Quai Voltaire
7e arrt Quai Voltaire
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Situation | |||
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Arrondissement | 7e | ||
Quartier | Saint-Thomas-d'Aquin | ||
Début | Pont du Carrousel et 2, rue des Saints-Pères | ||
Fin | Pont Royal et 1, rue du Bac | ||
Morphologie | |||
Longueur | 308 m | ||
Largeur | 21 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1791 | ||
Ancien nom | Quai des Théatins | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 9876 | ||
DGI | 9911 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Le quai Voltaire se situe à Paris dans le 7e arrondissement.
Situation et accès
Long de 308 mètres, il se situe entre le quai Malaquais et le quai Anatole-France qui le prolonge. Il commence au niveau de la rue des Saints-Pères et du pont du Carrousel et finit au niveau de la rue du Bac et du pont Royal.
Origine du nom
Ce quai porte le nom de « quai Voltaire » en hommage à l'écrivain qui y mourut, en 1778, dans l'hôtel du marquis de Villette.
Historique
À l'origine, le quai Voltaire n'était que la partie occidentale du quai Malaquais.
Elle est citée sous le nom de « rue du Quay, allant depuis le port de Malacquest jusques au pont des Thuilleries » dans un manuscrit de 1636.
On lui donna le nom de « quai des Théatins » après qu'un couvent de Théatins s'y est établi en 1644 en achetant, grâce à la générosité du cardinal Jules Mazarin, une maison pouvant abriter vingt-cinq religieux environ à l'emplacement des actuels nos 23 et 25 du quai Voltaire et no 26 de la rue de Lille. Le couvent fut démonté en 1790 et démoli en 1822. En 1595, Guillaume de Varic y installa une tuilerie.
En 1791, le quai prit son nom actuel.
Depuis Balzac, qui y situe la mystérieuse boutique d'antiquaire de La Peau de chagrin, le quai Voltaire abrite de nombreux antiquaires, aujourd'hui plutôt spécialisés dans le très haut de gamme.
Début du XIXe siècle, les premiers bouquinistes de Paris y font leur apparition.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 1 : hôtel de Bouillon, vers 1630, puis hôtel de Tessé[1] (dit aussi « de Sassenage ») construit en 1768 par Pierre-Noël Rousset et Louis Le Tellier pour Charlotte de Béthune-Charost et son fils, le comte de Tessé, grand écuyer de la reine. Le décor du grand salon est conservé au Metropolitan Museum of Art de New York. En s'élançant du toit de cet hôtel (à l'angle de la rue des Saints-Pères) le , Jean-François Boyvin de Bonnetot (1688-1786), marquis de Bacqueville, tenta une des premières tentatives de vol humain. Muni de sortes d'ailes fixées aux bras et aux jambes, il plana 300 m au-dessus de la Seine avant de tomber sur un bateau-lavoir, se brisant la cuisse.
- Le général Thomas-Robert Bugeaud y mourut le [2]. Une plaque lui rend hommage.
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Plaque au no 1.
- Nos 3 et 5 : hôtel Le Barbier, devenu hôtel Perrault[3],[4], puis hôtel de La Briffe. Jusqu'en 1733, il n'y avait là qu'un seul ensemble relié par un souterrain avec l'autre côté de la rue de Bourbon qui servait de basse-cour. L'écrivain Maurice Joly vécut dans un petit appartement jusqu'à sa mort en 1878. Le magasin de couleurs Sennelier Les Couleurs du quai a été créé en 1887 par Gustave Sennelier. Il a eu pour clients des artistes comme Paul Cézanne, Edgar Degas, Paul Gauguin, Camille Pissarro, Chaïm Soutine, Amedeo Modigliani, Vassily Kandinsky, Pierre Bonnard, Pablo Picasso, entre autres.
La soprano Germaine Lubin habitait un appartement au no 5.
Le notaire Gérard Voitey y avait son étude et sa maison d'édition (1973-1994).
En mai 2007, après avoir quitté le palais de l'Élysée, l'ancien président Jacques Chirac et son épouse Bernadette s'y installent, dans un grand appartement prêté par Ayman Hariri, fils de l'ancien président du Conseil libanais Rafik Hariri[5]. Il quitte cet appartement en [6]. - No 7 : hôtel Glucq, devenu hôtel Choiseul-Beaupré, puis hôtel d'Aumont-Mazarin[7]. Jean-Baptiste Glucq (dit Glucq de Saint Port) y habita à deux reprises et y mourut en 1748. Cet hôtel formait avec le no 3 et le no 5 la « grande maison » achetée par ses parents le . En 1733, la succession de Mme Jean Glucq, morte dix années auparavant, provoqua le morcellement de la propriété. En 1813, Louise d'Aumont, fille du duc de Mazarin, loua l'appartement du 1er étage à Dominique Vivant Denon, écrivain, diplomate et amateur d'art (une plaque lui rend hommage). La comédienne Cécile Sorel y habita ; une plaque lui rend hommage. Le résistant Hubert de Lagarde y habita ; une plaque lui rend hommage. Karl Lagerfeld, couturier, photographe et éditeur vécut, lors de ses premières années de créateur, au rez-de-chaussée et premier étage de l'hôtel particulier qui est dans la cour[réf. nécessaire]. À la fin de sa carrière, il vivait, entre autres lieux, dans un appartement du quai Voltaire[8] (no 17).
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No 7 : plaque commémorative pour Dominique Vivant Denon.
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No 7 : plaque commémorative pour Cécile Sorel.
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No 7 : plaque commémorative pour Hubert de Lagarde.
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No 11 : plaque commémorative pour Jean-Auguste-Dominique Ingres.
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No 11 : plaque commémorative pour Félix Ravaisson.
- Nos 9-11 : Le , Jean Perrault, président de la Chambre des comptes, Pierre Brigallier, premier avocat du roi au Châtelet et Nicolas Boulleau ont acheté un grand terrain sur le bord de Seine à Cyprien et Jean-Baptiste de Varic pour 82 171 livres, 13 sols et 7 deniers. Sur cette somme, Nicolas Boulleau a investi 21 040 livres 12 sols qui l'a rendu propriétaire d'un terrain de 242 toises de superficie ayant 9 toises de large sur le quai Malaquais. Nicolas Boulleau construit deux hôtels sur cette parcelle, entre 1663 et 1666. Le no 9 devient successivement hôtel de Beuvron, hôtel de Chamlay, hôtel Saint-Séverin, hôtel de Vaubécourt[9]. Le no 11 est successivement hôtel de Bérulle, hôtel de Bauffremont, puis hôtel Nigon de Berty[10]. Pendant la Révolution, l'hôtel est séquestré en 1792 et affecté à l'état-major de l'Armée de l'Intérieur et, en 1808, à la direction du Génie. Il devient le siège de l'Administration centrale de la fabrication extraordinaire des armes de Paris le [11]. Il fut rendu à l'émigré Vaubécourt en 1815. À noter que Fouché, ministre de la Police de Napoléon Ier, a vécu dans cette maison, ainsi que l'écrivain et graveur Dominique Vivant Denon. Les peintres Jean Auguste Dominique Ingres (qui y mourut en 1867 et où une plaque lui rend hommage) et Camille Corot y eurent leur atelier. Félix Ravaisson y meurt en 1900 (une plaque lui rend hommage). Le père d'Anatole France y tenait une librairie. Le , l'hôtel fut vendu au baron Janet (1768-1841) et passa ensuite à sa fille qui avait épousé le comte de Mosbourg, pour finalement passer par succession au marquis de Chabrillan, dont la fille ainée épousera le comte Bertrand de La Poeze d'Harambure, et la seconde le général du Pouget de Nadaillac. Bertrand de La Poeze d'Harambure procéda à une restauration complète de l'hôtel et de son majestueux escalier, installant dans la cour les vases et les sculptures en provenance du château de Neuville-sur-Oise.
L'homme politique Justin Godart meurt en son domicile du 9 quai Voltaire en 1956[12].
- No 13 : hôtel Brigallier, devenu hôtel Moisnet, puis hôtel Pioust de Saint-Gilles[13]. Dans la cour de l'immeuble, on peut encore voir, en hauteur, un vestige de la façade orientale de l'église des Théatins, appartenant à la campagne de Camillo-Guarino Guarini (vers 1663-1665).
Le périodique L'Informateur colonial (1935-1949) avait son siège dans cet immeuble[14]. - No 15 : hôtel de Sainctot, hôtel de Chamousset, hôtel d'Ambleville[15]. L'artiste Eugène Delacroix y a occupé un atelier en 1829 de janvier à 1838. Il y a aussi maintenu une résidence jusqu'en 1835. Horace Vernet y a été locataire en 1831 et Camille Corot entre 1843 et 1848.
- Nos 17 à 25 et 26, rue de Lille : emplacement de l'ancien couvent des Théatins.
- No 17 : ancien domicile et lieu de décès de Maurice Bixio (1836-1906)[16]. L'écrivain Paul Bowles y a occupé un studio à l’automne 1931. Le grand couturier Karl Lagerfeld y a vécu plusieurs années jusqu'à sa mort à Paris en , dans un très grand appartement futuriste entièrement redessiné par ses soins.
- No 17 bis : Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945), poète et romancière, vécut ici de 1915 à 1936.
- No 19 : l’hôtel du quai Voltaire existe depuis le XIXe siècle. Charles Baudelaire y écrivit Les Fleurs du mal. Richard Wagner y termina Les Maîtres chanteurs de Nuremberg. Il accueillit également Jean Sibelius, Oscar Wilde, Camille Pissarro. Une plaque leur rend hommage.
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Plaque au no 17 bis.
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Plaque au no 19.
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Plaque au no 21.
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Plaque au no 23.
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Plaque au no 27.
- No 21 : le peintre Marcel Baschet (1862-1941), grand prix de Rome de peinture en 1883, membre de l'Académie des beaux-arts, professeur de peinture à l'Académie Julian et commandeur de la Légion d'honneur y avait son atelier entre 1907 et 1941. Une plaque lui rend hommage.
- No 21 bis : ici vécut et mourut François Goguelat (1746-1831), géographe, militaire et général français. Il fut secrétaire particulier de Marie-Antoinette et un des acteurs de la Fuite à Varennes, dont il fit un récit.
- No 23 : domicile du danseur étoile et directeur de la danse de l'Opéra de Paris, Rudolf Noureev. Une plaque lui rend hommage.
- No 25 : l'écrivain Henry de Montherlant a vécu (de 1939 à 1972) et est mort par suicide dans l'entresol de cet immeuble. Une plaque l'atteste.
- No 27 (angle de la rue de Beaune) : hôtel de Villette. Jacques de Vassan acheta l'hôtel de Villette à Étienne Bryois et le revendit le à Le Barbier[17]. Alors propriété du marquis de Villette, Voltaire y a vécu en 1778 de février à sa mort le 30 mai. Il est mort dans une chambre du deuxième étage sur cour. Cet immeuble a été durablement la propriété des descendants protestants de Jean Bérenger, notamment la famille de Jean Matter (1894-1975 ; promotion de l'école Polytechnique X 1914), patron de Péchiney et président de la Fédération française de ski. C'est dans la même chambre que Voltaire que meurt, le , l'avocat Jacques Vergès, chez son amie Marie-Christine de Solages. Louis Süe (1875-1968), architecte décorateur et peintre, ouvrit avec son associé Paul Huillard à cette adresse une agence en 1912[18].
- Nos 29-31 : hôtel de Mailly-Nesle. Son propriétaire, Augustin-Joseph de Mailly, maréchal de France, défenseur du palais des Tuileries lors de la journée du 10 août 1792, y fut arrêté sous la Révolution française. L'adresse sera occupée pendant plusieurs décennies par les descendants du comte Jean Bérenger, dont certains habitent aussi le no 27. Pendant le siège de Paris et jusqu'au début de l'année 1871, sa petite fille, Jenny Richard-Bérenger, y organise à partir du mois de une ambulance pour les soldats blessés, car l'ambulance du Sénat est submergée. Un drapeau blanc avec croix rouge flotte pendant toute la période sur l'hôtel de Mailly. Son mari, Edmond Richard-Bérenger est le commandant du 18e bataillon des gardes de la Seine et a sous sa surveillance tout le quartier, jusqu'au jardin du Luxembourg[19]. Misia Sert y demeura après son mariage avec Alfred Edwards en 1905. L'hôtel du XVIIIe siècle abrite aujourd'hui la direction de la Documentation française, service du Premier ministre. Profondément dénaturé et rendu quasiment méconnaissable, il conserve cependant quelques décors intérieurs de qualité.
- No 35 (et 1, rue du Bac) : en 1714, un chantier se trouvait à cet emplacement. S'y installa ensuite un restaurant très couru, le Café d'Orsay. Plus tard, l'écrivain Henry de Montherlant avait ses habitudes à la brasserie La Frégate.
- Le héros de fiction Bob Morane y possède un appartement.
Notes et références
- Martine Constans, « L'hôtel de Tessé 1 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 56-61, (ISBN 978-2-01-017269-4)
- Paul Jarry, « L'hôtel de Tessé », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 1940-1941, p. 40-47 (lire en ligne).
- Maurice Dumolin, « L'hôtel du président Perrault », dans Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 1928, p. 26-38 (lire en ligne)
- Frédéric Lacaille, « L'hôtel Le Barbier, puis Perrault, puis de La Briffe 3,5 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 64-73, (ISBN 978-2-01-017269-4)
- Présidence de la République, 24 avril 2007[source insuffisante].
- « En fauteuil roulant, Jacques Chirac a déménagé de son appartement quai Voltaire »,www. rtl.fr, 24 décembre 2015.
- Frédéric Lacaille, « Hôtel Glucq, puis de Choiseul-Beaupré, puis d'Aumont-Mazarin 7 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 74-77, (ISBN 978-2-01-017269-4)
- Marion Vignal, « La bibliothèque, miroir de notre intimité », sur Le Monde, (consulté le ).
- Philippe Béchu, « Hôtel de Beuvron, puis de Chamlay, puis de Saint-Séverin, puis de Vaubécourt 9 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 78-89
- Philippe Béchu, « Hôtel de Bérulle, de Bauffremont, puis de Nigon de Berty 11 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 90-97
- Arrêté du Comité de Salut public du 3 septembre 1793. Voir Archives nationales, AF/II/214/A, 1832, folio 19.
- Son acte de décès (n°1553) dans les registres de décès du 7e arrondissement de Paris pour l'année 1956.
- Philippe Béchu, « Hôtel Brigallier, puis Moisnet, puis Pioust de Saint-Gilles 13 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 98-103
- L'Informateur colonial, Stanford Libraries [1]
- Philippe Béchu, « Hôtel de Sainctot, puis de Chamousset, puis d'Ambleville 15 quai Voltaire », dans Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1990, p. 104-109
- Ville de Paris, bulletin de décès Maurice Bixio (voir en ligne dans la base Léonore)
- Jacques Sylvestre de Sancy, Pierre Gaxotte, Philippe Siguret et Yvan Christ, Le Faubourg Saint-Germain, Henry Veyrier, 1976, p. 106.
- Bulletin municipal officiel de la ville de Paris, 1912, cité par Mathilde Dion, « Louis Süe », dans Notices biographiques d'architectes français, Paris, Ifa/Archives d'architecture du XXe siècle, 1991, 2 vol.
- Alexandre de Mazade (1836-1…), Lettres et notes intimes, 1870-1871, Beaumont-sur-Oise, Impr. de P. Frémont, 1891, 1 vol., 738 p., fig., portr., in-8, identifiant : ark:/12148/bpt6k64647526, source : Bibliothèque nationale de France.
Annexes
Sources
- Bruno Pons et Michel Borjon, Le Faubourg Saint Germain. Le quai Voltaire, Délégation à l'action artistique de la ville de Paris, 1990, 171 p.
- Souvenirs de Bertrand de La Poeze d´Harambure, Quai Volatire/Archives de Paris, 2001.
- Au plaisir de durter[Quoi ?] (chapitre propriété)[réf. incomplète].
Articles connexes
- Rue de Lille : voir les développements concernant le monastère des Théatins à propos du no 26.