Vœuil-et-Giget

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Vœuil-et-Giget
Vœuil-et-Giget
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité GrandAngoulême
Maire
Mandat
Monique Chiron
2020-2026
Code postal 16400
Code commune 16418
Démographie
Gentilé Vœuillois
Population
municipale
1 567 hab. (2021 en augmentation de 4,12 % par rapport à 2015)
Densité 185 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 13″ nord, 0° 09′ 19″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 147 m
Superficie 8,48 km2
Unité urbaine Angoulême
(banlieue)
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Boëme-Échelle
Législatives Première circonscription
Localisation
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Vœuil-et-Giget
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Vœuil-et-Giget

Vœuil-et-Giget est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Vœuillois et les Vœuilloises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Vœuil-et-Giget est une commune située à 7 km au sud d'Angoulême, dont elle fait partie de l'unité urbaine.

Le bourg de Vœuil est aussi à 4 km au nord-est de Mouthiers-sur-Boëme, 5 km à l'est de La Couronne, et 21 km au nord de Montmoreau[2].

La commune est traversée du nord au sud par la D 674, route d'Angoulême à Montmoreau et Libourne, qui dessert le Petit Giget et le bourg de Vœuil. La D 12, route d'Angoulême à Mouthiers et Blanzac, bifurque de la D 674 au Petit Giget. Le bourg est aussi desservi par la D 41, route de La Couronne à Torsac et Dignac, petite départementale qui longe la Charreau[3].

La gare la plus proche est celle d'Angoulême.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Le bourg de Vœuil est situé dans la vallée de la Charraud, et le village de Giget sur le plateau en direction d'Angoulême. Le Petit Giget est situé à la hauteur de Giget sur la route de Libourne, appelée rue de Tivoli. Les autres anciens hameaux sont : Poulet, Bourrisson et le Sterling situés aussi dans la vallée.

On trouve aussi de nouveaux lotissements : la Ginotte, la Combe de Bompart, les Petits Champs, la Loge, les Combes, situés entre Giget et Vœuil[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Vœuil-et-Giget
Puymoyen
La Couronne Vœuil-et-Giget Torsac
Mouthiers-sur-Boëme

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Vœuil-et-Giget est une commune avec un relief typique de l'Angoumois : plateaux calcaires boisés et vallées creusées aux parois rocheuses souvent apparentes.

La roche calcaire date du Crétacé. On trouve le Turonien (aussi appelé Angoumien) sur une grande partie de la commune, ainsi que dans les vallées (Eaux-Claires et Charraud). L'Angoumien a été exploité par des carrières de pierre de taille souterraines, souvent reconverties en champignonnières. Les sommets des plateaux à l'est et au sud de la commune sont occupés par le Coniacien, calcaire plus graveleux, et on trouve du Santonien à l'extrême sud du territoire.

Les fonds des vallées sont occupés par des alluvions récentes, du Quaternaire[4],[5],[6].

Le relief de la commune est celui d'un plateau légèrement incliné vers le nord-ouest, d'une altitude moyenne de 130 m, et entrecoupé des vallées des Eaux-Claires au nord et de la Charraud au sud, et de quelques profonds vallons comme celui de la Font de Quatre Francs au sud du bourg. Le point culminant de la commune est à une altitude de 147 m, situé au sud-est de la commune, dans le bois du Chambon au sud-ouest de Charsé. Le point le plus bas est à 55 m, situé en limite nord de commune au bord des Eaux-Claires. Le bourg de Vœuil est à environ 75 m d'altitude, dans la vallée de la Charreau[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Vœuil-et-Giget.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Charreau, les Eaux Claires, le ruisseau de la Fontaine de Quatre Francs, qui constituent un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La Charreau (aussi orthographiée Charrau ou Charraud), ruisseau affluent de la Charente, traverse la commune du sud-est vers le nord-ouest et passe au bourg.

La commune est limitée au nord-est par les Eaux-Claires, autre affluent de la Charente, et qui fait la limite avec la commune de Puymoyen.

On peut aussi citer le ruisseau du Pré de la Fontaine à l'est de Giget, affluent des Eaux-Claires alimenté par la résurgence de la Roche, et le ruisseau de la Font de Quatre Francs qui fait la limite sud-est de la commune et qui se jette dans la Charreau à l'ouest du bourg de Vœuil[3].

Enfin la source de Bompart près de la vallée de la Charreau est une source d'eau naturelle mise en bouteilles et commercialisée pour la consommation courante[9].

Gestion des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].

Climat[modifier | modifier le code]

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Données climatiques
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[12].

Végétation[modifier | modifier le code]

La commune est assez boisée. On peut trouver le Bois des Thurins, le Bois du Chambon ou encore le Bois de Charsé.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vœuil-et-Giget est une commune urbaine[Note 1],[13]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angoulême, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[16] et 109 055 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33 %), prairies (22,9 %), terres arables (19,9 %), zones urbanisées (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Vœuil-et-Giget est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vœuil-et-Giget.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 673 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 669 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes anciennes pour Vœuil sont Vadolio en 1110[27], Vaollio, Veolio (Moyen Âge, non datées)[28], Vaolio en 1307[29].

Quant au nom de Giget, il est attesté par la forme ancienne Angigeto en 1298[30].

Vœuil viendrait du latin vadum qui signifie « gué », suivi de l'affixe gaulois -ialo qui signifie « champ, clairière »[31],[32].

L'origine du nom de Giget peut être celtique[33].

Après la Révolution, la commune de Vœuil a été formée par la réunion des deux paroisses de Vœuil et Giget. Ces deux noms sont orthographiés Veuil et Giget sur la carte de Cassini (vers 1750). À la suite d'une probable faute de frappe, Vœuil a été orthographié Voenil en 1793, ce qui explique probablement que la commune s'est aussi appelée Giget-en-Vanille sur le bulletin des lois en 1801[34]. Les deux villages sont orthographiés Vœuil et Giget vers 1850[35]. L'orthographe Voeuil-et-Giget apparaît vers cette époque.

À la hauteur de Giget, le long de la route de Libourne, s'est construit le Petit Giget, appelé pendant un temps dans les années 1980 Petit-Giget-Tivoli du nom de cette voie (rue de Tivoli) dérivant lui-même d'un lieu-dit : hameau de Tivoli construit au carrefour avec la route de Blanzac[36],[37].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le camp de Vœuil, appelé aussi Fort des Anglais, est le vestige d'une occupation ancienne, qui se trouve en fait sur la commune voisine de Mouthiers-sur-Boëme.

En 1580, Giget a remarqué que les chemins jusqu'à La Couronne, distante d'une lieue, étaient impraticables.

Peu avant la Révolution, la paroisse de Vœuil a été réunie à Puymoyen, ce dernier manquant de cimetière. C'est à cette époque qu'a été aménagée dans un appartement près du cimetière composé de deux pièces et de deux greniers, la première école municipale[réf. nécessaire].

L'église de Giget avait pour patronne Notre-Dame, la vierge Marie, fêtée le . Construite vers le Xe siècle, elle a été annexée à Vœuil en 1293. Hélas, elle a été vendue comme bien national le 30 prairial an 4 (), puis détruite, jugée en ruines. Elle avait « une petite chapelle ci-devant annexe de Vœuil ayant 5 toises de longueur (environ 10 mètres) sur 2 toises et 2 pieds de largeur (4,92 mètres) à l'intérieur »[réf. nécessaire]. Il ne reste que quelques vestiges de cette église souterraine[37].

L'église de Vœuil avait aussi été vendue comme bien national après la Révolution, et transformée en grange par son propriétaire. Elle fut rendue au culte en 1837, après avoir été restaurée avec des fonds privés (M.Bolle et évêché d'Angoulême).

Depuis longtemps, les carrières se trouvant au Sterling (près du bourg de Vœuil, orthographié Lesterling au début du XXe siècle)) et Bompart ont fourni la pierre de taille calcaire appelée pierre d'Angoulême qui a servi à la construction de nombreux monuments dans la région et en France et qui s'exportait aussi à l'étranger.

La commune a aussi un passé industriel avec la papeterie. Le moulin de Bourisson, construit sur la Charreau, date initialement de 1571. Une usine à papier a été construite en 1841, transformée en usine de feutres pour papeterie en 1896. Elle employait 80 personnes en 1988[38]. Un autre moulin, à huile, situé sur la Charreau et transformé en 1802, lui a servi d'annexe[39].

Au début du XXe siècle, l'industrie était ainsi représentée par le tissage de laines et fabrique de feutres de Bourisson (entreprise Couderc et Triaud)[37].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 En cours Monique Chiron DVD Sans profession

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[40].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].

En 2021, la commune comptait 1 567 habitants[Note 3], en augmentation de 4,12 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
231300283405372316424519540
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
589478509541441517557539513
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
515511474530538552523582692
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
7449181 0091 3441 4361 4921 4971 6061 524
2019 2021 - - - - - - -
1 5471 567-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 756 hommes pour 772 femmes, soit un taux de 50,52 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,3 
8,8 
75-89 ans
10,4 
23,3 
60-74 ans
22,1 
24,7 
45-59 ans
23,3 
14,9 
30-44 ans
15,5 
13,2 
15-29 ans
14,2 
15,2 
0-14 ans
13,3 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Économie[modifier | modifier le code]

Industrie[modifier | modifier le code]

Usine d'eau de source naturelle[modifier | modifier le code]

La source est située à mi-chemin entre la Charreau et le Petit Giget, au pied de la falaise calcaire sur la D 12, et porte aussi le nom de Bompart. Elle est captée à 160 mètres de profondeur. Le forage traverse les nombreuses couches d'argiles et de calcaire qui constituent une sorte de millefeuille filtrant. L'eau est mise en bouteilles par la société Jolival[46], utilisant des locaux souterrains correspondant à d'anciennes carrières de pierre[9].

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Vœuil-et-Giget possède une école primaire publique, Yves-Duteil, comprenant six classes (deux de maternelle et quatre d'élémentaire). Le secteur du collège est La Couronne[47].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale de Vœuil a pour patron saint Jean-Baptiste (fêté le ). De style roman, sa construction date du XIIe siècle. La chapelle fut ajoutée au XVe siècle. Le porche est surmonté d'un clocher conique en pierre entouré de quatre clochetons et date de 1896.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Le GR 4 de Royan à Grasse passe en limite nord de la commune à Giget, et le GR 36 de la Manche passe à l'est à Charsé.

Illustrations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Vœuil-et-Giget » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022)..
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper.
  3. a b c et d Carte IGN sous Géoportail.
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM.
  5. Carte du BRGM sous Géoportail.
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Vœuil-et-Giget », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. a et b « Une histoire d'eau âgée de 20 000 ans », sur Jolival (consulté le ).
  10. « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
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  13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Vœuil-et-Giget », sur Géorisques (consulté le ).
  23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Vœuil-et-Giget », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  27. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 127.
  28. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. II, Angoulême, imprimerie Roux et Despujols, , 588 p., p. 409.
  29. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 65.
  30. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 56.
  31. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1 (formation préceltiques, celtiques, romanes), librairie Droz, , 708 p. (ISBN 2-600-02883-8, lire en ligne), p. 184.
  32. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 728.
  33. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928.
  34. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Carte d'État-Major, visualisable sous Géoportail.
  36. Panneau indicateur de 1980.
  37. a b et c Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 413.
  38. « Moulin de Bourisson », notice no IA00066422, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Moulin à huile », notice no IA00066423, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vœuil-et-Giget (16418) », (consulté le ).
  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  46. « Société OVAL à VOEUIL-ET-GIGET, siren 797912524, sur Annuaire Entreprises », sur L’Annuaire des Entreprises (consulté le ).
  47. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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