Saint-Thomas (Aisne)
Saint-Thomas | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Chemin des Dames | ||||
Maire Mandat |
Hervé Girard 2020-2026 |
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Code postal | 02820 | ||||
Code commune | 02696 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Thomasien(ne)s | ||||
Population municipale |
72 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 29′ 53″ nord, 3° 49′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 88 m Max. 207 m |
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Superficie | 2,5 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villeneuve-sur-Aisne | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Saint-Thomas est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Courtrizy-et-Fussigny | Montaigu (Aisne) | |||
Aubigny-en-Laonnois | N | Goudelancourt-lès-Berrieux | ||
O Saint-Thomas (Aisne) E | ||||
S | ||||
Aizelles | Berrieux |
Urbanisme
Typologie
Saint-Thomas est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), terres arables (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (20,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le lieu-dit Camp des Romains est l'oppidum du Vieux-Laon qui domine le village. C'est sûrement le fameux Bibrax (et non pas Bibracte) cité par Jules César dans sa Guerre des Gaules.
L'oppidum de Saint-Thomas frappe par son étendue et constitue un site historique de premier ordre, sa flore particulière et son orientation raviront également les amateurs de nature et de randonnées.
Conquête de la Gaule par Jules César sur le site du ministère de la culture et de la communication du gouvernement
Avant 1081, le territoire de Saint-Thomas, inhabité, appartenait à la seigneurie de Berrieux. Un prieuré bénédictin est installé à Saint-Thomas en 1081 par l'abbaye Saint-Vincent de Laon. L'église Saint-Thomas est mentionnée en 1151, les murs de la nef en arêtes de poisson de l'actuelle église datent de cette époque[8].
La seigneurie de Saint-Thomas dépendait de ce prieuré. Le prieuré est supprimé à la Révolution et transformé en une pension de famille, où l'écrivain Anatole France a séjourné. Le , le village, totalement détruit, est libéré par le 320e régiment d'infanterie.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Thomas est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Craonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[10]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuve-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[11].
Administration municipale
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2021, la commune comptait 72 habitants[Note 3], en évolution de −15,29 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
- Oppidum du Vieux Laon : Bibrax
- Église Saint-Thomas.
- Prieuré de Saint-Thomas.
- Château de Saint-Thomas. Classé M.H.
- Camp des Romains Vieux Laon.
- Plaque monument aux morts sur la mairie.
- Plaque commémorative de l'institutrice Marthe Lefèvre, déportée, morte à Ravensbrück.
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Église Saint-Thomas.
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Le camp des Romains.
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Plaque monument aux morts.
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Plaque Marthe Lefèvre.
Personnalités liées à la commune
- L'écrivain Anatole France y a séjourné. Il y aurait écrit Le jardin d'Épicure et partiellement aussi La Rôtisserie de la reine Pédauque.
- Marthe Lefèvre (1886-1945), déportée, morte à Ravensbrück.
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- [Dictionnaire topographique du département de l'Aisne comprenant les noms de lieu anciens et modernes, 1871, p. 253 [lire en ligne]
- « communauté de communes du Chemin des Dames - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Thomas », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.