Allondrelle-la-Malmaison

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Allondrelle-la-Malmaison
Allondrelle-la-Malmaison
Église Saint-Pierre.
Blason de Allondrelle-la-Malmaison
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté de communes Terre Lorraine du Longuyonnais
Maire
Mandat
Jean-François Mariemberg
2020-2026
Code postal 54260
Code commune 54011
Démographie
Gentilé Allondrellois
Population
municipale
641 hab. (2021 en augmentation de 0,94 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 39″ nord, 5° 33′ 50″ est
Altitude Min. 230 m
Max. 396 m
Superficie 13,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mont-Saint-Martin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.allondrelle-lamalmaison.com

Allondrelle-la-Malmaison (en gaumais : Londrie-la-Molmâjon) est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Allondelle-la-Malmaison
Virton
(Drapeau de la Belgique Belgique)
Charency-Vezin Allondelle-la-Malmaison Tellancourt
Longuyon

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune d'Allondrelle-La-Malmaison est située à l'extrémité nord de l'arrondissement de Briey. Elle fait partie du canton de Longuyon et depuis 2014 appartient à la communauté de communes « Terre Lorraine du Longuyonnais ». Son territoire a pour limites au nord et à l'est le royaume de Belgique (province du Luxembourg), au sud la ville de Longuyon et à l'ouest la commune de Charency-Vezin.

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La Malmaison est un village rattaché à Allondrelle. Les deux villages forment la Commune d'Allondrelle La-Malmaison. Plusieurs écarts se trouvent sur le territoire communal : les fermes de Bellevue, du Varteiller et des Cerisiers. S'ajoutent également les lieux-dits de Sainte-Reine et de Buré d'Orval.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 960 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Allondrelle-la-Malmaison est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,8 %), forêts (32,5 %), prairies (9,9 %), zones urbanisées (3,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Officialisé en 1956[14], le nom de la localité concrétise le long destin commun du village d'Allondrelle et de son hameau de la Malmaison.

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2008 En cours Jean-François Mariemberg[15],[16]   Cadre de la fonction publique

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

En 2021, la commune comptait 641 habitants[Note 3], en augmentation de 0,94 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
6236856937709991 0741 035989902
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
885975892777784763735626563
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
557504466399486581560513483
1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
481519603620644641---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le recensement effectué en a permis de constater une hausse de la population. La commune compte désormais 644 habitants.[réf. nécessaire]

Économie[modifier | modifier le code]

Sidérurgie[modifier | modifier le code]

Dès le XIVe siècle, Allondrelle connaît une activité métallurgique avec l'installation des forges de Buré (ou Buré d'Orval) et du Dorlon, propriétés des moines de l'abbaye d'Orval. À la fin de ce même siècle, un haut fourneau est érigé à côté de la forge de Buré. L'exploitation du haut-fourneau, détruit au début du XVe siècle, est reprise vers 1470 ; il est alimenté par le minerai de fer sortant des minières de Saint-Pancré... En 1692, le haut-fourneau du Dorlon commence à fonctionner ; sa fonte est affinée aux forges de Buré. Après un arrêt consécutif à la Révolution, ce haut-fourneau est réactivé au milieu du XIXe siècle (vers 1846) pour s'arrêter définitivement en 1860. La forge de Buré, qui a connu deux hauts-fourneaux, s'arrête définitivement en 1885.

En 2016, la commune compte plusieurs petites entreprises (services à la population, mécanique générale, divers services...). Elle a développé un projet éolien qui comporte 5 aérogénérateurs reliés au réseau ERDF d'une puissance de 10 mégawatts.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Nicolas à la Malmaison.

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Nécropole mérovingienne.
  • Ancien haut fourneau de Dorlon (1838).
  • Château fort, château de Domey à la Malmaison, mentionné dans une bulle de 1184 parmi les biens de la collégiale de Longuyon, propriété de la famille de Failly au XVe siècle, de la famille de Custine de 1499 aux années 1730, puis vendu aux religieux de l'abbaye de Chatillon (Meuse). Vendu comme bien national à deux fermiers de la Malmaison et détruit en 1818 puis en 1824. La tour, détruite en 1824, avait été reconstruite en 1573 (date portée) pour Martin de Custine, reconstructeur du château de Cons-la-Grandville. À l'emplacement du château subsiste seulement un terre-plein.
  • Maison forte la Malmaison, construite au XVIe siècle pour la famille Arquin dont il ne subsiste que la partie droite à base talutée. Parties agricoles du XVIIIe siècle. Transformée et repercée au XIXe siècle et au XXe siècle. Éléments défensifs.
  • Grande maison dite château de la Providence, construite vers 1830 pour la famille Bidoyen, cédée par héritage aux pères de La Salette en 1934-1935 qui le transformèrent en petit séminaire et l'occupèrent jusqu'en 1939-1940, puis revendu après la guerre aux usines de la Providence (société Cockerill), actuellement maison.
  • Domaine de l'ancienne forge de Buré, y compris la digue empruntée par le chemin vicinal dit de Buré, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1991[20].
  • Cinq éoliennes, installées en 2014[21].

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Pierre à Allondrelle. L'église apparaît déjà dans les écrits dès 1235. Elle dépendait de l'abbaye d'Orval en Belgique. Elle fut agrandie agrandie de 1859 à 1861. Ces travaux ont eu pour conséquence d'allonger la nef de 16, 70 mètres et l'établissement d'un transept comportant les confessionnaux. Un avant-chœur donne accès à deux sacristies. Le nouveau chœur est à pans coupés, éclairé par cinq croisées. En 1940, la guerre n'a pas épargné l'édifice. La voûte et la quasi-totalité des décors furent détruites. la reconstruction de la nef a été opérée entre 1948 et 1950.
  • Église paroissiale Saint-Nicolas à La-Malmaison, construite en 1867, 1868, en remplacement de la chapelle Saint-Nicolas.
  • Chapelle Saint-Nicolas à La-Malmaison, construite à partir de 1733 et bénite en 1738 par l'évêque auxiliaire de Trèves, Lothar Frédéric von Nalbach, détruite à l'époque de la construction de l'église paroissiale.
  • Chapelle de L'Ange-Gardien à La-Malmaison, construite en 1729 (date portée par le linteau de la porte d'entrée et par une pierre de fondation située sur le mur ouest), aux frais de Désiré Arquin, seigneur en partie d'Allondrelle et de La-Malmaison.
  • Chapelle-ermitage de Sainte-Reine au Lary, érigée en 1677, date portée par la clef du linteau de la porte de la chapelle comprenant le logement de l'ermite dans son prolongement. En 1836, date portée par le linteau de la porte piétonne de la ferme, sont ajoutés plusieurs bâtiments agricoles. Ensemble de plan rectangulaire, coiffé d'un campanile à flèche polygonale. Encadrement suivant l'ordre toscan. À l'intérieur, autel avec retable de la fin du XVIIe siècle, typique de cette région (en chêne peint avec chutes végétales et têtes d'angelots ailées). L'ermitage comporte une grande pièce, avec cheminée et four à pain. Cet édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2002[22].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Allondrelle-la-Malmaison Blason
Parti d'or à une clef de gueules, et du même à trois besants du premier rangés en pal; le tout sommé d'un chef ondé d'azur à une bague du premier à trois diamants au naturel mouvant du trait du chef.
Détails
Le 1er symbolise Saint Étienne, patron de l'église d'Allondrelle. Le 2d Saint Nicolas, patron de l'église de la Malmaison. Le chef reprend les armes de l'abbaye de Saint Pierremont.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Allondrelle-la-Malmaison et Villette », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  16. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « Domaine de l'ancienne forge de Buré », notice no PA00106451, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. « Le projet éolien », sur allondrelle-lamalmaison.com (consulté le ).
  22. « Chapelle-ermitage de Sainte-Reine », notice no PA54000056, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.