Villié-Morgon
Villié-Morgon | |
![]() Le groupe scolaire et l'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Saône-Beaujolais |
Maire Mandat |
Thierry Lamure 2020-2026 |
Code postal | 69910 |
Code commune | 69267 |
Démographie | |
Gentilé | Villiatons |
Population municipale |
2 129 hab. (2020 ![]() |
Densité | 114 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 09′ 47″ nord, 4° 40′ 53″ est |
Altitude | Min. 212 m Max. 689 m |
Superficie | 18,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Belleville-en-Beaujolais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | commune-villie-morgon.com |
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Villié-Morgon est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Villié Morgon est située à l'est de Beaujeu, et au nord-ouest de Belleville-sur-Saône.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Avenas | Chiroubles | Fleurie | ![]() |
Régnié-Durette | N | Lancié Corcelles-en-Beaujolais | ||
O Villié-Morgon E | ||||
S | ||||
Régnié-Durette | Cercié | Saint-Jean-d'Ardières |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Villié-Morgon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (74,3 %), prairies (14,5 %), zones urbanisées (6,2 %), forêts (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2020, la commune comptait 2 129 habitants[Note 2], en augmentation de 2,16 % par rapport à 2014 (Rhône : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

- Couvent capucin de Saint-François;
- Château de Fontcrenne (mairie actuelle) ;
- Église à deux clochers de Saint-Joseph-en-Beaujolais : construite entre 1872 et 1882 par les habitants du haut des communes de Chiroubles, de Régnié et de Villié-Morgon, trop éloignés de leurs églises respectives, elle fut ouverte au culte en 1883. L'édifice fut consacré par l'archevêque de Lyon, Mgr Couillé, en 1896. L'abbé Pierre Vernet fut curé de Saint-Joseph de 1886 à 1917. On le surnomma le « saint du Beaujolais ». L'église à deux clochers ; elle possède des vitraux intéressants, des boiseries, un maître-autel en marbre représentant Saint-Joseph, un baptistère, un chemin de croix, trois cloches. Elle est la propriété privée de l'association immobilière de Villié-Morgon. À proximité se trouve une grotte de la Vierge de Lourdes édifiée par le Père Vermet et un chemin de Croix inauguré en 1934 et entouré d'un panorama[11].
- Monastère Sainte-Claire.
- Monument aux morts communal : situé en bordure de la D18, dans le parc devant la mairie. Ce monument est un groupe sculpté par Joanny Durand, en calcaire, sur un socle en granit : deux femmes pleurant et deux enfants, un berceau ; la mémoire des soldats de la Première Guerre mondiale morts au combat est évoquée par la présence d'un casque. Sur le piédestal, non lit l'inscription : VILLIE-MORGON À SES ENFANTS /1914-1918/ 1939-1945' Dans les médaillons, de chaque côté :'ENSE ET ARATRO ("par le fer et la charrue") dans la couronne mortuaire, à droite ; QUORUM PARS MAGNA FUI ("la foule sans nom") dans le médaillon de gauche. Sur les côtés du piédestal, des plaques ont été ajoutées avec les noms des morts de 1914-1918 (105 morts) 1939-1945 (11 morts), 1946, 1961 (1 mort)[12].
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Monument aux morts communal
-
Monument aux morts communal, détail du groupe sculpté de Joanny Durand.
Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]
En 2014, la commune de Villié-Morgon bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[13].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Démophile Laforest, ancien maire de Lyon et député, est né à Villié en 1795.
- Stéphane Ruet, photographe, y a grandi[14].
Jumelage[modifier | modifier le code]
Sasbachwalden (Allemagne) depuis le [15]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
- Communes du Rhône
- Morgon, cru du vignoble du Beaujolais
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Archives du Département du Rhône et de la Métropole de Lyon, http://archives.rhone.fr/
- « Monument à Villié-Morgon | Les monuments aux morts », sur monumentsmorts.univ-lille3.fr (consulté le ).
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- Stéphanie Marteau, « L'œil de l'Elysée », Le Monde, (lire en ligne).
- « Partnergemeinde Villié-Morgon » Site web de la commune de Sasbachwalden, consulté le 8 novembre 2016.