Le Plessis-Hébert

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Le Plessis-Hébert
Le Plessis-Hébert
Une entrée du village.
Blason de Le Plessis-Hébert
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Seine Normandie Agglomération
Maire
Mandat
Laurence Mention
2021-2026
Code postal 27120
Code commune 27465
Démographie
Population
municipale
401 hab. (2021 en augmentation de 2,04 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 24″ nord, 1° 21′ 09″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 133 m
Superficie 11,73 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pacy-sur-Eure
Législatives Première circonscription
Localisation
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Le Plessis-Hébert est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes du Plessis-Hébert[1]
Caillouet-Orgeville Pacy-sur-Eure (comm. dél. de Saint-Aquilin-de-Pacy) Fains
Plessis-Hébert[1] Gadencourt
Boisset-les-Prévanches La Boissière
(sur quelques centaines de mètres)
Merey

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 650 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guichainville à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 659,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Plessis-Hébert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), forêts (18,2 %), prairies (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones urbanisées (2,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Pleissis Herbert (charte de Richard Cœur de Lion) et Plaiseis Herbert vers 1190[15], Pleiset Herberti en 1216 (bulle d’Honorius III), Pleseium en 1263[16].

L'ancien français plessis désigne généralement un enclos formé de branches entrelacées, pouvant servir de protection.

Dans la grande charte de Richard Cœur de Lion pour l'abbaye Saint-Taurin d'Évreux, Herbert de Croisy aumôna aux religieux la dîme du Plessis. C'est cet Herbert qui a donné son nom au Plessis.

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune du Plessis-Hébert résulte de la fusion, le , des villages de Bosc-Roger[Note 3], de La Neuville-des-Vaux[Note 4] et du Plessis-Hébert.

Les habitants du Plessis-Hébert sont les Plessis-Hébertois.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1803 1819 Simon Lejard    
1819 1831 Jean Auger    
1831 1835 Jacques Chedeville    
1835 1848 Jacques Théodore Auger    
1848 1860 François Lejard    
1860 1891 Alexandre Auger    
1891 1896 Séraphin Duteurtre    
1896 1915 Alfred Ferment    
1915 1920 Dominique Auger    
1920 1925 Paul Levasseur    
1925 1937 Arsène Maignan    
1937 1938 Georges Louis    
1938 1944 Albert Appert    
1944 1947 Arsène Maignan    
1947 1977 Henry Beillard    
1977 1995 Jean Maës    
1995 2013[17] Claude Bricout    
2013 2014 Claude Hérouard    
2014 2020 Michel Kaesser DVD Retraité
2020 2021 Evelyne Dalon    
2021 En cours Laurence Mention    
Les données manquantes sont à compléter.
Les données manquantes sont à compléter.

Antérieurement à 1803, les maires n'étaient pas élus mais nommés par les autorités dirigeantes. Les recherches d'identification étant plus laborieuses la liste complétée sera connue ultérieurement.

Résultats des élections du 9 mars 2008[modifier | modifier le code]

  • Nombre d'inscrits : 317
  • Nombre de votants : 212
  • Nombre de bulletins nuls ou blancs : 10

Nombre de voix obtenues :

  • Bricout : 146
  • Herouard : 151
  • Querolle : 165
  • Le Merer : 155
  • Nusbaum : 175
  • Dalon : 156
  • Potel : 175
  • Letellier : 162
  • Lamy : 160
  • Bobee : 147
  • Lecouvey : 158

Élection du maire et des adjoints du 14 mars 2008[modifier | modifier le code]

  • Maire : Claude Bricout
  • 1er adjoint : Claude Herouard
  • 2d adjoint : Jacqueline Potel

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

En 2021, la commune comptait 401 habitants[Note 5], en augmentation de 2,04 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
224199239203188167137238240
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
254258251230231234249182179
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
195205217221227209192189198
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
196201192258318345403411398
2017 2021 - - - - - - -
400401-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église en 1911.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château du Bosc-Roger[22], Logo monument historique Inscrit MH (2003) pour ce qui a trait au jardin potager au site archéologique, à l'église, au colombier et au mur de clôture.
  • Église Saint-Étienne : possède deux cloches de 1854 respectivement nommées :
    • Marie Philiberthe Constance Germaine pour la plus importante ;
    • Marie Louise Eugénie pour la plus petite.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Le Plessis-Hébert Blason
D'azur à la bande d'argent chargée d'une croisette de Malte de gueules, posée à plomb, accompagnée en chef d'une étoile et en pointe d'un lion le tout d'argent.
Détails
Création Denis Joulain. Adopté en novembre 2012.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Attesté sous la forme Boscus Rogeri dans un registre de Philippe Auguste.
  4. Attesté sous la forme Novavilla de Vallibus.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre Le Plessis-Hébert et Guichainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Guichainville » (commune de Guichainville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Guichainville » (commune de Guichainville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. François de Beaurepaire - 1981 - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure - Page 158.
  16. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 170.
  17. Claude Bricout est décédé en cours de mandat, le 5 novembre 2013.
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Notice no PA27000055, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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