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International Tennis Hall of Fame — Hommes et femmes confondus, l'Américaine Billie Jean King est la seule joueuse intronisée deux fois au sein du « temple de la renommée du tennis international ». En 1987, au titre de sa carrière exceptionnelle au cours de laquelle elle a notamment remporté 39 tournois du Grand Chelem. Et en 2021, en tant que membre des Original Nine, un collectif de neuf joueuses à l'origine de la création du WTA Tour au début des années 1970.
Le plus long match de tennis féminin de l'ère Open fut disputé par deux Américaines : Vicki Nelson et Jean Hepner. À l'occasion du tournoi de Richmond en 1984, les deux joueuses s'affrontèrent pendant 6 heures et 31 minutes. Le jeu décisif du second set, à lui seul, dura 1 heure 47, dont 29 minutes pour un échange… long de 643 coups de raquette ! Nelson l'emporta finalement : 6-4, 7-6(11).
Si la première connut par la suite une brillante carrière, notamment récompensée par trois finales en Grand Chelem et trois médailles olympiques, le second tomba vite dans un relatif anonymat, à l'exception notable d'un quart de finale atteint à Roland-Garros en 1991.
Le service féminin le plus rapide de l'histoire est l'œuvre de Sabine Lisicki qui, au 1er tour du Classic de Stanford en 2014, a délivré une première balle à 210,8 km/h face à la Serbe Ana Ivanović, à 5-5, 40-30. Cet exploit n'empêcha toutefois pas l'Allemande de perdre la rencontre en deux manches.
Il s'agit du nombre d'années séparant le premier titre du Grand Chelem de Martina Navrátilová (en double mixte, à Roland-Garros en 1974) et son dernier (encore en mixte, à l'US Open en 2006). Entre ces deux succès, elle s'est imposée à 57 autres reprises dans les quatre Majeurs, dont 18 en simple et 31 en double dames.
Linguistique — Lorsqu'au Moyen Âge, on jouait à la paume, le serveur avait coutume d'annoncer son envoi à l'adversaire en lui criant « Tenez ! ». En ancien français, l'impératif du verbe tenir se prononçait « Tenèts ». Quand les Anglais empruntèrent le jeu de paume et sa terminologie au XVe siècle, ils entendirent « Tenèts », « Tenis »… d'où « tennis ».
125 — Le nombre de matchs consécutifs remportés par Chris Evert sur terre battue… Cette incroyable série, débutée en août 1973 à Indianapolis, prit fin en mai 1979 quand Tracy Austin l'élimina en demi-finale des Internationaux d'Italie. Remise de cette relative infortune, Evert enchaîna aussitôt 72 nouveaux succès sur la même surface, entre sa victoire à Roland-Garros (quelques semaines plus tard) et sa défaite au même endroit face à Hana Mandlíková, en 1981.
5e Mousquetaire — Christian Boussus grava bien quatre fois son nom sur le saladier d'argent de la Coupe Davis, en 1929, 1930, 1931 et 1932… sans pourtant disputer la moindre rencontre ! Aucun des MousquetairesBorotra, Brugnon et Cochet ne manquant à l'appel, il resta en effet assis sur le banc des remplaçants. Boussus ne joua qu'après le retrait de ces derniers, de 1934 à 1938, mais ne parvint pas à mener l'équipe de France jusqu'au succès.
Maleeva — Le 14 juin 1993, le classement technique de la WTA fit apparaître trois fois ce nom, aux 11, 12 et 13es places de la hiérarchie mondiale… sans qu'il se fût pourtant agi d'un bogue informatique. En fait, ces positions furent celles qu'occupèrent respectivement, le même jour, les trois sœurs bulgaresMagdalena, Manuela et Katerina Maleeva.
Numéro un mondial à l'ATP le 26 juillet 1999, l'AustralienPatrick Rafter dut abandonner définitivement son fauteuil dès la parution du classement technique de la semaine suivante, le 2 août, au profit de Pete Sampras. Il s'agit de la plus brève domination jamais exercée par un joueur depuis 1973. Carlos Moyà, en mars de la même année, resta à cette place… deux fois plus longtemps !
L'accession d'Evonne Goolagong au rang de numéro un mondiale fut officialisée… avec 31 ans de retard ! En décembre 2007, la WTA annonça en effet avoir retrouvé, dans ses archives, des documents oubliés dans le calcul de ses premiers classements informatiques. Après recomptage, il s'avéra que l'élégante Australienne avait bien interrompu, pendant deux semaines, le long règne de Chris Evert au sommet de la hiérarchie. Soit du au .
Sacré numéro un mondial à l'ATP le , l'EspagnolRafael Nadal avait précédemment occupé le fauteuil de numéro deux, derrière son rival Roger Federer, pendant 160 semaines consécutives. Le précédent record était détenu par Boris Becker avec un total de « seulement » 46 semaines, du au (derrière Ivan Lendl).
Moins de quatre années ont suffi à l'AustralienFrank Sedgman pour gagner ses 22 tournois du Grand Chelem : soit cinq en simple, neuf en double messieurs et huit en double mixte, de janvier 1949 à septembre 1952.
En 1951, il a aussi remporté le premier Grand Chelem en double messieurs avec son compatriote Ken McGregor. Aucune autre paire n'a jamais réitéré pareille performance.
Set d'or — Fait unique dans les annales de l'ATP Tour, l'Américain Bill Scanlon est entré dans l'histoire du tennis en remportant un set sans concéder le moindre point. Il réalise cet exploit le 22 février 1983 au tournoi de Delray Beach face à Marcos Hocevar, pourtant classé 30e mondial à l'époque.
Pareille performance est réitérée sur le circuit WTA, le 30 juin 2012, par la Kazakhe Yaroslava Shvedova : au 3e tour à Wimbledon, la 65e joueuse mondiale gagne les 24 premiers points du match face à Sara Errani (10e), et boucle ainsi la première manche en seulement 17 minutes.
À la différence de ses glorieuses contemporaines Steffi Graf ou Monica Seles, l'Espagnole fut aussi l'une des plus brillantes spécialistes de double dames de l'histoire du tennis. Au cours de sa carrière, elle a ainsi occupé pendant 111 semaines le premier rang mondial de la discipline, décroché 6 tournois du Grand Chelem, 63 titres sur le circuit WTA et 2 médailles olympiques avec Conchita Martínez.
En s'imposant à l'US Open en septembre 2011, Samantha Stosur devient, à 27 ans, la première Australienne à gagner un tournoi du Grand Chelem depuis Evonne Goolagong à Wimbledon, en 1980. Stosur remporte à cette occasion le troisième tournoi de sa carrière, soit l'un des plus petits totaux jamais atteint pour une joueuse couronnée pour la première fois dans un des quatre Majeurs.
Chacun auteurs d'un exceptionnel petit Chelem en simple en 2015, Serena Williams et Novak Djokovic ne furent pourtant pas les joueurs les plus titrés cette année-là dans les tournois majeurs ! La Suissesse Martina Hingis, ancienne numéro un mondiale, les surclassa en effet en remportant deux épreuves en double dames (au côté de Sania Mirza) et trois autres en double mixte (associée à Leander Paes).
Issue des qualifications, la BritanniqueEmma Raducanu, 18 ans et classée 150e joueuse mondiale, s'est imposée à l'US Open 2021 sans perdre le moindre set en dix matchs. Cet exploit inédit lui a permis de gagner 127 places au classement WTA et d'intégrer directement le top 20 le .
