Bataille de Brignais
Chroniques de Jean Froissart (manuscrits Gruuthuse), Paris, BnF, ms. Français 2644, 3e quart du XVe siècle.
Date | |
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Lieu | Brignais |
Issue | Victoire décisive des Tard-Venus |
Tard-Venus | ![]() |
Seguin de Badefol Petit Meschin | ![]() ![]() |
15 000 hommes | 12 000 hommes dont 6 000 chevaliers français et 4 000 sergents d'armes et arbalétriers |
Batailles
Coordonnées 45° 40′ 29″ nord, 4° 45′ 08″ estLa bataille de Brignais est une bataille de la guerre de Cent Ans qui eut lieu le . Les Grandes compagnies mercenaires battent l'armée royale française commandée par Jacques Ier de Bourbon, comte de la Marche et connétable de France.
Contexte[modifier | modifier le code]
Depuis le début de la guerre de Cent Ans, la France a été battue à Crécy (1346) et à Poitiers (1356), où le roi Jean II le Bon a été fait prisonnier. Il n’est libéré qu’en 1360. Durant la trêve, les mercenaires des grandes compagnies, qui ne sont plus payés, ravagent et pillent les campagnes françaises. Le roi décide de les détruire. Celles-ci s’unissent pour mieux résister.
Déroulement[modifier | modifier le code]
Le , les Tard-Venus, une compagnie de mercenaires formée après le traité de Brétigny, bénéficiant de l'effet de surprise, taillent en pièces l'armée royale à Brignais[1], au sud de Lyon. Plusieurs barons y trouvent la mort, parmi lesquels Jacques de Bourbon, comte de La Marche, connétable de France, et Louis d'Albon, comte de Forez. En outre, beaucoup de seigneurs furent capturés.
Cette défaite eut pour cause le manque de discipline des chevaliers qui, ne disposant pas d’infanterie, progressaient sans la protection indispensable des éclaireurs et des flanqueurs (éclaireurs disposés sur les flancs d'une armée).
La défaite provoqua une nouvelle panique dans le royaume[2]. Cependant, l’unité des mercenaires ne dura pas, et le roi de France organisa des campagnes jusqu'en Espagne et en Hongrie pour s'en débarrasser.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- La bataille de Brignais racontée par Froissart, page 336 sur le site Gallica.
- Peter Warren Singer. Un métier vieux comme le monde. Le Monde diplomatique, novembre 2004. Disponible en ligne [1], consulté le 4 juin 2007.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
- Charles VI le roi fou de Françoise Autrand