Cervione
Cervione | |
Vue de la vieille ville de Cervione. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Corte |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Costa Verde |
Maire Mandat |
Marc-Antoine Nicolaï 2020-2026 |
Code postal | 20221 |
Code commune | 2B087 |
Démographie | |
Gentilé | Cervionais |
Population municipale |
2 172 hab. (2021 ) |
Densité | 190 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 19′ 57″ nord, 9° 29′ 32″ est |
Altitude | 476 m Min. 0 m Max. 971 m |
Superficie | 11,45 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Castagniccia |
Localisation | |
Liens | |
Site web | cervione.com |
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Cervione [tʃɛʁvjɔne] est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Campoloro dont elle était le chef-lieu.
Géographie
La ville de Cervione est située dans l'est de la Corse et constitue de loin le principal noyau ancien de peuplement entre Bastia et Aléria, qui sont les deux villes les plus proches. Elle domine la Plaine orientale à l'endroit même où celle-ci est le plus étroit.
L'arrière-pays de Cervione est constitué par la Castagniccia, région humide truffée de nombreux villages et hameaux anciens épousant les pentes du massif du Monte San Petrone (1 767 m), plus haut sommet de la partie schisteuse (c'est-à-dire le quart nord-est) de l'île.
La zone d'influence historique de Cervione s'étend de Folelli à la plaine de Linguizzetta et est limitée à l'ouest par le Monte San Petrone et les Caldane (1 731 m). Elle comprend les anciennes pièves littorales de Tavagna, Moriani, Campoloro et Verde ainsi que les trois pièves d'Ampugnani, Orezza et Alesani constitutives de la Castagniccia.
Urbanisme
Typologie
Cervione est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41 %), forêts (37,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %), zones urbanisées (6,8 %), cultures permanentes (4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le nom corse de la commune est Cervioni /t͡ʃɛrˈvjɔni/. Ses habitants sont les Cerviuninchi.
Origine du nom
L'histoire de la commune est liée à celle des cerfs de la région. La disparition des forêts entraîne celle du gros gibier. On a dû réintroduire le cervus corsicanus. Les derniers cerfs, protégés par la loi, s'étaient réfugiés dans le maquis du Fiumorbu et, au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'un d'eux, évadé de Vadina, était venu s'embûcher dans la plaine de Cervioni. Il a été tué à Chebbia pendant une battue aux sangliers. Même s'il y a longtemps que les cervi ont déserté le Campulori, Cervioni était considéré comme le « pays des cerfs. » Le nom du chef-lieu du Campulori, actuellement prononcé Cervioni ("v" et non "b"), officialisé en Cervione, a été écrit :
- Cerbione (1533)
- Cerbioni (1582, 1633)
- Cervioni (1616, 1632)
- Cervione (1635, 1642).
Hypothèses
Il est difficile de se prononcer sur son origine. Dans sa Géographie, Ptolémée, qui vivait au IIe siècle, partageait les habitants de la Corse en douze peuplades. D'après une localisation généralement admise, le Campulori avait été peuplé par la tribu des Makrinoi ou Mariani. Laquelle a pu donner son nom à la pieve de Moriani, sa zone d'influence s'étendant du Campulori à la Casinca.
Cependant, certains auteurs n'admettent pas la distribution géographique de Ptolémée. Mgr Louis Sébastiani de La Porta est catégorique : « Il est incontestable que la position géographique des lieux fixée par Ptolémée n'est pas toujours exacte, et qu'il ne faut pas s'en tenir rigoureusement à cette position quand elle est en désaccord avec celle des lieux désignés par des noms modernes entièrement identiques aux anciens. » Mgr de la Foata se refuse donc à placer les Cervini au pied du Monte d'Oro et les situe soit à Cervioni, soit à Carbini.
Le professeur Francesco Ambrosi rejoint l'érudit prélat d'Ajaccio quant au jugement qu'il porte sur la Géographie de Ptolémée. Il envisage une erreur de localisation des Syrbii, entre le Tavignanu et le Travu, et les place à Cervioni. Mais pourquoi faire mentir Ptolémée pour admettre que des Syrbii ou des Cervini aient fondé Cervioni ? Pourquoi des membres de l'une ou l'autre peuplade ne se seraient-ils pas implantés sur le territoire de Mariani ? Ainsi, quel est le Cervionais d'un certain âge qui n'a connu U Bonifazinu, Cinarchese, A Goghjese ou l'Aschese, et peut-être uniquement sous ces surnoms? Venus s'installer à Cervioni, ils avaient conservé l'appellation d'origine et, s'ils avaient créé un domaine rural, ils auraient pu nous léguer un lieu-dit.
Dans son Dictionnaire des noms de lieux corses, Mgr Jean-Marcel Rodié fait découler Cervioni de Cervius, nom propre latin. Si l'on devait retenir un nom de personne, Cerbonius conviendrait mieux. Ce nom, toscanisé en Cerbone, est celui d'un saint évêque de Populonia (Massa Marittima, Toscane), mort à l'île d'Elbe au VIe siècle. Le culte de San Cerbone a été introduit en Corse au plus tard à l'époque pisane. Les églises qui lui sont dédiées y sont plus nombreuses qu'en Toscane, et plus particulièrement dans l'évêché d'Aleria : Gavignanu, Felicepianu, Campi, Ghjuvellina, Zuani, Guagnu, Guzzone...
Le calendrier diocésain de Massa et Populonia, dédiait deux jours à San Cerbone : le 4 juin, fête du transfert du corps de l'île d'Elbe à la « Terre ferme », et le 10 octobre, anniversaire de la mort. Or Cervioni célèbre Saint Erasme le 2 juin et saint Alexandre Sauli, patron de la cité, le 11 octobre. On serait tenté de conclure que ces deux saints ont chassé l'autre, mais cela n'est qu'une coïncidence. Félix Giacobbi pensait mettre en cause, pour l'étymologie de Cervioni, le mot Cera (cire) qui, avec un augmentatif, donne Cerone, et cela sans doute parce qu'une ou deux fabriques de cierges ont existé à Cervioni. Ce serait envisager l'introduction tardive du V dans le corps du mot, alors que ce V résulte plutôt de l'adoucissement d'un B.
Si l'on retient Cera, il faut aussi envisager Cerro (Quercus cerris), nom italien du chêne chevelu, ou chêne lombard, qui a donné de nombreux lieux-dits dans la péninsule italienne. Notons enfin que de nombreux toponymes datent de la préhistoire et appartiennent à une langue disparue. Certains sont conservés tels quels, d'autres ont subi l'attraction de mots au sens connu appartenant à des langues postérieures. P. Lamotte rattache Cervioni à une base supposée pré-indo-européenne : KAR, laquelle aurait le sens de pierre, rocher, terrain escarpé ou endroit fortifié. Cette base avait d'ailleurs été étudiée hors de Corse par les linguistes. Charles Rostaing, dans Les Noms de lieux (coll. Que sais-je ? 1961, p. 28), fait état des études faites, depuis Gigi D'Alessio en 1935, sur KAR(R)A, dont « un sens dérivé kar-ione a donné naissance aux multiples Cheiron, Chéron, Chiron, éparpillés sur tout le territoire français. »
Histoire
Culture
- l'ADECEC (Association pour le développement des études archéologiques, historiques, linguistiques et naturalistes du Centre-Est de la Corse) : association polyvalente à vocation culturelle. La liste des présidents :
- Antoine-Dominique Monti, 1970-1997, le fondateur, professeur au collège de Cervioni
- Dominique Mosca, 1997-1998, instituteur à la retraite qui a assuré l'intérim.
- Joseph Leoni, depuis 1998, directeur d'école à la retraite.
- Jacques Paoli, depuis 2008, journaliste.
- Le musée de Cervione : situé au centre de la ville près de la cathédrale Sant'Eramu. Quatorze salles d'exposition permanente ont été aménagées dans l'ancien séminaire des évêques d'Aleria à Cervioni, mises à disposition de l'ADECEC par la municipalité. Le musée est destiné à l'ethnographie (collection de roches de Corse, vitrines d'archéologie, présentation des matériels d'entretien de la vigne, de vinification et de distillation, exposition d'instruments nécessaires au perçage des métaux, d'outils du maréchal-ferrant, etc.).
- Journée de la langue corse devenue "Journée de l'ADECEC" organisée depuis une quarantaine d'années par l'ADECEC.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2021, la commune comptait 2 172 habitants[Note 2], en évolution de +14,26 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
Cathédrale Saint-Érasme
Cathédrale de style baroque dédiée à Alexandre Sauli datant du XVIIIe siècle.
Buste de Pasquale Paoli sur la traversa
En hommage à Pascal Paoli.
La Traversa
Point de vue situé sur la Corniche de Castagniccia
U Palazzu di Funtanone
Le château est construit à partir d'un ancien moulin à eau, qui doit dater de plusieurs centaines d'années.
En effectuant des travaux intérieurs on a découvert une salle souterraine ancienne, inconnue jusque-là, voûtée, dont le sol est dallé de grandes pierres toutes marquées par des signes mystérieux de tailleur de pierre. C'est l'ancien réservoir du moulin. On y distingue l'arrivée de l'eau et sa grille et surtout un puits intérieur traversant la maison de haut en bas. Il s'agit de l'ancienne conduite forcée qui conduisait l'eau vers une bouche taillée dans la masse de la roche, sous la maison, au fond d'un tunnel et qui faisait tourner ainsi une roue à godets, entraînant par des engrenages divers la mécanique des meules. Cette conduite forcée est construite elle aussi en pierres de taille rigoureusement assemblées. La proximité du torrent, dont le débit était bien plus important par le passé, explique la situation de ce moulin à cet endroit.
Auparavant, l'accès à la maison s'effectuait par un simple et étroit chemin muletier, qui n'était autre que l'ancienne route pédestre vers Corti par les montagnes de la Castagniccia. On notera que l'entrée de l'allée menant au palazzu est encadrée par deux piliers massifs originaux laissant le passage à un véhicule plus large que ce chemin d'accès ne permettait. En 1978, la piste est élargie pour permettre le roulage des véhicules à moteur. À cette occasion un magnifique pont génois, établi derrière le palazzu pour enjamber le torrent, est détruit au profit d'une passerelle en béton.
Au XIXe siècle, la bâtisse a été transformée en maison bourgeoise, peut-être par un baron de la famille de Jean-Baptiste Cervoni, général de division du Premier Empire, mort à la bataille d'Eckmühl.
L'abandon de la fonction meunière est vraisemblablement à mettre sur le compte du développement des routes carrossables en Corse qui privilégient alors les moulins munis d'accès faciles, au détriment de ceux construits dans des endroits reculés comme ici.
On dit aussi que cette maison a été perdue au jeu en 1936.
Elle échoit plus tard dans la famille Santarelli, originaire d’Aullène, dont le dernier représentant était un officier de marine qui a rejoint De Gaulle en 1940.
C’est une maison massive et austère, en retrait de la ville, toute en hauteur. Par ses particularités architecturales avec ses rives de toit munies de pointes étranges que l'on ne retrouve nulle part en Corse, aussi bien que son ambiance intérieure, elle a la réputation de maison hantée ou du moins habitée par des phénomènes étranges. On dit aussi que d'anciens propriétaires s'adonnaient à des expériences de spiritisme.
Elle est construite sur la roche qui apparaît par endroits dans certaines pièces. Sa couverture est constituée de lauzes soutenues par une belle charpente en châtaignier.
L'endroit est propice aux sources, aux fontaines, au silence et aux mystères. Un ancien four à pain demeure encore dans un coin du jardin.
Elle est actuellement la propriété de Viviane Loriaut, directrice des études à double cursus au Conservatoire à rayonnement régional de Paris, rue de Madrid à Paris et organiste concertiste, et de Jean-Louis Loriaut facteur d'orgues. Ils y vivent à l'année.
Le couvent Saint-François
La Scupiccia
La Scupiccia est une statue de la Vierge en marbre située sur la crête de la Scupiccia, à 750 m d'altitude.
Personnalités liées à la commune
- Théodore de Neuhoff : roi de Corse qui fit de Cervioni sa capitale.
- Alexandre Sauli : évêque d'Aléria, y fixa la résidence des évêques d'Aleria en mai 1578 avec l'autorisation du pape.
- Pascal Paoli, général corse qui venait souvent à Cervioni pour ses réunions politiques, il logeait au couvent, où il fit installer l’Imprimerie Nationale.
- Saint Érasme
- Prosper Mérimée : il cita la cathédrale de Cervioni.
- Philippe Pescetti : enseignant qui installa dans la commune un enseignement au-delà du certificat d’études primaires en 1929 :
- 28 septembre 1909 : nommé adjoint à l’école de garçons de Cervioni et en était devenu le directeur.
- 1927 : il crée un cours complémentaire.
- 1929 : le nouvel établissement compte 29 élèves
- 1930 : la réputation du cours complémentaire a immédiatement gagné les cantons voisins. Des élèves de plus en plus nombreux s’installent à Cervioni, souvent accompagnés de leurs parents.
- 1945 : Philippe Pescetti part en retraite. Depuis le cours complémentaire est devenu collège d’enseignement général.
Photographies
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Site de la commune de Cervione
- (fr) Site de l'ADECEC
- (fr) site de l'association Castagniccia mare e monti scuperta (excursions et randonnées)
- (fr) Inventaire des orgues de Corse effectué par l'Association Voci e Organu in Cervioni
- (fr) Bases Mérimée, Palissy, Mémoire sur le site officiel du ministère français de la Culture
- (fr) Patrimoine de la commune sur le site du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service de l'inventaire général de la Région Corse Service de l’inventaire transféré à la collectivité territoriale Corse par la loi du 22 janvier 2002)