Aérodrome de Futuna Pointe Vele
Aérodrome de Futuna Pointe Vele | ||||||||||
Localisation | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
|||||||||
Collectivité d'outre-mer | ![]() |
|||||||||
Ville | Vele | |||||||||
Coordonnées | 14° 18′ 42″ sud, 178° 03′ 59″ ouest | |||||||||
Altitude | 5 m (16 ft) | |||||||||
Informations aéronautiques | ||||||||||
Code IATA | FUT | |||||||||
Code OACI | NLWF | |||||||||
Nom cartographique | FUTUNA | |||||||||
Type d'aéroport | Civil, agréé à usage restreint | |||||||||
Gestionnaire | SEAC des îles Wallis-et-Futuna | |||||||||
|
||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Futuna
Géolocalisation sur la carte : Wallis-et-Futuna
Géolocalisation sur la carte : Océanie
| ||||||||||
modifier ![]() |
L’aérodrome de Futuna Pointe Vele (code IATA : FUT • code OACI : NLWF) est un aérodrome français situé sur l'île de Futuna dans la collectivité d'outre-mer de Wallis-et-Futuna.
La piste d'atterrissage a été créée vers 1968. Auparavant, le ravitaillement de Futuna par avion s'effectuait en larguant un sac de courrier et de vivres[1]. Vele a été choisie car il s'agissait du seul endroit pouvant accueillir un aérodrome[1]. En 1987, la piste est bitumée[2].
Il dispose d'une piste de 1 100 m revêtue d'asphalte et d'orientation 07/25. L'aéroport n'est pas équipé d'éclairage pour les atterrissages de nuit (ces derniers nécessitent d'allumer des feux pour guider les avions, notamment pour les évacuations sanitaires)[3].
Trafic
- En 2009, l'aérodrome a vu transiter 13 281 passagers, 23,1 tonnes de fret et 11,3 tonnes de poste via 1 444 vols commerciaux[4].
- En 2010, le trafic était de 12 292 passagers, 26 tonnes de fret et 11 tonnes de poste via un total de 1 315 vols commerciaux, en diminution par rapport à l'année précédente[5].
- En 2017, le trafic est de 12 696 passagers, 32 tonnes de fret au total, pour 1 374 vols commerciaux, soit environ 10 passagers par vol (compte tenu de la taille réduite de l'avion[6]).
Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.
Compagnies et destinations
Compagnies | Destinations |
---|---|
![]() | Wallis-Hihifo sur DHC-6 Twin Otter[7] (1 à 2 vols quotidiens excepté le dimanche). |
Notes et références
- Marcel Gaillot, « Futuna. Un isolement pénalisant », Journal de la Société des Océanistes, no 135, , p. 265–268 (ISSN 0300-953x, lire en ligne, consulté le )
- Jean-Claude Roux, Wallis et Futuna : Espaces et temps recomposés. Chroniques d'une micro-insularité, Talence, Presses universitaires de Bordeaux, , 404 p. (ISBN 2-905081-29-5, lire en ligne), p. 333
- « Futuna: les évacuations sanitaires nocturnes sont extrêmes sur une piste d’atterrissage sans éclairage », sur Wallis et Futuna la 1ère (consulté le )
- DGAC, « Bulletin Statistique Trafic Commercial 2009 », sur ecologique-solidaire.gouv.fr, (consulté le )
- DGAC, « Bulletin Statistique trafic aérien commercial - année 2010 », sur ecologique-solidaire.gouv.fr, (consulté le )
- Question au Gouvernement du mercredi 12 décembre 2018 de M. Sylvain Brial sur la continuité territoriale avec l'Outre-mer.
- « Toutes les compagnies reliant Futuna Island (FUT) à Wallis (WLS). », sur info.flightmapper.net (consulté le )