Aller au contenu

Jean Dujardin (théologien)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean Dujardin
Image illustrative de l’article Jean Dujardin (théologien)
Jean Dujardin en 2013.
Biographie
Nom de naissance Jean Pierre Louis Dujardin
Naissance
Cambernon
Ordre religieux Oratoire de France
Ordination sacerdotale
Décès (à 81 ans)
Boulogne-Billancourt
Autres fonctions
Fonction religieuse
Supérieur général de l'Oratoire de France (1984-1999)
Fonction laïque
Théologien, historien, spécialiste du judaïsme

Jean Dujardin, né le à Cambernon (Manche) et mort le à Boulogne-Billancourt, est un prêtre catholique, théologien et historien français.

Il est un spécialiste du judaïsme et des relations entre judaïsme et christianisme.

Jean Dujardin est devenu oratorien en 1955[1]après des études de philosophie, de théologie et d’histoire. Il est ordonné prêtre en [1].

En 1971, il succède à Pierre Dabosville comme directeur de l'École Saint-Martin-de-France, collège oratorien où il enseigne l'histoire[1]. De 1984 à 1999, il a été supérieur général de l’Oratoire de France. De 1987 à 1999, il a été secrétaire du Comité épiscopal français pour les relations avec le judaïsme[1]. En 1992, il intervient pour suspendre le procès en béatification de la reine d'Espagne, Isabelle la Catholique[1], parce qu'elle avait expulsé les Juifs d'Espagne. Il est expert auprès de ce comité. et membre du comité directeur de l’Amitié judéo-chrétienne de France (AJCF).

En 1997, Jean Dujardin rédige avec Gaston Poulain le chapitre intitulé : Église, judaïsme et communauté juive française du livre L’Église et les français, crise de la foi, crise morale, crise sociale : quatorze évêques répondent[2]. Cette même année, il participe à la rédaction de la Déclaration de repentance des évêques de France, lue à Drancy le pour son silence durant la déportation[1].

Jean Dujardin enseigne à l’École cathédrale de Paris[1] et au collège des Bernardins[1] ainsi qu’au Séminaire Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux. Il est l'auteur de nombreux écrits consacrés au judaïsme et à la Shoah[3].

Avec sœur Louise-Marie Niesz, nds, et Martine Querette, il initie en 1998 les « Trains de la Mémoire » qui emmènent des centaines de jeunes à Auschwitz pour une « profonde démarche de réflexion »[4].

Jean Dujardin meurt à Boulogne-Billancourt le [1].

Publications

[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive.

Participation à des ouvrages collectifs

[modifier | modifier le code]
  • René Rémond (dir.), Paul Touvier et l'Église, Fayard, 1992
  • François Bédarida et Jean-Pierre Azéma (dir.), Les Années de tourmente, Flammarion, 1995
  • Édith Stein et le mystère d'Israël, Ad Solem, 1998 (ISBN 978-2940090372)
  • Juifs et chrétiens : entre ignorance, hostilité et rapprochement (1898-1998), actes du colloque des 18 et , université Charles-de-Gaulle Lille-III, 2002
  • David L. Coppola (dir.), Religion, Violence and Peace : Continuing Conversations and Study Guide, Fairfield, Connecticut, Sacred Heart, University Press, 2004

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g h et i Arnaud Bevilacqua, « Le père Jean Dujardin, artisan majeur du dialogue judéo-chrétien, est mort », La Croix,‎ (lire en ligne).
  2. L’Église et les Français - Livre de Michel Damien.
  3. Voir, Train de la Mémoire. Présentation par le Père Jean Dujardin. Auschwitz... Autrement.
  4. « Retour sur le 20ème anniversaire du Train de la Mémoire », oratoire.org, consulté le 5 mars 2018.

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]