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« Mont Saint-Michel » : différence entre les versions

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Le mont Saint-Michel est une île située dans le département de la Manche dont le nom vient de saint Michel et où s’élève aujourd’hui l’abbaye du Mont-Saint-Michel.

Le mont Saint-Michel est le site touristique le plus fréquenté de Normandie et le deuxième de France (après l'Île-de-France) avec plus de 3 000 000 visiteurs chaque année[1] (3 250 000 en 2006[2]). Une statue de saint Michel placée au sommet de l’église abbatiale culmine à 170 mètres au-dessus du rivage. Élément majeur, l'abbaye et ses dépendances sont classés au titre des monuments historiques par la liste de 1862[3] (60 autres constructions étant protégées par la suite[4]) ; la commune et la baie figurant depuis 1979[5] sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les Fraternités monastiques de Jérusalem sont présentes depuis 2001 au Mont, ce qui fait resurgir son caractère religieux.

Géographie

Mont Saint-Michel *
Coordonnées 48° 38′ 10″ nord, 1° 30′ 41″ ouest
Critères [1]
Numéro
d’identification
80
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Le rocher

Vue aérienne du mont Saint-Michel

Le mont Saint-Michel est un îlot rocheux granitique situé à l’est de l’embouchure du fleuve du Couesnon, rocher sur lequel a été construit un sanctuaire en l’honneur de l’archange saint Michel à partir de 709. Antérieurement à cette date, il fut connu comme le « mont Tombe ». Pendant tout le Moyen Âge, il fut couramment appelé « mont Saint-Michel au péril de la mer » (Mons Sancti Michaeli in periculo mari).

Le rocher ne représente qu’une petite partie de la commune qui s’étend aussi sur la digue et plusieurs dizaines d’hectares de polders. La partie essentielle du rocher est couverte par l’emprise au sol de l’abbaye du Mont-Saint-Michel et de son domaine.

Le mont Saint-Michel, situé à 48°38'10" de latitude nord et à 1°30'40" de longitude ouest, baigne dans la baie du mont Saint-Michel, ouverte sur la Manche. L’îlot est une excroissance granitique d’environ 960 mètres de circonférence, qui atteint 92 mètres d’altitude et offre une superficie émergée d’environ 7 ha, au-dessus de laquelle s’élève l’abbaye. Cet îlot s’élève dans une grande plaine sablonneuse.

En 1846, Édouard Le Héricher le décrivait ainsi : « Le Mont Saint-Michel apparaît comme une montagne circulaire qui semble s’affaisser sous la pyramide monumentale qui la couronne. On voudrait prolonger sa cime en une flèche aiguë qui monterait vers le ciel (la flèche actuelle ne date que de 1899), dominant son dais de brouillards ou se perdant dans une pure et chaude lumière. De vastes solitudes l’environnent, celle de la grève ou celle de la mer, encadrées dans de lointaines rives verdoyantes ou noires. » (extrait de L’Avranchin monumental et pittoresque, t. 2, p. 310, 1846).

La baie

Le mont Saint-Michel (l’îlot ou l’abbaye) a donné à son tour son nom à la baie du mont Saint-Michel, elle aussi classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Un mont normand aux marches de la Bretagne

Le mont Saint-Michel vu par le satellite Spot.

Le Mont était rattaché depuis l'époque de Charlemagne au diocèse d'Avranches, en Neustrie. En 867, le traité de Compiègne attribua l'Avranchin à la Bretagne : c'était le début de la courte période "bretonne" du mont Saint-Michel. L'Avranchin, tout comme le Cotentin ne faisaient pas partie du territoire concédé à Rollon lors de l'établissement des Normands en 911 - le mont Saint-Michel restait provisoirement breton. Il l'était encore en 933 lorsque Guillaume Ier de Normandie récupéra l'Avranchin : la frontière était alors fixée à la Sélune, fleuve côtier qui se jetait à l'est du Mont.

Quelques décennies plus tard, en 1009, la frontière sud de l'Avranchin (et, partant, de la Normandie) fut déplacée jusqu'au Couesnon, fleuve côtier dont l'embouchure marqua pendant des siècles la limite officielle entre la Normandie et la Bretagne (bien avant d'être remplacée par une frontière topographique fixe).

L'histoire et la légende se brouillent à cette date. Les textes de l'époque ne précisent pas le sort du mont Saint-Michel (ni sa localisation par rapport au Couesnon), mais son appartenance à la Normandie est attestée quelques décennies plus tard, et elle est incontestable (et déjà ancienne) lorsque Guy de Thouars incendie le Mont en avril 1204.

Or, une légende affirme que le Couesnon, lors d'une de ses fréquentes divagations, se serait mis à déboucher à l’ouest du Mont, faisant ainsi passer ce dernier en Normandie.

Un vieux dicton local évoque ce mythe :

« Li Couesnon a fait folie
Si est le Mont en Normandie »
« Le Couesnon dans sa folie
A mis le Mont en Normandie »


Une autre citation s'ajoutant à la précédente souligne l'humour du mythe:

« Quand le Couesnon aura retrouvé la raison Le Mont redeviendra Breton »

Si cette légende est exacte, le Mont aurait été situé à l'ouest du Couesnon en 1009 et la divagation du Couesnon se situerait quelques décennies plus tard. Si elle est fausse, le Couesnon se jetait déjà à l'ouest du mont Saint-Michel en 1009.

Quoi qu'il en soit, le mont Saint-Michel n'a été breton que de 867 à 1009 ou, dans le cas où la légende du basculement du Couesnon soit exacte, de 867 aux environs de 1050 - c'est-à-dire moins de deux siècles. Depuis lors, le mont Saint-Michel est bel et bien normand, sans interruptions. La frontière officielle entre la Bretagne et la Normandie est désormais fixée indépendamment de la localisation d'un cours d'eau - et précisément à 4 km à l’ouest, au pied du massif de Saint-Broladre. Il n'est donc plus possible pour le Mont de changer de région administrative, ni de département.

Il faut noter que l'hypothèse d'une divagation importante du Couesnon est parfaitement cohérente et vraisemblable, tant les lits des cours d'eau pouvaient varier, en l'absence de toute canalisation - et parfois de plusieurs dizaines de kilomètres. Le fait que l’embouchure du Couesnon se trouvait à 6 km du rocher au XVIIIe siècle n'apporte aucune information sur sa position au fil des siècles précédents - la topographie rend même inévitable qu'il ait bougé régulièrement. En revanche, aucun texte n'atteste qu'il ait basculé d'un côté du mont Saint-Michel à l'autre.

Le mont Saint-Michel sur une carte au XVIIIe siècle.
Le Mont en 1900.
Le Mont en 2004.

Aux grandes marées le mont redevient île

Les marées dans la baie du mont Saint-Michel ont de quoi impressionner : d’une amplitude de près de treize mètres les jours de fort coefficient, la mer se retire à grande vitesse sur une dizaine de kilomètres, mais revient aussi vite. L’expression consacrée est « qu’elle revient à la vitesse d’un cheval au galop ». Aujourd’hui le Mont-Saint-Michel n’est entouré d'eau et ne redevient île qu’aux grandes marées d'équinoxe, cinquante-trois jours par an, pendant quelques heures. Mais c’est un spectacle impressionnant qui attire de nombreux touristes ces jours là.

La digue

La longue tradition de poldérisation

De longue date, la baie du mont Saint-Michel fut l'objet de travaux de poldérisation de la part de ses propriétaires riverains. Du VIIIe au XVIIe siècle, les cordons coquilliers déposés par la mer entre la pointe de Château-Richeux et le massif de Saint-Broladre avaient été mis à profit pour endiguer les marais de Dol. À l'Est de la chapelle Sainte-Anne, on distingue encore cette digue qui marque la limite Sud des polders et que l'on désigne sous le nom de digue de la Duchesse-Anne. En 1769, une concession d'environ 2 500 hectares fut accordée, au sud du Mont, au sieur Quinette de la Hogue, armateur à Granville, sur les grèves du Couesnon, le long des rivages de Moidrey, Beauvoir, Ardevon et Huisnes, en compensation d'un moulin perdu par fait de guerre. Un patient travail de conquête de ces terres aboutit en 1810 à ce que 930 hectares soient enclos et cultivés entre Moidrey et le Mont. Les digues d'enclôture étaient légères, pour des raisons de coût, et résistaient mal aux attaques des rivières. C'est pourquoi entre 1802 et 1806, Quinette de la Hogue et son associé Combes essayèrent d'endiguer et de fixer le cours du Couesnon entre Moidrey et le Mont. Mais, le Couesnon eut raison de ces efforts, et en 1848 les deux-tiers des 930 hectares avaient disparu. De plus, en 1836, la Sélune avait détruit les enclos d'Huisnes et d'Ardevon.

En 1856, M. Mosselman, fondateur de la Cie des Polders de l'Ouest, obtient une nouvelle concession pour rendre cultivables les 3 800 hectares de grèves compris dans le quadrilatère formé par la chapelle Sainte-Anne,l'anse de Moidrey,la Roche-Torin et le Mont.

Construction de la digue-route en 1879

L’action la plus marquante en ce sens fut la construction d’une digue insubmersible par les Ponts et Chaussées, malgré l’opposition de diverses autorités.

Cette digue et celle de la Roche-Torin précipitèrent l’ensablement de la baie, et il est maintenant question de démolir la digue qui relie le mont au continent, ceci afin d’endiguer cet ensablement qui menace l’insularité du mont.

La digue d’accès construite au XIXe siècle, qui retient le sable, aggrave donc l’ensablement naturel de la baie, au point que le mont pourrait cesser d’être une île.

L’ancien train du Mont-Saint-Michel à son terminus, sous les remparts.

À peine finie, querelles et protestations de toutes sortes (Clemenceau (1881) par anticléricalisme : dépenser de l’argent pour des moines ! Victor Hugo (janvier 1884) par symbolique de l’île, de Maupassant (juillet 1884) et une foule d’autres sont exprimées.

Mais bientôt (en 1901) le chemin de fer arrive (il restera jusqu’en 1938). Le canal sert de réserve d’eau douce en été ; il permet d’éviter l’inondation de Pontorson ; il aide à la sédimentation du marais blanc. Le schorre (les herbus ou prés-salés) s’étend.

Après la Seconde Guerre mondiale, où l’armée allemande a délibérément inondé (en eau de mer) les polders, il faut reconstruire, et on repoldérise cette fois aussi en rive droite du Couesnon. Un immense projet (Centre d’études des Marées) voit le jour : séparer la baie en deux bassins, un à l’ouest et l’autre à l’est et jouer de la marée et du Couesnon convenablement orienté vers deux déversoirs pour faire une immense centrale hydroélectrique de marée. Ce projet ne sortira des cartons qu’en miniature (l’usine de la Rance) : les ostréiculteurs et les mytiliculteurs ont eu gain de cause et actuellement bien que le naissain vienne toujours de Marennes, l’essentiel de la production française de moules est celle des Hermelles, juste au nord du Vivier-sur-Mer.

Premiers projets de préservation et mise en valeur du site

1969 : le « péril vert » est écarté. On prend conscience de la valeur patrimoniale du site, et surtout pécuniaire : le tourisme est lancé et ne s’arrêtera plus (3,3 millions de touristes en 2005, on en prévoit 10 millions en 2010)[réf. nécessaire] : il faut à la fois un parking et que l’île reste île.

Dès 1975, l’ingénieur Mignot avait très rigoureusement analysé la baie et comparé avec les relevés de 1958 (qui étaient plus approximatifs : la slikke ne dépendait ni du SHOM ni de l’IGN).

De 1975 à 1995, se feront des études en bassin (la SOGREAH, qui s’occupe aussi de la Somme). Pas faciles, ces études en bassin : la nacre pilée et la sciure remplacent le sable, il faut ajuster convenablement les débits des rivières, des pluies, de l’évapo-transpiration et du cycle des marées, « caler » les paramètres du modèle réduit puis passer de la rétrospective à la prospective. On se trompe, on rectifie avec observations sur le terrain ; on passe des thèses.

1979 : l’île est inscrite au Patrimoine Mondial, au titre de l’Art et au titre de la Culture. La loi littoral est votée.

Le projet de restauration du caractère maritime de l’île

Construction d'un nouveau barrage sur le Couesnon.

24 juin 1983 : François Mitterrand inaugure les travaux de démolition de la digue (submersible) de la Roche Torin.

1995 : les études sont déclarées honnêtes ; la puissance des ordinateurs a augmenté ainsi que les codes de calcul : on peut monter la Commission du Mont-Saint-Michel, qui doit préserver son insularité et faire arriver des touristes payants régulés.

D’où le projet[6] :

  • Suppression du parking : un autre parking est construit au sud du barrage de la Caserne sur le Couesnon (barrage qui est reconstruit), et une navette spéciale amènera les visiteurs par une route-passerelle au Mont ; dans le futur, une gare SNCF sera construite sur le continent avec des trains directs depuis Paris-Vaugirard (Montparnasse-3) ;
  • Côté île : on sait bien maintenant qu’on ne peut lutter contre la nature ; il faut ruser ; la ruse c’est de faire que le Couesnon soit chenalisé de part et d’autre du Mont-Saint-Michel, 2/3 à l’Ouest en Bretagne et 1/3 à l’Est en Normandie, le barrage servant de barrage de chasse de 700 000 m³. Des échelles à poissons sont prévues, pour les anguilles (catadromes) comme les saumons (anadromes).

L’écosystème sera préservé : pour conserver les 40 crapauds mâles, on a déjà enlisé une excavatrice dans la vase, qu’il a fallu extraire à la grue et non pas en traction (voir ci-dessus : sables mouvants) : cette excavatrice devait faire les mares nécessaires avant de pouvoir dégager et curer le Couesnon. L’entrée d’eau de mer se fera par l’eau de surface (beaucoup moins turbide) et la chasse sera brutale pour bien évacuer, selon des chenaux régulés, toute la vase et donner un « bel aspect » au Mont-Saint-Michel, débarrassé de son encombrant parking, mais entouré de douves “naturelles”.

Du coup, on barre la route aux halophytes comme la salicorne, puisque le schorre sera contenu, et on ouvre la route à la navette des néophytes.

Le coût des travaux a augmenté au fil du temps : 72 M€ en 1999, puis 94 M€, puis 134, puis, crise du pétrole aidant, 220 M€ en 2004 : pendant ce temps, la vase s’accumule et cela à raison de 2,6 mm/an maintenant, sur 240 km²[réf. nécessaire].

Les travaux de désensablement

Le Chef du projet se nomme François-Xavier de Beaulaincourt.

  • Les travaux de désensablement de la baie du mont Saint-Michel ont débuté le vendredi 16 juin 2006.
  • Le projet de liaison ferroviaire est actualisé, mais de nombreuses incertitudes demeurent. Dans un rapport[7], le Conseil général des ponts et chaussées détaille les options possibles, en omettant la liaison ferroviaire établie entre 1901 et 1938.
  • En août 2008, les quatre premières vannes sont opérationnelles dans la partie ouest du nouveau barrage du Couesnon, fonctionnant en portes à flots en attendant la livraison des quatre autres en cours de montage. L'ancien barrage est détruit en novembre 2008[8].
    Le nouveau est mis en service en mai 2009[9]. La retenue d'eau constituée à marée montante est lâchée à marée descendante, générant un effet « chasse d'eau » qui doit permettre le désensablement de la baie du Mont Saint-Michel[10].

Depuis 2001, des frères et des sœurs des Fraternités monastiques de Jérusalem, venues de l’église Saint-Gervais de Paris, assurent une présence religieuse toute l'année. Ils remplacent les moines bénédictins, qui peu à peu désertèrent le Mont après 1979.

Ainsi, chaque jour, la communauté se retrouve pour les offices dans l’abbatiale (ou dans la crypte Notre-Dame des Trente Cierges en hiver), rendant ainsi à l’édifice sa destination originelle, pour prier et chanter la gloire de Dieu. Cela permet d'attirer des visiteurs et pèlerins qui, nombreux, viennent assister aux diverses célébrations.

À l'occasion du treizième centenaire du Mont, la fraternité s'est beaucoup investie, et s'ouvre désormais encore davantage sur le monde.

Des retraites d'une durée d'une semaine sont possibles, été comme hiver, pour prier, vivre en silence avec la communauté, découvrir leurs activités...

Récemment, la restauration d'une maison du Mont, le « Logis Saint-Abraham », a été entreprise par la communauté. Elle permettra dans quelques années à de nombreux pèlerins de venir passer quelques jours pour prier.

Le Festival 13 siècles entre ciel et mer

Lors de l'élaboration des festivitées du 13e centenaire de la fondation du mont, le diocèse de Coutances et d'Avranches et l'association Robert de Torigni décidèrent, entre autres, de créer un festival d'Art Chrétien pour "sensibiliser le visiteur au côté spirituel du Mont-Saint-Michel". Celui-ci aurait lieu en juillet 2008 et concorderait avec les Journées mondiales de la jeunesse 2008 de Sydney.

C'est ainsi, que durant ce mois de juillet, avec l'aide des Fraternitées Monastiques de Jérusalem du Mont-Saint-Michel, deux semaines de festival battirent leur plein, composé d'une semaine de concerts et d'animations variées (Classique, Gospel,...) et une autre d'exposition (Calligraphistes, Relieurs, Dessinateurs,...) De plus, des célébrations, veillées et autres festivitées eurent lieu, en relation avec les JMJ de Sydney.

Après ce festival, l'heure du bilan sonna et avec le succès de cette édition, il fut décidé de perpétuer le festival, chaque été, pendant une semaine.

Depuis, aujourd'hui encore, beaucoup d'artistes, de chanteurs et de visiteurs sont passés par ce festival. Il faut surtout ajouter que c'est grâçe au nombreux bénévoles, venus de toute la France, présent pour la manutention, l'accueil des visiteurs,... que le festival peut se vivre pleinement dans la foi et la joie.

La directrice du Festival est désormais, Mme de Beaulaincourt.


Histoire

Le mont Saint-Michel sur une carte de 1758.

L’histoire ancienne de la commune étant peu dissociable de l’histoire de l’abbaye elle-même, nous renvoyons à l’article consacré à l’abbaye du Mont-Saint-Michel, y compris pour les périodes gauloise et romaine.

Le temps des pèlerinages

Le village, implanté sur le mont en 709, s’est développé à l’ombre de son abbaye médiévale. Au nord de l’église Saint-Pierre, le bâtiment double appelé La Merveille est un chef-d’œuvre de l’architecture gothique. Il est construit sur trois niveaux à flanc de rocher.

L’économie du Mont a donc été tributaire, pendant douze siècles, des nombreux pèlerinages à Saint Michel, notamment jusqu’à la Révolution française. On venait de toute l’Europe du Nord en pèlerinage à l’abbaye : depuis l’Angleterre, la France du nord et de l’ouest, etc. Un réseau de routes montoises a été récemment étudié et remis en valeur, notamment à cause de l’attrait touristique important que représente le site et sa baie.

Le temps du tourisme

Déjà depuis le XIXe siècle, les auteurs et peintres romantiques venaient au mont, pour son charme unique et ses qualités pittoresques, tels Guy de Maupassant. À la fin du siècle, plusieurs hôtels sont établis au Mont. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la mutation du site en un lieu de visite de rang mondial a fait de la petite commune normande l’une des premières destinations touristiques de France. On compte aujourd’hui trois millions de visiteurs annuels, dont un tiers seulement monte jusqu’à l’abbaye. Le temps moyen de visite est de deux à trois heures et il y a jusqu’à 20 000 visiteurs par jour en période estivale[réf. nécessaire].

Monuments et lieux touristiques

61 immeubles de la commune sont protégés au titre des monuments historiques[4], par plusieurs campagnes de protection, réalisées notamment en 1928 et 1934.

Patrimoine religieux

L’archange saint Michel terrassant le dragon de l'Apocalypse au sommet de la flèche de l'abbaye.
Le réfectoire.
La flèche du mont Saint-Michel vue de la cour de l’abbaye.

Par ordre d’importance, c’est bien sûr l’abbaye elle-même qui impose son allure et son architecture à plusieurs dizaines de kilomètres alentour. L’abbaye du Mont-Saint-Michel ses dépendances (dont la chapelle Notre-Dame-sous-Terre) sont classés au titre des monument historique par la liste de 1862[3] .

Mais il existe d’autres monuments religieux sur le rocher :

  • la chapelle Saint-Aubert, classée au titre des monuments historiques par arrêté du 15 février 1908[11]
  • la fontaine Saint-Aubert, classée au titre des monuments historiques par arrêté du 29 décembre 1908[12]
  • l’église paroissiale Saint-Pierre, classée au titre des monuments historiques par arrêté du 15 mars 1909[13]. À l’origine, c’était l’église des habitants du Mont, les Montois. Saint-Pierre a conservé son titre de paroisse et se distingue encore aujourd’hui au spirituel - comme autrefois - de l’abbaye. Elle est desservie par un curé nommé par l’évêque de Coutances. L’église a gardé quelques vestiges du XIe siècle, dans ses piliers, mais d’une manière générale, elle appartient aux XVe et XVIe siècles. Sa nef ne possède qu’un seul bas-côté, ce qui décentre son chœur vers la gauche. Munie d’un petit clocher, elle est riche de beaux objets cultuels : un vitrail du XVe siècle, un gisant médiéval décapité, un autel et son retable à colonnes daté de 1660, des fonts baptismaux primitifs du XIIIe siècle; une Vierge à l’Enfant et une Éducation de la Vierge (Sainte Anne enseignant à Marie) des XVe – XVIe siècles, et enfin, une copie de la statue de saint Michel. L’église Saint-Pierre est encore entourée de son cimetière. Ce dernier , avec son enceinte, est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 25 janvier 1934[14]
  • La cour et les bâtiments dépendant du presbytère font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 6 septembre 1928[15]. L'ancien presbytère quant à lui, dont les façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 8 décembre 1981[16].

Patrimoine civil

Fortifications

La ville actuelle est l’une des rares villes françaises à avoir conservé l’ensemble de ses fortifications médiévales. Cette enceinte urbaine date des XIIIe et XVe siècles. Elles est entièrement classée au titre des monuments historiques par la liste de 1875, précisé par arrêté du 9 mai 1904 et est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO[17]. La muraille se compose de courtines flanquée de tours semi-circulaires et d’une tour bastionnée :

  • la tour Claudine,
  • la tour du Nord,
  • la tour de la Liberté,
  • la tour de l’Arcade,
  • la tour du Roi,
  • la tour Boucle (bastionnée).

Le chemin de ronde et les parapets sont du XVe siècle ainsi que divers ouvrages de défense comme :

  • la porte du Roi,
  • l’Avancée et sa porte,
  • le Boulevard et sa porte,
  • le corps de garde des Bourgeois (XVIe siècle).

L’enceinte des Fanils, qui continue les murs du Monteux, de Cantilly et de la Pillette, date du XVIe siècle, avec la tour Gabriel, qui porte en son chef un moulin à vent, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par liste de 1875, précisé par arrêté du 9 mai 1904 et est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO[18]

Habitations protégées
  • la maison de la Truie qui File, classée au titre des monuments historiques par arrêté du 15 février 1908[19]
  • l'immeuble dit « le Petit-Bois » classé au titre des monuments historiques par arrêté du 29 décembre 1908, incluant les rochers du Nord et les rochers des Fanils, jusqu'à la fontaine Saint-Symphorien à l'est et jusqu'à l'enceinte des Fanils à l'ouest[20]
  • le logis Saint-Symphorien, dont la partie basse est un reste de la muraille du XIVe siècle ; cette partie faisant l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 14 juin 1909, les façades et les toitures du logis faisant l'objet d'un classement au titre des monuments historiques classement par arrêté du 6 septembre 1928[21]
  • la maison de l’Artichaut, dont les façades du premier étage et le toit (du côté de la route amenant au Mont) sont classés au titre des monuments historiques par décret du 9 août 1918 ; la partie supérieure de la maison faisant l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 5 mai 1936[22]
  • le logis de Tiphaine Raguenel, dont les façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 1er mars 1928[23]
  • les maisons Ponceau et Eudes, dont les façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 1er mars 1928[24]
  • l'hôtel de la Licorne, dont les façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 1er mars 1928[25]
  • l'ancienne Hhôtellerie de l'Escu de Bretaigne, dont les façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 1er mars 1928[26]
  • la maison de l'Éperon, dont les façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 1er mars 1928[27]
  • la maison du Chapeau Blanc dont les façades et toitures de la partie en pierres sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 1er mars 1928 et les façades et toitures de la partie en pans de bois, ainsi que le jardin sont classées par arrêté du 12 août 1936[28]
  • le logis de Saint-Aubert, dont les façades et toitures sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 6 septembre 1928[29]
  • la maison du Pigeon blanc, dont les façades et toitures sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 6 septembre 1928[30]
  • la maison dite « chapelle Saint-Sébastien », classée au titre des monuments historiques par arrêté du 6 septembre 1928[31]
  • la maison des Trois-Étoiles, dont les façades et toitures sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 6 septembre 1928[32]
  • l’hôtel du Dauphin, dont les façades et toitures sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 6 septembre 1928[33]
  • l’hôtel du Mouton-Blanc, pour ses façades et toitures, ainsi que les dépendances attenantes, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 6 septembre 1928[34]
  • les façades et toitures des deux immeubles mitoyens sis Grande-Rue et chemin des Remparts (dit du Vieux Logis)[précision nécessaire] et terrain sis Grande-Rue en face (parcelle du cadastre AB 54) sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 6 septembre 1928. Le terrain compris entre l'immeuble dit le Vieux Logis et le mur des remparts fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 21 février 1935[35]
  • la maison au Pot de Cuivre, dont les façades et toitures sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 19 décembre 1928[36]
  • le local situé sous l'escalier de la porte du Roi est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 13 février 1929[37]
  • Par arrêté du 13 février 1929, les deux immeubles formant l’hôtel de la Mère Poulard[38], tout comme le bâtiment servant de magasin situé au rez-de-chaussée en face de la maison de l'arcade sont classés au titre des monuments historiques[39]. Les terrains mitoyens (parcelles du cadastre AB 84 et AB 111) sont classés au titre des monuments historiques[39] par arrêtés du 13 février 1929 et du 13 mars 1939.
  • la villa Bellvue, de style néo-gothique, classée au titre des monuments historiques par arrêté du 12 septembre 1931[40]
  • la maison dite « des terrasses », dont les façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 12 octobre 1932[41]
  • une maison adossée du rempart[précision nécessaire] (cadastre AB 62 et 64), classé au titre des monuments historiques par arrêté du 15 mai 1933 pour ses façades et toitures ainsi son jardin[42]
  • des maisons donnant sur la Grande-Rue et sur les remparts[évasif] (parcelle du cadastre AB 61), sont les façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 22 janvier 1934[43]
  • la maison accolée à la maison de la Truie qui File et le terrain attenant, sur le chemin de ronde de barbacane, actuellement[précision nécessaire] école communale, classement au titre des monuments historiques par arrêté du 25 janvier 1934[44]
  • Les immeubles fondés sur les rochers « de l'entrée » compris entre le corps de garde des Bourgeois, l'Avancée des Fanils et le mur de la Pillette, les terrains de l'Avancée et du Boulevard attenant aux remparts, le jardin de la Cure et le terrain voisin situés entre la muraille de l'Avancée et les murs de Cantilly et des Monteux (parcelles du cadastre AB 113, 114, 115, 117 et 117p) sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 25 janvier 1934[45]
  • l'ancienne auberge Saint-Pierre, classé au titre des monuments historiques par arrêté du 4 avril 1938[46]
  • la maison Piquerel, dont les façades et toitures sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 3 septembre 1934[47] et la dépendance de l'Hôtel de la Confiance, dont les façades et toitures sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 29 novembre 1948[48]
  • Les façades et toitures de l'ancienne hôtellerie de la Sirène sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 28 février 1936[49]
  • la maison Lacorne, dont les façades et toitures sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 12 août 1936[50]
  • les façades et toitures de la salle Jeanne-d'Arc (dite aussi « maison neuve »), classées au titre des monuments historiques par arrêté du 12 août 1936[51]
  • la villa Saint-Michel, dont les façades, les toitures et les jardins sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 12 août 1936[52]
  • la propriété de l'Hermitage, classée au titre des monuments historiques par arrêté du 26 août 1937[53]
  • la maison verte, classée au titre des monuments historiques par arrêté du 4 avril 1938[54]
  • la Maison Blanche, classée au titre des monuments historiquespar arrêté du 4 avril 1938[55]
  • l’hôtel Saint-Pierre (restauré conformément à l’ancienne maquette[réf. souhaitée]) est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 4 avril 1938[56]
  • les façades et toitures du bâtiment voisin de l'Hôtel Duguesclin[précision nécessaire] (parcelle du cadastre AB 70) classé au titre des monuments historiques par décret du 19 septembre 1938[57]
  • l'immeuble de l'Épée-Saint-Michel dont les façades sur la Grande-Rue et la Ruelle ainsi que la toiture font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 9 décembre 1946[58]
  • la maison de la Coquille, dont les façades et toitures sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 21 juillet 1949[59]


Jardins protégés
Autres constructions protégées

Économie

Le Mont Saint-Michel appartient à trois grandes familles, qui se partagent les commerces de la commune, et se succèdent à l’administration de la ville. Le tourisme est en effet la principale et quasi-unique, source de revenus de la commune. On compte en effet 300 commerces pour 3 millions de touristes, alors que la commune compte une quarantaine de résidents, une cinquantaine de commerçants et une centaine d’électeurs.

Si l’abbaye est propriété de l’État, gérée par le Centre des monuments nationaux, Éric Vannier, actuel maire et propriétaire du groupe de la Mère Poulard (détenant la moitié des restaurants, commerces et hôtels de la commune, ainsi que des musées), Jean-Yves Vételé à la tête de la Sodetour (deux hôtels, dont le Mercure La Caserne) et Patrick Gaulois, ancien édile, se partagent les principaux établissements de la commune.

Le Mont-Saint-Michel est dénommé « commune touristique » depuis août 2009[71].


Personnages célèbres

Gastronomie locale

Le mont Saint-Michel se situe à l’embouchure du Couesnon. Côté terre, des aménagements de digues déjà anciens ont permis jusqu’à aujourd’hui de gagner sur la mer des terrains consacrés à l’agriculture et à l’élevage (dont celui des ovins, qualifiés de moutons de pré-salé). Le mouton ou l’agneau de pré-salé est ainsi une spécialité locale, à déguster de préférence grillé au feu de bois.

Une grande activité médiatique, à laquelle a participé de facto le dessinateur Christophe avec sa famille Fenouillard entoure la préparation de l’omelette de la mère Poulard (du nom du restaurant situé dans le village et réputé pour cette spécialité). Celle-ci est faite d’œufs et de crème fraîche, abondamment battus en neige dans une bassine de cuivre avec un long fouet sur un rythme spécial que peuvent entendre les passants avant d’être cuite dans une poêle de cuivre sur un feu de bois.

Références culturelles au Mont Saint-Michel

Dans la peinture

La Fête de l'Archange, Les Très Riches Heures du duc de Berry, musée Condé, Chantilly, ms.65, f.195

Dès le Moyen Âge, le mont Saint-Michel fait l'objet de représentation, particulièrement dans des manuscrits enluminés. La représentation la plus célèbre se trouve sans doute dans les Très Riches Heures du duc de Berry, illustrant la fête de l'archange dans le livre d'heures. La miniature est attribuée à l'un des frères de Limbourg, qui l'a peinte entre 1411 et 1416. Mais on retrouve le mont représenté dans au moins sept autres livres d'heures du XVe siècle. C'estle cas notamment dans Les Très Belles Heures du duc de Berry ou heures de Bruxelles, dans une scène de fuite en Égypte (vers 1400), dans les Heures du Maréchal Boucicaut (musée Jacquemart André) au folio 11v (vers 1405), dans le Livre d'heures Sobieski conservé au château de Windsor, (f.204v) attribué au Maître de Bedford, le Livre d'heures à l'usage de Nantes conservé à la Bodleian Library (1450-1455)[72].

Dans la littérature

  • En 1832, le roman La fée aux miettes de l’écrivain Charles Nodier évoque les sables mouvants de la baie du Mont-Saint-Michel.
  • En 1850, le roman fantastique de Paul Féval, La fée des grèves, dont l’action se situe en 1450, évoque les légendes du Mont-Saint-Michel et du mont Tombelaine.
  • En 1887, dans Le Horla, récit fantastique de Guy de Maupassant, le personnage principal termine son voyage thérapeutique au Mont-Saint-Michel.
  • En 1967, dans son Cycle des princes d'Ambre, Roger Zelazny s'est inspiré des aménagements et particularités du Mont-Saint-Michel pour créer sa cité d'Ambre.
  • En 1984, le ministère de la Culture publie le livre découpage du créateur François Rouillay, permettant de revivre les mille ans d'histoire et d'architecture du Mont-Saint-Michel, avec une préface de Françoise Chandernagor.
  • En 2004, le roman La Promesse de l’ange, par Frédéric Lenoir et Violette Cabesos, est un polar archéologique dont l’action se situe principalement au Mont-Saint-Michel.
  • En 2005, le thriller Le Sang du temps de Maxime Chattam se déroule au Mont-Saint-Michel en 2005 et dans l’Égypte des années 1920.

Dans la bande dessinée

  • En 1999 et 2000, Bruno Bertin publie aux Éditions P'tit Louis deux bandes dessinées jeunesse des Aventures de Vick et Vicky ayant pour cadre le Mont-Saint-Michel, sous le titre commun Les Archanges du Mont-Saint-Michel : Le Testament (tome 1) et La Malédiction (tome 2).
  • En 2008, la bande dessinée Le Diable & l’Archange, texte et dessin de Guillaume Néel, couleur de Julien Gondouin, reprend une vieille légende médiévale sur la création du Mont-Saint-Michel, et se trouve agrémenté d'un livret pédagogique pour mieux comprendre le Diable et l’Archange, l’historique du Mont, la ville.

Dans la musique

  • En 1996, le compositeur anglais Mike Oldfield publie l’album Voyager, dont un des titres est dédié au Mont-Saint-Michel.
  • En 1998, le compositeur français Patrick Broguière publie sous le titre Mont Saint-Michel un concept album de rock progressif entièrement dédié aux légendes du Mont-Saint-Michel.
  • En 1999, le musicien harpiste breton Kirjuhel publie l’album Echo of Mont-Saint-Michel.
  • En 2001, le musicien anglais Aphex Twin, originaire de Cornouailles, publie l’album de musique électronique Drukqs, dont le titre Mt Saint Michel + St Michaels Mount est inspiré à la fois par le Mont-Saint-Michel et le St Michaels' Mount, situé en Cornouailles.

Au cinéma

En philatélie

  • Dès 1930 la poste a émis un timbre de 5 F brun.
  • En 1966, nouveau timbre de 25 centimes, noir, vert et rouge sur paille est émis à l'occasion du millénaire du Mont-Saint-Michel.
  • En 1998, nouveau timbre de 3 francs, multicolore. Ce timbre sera élu plus beau timbre de l'année.
  • En 2006, la poste dans une émission commune avec les Nations Unies de Genève émet deux timbres dont l'un est le Mont-Saint-Michel et son abbaye (Manche) dont la valeur est de 90 centimes d'euro. Le thème était : Monuments. Patrimoine mondial[73].

Dans les jeux vidéo

  • Le Mont Saint-Michel est représenté à l'époque de la Renaissance dans Assassin's Creed Brotherhood, jeu vidéo édité par Ubisoft Montréal. La ville est en effet proposée comme terrain de jeu ("carte") pour des parties multijoueurs dans le premier contenu téléchargeable sorti en décembre 2010[74],[75].

Notes et références

  1. Pierre Le Hir, « Le Mont-Saint-Michel rendu à l’eau », dans Le Monde du 29-07-2007, [lire en ligne]
  2. Tourisme en France - Palmarès 2006 des sites les plus visités selon l’ONT
  3. a et b Notice no PA00110460, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. a et b Liste des monuments historiques sur la commune du Mont-Saint-Michel, Base Mérimée, Ministère de la Culture.
  5. Site Unesco
  6. Projet Mont-Saint-Michel
  7. [PDF] Rapport du CGPC sur la desserte ferroviaire du mont
  8. Remplacement du barrage du Couesnon.
  9. Mise en service du barrage du Couesnon.
  10. Le Moniteur N°5464 du 15 août 2008, page 8
  11. Notice no PA00110462, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. Notice no PA00110467, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  13. Notice no PA00110465, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  14. Notice no PA00110463, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  15. Notice no PA00110464, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  16. Notice no PA00110512, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  17. Notice no PA00110514, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  18. Notice no PA00110466, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  19. Notice no PA00110506, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  20. Notice no PA00110477, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  21. Notice no PA00110496, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  22. Notice no PA00110489, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  23. Notice no PA00110497, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  24. Notice no PA00110502, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  25. Notice no PA00110469, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. Notice no PA00110474, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. Notice no PA00110492, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  28. Notice no PA00110490, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  29. Notice no PA00110495, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  30. Notice no PA00110499, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  31. Notice no PA00110498, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. Notice no PA00110505, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  33. Notice no PA00110493, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  34. Notice no PA00110470, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  35. Notice no PA00110485, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  36. Notice no PA00110503, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  37. Notice no PA00110484, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  38. Notice no PA00110472, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  39. a et b Notice no PA00110471, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  40. Notice no PA00110519, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  41. Notice no PA00110504, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  42. Notice no PA00110488, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  43. Notice no PA00110487, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  44. Notice no PA00110507, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  45. Notice no PA00110476, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  46. Notice no PA00110461, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  47. Notice no PA00110500, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  48. Notice no PA00110501, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  49. Notice no PA00110475, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  50. Notice no PA00110494, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  51. Notice no PA00110516, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  52. Notice no PA00110520, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  53. Notice no PA00110513, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  54. Notice no PA00110508, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  55. Notice no PA00110486, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  56. Notice no PA00110473, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  57. Notice no PA00110468, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  58. Notice no PA00110478, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  59. Notice no PA00110491, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  60. Notice no PA00110510, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  61. Notice no PA00110509, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  62. Notice no PA00110479, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  63. Notice no PA00110518, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  64. Notice no PA00110517, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  65. Notice no PA00110483, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  66. Notice no PA00110481, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  67. Notice no PA00110480, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  68. Notice no PA00110482, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  69. Notice no PA00110515, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  70. Notice no PA00110511, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  71. « Préfecture de la Manche - Recueil des actes administratifs - 3 septembre 2009 »
  72. Sophie Bourdon, « Quelques représentations médiévales inédites du Mont-Saint-Michel », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Tome 106, numéro 2, 1999. pp. 9-32.[lire en ligne]
  73. Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1
  74. (fr)« Ubisoft. Le Mont Saint-Michel dans Assassin's creed », sur letelegramme.com, consulté le 7 janvier 2010
  75. (en)« Assassins Creed Brotherhood DLC Trailer [HD] », sur youtube.com, consulté le 7 janvier 2010

Photographies

Voir aussi

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Bibliographie

  • Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), éditées par Siméon Luce, sur Wikisource
  • Édouard Le Héricher, Avranchin monumental et historique, t. 2, Avranches, Tostain, (lire en ligne), p. 197-439
  • La 7e porte sur Dervy-Medecis (étude sur la symbolique du jardin de pierre qui orne l'intérieur du cloitre, 2002)
  • Guillaume de Saint Pair, Le Roman du Mont Saint-Michel (XIIe siècle), Presses universitaires de Caen, , 400 p.

Articles connexes

Liens externes

Crédit d'auteurs