Benoît Saint Denis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Benoît Saint Denis
Benoît Saint Denis
Benoît Saint Denis en interview sur le plateau de l'émission MMA Extra Round en 2022
Fiche d’identité
Nom complet Benoît Saint Denis
Surnom God of War
BSD
Nationalité Français
Naissance (28 ans)
Nîmes (France)
Style Judo, Kick Boxing, jiu-jitsu brésilien
Équipe Woirin MMA
Taille 1,80 m (5 11)
Allonge 1,85 m (6 1)
Catégorie Poids légers
Poids mi-moyens
Palmarès en MMA
Combats 016
Victoires 013
Défaites 002
Sans décision 001
Titres obtenus Champion des poids mi-moyens au SFC (2019)

Benoît Saint Denis, dont le nom est fréquemment abrégé à ses initiales (BSD), né le à Nîmes, est un combattant professionnel français d'arts martiaux mixtes (MMA) et un ancien militaire des forces spéciales.

Il combat dans la catégorie des poids légers (- de 70 kg), au sein de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), la principale organisation mondiale de MMA. Depuis le 16 avril 2024, il occupe la treizième place du classement des prétendants au titre de champion de sa catégorie[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Benoît Saint Denis naît le à Nîmes d'un père militaire pratiquant le judo et d'une mère professeur[2]. Il est l'aîné d'une fratrie de cinq garçons[3]. Au gré des mutations de son père, il passe sa petite enfance dans sa ville de naissance, son enfance en Allemagne et en France à Müllheim, Rambouillet, puis Münster, et son adolescence à Lille[4]. Il pratique le scoutisme et le judo de 8 à 16 ans, âge auquel il obtient la ceinture noire[5]. Il essaie également le football et le rugby en club[6],[7]. Il déclarera plus tard, en , avoir été alors inspiré par la littérature épique, l’histoire de la chevalerie et les récits de la vie militaire de son grand-père maternel[3],[5].

Vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Benoît Saint Denis portant son uniforme des forces spéciales en mars 2018.

À 18 ans, détenteur d’un baccalauréat général scientifique, Benoît Saint Denis réussit les tests de recrutement des forces spéciales de l'armée de Terre et s'engage le au titre du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Bayonne. Il suit un an et demi de formation puis effectue plusieurs missions de combat contre des groupes terroristes lors de la guerre du Sahel au sein de la force Sabre en [3]. Pour ces faits d'arme, il est décoré de la médaille de reconnaissance de la nation le et de la croix du combattant douze jours plus tard[8]. À l'automne , il est détaché temporairement auprès des forces spéciales australiennes[3]. Il quitte l'armée le , à la fin de son contrat de cinq ans, pour se lancer dans une carrière de combattant professionnel d'arts martiaux mixtes[8],[9].

Parcours en arts martiaux mixtes[modifier | modifier le code]

Débuts amateurs et professionnels (2017-2021)[modifier | modifier le code]

En , alors qu'il est encore militaire à Bayonne, Benoît Saint Denis débute le jiu-jitsu brésilien (JJB) avec Christophe Savoca[10]. Saint Denis apprécie le JJB et participe à plusieurs compétitions, dont le championnat de France, qu'il remporte en en gi Page d'aide sur l'homonymie et no-gi (avec et sans kimono de combat) dans la catégorie des ceintures bleues[11].

Entraînement de jiu-jitsu brésilien en septembre 2019.

En , pour être un commando plus affuté, il débute la boxe et le pieds-poings avec Christophe Cordier, Yoann Jacquemain et Stéphane Susperregui (en). Puis il s'essaie au MMA lors du tournoi amateur Invictus XV qu'il remporte dans la catégorie des mi-moyens (−80 kg) à Saint-Sébastien en Espagne le [12],[13]. Il se passionne alors pour ce sport alliant toutes les disciplines et permettant d’exprimer pleinement son potentiel sans l’entrave d’un kimono ou de règles d’arbitrage trop contraignantes[10].

Impressionné par la combativité de Saint Denis, Savoca demande à Luiz Tosta, un collègue brésilien, de l'accueillir une semaine dans son club de MMA professionnel à Londres, la Shootfighters Gym, où s'entraîne Michael Page (en). Le Brésilien lui confirme que Saint Denis a du potentiel en MMA professionnel[14]. Savoca propose alors à Saint Denis de participer à une séance de détection de MMA professionnel, organisée le par Daniel Woirin[15],[16], un entraîneur français réputé pour avoir gagné trois ceintures à l'Ultimate Fighting Championship (UFC) et deux au Strikeforce avec notamment Anderson Silva, Dan Henderson et Lyoto Machida[17]. À cette occasion, alors qu'il est le seul combattant amateur de la soirée[5], Saint Denis se fait remarquer parmi trente combattants et Daniel Woirin l’invite à rejoindre son équipe à la fin de son contrat avec l'armée. Libéré de ses obligations militaires en , Saint Denis décide de se lancer dans une carrière de combattant professionnel de MMA[18],[19]. Il se donne deux ans pour intégrer l’UFC, première ligue mondiale, comptant sur ses économies pour se consacrer pleinement au MMA et espérer percer[20].

Il s’entoure du manager français Guillaume (Giom) Peltier qui le fait successivement combattre dans la catégorie des poids moyens (−84 kg), mi-moyens (−80 kg) et super-légers (−74 kg) dans cinq organisations dont la Brave Combat Federation (en), une organisation de renommée mondiale. Avec Daniel Woirin, Saint Denis accumule de l'expérience et obtient huit victoires avant limite de temps, dont six en onze mois contre des adversaires mieux classés que lui, puis deux pendant la pandémie de Covid-19[21].

Ultimate Fighting Championship (depuis 2021)[modifier | modifier le code]

Premier contrat UFC ( à )[modifier | modifier le code]

À l'été , Saint Denis est repéré par la principale organisation mondiale de MMA, l'Ultimate Fighting Championship (UFC), qui contacte Guillaume Peltier. Ne se voyant pas proposer de combat pour la ceinture des super-légers à la Brave Combat Federation (en)[22], Saint Denis demande avec succès au fondateur de l'organisation, Shaikh Khalid, de le libérer de ses obligations pour signer début un contrat de quatre combats avec l'UFC[23],[24].

Son premier combat dans cette nouvelle organisation s'effectue sur court préavis et dans une catégorie supérieure à celle que le combattant espérait. Il oppose Saint Denis à l'expérimenté poids mi-moyens brésilien Elizeu Zaleski dos Santos (en) lors de l'UFC 267 du aux Émirats arabes unis[24]. Après trois rounds (reprises), Saint Denis s'incline par décision unanime. Ce combat est marqué par deux polémiques. D'abord, l'arbitre Vyacheslav Kiselev, est suspendu par l'UFC pour n’avoir pas arrêté le combat alors que Benoît Saint Denis était fortement malmené dans le deuxième round, le mettant potentiellement en danger[25],[26]. Les médias remarquent sa capacité de résilience importante qui fait de lui un « dog » (chien), nom donné aux combattants de MMA les plus combatifs[27]. Puis, cinq mois plus tard, dos Santos échoue à un test mené par l’agence américaine antidopage[28],[29]. Cette information rendue publique en ne change pas le résultat du combat de Saint Denis, malgré les réclamations de son équipe[30].

Le , Saint Denis combat pour la deuxième fois dans l'organisation américaine. Il descend dans la catégorie des poids légers et affronte l'Allemand Niklas Stolze (en) à Las Vegas. Il l'emporte par soumission au deuxième round, avec un étranglement arrière[31].

Saint Denis doit ensuite affronter l'Américain Christos Giagos (en) au palais omnisports de Paris-Bercy le , à l'occasion du premier événement de l'UFC organisé en France : l'UFC Fight Night : Gane vs. Tuivasa[32]. Cependant, l'Américain déclare forfait début août à la suite d'un accident domestique[33] et il est remplacé par Gabriel Miranda, combattant brésilien de 32 ans débutant dans l’organisation[34],[35]. Saint Denis se fait remarquer lors de ce combat par la diversité de ses attaques, incluant plusieurs coups de coude retournés[36], et s'impose face au Brésilien par KO technique en début de deuxième round. L'UFC lui octroie la prime de performance de la soirée[37],[38].

Le , Saint Denis doit affronter l’Américain Joseph Solecki (en) lors de l'UFC Fight Night 219[39], mais le Français déclare forfait à la suite d'une blessure à la cheville à l’entraînement[15],[40].

À son rétablissement, Saint Denis doit combattre le contre l’Américain Vinc Pichel (en) lors de l'UFC Fight Night : Sean Strickland vs Abus Magomedov à l'UFC Apex de Las Vegas[18],[41]. Toutefois, il affronte le Brésilien Ismael Bonfim à la suite du forfait de Pichel[42]. Alors que le Brésilien est invaincu depuis neuf ans et largement favori[43], il est soumis dès le premier round par Benoît Saint Denis[44],[45]. Dans ce combat, Saint Denis cherche à neutraliser la boxe de son adversaire par des coups de pied répétés au bras droit avant de le soumettre[46]. Cette stratégie mise au point avec Daniel Woirin s’avère payante et la victoire renforce la notoriété de Benoît Saint Denis. Elle lance sa carrière à l'UFC, alors que son premier contrat s'achève[47].

Benoît Saint Denis, combattant UFC, 2024

Deuxième contrat UFC ( à )[modifier | modifier le code]

Fort de trois victoires avant limite de temps, Saint Denis signe un deuxième contrat avec l’UFC le [48] et doit affronter un combattant plus prestigieux, le Brésilien Thiago Moisés (en), numéro 17 mondial de la catégorie[49],[50]. Le combat est programmé pour le retour de l’UFC au palais omnisports de Paris-Bercy le , à l'occasion de l'UFC Fight Night : Gane vs Spivak[51]. Saint Denis s'impose par KO technique au deuxième round[52],[53]. L'affrontement vaut aux deux combattants de remporter la prime du combat de la soirée[54] et la distinction de combat du mois[55]. Ce combat illustre, selon les observateurs, les progrès de Saint Denis en boxe et sa capacité à frapper des coudes, debout comme au sol, mais aussi à défendre face à un jiu-jitero réputé qui tente en vain deux clés de cheville[56].

Quelques jours plus tard, l'UFC annonce le combat de Saint Denis avec l’Américain Matt Frevola, classé numéro 14 de la catégorie par l’UFC, le au Madison Square Garden de New-York à l’occasion de l’UFC 295[57]. Le New-Yorkais est lancé sur une série de trois victoires consécutives par KO au premier round[58]. Cependant, Benoît Saint Denis l'emporte au bout de quatre-vingt onze secondes sur un high-kick du pied gauche suivi de coups de poing au sol (ground and pound)[59]. Cette prestation est récompensée du bonus de performance de la soirée[60] et de la distinction de performance du mois[61]. Le salut militaire échangé par les deux anciens soldats, à la fin du combat, a été remarqué en ce Veterans day[62].

Ayant remporté trois victoires retentissantes en cinq mois, Saint Denis entre dans le classement officiel de l'UFC (composé du champion en titre suivi des 15 meilleurs prétendants au titre), à la onzième place des prétendants au titre de sa catégorie[63],[64].

Troisième contrat UFC (depuis )[modifier | modifier le code]

Le , Dana White, le président de l'UFC, annonce l'affrontement entre Saint Denis et l’Américain Dustin Poirier, numéro 3 des prétendants au titre, en cinq rounds et en co-main event de l’UFC 299 (en), organisé à Miami le [65]. D'après Dustin Poirier, l'UFC a initialement prévu un combat en trois rounds en ouverture de carte principale de l'événement historique UFC 300 (en), organisé le à la T-Mobile Arena de Paradise, dans le Nevada. Cependant, ce dernier a insisté pour que le combat soit le co-main event de l'UFC 299 (en) et se déroule en cinq rounds[66]. Dans ce cadre, Saint Denis signe un troisième contrat intégrant l'événement et des arrangements en cas de futur combat pour la ceinture[67]. Pour préparer ce combat entre gauchers, l’ex champion intérimaire des poids-légers fait appel au numéro 6 de la catégorie, Mateusz Gamrot[68], tandis que Saint Denis s’entraîne ponctuellement avec le double champion français du KSW, Salahdine Parnasse[69].

Saint Denis remporte aux points le premier round après avoir dominé son adversaire sur tous les aspects mais, diminué physiquement en raison de l'infection staphylococcique qui l'a contraint à prendre des antibiotiques pendant cinq jours, l'a empêché de perdre autant de poids qu'avant ses précédents combats et l'a donc contraint à perdre 2 kg de plus lors du cutting (en) avant pesée[70], selon ses déclarations après le combat[71],[72], il souffre de crampes au biceps et ne parvient pas à maintenir le rythme et à mettre autant de pression sur son adversaire lors de la deuxième reprise. Il perd alors le combat par KO après avoir encaissé une série de coups de poing[73],[74]. L'UFC lui octroie une prime de « combat de la soirée » et de « combat du mois » pour cet affrontement[75] et il gagne une place dans le classement des poids légers[76], Dana White déclarant que cette défaite « n’entache pas du tout l’image de Benoît Saint Denis, pas même un tout petit peu » parce qu'il considère que « Poirier est l’un des meilleurs »[77].

Style et préparation[modifier | modifier le code]

Style de combat[modifier | modifier le code]

Le coup de pied semi-circulaire de la jambe gauche (le plus souvent niveau moyen) est une des armes de prédilection de Benoît Saint Denis.

Saint Denis se distingue avant tout par la détermination dont il fait preuve et une approche très guerrière des combats de MMA soulignée notamment par le spécialiste Joe Rogan[78],[79]. C'est une des raisons pour lesquelles il choisit le surnom de God of War, sur le conseil de ses frères, après sa troisième victoire professionnelle[78] : moins pour l'analogie avec Kratos, le personnage principal du jeu God of War[18], que pour son passé militaire et la mentalité guerrière dont il fait preuve en tant que combattant[80]. Benoît Saint Denis est également surnommé « BSD », d’après ses initiales, par les médias et par ses fans[47].

Saint Denis apprécie l'opposition[81] et, déterminé à monter dans le classement au plus vite, il enchaine les combats[82] et ne refuse aucun adversaire mieux classé que lui[15].

Les soirs de combat, il entre sur l’air des commandos, en hommage aux forces spéciales, suivi de Seine Saint-Denis Style du groupe de hip-hop Suprême NTM[83],[19]. Ce générique a été mixé par Alec Woirin, le fils de son entraîneur de MMA[84]. Dans l’octogone, Saint Denis cherche à exercer une pression constante sur son adversaire et ce, dès le début, en commençant souvent par des middle kicks semi-circulaires de puissance maximale[85],[86], et jusqu’à l'étourdir ou le soumettre, quitte à s'exposer aux coups adverses[87],[88]. Cette combativité se matérialise par un taux de cent pour cent de finalisation des treize adversaires vaincus[80].

Techniquement, Saint Denis combat en garde de gaucher parce qu'il est gaucher[89]. Il peut être considéré comme un combattant complet, aussi à l'aise dans les frappes (striking) que dans les saisies (grappling). Il finalise ses adversaires le plus souvent au sol[43]. Depuis ses débuts en 2021 à l'UFC, 4 de ses 7 combats ont été récompensés par une prime de soirée, et auparavant le Brave CF lui avait décerné le prix de la plus belle soumission de l’année à la suite d'une rare clé de genou[90].

Préparation sportive[modifier | modifier le code]

Benoît Saint Denis s’entraîne principalement sous la direction de Daniel Woirin pour le MMA et le pieds-poings et de Christophe Savoca pour le JJB. Régulièrement, il fait appel à Maxime François et Luis Mariano Gonzalez, les entraîneurs des équipes de France de lutte et de boxe[91],[92]. Son préparateur physique est Fabien Bérenguel, qui sert à l'aviron Bayonnais, et il s'appuie sur Maxime Petit, diplômé en psychologie, pour sa préparation mentale[93]. Il s’exerce avec ses partenaires de la Team Elite Daniel Woirin[94], de la Bulgarian Top Team, de club, et avec des partenaires de passage comme Thomas Loubersanes, numéro un mondial de JJB en [95]. Sa carrière sportive est gérée par son manager Guillaume (Giom) Peltier, qui s'est illustré en signant plusieurs combattants à l'UFC en et en en plaçant quatre sur la carte de l'UFC programmé à Paris-Bercy le [96]. Laura, l'épouse de Saint Denis, est son agent et gère sa communication et ses sponsors tout en suivant une formation au management du sport[97],[98].

Selon ses entraîneurs, Saint Denis possède des facultés d’apprentissage remarquables qui lui permettent de progresser rapidement et constamment[99],[18].

De à mi-, Saint Denis s'entraîne surtout au Venum Training Camp[100] de Rungis, au Fitness Park de Vitry-sur-Seine et il bénéficie des installations du Racing 92 pour la salle caisson hypoxie[101]. En , il décide de retourner vivre et s'entraîner principalement au Pays basque[43], où il retrouve les clubs de ses débuts : Masterless de Christophe Savoca pour le JJB et CYFIT de Christophe Cordier et Yoann Jacquemain pour le MMA et l'entraînement pieds-poings[102]. Il bénéficie des installations de l’Aviron bayonnais[7]. Resté en région parisienne, Daniel Woirin continue à superviser l'entraînement au MMA de Saint Denis, en lui fixant un programme à distance et en encadrant ses camps d'entraînement[103].

Avant chaque combat dans la catégorie des poids légers, Benoît Saint Denis s'impose un protocole d'amaigrissement dit cutting lui permettant de passer d'un peu plus de 80 kg, son poids de forme, à 70 kg pour valider la pesée. Il combat le lendemain soir aux alentours de 80 kg, après réalimentation[104],[105].

Vie privée[modifier | modifier le code]

La croix de l'ordre du Temple, tatouée sur le pectoral gauche de Benoît Saint Denis.

Comme il le rappelle souvent dans ses déclarations, Benoît Saint Denis est catholique[106],[107]. Il se marie le à Montpellier avec Laura, une ancienne championne d'Europe de futsal[108] servant dans la police municipale[109],[110] en tant que maître-chien et instructrice de tir[111]. Il fête sobrement l'évènement, ce dernier se déroulant une semaine avant son combat et l'arrivée historique de l'UFC en France[101],[84]. En , le couple annonce la naissance d'une fille[112].

Benoît Saint Denis arbore des tatouages qui comportent plusieurs références à son passé et à ce qui l'anime. Sur un bras, une dague rappelant les forces spéciales[17], sur l'autre un casque de samouraï qui est l'emblème de son premier club de jiu-jitsu brésilien à Bayonne, puis sur le cœur la croix des templiers sertie de la locution latine Sigillum millitum xpisti (qui peut se traduire par : Sceau de la Milice du Christ et du Temple de Salomon), choisie pour marquer l'analogie entre les soldats protecteurs d'antan et ceux d'aujourd'hui[20]. Enfin, il arbore Jeanne d'Arc, figure de foi et d'engagement chevaleresque, dans le dos[106].

Médiatisation[modifier | modifier le code]

Prises de positions et opinions[modifier | modifier le code]

Saint Denis est réputé auprès du public pour le visuel de ses combats[113],[114] et pour ses prises de parole[115]. Il soutient par exemple la lutte anti-dopage dans ce jeune sport[116],[117], regrette l’attitude des combattants qui construisent une carrière au plus haut niveau en évitant les fortes oppositions[118], et invite les gouvernants à soutenir le développement du MMA, très populaire en France[119],[120],[121]. Cet appel est suivi d'effets puisque le président Emmanuel Macron affiche son soutien au MMA en général et à Benoît Saint Denis en particulier en encourageant le combattant avant et après son combat de [122],[123].

Saint Denis cultive l’image d’un « champion du peuple », simple et travailleur dans sa carrière[124] et se montrant aux côtés des jeunes organisations et clubs[125],[126]. En 2024, à la demande de son ancien employeur, il parraine l'équipe de France militaire de MMA et participe à l'effort de recrutement de l'armée de Terre[127].

Son tatouage de la croix des templiers lui a causé d'être associé à l'extrême droite, par exemple par le média Loopsider au sein d'une vidéo, ou bien par le groupe de la mouvance identitaire Argos. Saint Denis s'est publiquement indigné de ces tentatives de récupération politique[128],[129],[130].

Saint Denis a aussi participé aux prises de position publiques à la suite de la mort de Thomas Perotto à Crépol en publiant le message suivant sur Twitter et Instagram :« Encore une triste histoire… Nos pensées et prières aux familles des victimes »[131].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • Ultimate Fighting Championship
    • Premier Français à combattre et à remporter un combat UFC en France[132]
    • Premier Français à intégrer le top 15 de la catégorie des poids légers à l'UFC[133]
    • Performance de la soirée (deux fois) : le face à Gabriel Miranda[37] et le face à Matt Frevola[60]
    • Performance du mois (une fois) : le face à Matt Frevola[61]
    • Combat de la soirée (deux fois) : le face à Thiago Moisés (en)[54] et le 9 mars 2024 face à Dustin Poirier[134]
    • Combat du mois (deux fois) : le face à Thiago Moisés (en)[55] et le 9 mars 2024 face à Dustin Poirier[135]
    • 7e meilleur combattant , toutes catégories confondues[136]
    • 5 records UFC détenus dans la catégorie poids légers, tous temps confondus[137] :
      • 1er pour le différentiel en striking (3,34),
      • 3e pourcentage de précision des frappes (58,4%),
      • 3e moyenne de Knockdown en 15 minutes (1,7),
      • 3e pourcentage de positions dominantes (50,5%),
      • 3e pourcentage de temps de contrôle (63,6%).
  • Brave Combat Federation
    • Meilleure soumission de [90]
    • 1er prétendant au titre de champion des poids super-léger en [138],[139]
  • Staredown Fighting Championship
    • Champion des poids mi-moyens le [140],[141]
  • RMC Sport
    • Meilleur combattant français , toutes catégories confondues[142]

Palmarès en arts martiaux mixtes[modifier | modifier le code]

Benoît Saint Denis totalise treize victoires en MMA professionnel, toutes acquises par finition avant limite de temps : quatre par KO et neuf par soumission, dont deux clés articulaires et sept étranglements. Sept de ces finitions interviennent au premier round.

Tableau récapitulatif
16 combats 13 victoires 2 défaites
Par KO 4 1
Par soumission 9 0
Sur décision 0 1
Sans décision 1
Résultat Record Adversaire Méthode Événement Date Round Temps Lieu Notes
Défaite 13-2 Drapeau des États-Unis Dustin Poirier KO (coups de poing) UFC 299: O’Malley vs Vera 2 2 2:32 Miami, États-Unis Combat de la soirée.
Combat du mois.
Victoire 13-1 Drapeau des États-Unis Matt Frevola (en) KO (coup de pied circulaire au visage) UFC 295 (en) 1 1:31 New York, États-Unis Performance de la soirée.
Performance du mois.
Victoire 12-1 Drapeau du Brésil Thiago Moisés (en) TKO (coups de poing) UFC Fight Night: Gane vs. Spivak (en) 2 4:44 Paris, France Combat de la soirée.
Combat du mois.
Victoire 11-1 Drapeau du Brésil Ismael Bonfim Soumission (clé de mâchoire) UFC on ESPN: Strickland vs. Magomedov (en) 1 4:48 Las Vegas, Nevada, États-Unis
Victoire 10-1 Drapeau du Brésil Gabriel Miranda TKO (coups de poing) UFC Fight Night : Gane vs. Tuivasa 2 0:16 Paris, France Performance de la soirée.
Victoire 9-1 Drapeau de l'Allemagne Niklas Stolze (en) Soumission (étranglement arrière) UFC Fight Night: Volkov vs. Rozenstruik (en) 2 1:32 Las Vegas, Nevada, États-Unis Débuts en poids légers.
Défaite 8-1 Drapeau du Brésil Elizeu Zaleski dos Santos (en) Décision unanime UFC 267 (en) : Błachowicz vs. Teixeira 3 5:00 Abou Dabi, Émirats arabes unis Combat en poids mi-moyens.
Victoire 8-0 Drapeau de l'Espagne Arkaitz Ramos Soumission (étranglement bras-tête) Brave CF 52 1 3:09 Milan, Italie Combat en poids super-léger
Victoire 7-0 Drapeau du Brésil Luan Santiago Soumission (étranglement bras-tête) Brave CF 49 2 3:51 Bahreïn Combat en poids super-léger
Victoire 6-0 Drapeau de l'Angleterre Mario Saeed TKO (coups de poing) Brave CF 38 2 1:49 Stockholm, Suède Poids super-légers
Second combat principal de la soirée
Victoire 5-0 Drapeau de la Croatie Ivica Trušček Soumission (clé de genou) Brave CF 34 1 3:39 Ljubljana, Slovénie Poids mi-moyens
Meilleure soumission Brave CF de 2020
Sans décision 4-0 Drapeau de la Pologne Paweł Kiełek Arrêt du médecin (choc de têtes involontaire) Brave CF 28 2 5:00 Bucarest, Roumanie Poids mi-moyens
Victoire 4-0 Drapeau de la France Ibragim Baisarov Soumission (clé de bras) European Beatdown 7 1 2:47 Mons, Belgique Poids mi-moyens
Victoire 3-0 Drapeau de la France Antoine Bensimon Soumission (étranglement en guillotine) Trophée de France 1 4:00 Longjumeau, France Poids mi-moyens
Victoire 2-0 Drapeau de la Pologne Artur Szczepaniak Soumission (étranglement arrière) Staredown 14 3 3:00 Anvers, Belgique Remporte le titre vacant des poids mi-moyens du SFC
Victoire 1-0 Drapeau de la Suisse Marc Domon Soumission (étranglement en guillotine) Lions FC 8 1 3:29 Neuchâtel, Suisse Combat en poids moyen

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « UFC Rankings, Division Rankings, P4P rankings, UFC Champions | UFC.com », sur www.ufc.com (consulté le )
  2. Octave Odola, « MMA : Benoît Saint-Denis, un «God of War» des forces spéciales dans l’arène », sur Le Parisien, (consulté le ).
  3. a b c et d Guillaume Pley, « Des forces spéciales au MMA, Benoit Saint Denis nous raconte ses meilleurs souvenirs de carrière | LEGEND », sur www.youtube.com, (consulté le ), 8'26.
  4. Rémi, « De sa première bagarre de rue à son succès UFC ! Toute la vie de Benoit Saint Denis ! », sur Zéfir, (consulté le )
  5. a b et c La Sueur, « Interview Benoît Saint Denis : "J'irai jusqu'au bout" » [vidéo], sur YouTube, (consulté le ).
  6. Jérôme Caserolles, « #116 Benoit Saint Denis - Des forces spéciales à l’UFC, parcours d’un guerrier combattant » [vidéo], sur Biomécanique, YouTube, (consulté le ).
  7. a et b Tristan Failler, « « BSD », le rugby dans la peau », Midi Olympique magazine numéro 254, no ISSN 25 454 48 78,‎ , p. 30 (lire en ligne Accès payant)
  8. a et b Le chef du service administration du personnel du GSBdD PAU, Etat signalétique et des services, Pau, Armée de Terre, , 7 p., pp. 2 à 4
  9. Quentin Périnel, « Ils sont environ 30.000 chaque année : que deviennent les militaires qui quittent l’armée ? », sur Figaro Emploi, (consulté le )
  10. a et b Fred Rousseau, « God of War 2 : Qui ose gagne (UFC) » [vidéo], sur GONG - Gi Or No Gi, YouTube, (consulté le ).
  11. CFJJB, « Championnat de France 2019 Gi et No-Gi CFJJB - FFST GI », sur cfjjb.com, (consulté le ).
  12. (es) Hispagimnasios, « Invictus XV MMA, K1, Muay Thai, Grappling 16 De Diciembre », sur www.hispagimnasios.com, (consulté le )
  13. La Sueur, « UFC 295 "Benoît St-Denis ne fait pas de trucs qui servent à rien" (Interview) », sur YouTube, (consulté le )
  14. RMC Sport, « UFC 295 dimanche 2h - ITW C. Savoca : "BSD va amener Frevola en eaux troubles" », sur YouTube, (consulté le )
  15. a b et c Romain Poujaud, Joris Lopez, Antoine Rossi, « UFC : Benoit Saint-Denis «God of War», le film explosif avant le défi fou face au monstre Bonfim », sur RMC Sport Inside, (consulté le )
  16. Thomas Card, « Venum lance sa team professionnelle française de MMA : l'équipe Elite Venum Training Camp », sur Gentside Sport, (consulté le )
  17. a et b Monsieur Bagarre, « Qui est Daniel Woirin, l'entraineur de Benoit Saint-Denis ? », sur les-poings.fr, (consulté le ).
  18. a b c et d Louis Lecomte, Robin Nitot, « MMA: Benoît Saint-Denis, un guerrier de France », sur Le Figaro Magazine, (consulté le )
  19. a et b Humbert Angleys, « Benoît Saint-Denis, force spéciale », Journal du Dimanche,‎ , p. 27 (lire en ligne)
  20. a et b (en-US) Robert James, « Benoît Saint-Denis, ex-special forces, before UFC 267: “I want to leave my mark on the UFC” », sur blazetrends.com, (consulté le ).
  21. Alexandre Herbinet, « UFC Paris: mythologie, forces spéciales et MMA, la vie de guerrier de Benoît Saint-Denis », sur RMC Sport, (consulté le ).
  22. (en-US) FightBookMMA, « Benoit Saint-Denis calls out Eldar Eldarov after emphatic BRAVE CF 52 Win », sur FightBook MMA, (consulté le )
  23. (en-US) Shawn Bitter, « Welcome to the UFC: Benoit Saint-Denis », sur Cageside Press, (consulté le )
  24. a et b La Sueur, « Le Français Benoit St-Denis signe à l'UFC : Invaincu, 100% de finitions en carrière », sur La Sueur, (consulté le )
  25. L'Équipe, « Benoît Saint-Denis battu pour ses débuts à l'UFC », sur L'Équipe, (consulté le ).
  26. A. Br., « UFC: l’arbitre du combat du Français Benoît Saint-Denis écarté et au cœur d’une polémique », sur RMC Sport, (consulté le ).
  27. France Info, « MMA : Benoît Saint-Denis, la résilience d'un guerrier, des forces spéciales à l'UFC », sur Franceinfo, (consulté le )
  28. Mehdi, « Le bourreau de Benoît Saint-Denis suspendu par l'USADA pour un an », sur ActuMMA, (consulté le ).
  29. (en) UFC, « Elizeu Zaleski dos Santos accepts sanction for violation of UFC anti-doping policy », sur Ultimate Fighting Championship, (consulté le ).
  30. « UFC - Scandale de triche : le clan de Benoit Saint-Denis répond cash ! », sur Parlons Basket, (consulté le ).
  31. Le Figaro, « MMA : le Français Benoît Saint-Denis s'impose à l'UFC », sur Le Figaro, (consulté le ).
  32. Nolan Dagron, « Benoit Saint-Denis présent sur la carte de l’UFC Paris », sur sportbusinessmag.com, (consulté le )
  33. Alexandre Herbinet, « UFC: "On se prépare et on attend", Benoît Saint-Denis dans le flou sur son adversaire à Paris », sur RMC Sport, (consulté le ).
  34. Valentin Feuillette, « UFC : le Français Benoît Saint Denis affrontera finalement Gabriel Miranda à Paris », sur Le Figaro, (consulté le ).
  35. Olivier Angelini, « UFC Paris: Benoit St-Denis a un nouvel adversaire », sur Boxemag, (consulté le )
  36. Valentin Feuillette, « UFC Paris : «C'était un rêve éveillé, j'étais dans un autre monde» se réjouit Benoît Saint-Denis après sa victoire contre Gabriel Miranda », sur Le Figaro, (consulté le )
  37. a et b (en) Matthew Wells, « UFC Fight Night 209 bonuses: Ciryl Gane, Tai Tuivasa's slugfest takes FOTN », sur MMA Junkie, (consulté le )
  38. Antoine Bourlon, « Benoît Saint-Denis, premier Français sur la carte de l'UFC Paris, expéditif face à Gabriel Miranda », sur L'Équipe, (consulté le )
  39. Alexandre Herbinet, « UFC: Benoît Saint-Denis de retour dans la cage le 18 février contre Solecki », sur RMC Sport, (consulté le ).
  40. Alexandre Herbinet, « UFC: Benoît Saint-Denis forfait pour son combat du 18 février », sur RMC Sport, (consulté le ).
  41. Olivier Angelini, « Benoit Saint-Denis de retour à l'UFC face à Vinc Pichel », sur Boxemag.com, (consulté le )
  42. Olivier Angelini, « Pichel forfait, Benoit Saint-Denis affrontera finalement Ismael Bonfim à l'UFC Vegas 76 », sur Boxemag.com, (consulté le )
  43. a b et c Alexandre Herbinet, « UFC : Benoît Saint-Denis, le guerrier qui relève tous les défis », sur rmcsport.bfmtv.com,
  44. A. Goudeau, « Benoît Saint-Denis s'impose par soumission contre Ismaël Bonfim », sur L'Équipe, (consulté le )
  45. Paul Abraham, « UFC Vegas 76 : Benoît Saint-Denis s'impose par soumission dès le premier round », sur lasueur.com,
  46. Olivier Angelini, « Résumé Vidéo: Benoit Saint-Denis impressionnant face à Ismaël Bonfim à l'UFC Vegas 76 », sur Boxemag.com, (consulté le )
  47. a et b A. Br., « UFC: l'énorme performance de Benoit Saint-Denis, qui martyrise Bonfim et déjoue les pronostics », sur rmcsport.bfmtv.com,
  48. A. Goudeau, « Benoît Saint-Denis combattra à l'UFC Paris le 2 septembre », sur L'Équipe, (consulté le )
  49. Nicolas Parant, « UFC Paris 2 : Benoît Saint-Denis affrontera Thiago Moises le 2 septembre », sur Dicodusport, (consulté le )
  50. (en) Tapology, « Benoit Saint-Denis ("God of War") | MMA Fighter Page », sur Tapology (consulté le )
  51. Olivier Angelini, « UFC Paris: Benoit Saint-Denis affrontera un ancien champion du RFA », sur Boxemag.com, (consulté le )
  52. Romain de Sigalas, « MMA: UFC Paris: Benoît Saint Denis gagne son combat face à Thiago Moises », sur Le Figaro, (consulté le )
  53. QM, « UFC Paris: Benoit Saint-Denis éteint Thiago Moises et entre dans le top 15 de sa catégorie », sur RMC Sport, (consulté le )
  54. a et b « UFC Paris : 50 000 dollars de bonus pour Charrière, Saint-Denis et Gane », sur Le Sport Business, (consulté le )
  55. a et b Thibault Samier, « Benoît Saint-Denis reçoit une grande récompense de l'UFC ! », sur La Sueur, (consulté le )
  56. Louis Lecomte, « MMA: UFC Paris: Benoît Saint Denis gagne son combat face à Thiago Moises », sur Le Figaro, (consulté le )
  57. Paul Abraham, « Benoit Saint-Denis de retour pour l'UFC 295 ! », sur La Sueur, (consulté le )
  58. (en-US) Mike Bohn, « Streaking lightweights Matt Frevola, Benoit Saint-Denis set for UFC 295 clash », sur MMA Junkie, (consulté le )
  59. Spencer Kyte, « UFC 295: Procházka vs Pereira Results », sur UFC.com, .
  60. a et b (en) Steven Marrocco, « UFC 295 post-fight bonuses: 7 take home $50,000 paydays, including Alex Pereira », sur MMA Fighting, (consulté le )
  61. a et b (en) Spencer Kyte, « Monthly Report | November 2023 | UFC », sur www.ufc.com, (consulté le )
  62. (en) Alex Pattle, « How Benoit Saint-Denis went from fighting terrorists to fighting in the UFC », sur The Independent, (consulté le )
  63. « Benoît Saint-Denis fait son entrée dans le Top 15 du classement des légers de l'UFC », sur L'Équipe, (consulté le )
  64. Alexandre Herbinet, « MMA: Saint Denis onzième, mais comment marche le classement UFC? », sur RMC Sport, (consulté le ).
  65. RMC Sport, « UFC: énorme annonce, Benoit Saint-Denis défiera Dustin Poirier le 9 mars prochain », sur RMC SPORT, (consulté le )
  66. Alexandre Herbier, « MMA: Saint Denis aurait pu affronter Poirier sur la carte principale de l’UFC 300 », sur RMC SPORT, (consulté le )
  67. L'Apogée MMA, « Benoît Saint Denis - Poirier, les médias, la ceinture pour 2024. Giom Peltier dit tout. », sur www.youtube.com, (consulté le )
  68. Benoît Desaint, « L'énorme sparring-partner engagé par Dustin Poirier pour se préparer à Benoit Saint-Denis », sur Gentside Sport, (consulté le )
  69. Mehdi, « Benoît Saint-Denis fait appel à Salahdine Parnasse pour préparer son combat contre Poirier - Arts Martiaux Mixtes », sur ActuMMA, (consulté le )
  70. C.C. (journaliste à BFM Combat), « UFC: l'inquiétude du staff de Saint Denis devant son staphylocoque, à quelques jours du combat contre Poirier », sur rmcsport.bfmtv.com/, à 16'20" dans la vidéo.
  71. « "Staphylocoque et antibiotiques, une des pires choses avant un combat": une pépite de l'UFC explique ce qu'a dû vivre BSD », sur RMC Sport Sports de Combat (consulté le )
  72. (en) [vidéo] MMA Fanatic, L'interview de Benoit Saint-Denis après sa défaite contre Dustin Poirier (traduction française) (à 2 min 13 s) sur YouTube, .
  73. L'Equipe, « MMA, UFC 299 : Benoît Saint Denis subit un K.-O. face à Dustin Poirier », sur L'Équipe, (consulté le )
  74. Paul Abraham, « UFC 299 – Dustin Poirier met KO Benoît Saint Denis », sur La Sueur, (consulté le )
  75. name="fightofthemonth03-2024"V. J. Samier, « UFC - Benoît Saint-Denis : un prix pour son combat contre Dustin Poirier », sur La Sueur, (consulté le )
  76. A.S., « UFC: Saint Denis grimpe au classement malgré sa défaite face à Poirier », sur RMC Sport Sports de Combat (consulté le )
  77. « UFC: quelle suite pour Benoît Saint Denis après sa défaite contre Dustin Poirier? », sur RMC Sport Sports de Combat (consulté le )
  78. a et b Antoine Bodelet, « La nouvelle guerre de Benoît Saint Denis », sur Circonflex Mag, (consulté le )
  79. (en) Cole Shelton, « Joe Rogan issues warning to Dustin Poirier ahead of Benoit Saint-Denis fight at UFC 299: "Guy is a f*****g killer" | BJPenn.com », sur | BJPenn.com, (consulté le )
  80. a et b Charles Fandre, « Benoît Saint-Denis, la résilience d'un guerrier, des forces spéciales à l'UFC », sur France Info, (consulté le ).
  81. (en) Kevin Schuster, « Benoît Saint Denis: ‘It’s going to be a War’ | UFC », sur www.ufc.com, (consulté le )
  82. Anthony Sterpigny, « Benoit Saint-Denis va affronter un membre du top 15 UFC, découvrez la date et son adversaire - Arts Martiaux Mixtes », sur ActuMMA, (consulté le )
  83. Paul Rouget, « Benoit Saint-Denis: "L’UFC Paris, quelque chose d’incroyable" », sur Sports.fr, (consulté le )
  84. a et b Guillaume Duseaux, Jérôme Guillas, Antoine Bourlon, Roland Richard, « K.-O., le podcast sports de combat de L'Équipe : Benoît Saint-Denis, des forces spéciales à l'UFC », sur L'Équipe, (consulté le )
  85. Benoit Desaint, « Benoit Saint-Denis terrasse Frevola par KO au 1er round d'un coup de pied à la tête », sur sport.gentside.com, .
  86. [vidéo] La Sueur, UFC 295 : Comment Benoit St-Denis a mis KO Frevola en 91 secondes / ANALYSE (à 50 s) sur YouTube, .
  87. Boxemag, « UFC - Benoit St Denis: Sa victoire, préfère combattre à l'UFC London plutôt qu'a l'UFC Paris », sur Youtube, (consulté le )
  88. J. S, « Top 10 des combattants de MMA qui donnent tout au premier round », sur MMA Fanatics, (consulté le )
  89. (en-US) Henry Baine, « Benoit Saint-Denis so dangerous as a fighter: MMA film study - The Fight Library », sur fight-library.com, (consulté le )
  90. a et b Boxemag, « MMA - Benoit St Denis est inarrêtable ! », sur Boxemag.com, (consulté le ).
  91. Alexandre Herbinet, « UFC 295: Benoît Saint Denis, l’agressivité comme limite? », sur RMC Sport, (consulté le )
  92. « Fiche de Maxime François », sur Esprit Bleu, le site des équipes de France (consulté le )
  93. Yohann Le Coz, « UFC - Les combattants de MMA connaissent-ils la peur dans la cage ? », sur Eurosport, (consulté le )
  94. (en) Tapology, « Woirin Team Elite | Gym Page », sur Tapology (consulté le )
  95. Xavier Thomas, « Thomas Loubersanes, champion Toulousain de jiu-jitsu brésilien : "Je suis toujours numéro un" », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  96. Alexandre Herbinet, « UFC Paris : Giom Peltier, les secrets d'un manager de MMA (RMC Fighter Club 298) », sur RMC Sport, (consulté le )
  97. Hocine Zaoui, « Laura Saint Denis, la femme de l’ombre derrière la star de MMA », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  98. Benoît Desaint, « Qui est Laura, la femme de Benoit Saint-Denis essentielle dans sa carrière à l'UFC ? », sur Gentside Sport, (consulté le )
  99. Kevin Melki, « Interview Christophe Savoca Coach de JJB / Grappling », sur After fight, (consulté le )
  100. Benoit Leger, « Benoit St Denis, un prospect MMA à suivre », sur Café Crème Sport, (consulté le )
  101. a et b Yohann Le Coz, « MMA : "On a des combattants solides et on va le prouver", le champion Benoît Saint-Denis se prépare pour le premier combat UFC en France », sur Franceinfo, (consulté le )
  102. Christophe Berliocchi, « Arts martiaux : Benoît Saint-Denis, du 1er RPIMa de Bayonne au sommet du MMA », Quotidien,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  103. Fred Rousseau, « God of War #8 : Saint Denis aux portes du paradis ! (UFC 295 / New York) », sur GONG - Gi Or No GI, (consulté le )
  104. Anthony Sterpigny, « UFC Vegas 76 - Le premier face à face de Benoit Saint Denis et Ismael Bonfim en plein cutting ! - Arts Martiaux Mixtes », sur ActuMMA, (consulté le )
  105. Saïd El Abadi, « MMA : «weight cut», tout savoir sur ce procédé potentiellement dangereux utilisé par les combattants pour perdre du poids », sur CNEWS, (consulté le )
  106. a et b Cyriac Zeller, « Benoît Saint-Denis, Force spéciale », Famille chrétienne n°2340, semaine du 19 au 25 novembre 2022,‎ , p. 58 (lire en ligne Accès payant)
  107. Julien de Rosa, « MMA : la force très spéciale de Benoît Saint-Denis », sur Aleteia, (consulté le )
  108. AFFS, « Toulouse métropole FC champion d'Europe ! | Association de futsal », sur affs.fr, (consulté le )
  109. Mathilde Elie, « Après les attentats, j’ai voulu prendre ma part dans la sécurité publique », sur La Gazette des Communes, (consulté le )
  110. Corinne Carrière, « La Toulousaine Laura Proudhom est la première femme policière municipale de France à décrocher un brevet américain », sur France 3 Occitanie, (consulté le )
  111. Yaël Belhadj, Octogone magazine numéro 1, Mauguio, Octogone, , 67 p. (lire en ligne), p. 33
  112. Benoît Desaint, « Benoit Saint-Denis avertit Moises avant l'UFC Paris, ça m'étonnerait qu'on arrive au 3e round », sur Gentside Sport, (consulté le )
  113. A. Pi, « Benoît Saint-Denis, en mode destruction, fait exploser l'Accor Arena face à Thiago Moises », sur L'Équipe, (consulté le )
  114. Yohan Roblin, « MMA : Benoît Saint-Denis, "le Dieu de la Guerre" qui met l'UFC à genoux », sur TF1 INFO, (consulté le )
  115. Alexandre Herbinet, « UFC Paris: Benoît Saint-Denis, l’heure des choses très sérieuses », sur RMC Sport, (consulté le )
  116. F. Seguin, « Benoît Saint-Denis avant l'UFC Paris : « Jon Jones, c'est Lance Armstrong » », sur L'Équipe, (consulté le )
  117. Louis Lecomte, « Benoît Saint-Denis (MMA) : «Si on me donnait Makhachev demain, je serai le plus heureux du monde» », sur Le Figaro, (consulté le )
  118. JA, « UFC: pour Benoît Saint-Denis, Khabib et Jones ne sont pas les "GOAT" du MMA », sur RMC Sport, (consulté le )
  119. CNEWS, « «Le monde politique se tient encore à l'écart» : Benoît Saint Denis invite Emmanuel Macron à assister à un combat de MMA », sur CNEWS, (consulté le )
  120. S. F., « MMA : «il est facile à comprendre», le Français Saint-Denis salue Trump et invite Macron à un combat », sur Le Figaro, (consulté le )
  121. « MMA : quand l’octogone s’impose dans l’hexagone », sur France Inter, (consulté le )
  122. Benoît Desaint, « Benoit Saint-Denis envoie un message direct à Emmanuel Macron avant d'affronter Poirier », sur Gentside Sport, (consulté le )
  123. B.D., « MMA : «Vous serez un jour un immense champion», Emmanuel Macron félicite Benoît Saint-Denis malgré son KO », sur Le Figaro, (consulté le )
  124. Emmanuel Hoarau, « Benoît Saint-Denis : « Philippe Lahm, c’était un teigneux » », sur SOFOOT.com, (consulté le )
  125. Jerome LIDF, « Benoit Saint Denis, un combattant UFC parrain du MMA Event 10 Xplosif », sur Les Infos Du Fight, (consulté le )
  126. Denis JUMEAU, « Arts martiaux. La star du MMA Benoit Saint-Denis en démonstration à Niort », sur Courrier de l'Ouest, (consulté le )
  127. Sylvain Millanvoye, Jean-Philippe Hequette, « De Benoît Saint Denis à "Dieu de la guerre" : cet ancien militaire français est devenu une star du MMA », sur TF1 INFO, (consulté le )
  128. Maxime Macé et Pierre Plottu, « Le combattant de MMA Benoît Saint-Denis met un direct à l’extrême droite » Accès payant, sur Libération, (consulté le )
  129. S.B., « MMA : Benoît Saint-Denis s’indigne de la récupération politique dont il fait l’objet », sur Le Figaro, (consulté le )
  130. Octave Odola, « MMA : Les combattants français rejettent le bras tendu par l’extrême droite », sur 20 Minutes, .
  131. Josh, « L'hommage de Benoît Saint-Denis à Thomas », sur La Sueur, (consulté le )
  132. Olivier Angelini, « Benoit St Denis s'impose par TKO pour la premiere victoire française de l'UFC Paris », sur Boxemag.com, (consulté le )
  133. « UFC : Benoît Saint-Denis devient le premier français à intégrer le Top 15 des poids légers », sur Linfo.re (consulté le )
  134. « MMA, UFC 299 : Benoît Saint Denis subit un K.-O. face à Dustin Poirier », sur L'Équipe (consulté le )
  135. V. J. Samier, « UFC - Benoît Saint-Denis : un prix pour son combat contre Dustin Poirier », sur La Sueur, (consulté le )
  136. (en) UFC Staff, « The Fighters | 2023 UFC.com Awards | UFC », sur www.ufc.com, (consulté le )
  137. « Record Book | UFC », sur statleaders.ufc.com (consulté le )
  138. Boxemag.com, « MMA - Benoit ST-Denis est inarrêtable ! », sur Boxemag.com, (consulté le )
  139. (en-US) Michael Clifton, « BRAVE CF 49: Benoit St. Denis Books Title Fight After Submission Win Over Luan Santiago », sur www.lowkickmma.com, (consulté le )
  140. (en) Tapology, « Artur Szczepaniak vs. Benoit Saint-Denis, Staredown 14 | MMA Bout », sur Tapology, (consulté le )
  141. Benoit Desaint, « Benoit Saint-Denis classé par l'UFC dans les 10 meilleurs combattants de l'année 2023 », sur sport.gentside.com, (consulté le )
  142. Alexandre Herbinet, « [Podcasts] RMC Fighter Club, Épisode 224 : MMA, les trophées de l'année 2023 », sur rmc.bfmtv.com, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]