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André de Toulongeon

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André de Toulongeon
André de Toulongeon
André de Toulongeon

Naissance
Bourgogne
Décès (à 42 ans)
Terre sainte
Origine Bourgogne
Allégeance État bourguignon
Grade Grand écuyer de France en 1419
Années de service 1410 – 1432
Conflits Guerre de Cent Ans
Faits d'armes Bataille de Mons-en-Vimeu en 1421
Distinctions Chevalier de l'Ordre de la Toison d'or
Autres fonctions Seigneur
Chambellan de Bourgogne
Gruyer de la Comté
Ambassadeur

André de Toulongeon[1] (1390[réf. nécessaire]1432, Terre sainte), est un aristocrate et officier de Bourgogne, Grand écuyer de France en 1419.

André de Toulongeon est le fils de Tristan de Toulongeon (1350-1399), baron de Sennecey et seigneur de Traves, conseiller du Grand conseil[2] et de Jeanne de Cotebrune[3].

Il a pour frère aîné Jean II de Toulongeon (1381-1427), baron de Sennecey etc., chambellan, gouverneur de Troyes (1417-1418), maréchal de Bourgogne. Un autre frère est Antoine de Toulongeon (1385-1432), seigneur de Traves, chevalier, conseiller, chambellan et gouverneur de Troyes (après 1418), maréchal de Bourgogne (après 1427).

André de Toulongeon est d'abord écuyer d'écurie ordinaire, échanson du duc de Bourgogne, puis premier écuyer du corps. En 1428, il épouse Corneille, une fille illégitime du duc de Bourgogne, Philippe le Bon.

Grand écuyer de France en 1418, il est seigneur de Mornay, conseiller et chambellan du duc-comte de Bourgogne et son gruyer[4].

Il se remarie, en 1430, avec Jacqueline de La Trémoille-Dours (cousine germaine de Georges Ier de La Trémoille), qui veuve épousera Jean, bâtard de Luxembourg.

En 1429, il reçoit la terre de Saint-Aubin du duc. La seigneurie de Saint-Aubin s’étend alors sur les deux rives de la Loire, si bien que des terres[5] dépendent de la paroisse et seigneurie de Saint-Aubin et ce malgré leur situation dans le Bourbonnais.

André de Toulongeon est lui aussi chevalier de l'ordre de la Toison d'or. Il meurt lors d'un pèlerinage en Terre sainte, en 1432, sans avoir été reçu dans l'ordre[6]. Il est aussi ambassadeur de Philippe le Bon au Portugal. Il y conclut le mariage de son suzerain avec la princesse Isabelle de Portugal (1397-1471)[7].

Notes et références

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  1. Appelé aussi Adrien.
  2. Collection des Chroniques Nationales Françaises écrites en Langue vulgaire..., par Jean Alexandre C. Buchon, p.clxv.
  3. Dite « de Chalon ou de Cotebrune », car Jeanne de Chalon-Montrichard (fille du bâtard de Chalon-Arlay Jean de Montrichard — fils naturel de Jean II — et de Jeanne de Dieulefit de Charrin), dite de Cotebrune sous l'influence du nom marital de sa sœur Marguerite de Chalon-Montrichard qui épousa Guillaume de Villers de Côtebrune et fut la mère de Jean de Côtebrune (cf. Wikipedia : Discussion ; Alphonse Rousset : Dictionnaire de la Franche-Comté, t. Ier (1853) : Aumont, Montrichard, p. 123, ou t. VI (1854) : Voiteur et Charrin). Quant à Tristan de Toulongeon (1350 - 1399), il était le fils de Jean de Toulongeon († 1363 ; marié en 1347) et de Marguerite de Sennecey de Traves ; Jean était lui-même le fils de Fromond de Toulongeon et de Jeanne de Mornay (de La Ferté-Nabert), dame de La Ferté-Hubert (cf. Geneanet, arbre Gallois : Jean de Mornay).
  4. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Côte d..., par Archives départementales de la Côte-d'Or, Joseph Garnier, M. Rossignol, p. 157.
  5. Qui feront partie de la commune de Dompierre-sur-Besbre (Allier).
  6. Encyclopédie méthodique ou par ordre de matières: par une société de gens de..., p. 584.
  7. Histoire des Séquanois et de la province séquanoise, des Bourguignons et du... Par François-Ignace Dunod de Charnage, p. 359.

Articles connexes

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Liens externes

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