Ruffey-le-Château
Ruffey-le-Château | |||||
![]() Le village et son château au bord de l'Ognon | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val Marnaysien | ||||
Maire Mandat |
Patricia Coquard 2020-2026 |
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Code postal | 25170 | ||||
Code commune | 25510 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
360 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 17′ 18″ nord, 5° 47′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 200 m Max. 239 m |
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Superficie | 7,25 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Vit | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Ruffey-le-Château est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Rufféens et Rufféennes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Le village est installé sur une petite colline en rive gauche de l'Ognon qui marque la limite avec le département de la Haute-Saône.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
L'Ognon et le Ruisseau de Recologne sont les principaux cours d'eau traversant la commune.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Marnay (Haute-Saône) | Brussey (Haute-Saône) | Chevigney-sur-l'Ognon | ![]() |
N | Recologne | |||
O Ruffey-le-Château E | ||||
S | ||||
Burgille | Franey |
Toponymie[modifier | modifier le code]
Ruffeium en 1042 ; de Ruffeiaco en 1115 ; Ruffiacum en 1120 ; Royfi en 1130 ; Rufe en 1139 ; de Ruffeio en 1234 ; Rufey en 1271 ; Royffé sur l'Oignon en 1289 ; Rueffey en 1323 ; Ruffey sur l'Oingnon en 1475 ; la Chapelle de Ruffé en 1629[1].
À la Révolution française, le village, devenu commune prend le nom de Ruffey. Il faut attendre 1922 pour qu'elle prenne sa dénomination actuelle de Ruffey-le-Château[2].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Ruffey-le-Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,3 %), terres arables (30,6 %), forêts (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), zones urbanisées (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de l'arrondissement de Besançon du département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription du Doubs.
La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Audeux[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Vit.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune faisait partie de la Communauté de communes des Rives de l'Ognon créée le . Celle-ci a fusionné avec une autre pour former, le la communauté de communes du Val marnaysien, située principalement en Haute-Saône et en partie dans le département du Doubs, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2020, la commune comptait 360 habitants[Note 3], en augmentation de 3,75 % par rapport à 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église sous le vocable de saint Antide.
- Château-fort qui était relié par un souterrain au château de Marnay ; un autre souterrain aboutissait dans les bois. Il était défendu par trois rangées de glacis, les seigneurs avaient fait creuser le ruisseau à main d’homme, depuis les "petites près" jusqu’à son embouchure, ils le firent passer sous les murs du château pour en faciliter la défense. Le château était alimenté en eau par un puits qui se trouvait au milieu de la cour et qui avait 27 mètres de profondeur[14].
- Chapelle Saint-Antide.
- Tombes datant de l'époque mérovingienne[15].
-
L'église.
-
La chapelle.
Festivités[modifier | modifier le code]
L'association nommée Centre d'Animation Rufféen organise chaque année plusieurs manifestations festives (, fête de la bière, loto...). Lien internet : http://fetaruffey.free.fr/
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Saint Antide, martyrisé, selon la légende, à Ruffey-le-Château.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 5, Besançon, Cêtre, .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Joël Boillon entame son 4e mandat », L'Est républicain, édition du Doubs, (lire en ligne) « Joël Boillon, technicien à France Télécom, repart pour une nouvelle période, après un mandat de conseiller municipal et trois de maire ».
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- http://www.cc-rivesdelognon.com/commune.php?c=18
- Lydie Joan, Carte archéologique de la Gaule: 25/90. Le Doubs et le territoire de Belfort, Les Editions de la MSH, (ISBN 978-2-87754-082-7, lire en ligne).