Toury (Eure-et-Loir)

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Toury
Toury (Eure-et-Loir)
La mairie.
Blason de Toury
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Chartres
Intercommunalité CC Cœur de Beauce
Maire
Mandat
Laurent Leclercq
2024-
Code postal 28310
Code commune 28391
Démographie
Population
municipale
2 600 hab. (2021 en diminution de 2 % par rapport à 2015)
Densité 139 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 11′ 41″ nord, 1° 56′ 11″ est
Altitude Min. 125 m
Max. 137 m
Superficie 18,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Toury
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Villages Vovéens
Législatives 4e circonscription d'Eure-et-Loir
Localisation
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Toury
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Toury
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Toury
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Toury
Liens
Site web https://www.ville-toury.fr/

Toury est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Toury est un bourg eurélien d'environ 2 600 habitants, situé à la limite des départements du Loiret et de l'Essonne, à 134 m d'altitude, en plein cœur de la Beauce.

Il est situé à 34 km d'Étampes, 36 km d'Orléans, 48 km de Chartres et 85 km de Paris.

Communes et département limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Janville, Oinville-Saint-Liphard, Poinville, Chaussy, Outarville, Tivernon et Janville-en-Beauce.

Communes limitrophes de Toury
Oinville-Saint-Liphard Oinville-Saint-Liphard Outarville (Loiret)
Janville Toury Outarville (Loiret)
Poinville Tivernon (Loiret) Chaussy (Loiret)

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 638 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Trinay à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 645,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Toury est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toury, une unité urbaine monocommunale[10] de 2 573 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,4 %), zones urbanisées (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %)[15].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

  • Armonville, hameau situé au sud-est de la commune et limitrophe de la commune d'Outarville.
  • Boissay et Le Petit Boissay, hameaux situés au sud-ouest de la commune.
  • La Chapelle Saint-Blaise, quartier situé au sud du bourg.
  • Germonville, hameau situé à l'est de la commune et limitrophe d'Outarville.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 369, alors qu'il était de 1 293 en 2015 et de 1 240 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 83,4 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 14,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 20,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Toury en 2020 en comparaison avec celle d'Eure-et-Loir et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) inférieure à celle du département (5,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,2 % en 2015), contre 66,2 % pour d'Eure-et-Loir et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Toury en 2020.
Typologie Toury[I 1] Eure-et-Loir[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 83,4 85,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,9 5,8 9,7
Logements vacants (en %) 14,7 8,9 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Intérieur de la gare.

Toury est desservi par l'ancienne route nationale 20 (actuelle RD 2020), dont le tracé actuel contourne le bourg et qui relie Paris à Bourg-Madame, à la frontière franco-espagnole, ainsi que par l'ancienne route nationale 827 (actuelle RD 927) reliant Pithiviers à Connerré, près du Mans. .

Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare de Toury, située à la buffurcation des lignes de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean et de Voves à Toury — qui n'ccueille plus qu'un trafinc marchandises —, est desservie par des trains du réseau TER Centre-Val de Loire (ligne Paris - Orléans), à raison de sept allers et six retours du lundi au vendredi, de quatre allers et trois retours le samedi et de trois allers et deux retours le dimanche et les jours fériés[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Tauriacus en 862, Thauriacus vers 1021, Toiri vers 1156[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au XIIe siècle, Toury, alors dans le domaine royal, est marquée par la personnalité de l'abbé Suger, conseiller influent des rois de France. Celui-ci, nommé prévôt de Toury en 1109, contribue au développement de Toury notamment par l'édification d'une forteresse et par une charte de franchises royale[18].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1562 , au début des Guerres de Religion a lieu l'entrevue de Toury où la reine Catherine de Médicis, Antoine de Bourbon, roi de Navarre, lieutenant général du royaume et chef du parti catholique, son frère Louis Ier de Bourbon-Condé, chef du parti huguenot et l’amiral Gaspard II de Coligny, accompagnés de cent gentilhommes catholiques et autant de protestants, se rencontrent à Toury pour une ultime — et infructueuse — tentative de réconciliation. Elle fait l'objet d'un tableau d'Adrien Marie exposé au Salon de 1884[19].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1843 est mise en service par la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans la gare de Toury, sur la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, facilitant les déplacements et les transports de marchandises, à une époque où les déplacements terrestres étaient lents et malcommodes, et favorisant le développement du bourg.

La sucrerie de Toury est créée en 1872 par Arthur Lambert. Reprise par le groupe Cristal Union en 2012, elle ferme fin 2020[20].

Réalisé en 1892, un chemin de fer secondaire à voie étroite reliait les villes de Pithiviers et de Toury, dénommé Tramway de Pithiviers à Toury (TPT). Il a servi jusqu'en 1964 au transport de la betterave ; en effet aux deux terminus de la ligne, deux sucreries transformaient en sucre la betterave récoltée dans la Beauce. En 1896, la gare de Toucy devient également une gare de bifurcation, avec la mise en service de la ligne de Voves à Toury par l'Administration des chemins de fer de l'État.

Louis Blériot, installé à Toury, effectue le le premier vol aller-retour entre deux villes, Toury et Artenay, avec deux atterrissages en cours de route, à une vitesse moyenne de 85 km/h[21],[22],[23].

En 1936, la sucrerie / usine de distillation de sucre de betterave employait habituellement 700 personnes, et un millier lors de la campagne betteravière de septembre à janvier. Les personnels temporaires étaient en nombre important : cent-cinquante ouvriers provenant des alentours, cent-cinquante étrangers – Tchécoslovaques et Polonais principalement – et deux-cent-cinquante coloniaux originaires de Kabylie. Mals payés, ils étaient affectés aux travaux les plus durs. Après les élections législatives françaises de 1936 et la victoire du Front populaire, le , cinq cent grévistes envahissent la sucrerie et l'occupent, entrainant la panique d'une part importante des betteraviers craignant de voir leur récolte perdue. Des orateurs, liés au parti agraire, marqué à la droite extrême, condamnent une grève menée par une « poignée d’agitateurs étrangers » qui met en péril la propriété privée. Cinq cent cultivateurs manifestent bruyamment vers la mairie, et en réaction, des grévistes kabyles avaient levé le bras, poing fermé. Une rixe s'ensuit sur la grande place, et l’affrontement est brutal. On dénombre cinquante blessés dont deux agriculteurs gravement atteints, l’un d’un coup de couteau au foie, l’autre d’un coup de gourdin à la tête qui nécessita le soir même une trépanation. Durant cela, les discussions se mènent à la mairie, aboutissant à un accord : la journée de travail passe de 28 à 36 francs — u lieu des 40 revendiqués — et avec effet rétroactif au début de campagne, c’est-à-dire le 28 septembre, permettant la reprise du travail, quelques jours après, le temps de remettre en état de fonctionner les malaxeurs[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Chartres du département d'Eure-et-Loir.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Janville[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton des Villages Vovéens

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription d'Eure-et-Loir.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Toury était membre de la communauté de communes de la Beauce de Janville, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2004 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Cœur de Beauce, dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Eure-et-Loir, la liste UDI menée par le maire sortant Laurent Leclercq obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 893 voix (73,74 %, 20 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement celle DVG menée par Sylvain David, qui a recueilli 318 voix (26,25 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 32,25 % des électeurs se sont abstenus[26].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Eure-et-Loir, la liste menée par le maire sortant Laurent Leclercq obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 572 voix (71,50 %, 20 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement celle menée par Jean-Michel Pinceloup[27], qui a recueilli 228 voix (28,50 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 56,52 % des électeurs se sont abstenus[28].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
    Henri Monteil Rad. Conseiller général de Janville (1945 → 1949)
1960 1979 Pierre Mathet Rad. puis RI
puis RPR
Médecin
Conseiller général de Janville (1961 → 1979)
1979 1985 Charles Dewandel    
1985 1989 Jean-Claude Denis[29]   Kinésithérapeute
1989 1990 François Davy    
1990 juin 1995 Maurice Dewandel DVD  
juin 1995 mars 2008 Jean-Yves de Franciosi[30] PS Intendant de lycée
Conseiller général de Janville (1979 → 1992)
mars 2008 octobre 2023[31] Laurent Leclercq Horizons
ex-UDI
Ingénieur ou cadre technique d'entreprise
Suppléant du député MoDem Philippe Vigier puis député d'Eure-et-Loir (2023[32] → 2024)
Démissionnaire à la suite de son entrée au Palais Bourbon
octobre 2023[33] En cours
(au 12 décembre 2023[34])
Bruno Guittard   Ouvrier qualifié

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

La salle polyvalente.

Espaces publics[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[35].

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • Collège Louis-Blériot[36].
  • École maternelle et primaire.

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune met en place en 2024 un ensemble de caméras de vidéosurveillance[37].

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Tourysiens et les Tourysiennes.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].

En 2021, la commune comptait 2 600 habitants[Note 2], en diminution de 2 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0591 1741 1891 2321 3571 3011 2501 2631 315
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3381 3741 3571 3321 5741 7041 7321 7971 917
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7001 7311 8161 7241 8452 1102 0542 0691 988
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 1532 2432 4952 4932 6402 6662 6042 5952 670
2017 2021 - - - - - - -
2 5732 600-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Silo agricole.
  • Agriculture, dont le plus grand centre de recherche européen sur le colza de Monsanto (27 personnes), que Bayer s'est engagé à maintenir lors du rachat de Monsanto[41].
  • Sucrerie de Cristal Union, employant 150 salariés ; en 2019, le groupe sucrier, troisième acteur du secteur en Europe, annonce la fermeture du site, ainsi que celui d'Aulnat dans le Puy-de-Dôme, et la réduction d'activité du site d’Erstein dans le Bas-Rhin[42],[43],[44]. L'usine de Toury ferme fin 2020.
  • Cartonnerie.
  • Toury possède également de nombreux commerces et plusieurs restaurants.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Hôtel de ville, du début XXe siècle
  • Vestiges de l'ancien château ;
  • Dolmen « La Pierre de Gargantua », square Monteil[46]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Louis VI le Gros (1081-1137)[pourquoi ?];
  • L'abbé Suger (1080 ou 1081-1151) qui, sous le règne de Louis VI, est le prévôt de Toury ;
  • Louis Blériot (1872-1936) qui réalise avec son avion le VIII bis, le premier vol aller-retour entre deux villes. Une place et le collège de la commune portent son nom ;
  • Valentin Porte (né en 1990), handballeur international qui a grandi à Toury et dont le père travaillait à la sucrerie. Un gymnase de la commune porte son nom, et une stèle commémorative a été érigée à Toury, le 31 mai 1909[47].

Toury dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Bouli Lanners (né en 1965), comédien, scénariste, metteur en scène et réalisateur, a tourné une partie du film Les Premiers, les Derniers rue des Peupliers à Toury en 2016[48].

Adrien Marie  : L'Entrevue de Toury en 1562 (1884)
Collection du Musée Condé.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Toury (Eure-et-Loir) Blason
D’azur au tau d’or ajouré en pointe du champ, accosté à dextre d’un pain de sucre d'argent et à senestre d’une gerbe de blé d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Octavie Pompon, Le gîte aux Roys au fil du temps, Toury, Association Loisirs et fêtes, , 165 p. (ISBN 2000044398413[à vérifier : ISBN invalide]).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Toury » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Toury - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Toury - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Eure-et-Loir » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Toury et Trinay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Trinay », sur la commune de Trinay - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Trinay », sur la commune de Trinay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Toury », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Fiche horaires Paris ↔ Étampes ↔ Orléans applicable du au  », sur cdn.ter.sncf.com, (consulté le ).
  17. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations préce-ltiques, celtiques, romanes, Droz, , p. 592.
  18. « L'abbé Suger, prévôt de Toury, devenu "Père de la Patrie" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Eurelien.fr : Conseil départemental d'Eure-et-Loir (consulté le ).
  19. « L'entrevue de Toury en 1562 », sur musee-conde.fr (consulté le ).
  20. Inès Genetay, « Fermeture de la sucrerie de Toury : quel avenir pour le territoire en Eure-et-Loir ? : Le préfet d'Eure-et-Loir annonce ce mardi 21 décembre 2021 la signature d'une convention du territoire à la suite de l'arrêt des activités de la sucrerie de Toury », Actu Chartres,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. [Rigaud 1991] Muguette Rigaud (préf. Gérard Boutet), Le Loiret autrefois, Saint-Etienne, Horvath, coll. « Vie quotidienne autrefois », , 191 p., p. 172.
  22. « Le premier voyage circulaire », La Vie au Grand Air, n° 529, sur gallica.bnf.fr, (consulté le ), p. 317.
  23. F.-A. Wheel, « La semaine des aviateurs », La Vie au Grand Air, n° 530, sur gallica.bnf.fr, (consulté le ), p. 331-332.
  24. Laurent Rebours, « L'histoire d'une émeute sanglante à Toury entre Kabyles, patrons et betteraviers . : Chroniques euréliennes #47 », Actu Chartres,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Résultats officiels pour la commune de Toury
  27. « Jean-Michel Pinceloup présente sa liste à Toury : Jean-Michel Pinceloup conduira la liste “Alliance citoyenne, agissons pour les Tourysiens” lors des élections municipales de Toury. Il sera l’opposant direct au maire sortant, Laurent Leclercq, qui se représente », L'Écho républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Eure-et-Loir (28) - Toury », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  29. Fiche personnalité Jean Claude DENIS, sur perche-gouet.net
  30. Fiche personnalité Jean-Yves de FRANCIOSI, sur perche-gouet.net
  31. « Le député Laurent Leclercq va quitter son poste de maire de Toury ce mercredi : Laurent Leclercq, qui remplace Philippe Vigier à l'Assemblée nationale, est confronté au cumul des mandats et doit donc présenter sa démission. Il restera néanmoins conseiller municipal », L'Écho républicain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  32. « Le maire de Toury, Laurent Leclercq va rejoindre l'Assemblée nationale », Radio intensité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Sans surprise, Bruno Guittard est le nouveau maire de Toury : Jusqu'alors premier adjoint du député Laurent Leclercq, qui a été obligé de rendre son écharpe tricolore, à cause du cumul des mandats, Bruno Guittard a été placé aux responsabilités de la commune de Toury à une large majorité ce samedi matin », L'Écho républicain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  34. « Le premier conseil municipal du nouveau maire », L'Écho républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
  36. Site du collège Louis Blériot
  37. « Près de 300.000 euros pour les caméras », La République du Centre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. « Bayer s’engage à maintenir tous ses sites Monsanto dont celui d'Eure-et-Loir », sur lechorepublicain.fr, .
  42. Frédéric Levent, « Près de 150 emplois menacés à la sucrerie de Toury », sur larep.fr, .
  43. Florence Aubenas, « Les sacrifiés de la sucrerie de Toury : Les 128 salariés de cette usine d’Eure-et-Loir ont beaucoup travaillé pendant le confinement, notamment en produisant de l’alcool pour les gels hydroalcooliques. Mais cela n’empêchera pas la fermeture du site et leur licenciement le 30 juin », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  44. Stephane Frachet, « Pas de seconde vie pour la sucrerie Cristal Union de Toury : La crise sanitaire et le manque d'alcool pour le gel avaient redonné de l'espoir aux salariés de l'usine Cristal Union située au nord d'Orléans. Malgré une offre du concurrent Tereos et la pression des pouvoirs publics, elle fermera bien le mois prochain », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  46. « Histoire et patrimoine de la ville de Toury », sur ville-toury.fr (consulté le ).
  47. Frédéric Levent, « Le handballeur Valentin Porte a inauguré son gymnase à Toury : Le gymnase intercommunal de Toury porte désormais le nom de Valentin Porte. Le handballeur, qui y a joué de 6 à 16 ans, l’a inauguré ce dimanche matin 15 août », La République du Centre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Les Premiers, les Derniers » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database.