Mirebel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mirebel
Mirebel
Village de Mirebel depuis le site de l'ancien château
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Bresse Haute Seille
Maire délégué Marie-Madeleine Perrard
Code postal 39570
Code commune 39332
Démographie
Gentilé Mirebellois
Population 247 hab. (2013)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 41′ 56″ nord, 5° 43′ 43″ est
Altitude Min. 460 m
Max. 747 m
Superficie 16,63 km2
Élections
Départementales Poligny
Historique
Commune(s) d'intégration Hauteroche
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mirebel
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mirebel

Mirebel est une ancienne commune française située dans le département du Jura en région Franche-Comté, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Hauteroche.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Seigneurs[modifier | modifier le code]

La Maison de Vienne possède le château et la seigneurie de Mirebel — Mirebel-en-Montagne ; aussi écrit Miribel ou Mirebeau, à ne pas confondre avec les Miribel d'Ain, de Drôme ou d'Isère, ni avec Mirebeau en Côte-d'Or — sans doute en héritage des comtes anscarides. Béatrice de Mâcon-Vienne († 1239), fille du comte Guillaume IV et arrière-arrière-petite-fille d'Étienne Ier, épouse Hugues III de Neublans d'Antigny et lui apporte les droits sur le comté de Vienne, Sainte-Croix, Lons en partie (le bourg Saint-Désiré) et Pymont, Mirebel. La maison de Neublans d'Antigny, à partir de leur fils aîné Hugues IV († 1277), comte de Vienne en 1250-1263, prend alors le nom de Vienne (cf. l'article Sainte-Croix).

Hugues IV, mari d'Alix (Alais) de Faucogney de Villersexel (1220-1285), a - pour fils aîné Philippe Ier ou II de Vienne, † 1303, seigneur de Lons en partie, Pagny, Seurre avec St-Georges : ses descendants, dont Guillaume, obtiendront par des mariages et des héritages Ste-Croix, Longwy, Ruffey et Montmorot, Chevreaux, Antigny, Commarin, Neublans, Binans etc. ; - et pour fils cadet Jean (Ier comme sire de Mirebel ; † vers 1318/1319), qui reçoit Mirebel. Jean épouse Agathe/Comtesson († 1302), dame de Roulans, fille d'Aymon II de Genève et de sa première femme Agnès de Montfaucon-Montbéliard probable dame de Roulans. Ils ont deux fils :

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1995 ? Marcel Santonna    
mars 2001 mars 2008 Daniel Gailly    
mars 2008 Marie-Madeleine Perrard[2]    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 247 habitants, en augmentation de 4,22 % par rapport à 2008 (Jura : −0,23 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
572617684614606625586628674
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
660628569528549508516513522
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
436444403371337333322287287
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013
281224197193185202230247247
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[6].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Sont à voir sur le territoire de la commune :

  • Le château de Mirebel, ruiné, bâti dans le courant du XIIe siècle par les seigneurs de Vienne, démantelé par les troupes de Louis XI vers 1479 et achevé par celles de Henri IV en 1595. Actuellement, on y distingue très facilement un double site castral installé sur la même crête, et séparé l'un de l'autre par un grand fossé taillé dans le roc. On y distingue de même les vestiges d'un bourg castral en contrebas de la crête portant les vestiges du premier château : soubassements de maisons effondrées, puits, murgers, terrassements divers...
  • L’église, placée sous le vocable de saint André, domine le village. La nef actuelle (couverte de laves, de même que la chapelle sud et la sacristie[7]) et le clocher datent de la fin de l’âge gothique, de même que le tableau au fond du chœur qui, quant à lui, pourrait remonter au XIIIe siècle, comme la petite chapelle en contrebas. Certains pensent que le clocher, placé sur le côté de la nef, est également plus ancien que celle-ci.
  • Le belvédère Notre-Dame du Guet dit la Vierge. La statue de la Vierge est située sur une petite avancée rocheuse qui domine le village en contrebas. On peut y admirer la vue sur le Premier Plateau, la Combe d’Ain, le lac de Chalain, et sur les plateaux s’élevant vers les chaînes du Haut Jura.
  • Le château du XVIIIe siècle, fief de la famille de Buretel de Chassey.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Lacroix fut instituteur à Mirebel avec son épouse dans les années 1930. Il fut l'un des proches collaborateurs du grand pédagogue Célestin Freinet.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gabriel de La Morandière, Histoire de la maison d'Estouteville en Normandie, Paris, C. Delagrave, (lire en ligne), p.339
  2. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  3. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  4. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  7. À la suite de travaux de réfection effectués en 1985. Source : Jean Pierre, Toits de laves : Mémoires de Pierre, 1988 (pp. 299-302).