Saint-Aubin-de-Nabirat
Saint-Aubin-de-Nabirat | |||||
Les ruines du château du Repaire, à Saint-Aubin-de-Nabirat. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord | ||||
Maire Mandat |
Christian Garrigou 2020-2026 |
||||
Code postal | 24250 | ||||
Code commune | 24375 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
146 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 43′ 55″ nord, 1° 17′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 125 m Max. 230 m |
||||
Superficie | 6,49 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Gourdon (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée Dordogne | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
modifier ![]() |
Saint-Aubin-de-Nabirat est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
La commune est limitrophe du département du Lot.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Aubin-de-Nabirat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Selon l'abbé Carles, le nom du lieu ferait référence à saint Aubin, évêque d'Angers au VIe siècle[6]. Pour Chantal Tanet et Tristan Hordé, compte tenu du nom relevé en 1326, il s'agirait de saint Alban, martyr du IIIe siècle[7]. La deuxième partie du nom s'explique par la proximité de Nabirat.
En occitan, la commune porte le nom de Sent Albin de Nabirac[8].
Histoire[modifier | modifier le code]
Une première église a été édifiée sur place au XIIe siècle mais la première mention écrite connue du lieu n'apparaît qu'en 1326 sous la forme Sanctus Albanus[7].
En 1973, Saint-Aubin-de-Nabirat fusionne avec la commune de Saint-Martial-de-Nabirat sous le nom de Saint-Martial-et-Saint-Aubin-de-Nabirat[9].
Cette fusion est annulée en 1984, et les deux communes de Saint-Martial-de-Nabirat et de Saint-Aubin-de-Nabirat sont rétablies[9].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]
La commune de Saint-Aubin-de-Nabirat a, dès 1790, été rattachée au canton de Daglan qui dépendait du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Domme dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[10].
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Fin 1997, Saint-Aubin-de-Nabirat intègre dès sa création la communauté de communes du Canton de Domme. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord.
Administration municipale[modifier | modifier le code]
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[11],[12].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Juridictions[modifier | modifier le code]
Dans le domaine judiciaire, Saint-Aubin-de-Nabirat relève[14] :
- du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2018, la commune comptait 146 habitants[Note 4], en augmentation de 6,57 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Remarque[modifier | modifier le code]
Aux recensements de 1975 (111 habitants) et 1982 (122 habitants)[18], la commune avait fusionné avec Saint-Martial-de-Nabirat, formant la commune de Saint-Martial-et-Saint-Aubin-de-Nabirat.
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2015[19], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent soixante-trois personnes, soit 46,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (douze) a augmenté par rapport à 2010 (quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 19,0 %.
Établissements[modifier | modifier le code]
Au , la commune compte vingt-cinq établissements[20], dont douze au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans la construction, quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[21].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Ruines du château du Repaire, XVIe et XVIIe siècles, inscrites en 2003 au titre des monuments historiques[22].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Anciennes communes de la Dordogne
- Liste des châteaux et demeures de la Dordogne
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le 25 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 113.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 302.
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 1er novembre 2013.
- Commune de Saint-Aubin-de-Nabirat (24375) - commune actuelle, Insee, consulté le 28 novembre 2018.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 9 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 11 novembre 2020.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 7.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le 14 décembre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- [PDF] « Évolution et structure de la population, tableau POP T1M », sur Insee (consulté le 22 mars 2014).
- Dossier complet - Commune de Saint-Aubin-de-Nabirat (24375) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 20 décembre 2018.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 20 décembre 2018).
- Dossier complet - Commune de Saint-Aubin-de-Nabirat (24375) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 20 décembre 2018.
- « Château du Repaire », notice no PA00082868, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 mars 2014.