Corcelles-en-Beaujolais

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Corcelles-en-Beaujolais
Corcelles-en-Beaujolais
Le château de Corcelles-en-Beaujolais.
Blason de Corcelles-en-Beaujolais
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-en-Beaujolais
Intercommunalité Communauté de communes Saône-Beaujolais
Maire
Mandat
Jean-Paul Chemarin
2020-2026
Code postal 69220
Code commune 69065
Démographie
Population
municipale
984 hab. (2021 en augmentation de 8,01 % par rapport à 2015)
Densité 106 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 18″ nord, 4° 43′ 28″ est
Altitude Min. 179 m
Max. 247 m
Superficie 9,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Belleville-en-Beaujolais
Localisation
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Liens
Site web corcellesenbeaujolais.com

Corcelles-en-Beaujolais est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Lancié Rose des vents
Villié-Morgon N Dracé
O    Corcelles-en-Beaujolais    E
S
Saint-Jean-d'Ardières

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 772 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vauxrenard », sur la commune de Vauxrenard à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 003,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Corcelles-en-Beaujolais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (43,5 %), terres arables (20,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), prairies (12,4 %), zones urbanisées (4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Corcelles en 1225[13].

Il s'agit de la fixation toponymique du nom commun latin corticella, dérivé du latin cōrtem (accusatif) « cour de ferme, domaine » (du latin classique cohortem) avec le suffixe diminutif -icella[13], le -s final de Corcelles étant la marque du locatif. Corticella devait désigner un morcellement[13], une division du domaine, voire une petite exploitation agricole, un petit domaine[14]. En réalité, il faut comprendre gallo-roman *CORTICELLA diminutif du gallo-roman *CŌRTE > ancien français cort[15] (cf. toponymes en -court du nord de la France et dérivé courtois) > français cour, réécrit postérieurement sans t, par confusion avec le latin curia > français curie. Le déterminant en-Beaujolais a été ajouté pour éviter une confusion avec les nombreux autres Corcelles (Ain, Haute-Saône, Doubs, Côte-d'Or[13]).

Remarque : il s'agit d'une forme du centre est, ailleurs dans l'hexagone, la forme la plus courante est Courcelles[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le château de Sevé au début du XXe siècle.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Corcelles-en-Beaujolais se distingue de Lancié, Villié-Morgon et Saint-Jean-d'Ardières (communes limitrophes) pour le score élevé du Front national.

Depuis plusieurs décennies, la commune place chaque fois le candidat du parti d’extrême droite à la première place du premier tour des élections présidentielles. Lors des deux dernières présidentielles, Marine Le Pen finit en tête à l'issue du second tour. La gauche y obtient des scores nettement plus bas que la moyenne nationale.

Lors du second tour de la présidentielle de 2022, Marine Le Pen - placée en tête par la commune à l'issue du 1er tour - y obtient 52,54 % des voix, contre 47,46 % à Emmanuel Macron. Cinq ans avant, en 2017, Marine Le Pen y remporte 56,24 % des voix, contre 43,76 % à Emmanuel Macron (arrivé 3e à l'issue du premier tour, derrière François Fillon et devant Nicolas Dupont-Aignan). En 2012, la commune place Nicolas Sarkozy largement devant François Hollande (68,58 % contre 31,42 %). La candidate frontiste, Marine Le Pen, y avait obtenu 33.27 % au 1er tour, se hissant à la première place. En 2007, Nicolas Sarkozy obtient un score très large face à Ségolène Royal (71,37 % contre 28,63 %). Là encore, le candidat d’extrême droite, Jean-Marie Le Pen, y avait obtenu un score nettement supérieur à la moyenne nationale (19,61 % au 1er tour). Les résultats de la commune lors du second tour de l'élection présidentielle de 2002, en revanche, se rapprochent davantage de la moyenne nationale : Jacques Chirac y obtient 82,21% au second tour, contre 17,79% pour Jean-Marie le Pen. Mais le premier tour de l'élection place le candidat frontiste largement devant tous les autres candidats (28,08% contre 18,72 % pour Chirac et 10,05 % pour Lionel Jospin). Le premier tour de l'élection présidentielle de 1995 place également Jean-Marie le Pen en tête, avec 25,34%, devant Edouard Balladur (24,52%), Lionel Jospin (17,08 %) et Jacques Chirac (14,33 %) . Au second tour de cette même élection, Jacques Chirac est nettement préféré au candidat du parti socialiste (61,02 % contre 38,98 % à Lionel Jospin)[16].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 en cours Jean-Paul Chemarin UDI  
2001 2008 Maurice Maurin    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes Saône Beaujolais.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

En 2021, la commune comptait 984 habitants[Note 2], en augmentation de 8,01 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
458409553520634656652702730
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
734752761744712614597575627
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
676654640520522478518502525
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
498512505564633745717713871
2017 2021 - - - - - - -
942984-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Cadre de vie[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Corcelles-en-Beaujolais et Vauxrenard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Vauxrenard », sur la commune de Vauxrenard - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Vauxrenard », sur la commune de Vauxrenard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. a b c d et e Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 210ab.
  14. « Page Patrimoine : Toponymie régionale : Corcelles », sur JSL, (consulté le ).
  15. Jacques Allières, La formation de la langue française, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1982, p. 19.
  16. Chiffres du Ministère de l'Intérieur
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes[modifier | modifier le code]