Aéroport Otto-Lilienthal de Berlin-Tegel
Aéroport Otto-Lilienthal de Berlin-Tegel Flughafen Berlin-Tegel „Otto Lilienthal“ | |||||||||||||
L'aéroport le 1er avril 2009. | |||||||||||||
Localisation | |||||||||||||
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Pays | Allemagne | ||||||||||||
Land | Berlin | ||||||||||||
Ville | Berlin | ||||||||||||
Date d'ouverture | 1948 | ||||||||||||
Date de fermeture | (fermé) | ||||||||||||
Coordonnées | 52° 33′ 38″ nord, 13° 17′ 17″ est | ||||||||||||
Altitude | 37 m (121 ft) | ||||||||||||
Informations aéronautiques | |||||||||||||
Code IATA | TXL | ||||||||||||
Code OACI | EDDT | ||||||||||||
Type d'aéroport | Commercial | ||||||||||||
Gestionnaire | Berliner Flughafen GmbH | ||||||||||||
Site web aéroport | Consulter | ||||||||||||
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L'aéroport Otto-Lilienthal de Berlin-Tegel (en allemand : Flughafen Berlin-Tegel „Otto Lilienthal“) (code IATA : TXL • code OACI : EDDT), ouvert en 1948, se situe au nord-ouest du centre de Berlin dans l'arrondissement de Reinickendorf. Il est fermé au trafic le , une semaine après la mise en service de l'aéroport Willy-Brandt de Berlin-Brandebourg, qui est depuis la seule plateforme aéroportuaire desservant la capitale allemande.
Historique
[modifier | modifier le code]Pendant le blocus de Berlin, les forces françaises en Allemagne y construisent en seulement trois mois de travaux, la plus grande piste d'Europe (2 400 m). Ainsi, le premier avion du pont aérien peut atterrir le , un mois avant son ouverture officielle.
Dans les années 1970, Tegel se dote d'une infrastructure moderne et ainsi remplace progressivement l'aéroport de Tempelhof en tant qu'aéroport principal de Berlin-Ouest.
Pendant la Guerre froide, et à cause du statut spécial de Berlin-Ouest, seules les compagnies aériennes alliées peuvent atterrir à Tegel. Il faut attendre le , date de la réunification allemande, pour que la Lufthansa puisse également bénéficier de ses installations aéroportuaires.
Le terminal de Tegel Nord est utilisé par le gouvernement allemand (Regierungsflughafen) ainsi que par la Bundeswehr.
Base aérienne 165 de l'Armée de l'air
[modifier | modifier le code]Dès 1945, le gouvernement militaire français de Berlin y prévoit la construction d'un terrain d’aviation pour le secteur français qui n'en dispose pas. Après un accord avec les Américains, la construction commence fin juillet 1948 sur l’ancien champ de tir de Tegel, au nord-ouest du quartier général des forces françaises à Berlin. À l’aide de 32 rouleaux-compresseurs, 34 bulldozers et 6 niveleuses, il faut déplacer 800 000 mètres cubes de terre, 420 000 mètres cubes de pierres et gravats, et transporter 15 000 tonnes de bitume et la même quantité de ciment ainsi que 4 000 mètres cubes de béton[1].
Le détachement du génie français assure le déminage du terrain et la direction des travaux de construction d’une voie ferrée. La section travail du gouvernement militaire français se charge d’établir les plans et de diriger tous les chantiers de construction des bâtiments, routes et canalisations du camp.
Vers le 15 septembre, plus de 19 000 personnes, dont 11 000 femmes, travaillent sur le chantier aidés par 400 camions, en utilisant les matériaux récupérés dans les ruines de la ville bombardée. L’asphalte est acheminé par voie aérienne par les Américains.
Le détachement de l'Armée de l'air (DA 04.165) est créé le 5 novembre 1948, le jour même de l'atterrissage du premier appareil, un Douglas C-54 Skymaster américain, avec à son bord le général John K. Cannon, commandant en chef des United States Air Forces in Europe et le général William H. Tunner (en), chef d’état-major anglo-américain du pont aérien. Pour y accéder, les avions occidentaux ont l'obligation de suivre les couloirs aériens de Berlin-Ouest.
Enfin le 15 novembre, le circuit complet avec la piste et ses accès est inauguré.
Le 1er décembre 1948, l’aérodrome permet un trafic intensif. Apprenant la construction de Tegel, les Soviétiques exigent le retrait des troupes françaises installées dans le village de Stolpe[2], qu'ils leur avaient prêté en 1945. Elles quittent le site dès le 18 décembre.
À partir de 1960 et jusqu'à l'ouverture de l'aéroport civil de Tegel en 1974, l'aéroport militaire est ouvert à l'aviation civile. Il reçoit en 1988 le nom de Tegel « Otto Lilienthal ».
Notons l'incident du 14 septembre 1961 où deux F-84F Thunderstreak de la Luftwaffe ouest-allemande firent incursion dans l'espace aérien est-allemand à la suite d'une grosse erreur de navigation, avant de finalement se poser en sécurité sur la base. Les deux avions sont enterrés secrètement par les militaires français et redécouverts accidentellement dans les années 1970[3].
Le , l’ensemble du trafic aérien civil ouest-berlinois est placé à Tegel, sous le contrôle des civils et des militaires français. Il compte cent quatre-vingt mouvements d’avions par jour et quatre millions et demi de passagers en 1988.
En 1989, l’effectif militaire français sur la base est de 270 personnes[4].
Situation
[modifier | modifier le code]Fréquentation
[modifier | modifier le code]Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.
Compagnies aériennes et destinations
[modifier | modifier le code]Passagers
[modifier | modifier le code]L'aéroport de Berlin-Tegel proposait les destinations suivantes avant sa fermeture le 8 novembre 2020[5] :
(fin le 8 Novembre 2020)
Cargo
[modifier | modifier le code]Compagnies | Destinations |
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Deutsche Post opéré par Germanwings | Stuttgart |
Note : au 18 mars 2018
Accès à l'aéroport
[modifier | modifier le code]Les passagers pouvaient se rendre à Berlin-Tegel en taxi ou encore en transports en commun, avec plusieurs lignes d'autobus de la BVG qui les reliaient aux métro et au S-Bahn : 109, 128, JetExpress TXL et X9.
La ligne 7 du métro était la plus proche de l'aéroport. Le prolongement de la ligne 5 était prévu, mais n'a jamais été réalisé.
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Vue générale sur TXL.
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Vue intérieure du Terminal A.
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Tour de contrôle à TXL.
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Airbus A320 d'Air Berlin à TXL.
Références
[modifier | modifier le code]- Les anciens des forces françaises de Berlin
- (de)http://stolpe.xp8.eu/chronik6.htm
- (de) « 50 Jahre Jagdbombergeschwader 32 – 150 Jahre Militärgeschichte Lechfeld » [archive du ] [PDF], (consulté le ).
- David Delporte, « LES FORCES FRANÇAISES A BERLIN », sur L'armée de terre française en janvier 1989 (consulté le ).
- (de) « Willkommen am BER », sur rw (consulté le ).
- Carlo Sporkmann, « Braathens kündigt Berlin-Route an », sur Airliners.de, (consulté le ).
- (en) Jim Liu, « easyJet outlines Berlin Tegel network from Jan 2018 », sur routesonline.com, (consulté le ).
- « Nouvelles lignes - Découvrir - Eurowings », sur Eurowings.com (consulté le ).
- (pl) « Nowa trasa LOT z Warszawy! Zastąpi Air Berlin na trasie do stolicy Niemiec - Fly4free.pl - tanie loty i sposoby na tanie bilety lotnicze », sur Fly4free.pl - tanie loty i sposoby na tanie bilety lotnicze (consulté le ).
- « nytimes.com/reuters/2017/09/27… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- David Haße, « Luxair fliegt dreimal täglich Saarbrücken-Berlin », sur Airliners.de, (consulté le ).
- Onur Air expands Antalya routes in S18 Routesonline. 13 décembre 2017.
- (en) Jim Liu, « RusLine adds Kaliningrad routes in W17 », Routes online, (lire en ligne, consulté le ).
- « Flughafen Graz : : Wieder nach Berlin », sur Graz.at (consulté le ).
- TUIfly expands Berlin network to destinations in Spain and Egypt
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (mul) Site officiel de l'aéroport de Tegel
- Vue satellite sur Google Maps
- Site officiel
- Ressource relative à l'architecture :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :