affrontent le bon goût français et une industrie agroalimentaire enivrée de science et de techniques de production, en phase avec la société de consommation de masse. Un thème exploité depuis dans d’autres films, avec le même épilogue : victoire de la résistance gauloise !

Le discours technologique se fait de nos jours plus discret. Profitant de la force du discours « santé » (voir plus loin), il n’en demeure pas moins présent, en sourdine, dans des niches commerciales spécialisées : les alicaments, les boissons et autres suppléments bénéfiques. Les emballages de ces produits donnent à voir trois variantes discursives : 1 – une variante « techno-santé » où, sur les emballages, dominent le bleu, la douceur, couplés avec l’enfance et la famille, 2 – une variante « performance » avec ses couleurs éclatantes et sa graphie fluide, 3 – un discours « jeune », où le violet et le rouge sont en vedette. Les textes sont clairs. Grâce à des produits spéciaux, testés en laboratoire et souvent à partir d’extraits de plantes aux noms étranges, pour ne pas dire exotiques, le consommateur pourra atteindre ses objectifs : il ou elle sera plus jeune, dynamique, prêt à affronter la vie moderne et urbaine. Au-delà des variantes discursives, l’emballage personnalisé s’ajoute aux couleurs pour distinguer ces produits. Ce fait est à mettre en parallèle avec l’approche client intimiste qui prévaut dans les magasins spécialisés en compléments alimentaires ou produits diététiques. Des lieux où du reste les produits « nature » côtoient dans une ambiance feutrée les produits technologiques. Mais l’emballage discursif du discours commercial technologique dit en France autre chose sur les emballages des produits arborant les signes du discours technologique : la couleur métal est omniprésente, comme l’est la langue anglaise ! La couleur métal fait moderne, c’est pur et propre. Et l’anglais ? Claude Zidi, réalisateur de L’aile ou la cuisse, l’avait bien compris : La technologie dans l’alimentation vient d’ailleurs, de chez ces peuplades anglophones qui n’ont pas de traditions alimentaires, pas de terroirs, pas de vin, pas de goût. Le discours technologique ne serait-il qu’un discours exotique qui n’ose pas dire son nom ? »

— Louis Dupont, « Discours commerciaux et produits alimentaires », Géographie et cultures [En ligne], 77 , 2011, mis en ligne le 12 février 2013, consulté le 11 septembre 2022. (Open Editions)


documentaire La France aux fourneaux avec François Morel

https://confluence.hypotheses.org/223 : Thimothée Fringans, doctorante en droit : « L’aile ou la cuisse, l’enjeu de la critique gastronomique »


“Food” au MUCEM. Des films pour nourrir le débat patrimonial : projeté lors d'une exposition au MUCEM sur la nourriture


1976 ▪ Tricatel (logo de fiction) et considérations sur l'industrie agro-alimentaire


déjà un sommelier ivre dans Le Grand restaurant[k]


https://www.cinematheque.fr/film/54573.html : « Visage amaigri, émoussé, le fin gourmet vit un supplice de Tantale devant les plats qui défilent d’une scène à l’autre. Peu importe, il s’investit pleinement dans son rôle, toujours en verve, toujours avec le même plaisir de jouer les irascibles. Mais son jeu, plus nuancé, gagne en profondeur, en douceur. Avec Coluche, dont la candeur rappelle évidemment celle de Bourvil, il forme un duo étonnant, et, surtout, passe un relai plus que symbolique, émouvant, à une nouvelle génération, incarnée également par Claude Zidi derrière la caméra. »


intro d'article proposée par une IP : « L'histoire s'articule autour de la lutte entre défenseurs de la cuisine de qualité, incarnés par Duchemin père (De Funès), et fils (Coluche), comiques responsables du guide Duchemin, et les fabricants de nourriture industrielle, incarnée par Jacques Tricatel, cruel PDG du groupe agro-alimentaire Tricatel. L'enjeu étant à la fois évident: la qualité de la nourriture proposée aux consommateurs, et subtil: le modèle sociétal qui l'accompagne. »

La scène finale, où l'on comprend que le plat servi à l'Académie française provient de l'usine Tricatel, clôt le film sur un gag absurde mais aussi une note pessimiste : malgré l'action des Duchemin, la nourriture industrielle s'est déjà imposée partout, même aux meilleures tables (sans source, analyse d'une IP)

Autour du film[modifier | modifier le code]

Gault et Millau, Henri Gault et Christian Millau faisaient pareil : https://books.google.fr/books?id=hBQqT1MA7BcC&pg=PT116&lpg=PT116&dq=Raymond+Oliver+l%27aile+ou+la+cuisse&source=bl&ots=FOLoWdyxHI&sig=VBDRwBIZE303C2wTAoqr1Ok6ksY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiW6uP577XcAhUPTsAKHSyzBHEQ6AEIVjAK#v=onepage&q=Raymond%20Oliver%20l'aile%20ou%20la%20cuisse&f=false

Julien Guiomar expliqua que son rôle de Jacques Tricatel l'a rendu très populaire, et qu'il ne pouvait rentrer dans un restaurant sans entendre un amical « J’espère que ça sera meilleur que chez vous, monsieur Tricatel ! ».

Sources[modifier | modifier le code]

http://histoiresdetournages.blogspot.fr/2008_03_01_archive.html

http://www.devildead.com/histoiresdetournages/index.php?idart=17

Mais le producteur Christian Fechner, alors âgé de 33 ans, en décide autrement. « Pour moi, il était inenvisageable qu’il ne tourne plus et puis j’attendais depuis trop longtemps de tourner avec lui, c’était mon rêve de producteur. Et bien que le médecin des assurances ne nous ait laissé aucun espoir, je suis allé voir le grand patron des assurances de l’époque. Comme j’étais assez jeune et assez inconscient, je l’ai un peu agressé en lui disant qu’il ne pouvait pas décidé comme ça, du jour au lendemain, qu’un homme tel que De Funès ne tournerait plus jamais ! » Il n’obtient que deux semaines de tournage d’assurées, mais cela suffit pour lancer la machine. Zidi ne sera payé que si le film est terminé et les techniciens acceptent de signer des contrats renouvelables de semaine en semaine.

Assez tôt sur le projet, le rôle du fils de Duchemin est destiné à Pierre Richard, avec qui Zidi a déjà tourné « La moutarde me monte au nez » et « La Course à l’échalote ». Mais un mois et demi avant le début du tournage, l’acteur rompt son engagement. « J’ai été déçu par mon rôle, expliquera-t-il plus tard. J’ai senti que si j’acceptais, j’aurais eu l’impression d’aller à l’usine. Et Dieu sait que j’avais envie de tourner avec De Funès ! Mais si le rôle ne me dit rien, je ne peux pas, même si c’est un coup commercial énorme. (…) Louis m’a téléphoné et m’a demandé pourquoi je refusais. Je lui ai répondu que je me faisais une joie de tourner avec lui, mais que je ne voulais pas interpréter ce rôle. Et il me dit « ah bon, le scénario est mauvais ? » Là, je me suis dit qu’il n’avait pas dû le lire. Parce que lui, il savait qu’il se débrouillerait toujours, quelque soit la qualité de la scène, grâce à son talent énorme. Moi je n’avais pas cette faculté. Pour faire rire, j’ai besoin d’une situation. Je ne suis pas capable de lire le bottin en faisant rire. »


Il faut donc lui trouver un remplaçant et Zidi pense rapidement à Coluche, à qui il a donné un petit rôle dans « Le Grand Bazar » en 1973. Le comique triomphe alors sur scène et il n’a jusqu’à présent partagé d’autre affiche que celle des « Vécés étaient fermés de l’intérieur » de Patrice Leconte. Coluche est aux anges, car il vénère Louis de Funès. Reste à convaincre ce dernier. « Je me suis rendu dans son château, près de Nantes, se souvient Claude Zidi. Là, je suis tombé sur sa femme. Sceptique, elle trouvait Coluche vulgaire. Puis arrive De Funès, qui hésite. Surgit alors son fils Olivier qui « emballe » l’affaire : « Ce serait formidable ! Et puis, papa, il est plus drôle que toi ! » » (rires)

Coluche amène avec lui sa « bande », parmi lesquels Martin Lamotte, Gérard Lanvin, Bouboule, Marie-Anne Chazel (tous quatre membre du cirque) et Bruno Moynot (le responsable du tourne-disques). De son côté, Louis de Funès impose Claude Gensac contre l’avis de Claude Zidi qui l’affuble de grosses lunettes et d’une perruque (pour qu’on ne l’assimile pas immédiatement à « la femme de De Funès »). Des partenaires de connaissance comme Dominique Davray (son épouse dans « Le Tatoué »), Max Montavon (le majordome dans « Fantômas contre Scotland Yard ») et Marcel Dalio (le « vrai » Rabbi Jacob) complètent la distribution des seconds rôles tandis que Julien Guiomar interprète avec truculence Jacques Tricatel (le rôle le rendra très populaire : « Je ne peux pas rentrer dans un restaurant sans qu’on me dise ‘J’espère que ça sera meilleur que chez vous, monsieur Tricatel’ ! (rires) »).

Le tournage débute en mai 1976 dans un hangar aménagé près de Trappes car aucun des studios parisiens n’est disponible. Une ambulance et un cardiologue sont là en permanence au cas où… Les journées de travail commencent à 9 heures pour se terminer tôt dans l’après-midi, afin de ménager la star. « En vérité, tout était permis, raconte Fechner. Il fallait éviter d’user et d’abuser du fantastique tempérament de Louis, ne pas lui faire répéter trente-six fois la même scène, trente-six fois les mêmes colères. Bref, il fallait une extraordinaire préparation d’avant-tournage. Je savais qu’avec Zidi, il n’y aurait pas de problème et rien à craindre… »

Les relations entre De Funès et Coluche sont excellentes, ils apprécient de se faire rire l’un l’autre (une scène de cirque où ils sont tous deux maquillés en clowns sera coupée au montage). La mort est même devenue un gag entre eux. « Quand parfois j’arrivais en retard à un rendez-vous, se souvient Coluche, et le priais de m’excuser, j’avais une phrase toute prête à son intention : « Louis, je ne me pensais pas en retard. Je n’avais pas vu votre ambulance au bas de la maison… » L’après-midi, De Funès commençait par faire une petite sieste avant de reprendre le tournage. Un jour, je m’étais déguisé en ange et j’étais parti le réveiller dans sa loge… « Louis, Loulou, vous êtes mort… Vous êtes au ciel… » Il ouvre un œil, simule une fausse colère, puis son visage s’illumine : « Michel, si vous continuez, vous allez effectivement me faire mourir. Mais de rire… » »

L’hôtel particulier de Charles Duchemin se situe dans une cour du 5 place d’Iéna (un an plus tard, un épisode de « Chapeau melon & bottes de cuir » sera tourné au même endroit, « Le Lion et la Licorne »). Le reste du tournage se déroule à La Défense (la tour Manhattan, la brasserie « Le Tourbillon »), Puteaux (rue Marius Jacotot, rue Anatole France, mairie), Dampierre (dans les Yvelines) et au restoroute de Rungis (sur l’A106).

Les prises de vues dureront finalement douze semaines et tout se passera pour le mieux…

  1. Mongin 2002, p. 154
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  3. a b et c de Funès et de Funès 2005, p. 241.
  4. Dicale 2009, p. 447.
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  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Première mars 1980
  7. Franck et Jérôme Gavard-Perret, « La Valse des Toréadors (1973-1974) », sur www.autourdelouisdefunes.fr.
  8. Loubier 2014, p. 408.
  9. a b c et d Dicale 2009, p. 444.
  10. Loubier 2014, p. 409.
  11. de Funès et de Funès 2005, p. 236.
  12. a b et c Dicale 2009, p. 445.
  13. Mongin 2002, p. 154.
  14. Bonnotte 2005, p. 127.
  15. Fabrice Leclerc, « Gérard Oury et Louis de Funès : les larmes du "crocodile" », ces films qui ne se sont pas fait, sur www.parismatch.com, (consulté le ).
  16. Philippe Lombard, « Le Crocodile (Gérard Oury) », sur devildead.com, (consulté le ).
  17. Chapeau 2019.
  18. a et b Chapeau 2019, p. 288.
  19. a et b Louis de Funès, derrière le masque, émission dUn jour, un destin par Serge Khalfon, 2012, France 2.
  20. a b c d e f g h i j k l et m Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées JournaldebordZidi
  21. L'Aile ou la Cuisse
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